Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
Le réveil se mit à sonner et par habitude, mon poing s’écrasa sur la table de chevet. Je compris alors que ce n’était pas ce putain de réveil qui venait de sonner, mais bel et bien mon portable. Sans attendre je m’en saisi avant de décrocher, encore dans le coltar.
« - Arrow j’écoute ! » Je me massais encore les tempes et la nuque. La veille, j'avais encore un peu abusé, mais seul à en juger par la place vide à mes côtés. À l'autre bout du fil, l’un de mes indics. « - Hey ! Molo. Tu peux juste éviter de brailler. Tu t’es trop astiqué la nouille ou quoi ? » J’étais encore légèrement endormi, preuve qu’il me fallait un petit café pour sortir de cette pseudo léthargie à la con.
« - Bon qu’est-ce que tu as pour moi ? »
Quittant le lit, je me dirigeais tranquillement vers la cuisine pour m’y préparer le petit café tout en écoutant les allégations de mon indicateur qui semblait excité comme une puce. Moi, habitué à ce type d’appel, je me contentais d’écouter sans grande effusion. Je savais qu’il allait forcément me demander un échange de bons procédés, puisque c’est ainsi que fonctionnait notre partenariat.
« - Ok, tu connais le tarif, si tes infos sont bonnes on négocie. » Je me saisis de la capsule que je déposais aussitôt dans la cafetière avant de chopper un crayon et un post-it pour noter les infos. « - On se recontacte. » Il parlait trop et je n’avais pas besoin d’entendre ses petits malheurs. J’avais juste besoin de savourer mon petit café Nespresso et de me fumer une petite cigarette avant de faire quelques recherches. Mais avant toute chose, je devais aller me débarbouiller avant de prendre la route pour mener l’enquête sur le terrain et accessoirement jouer les baby-sitters avec le bleu dont j’avais la charge.
« Donc on fait quoi ? » me demandait-il alors que je venais à peine de regagner mon bureau. « - On va bouger. Tu voulais du terrain, tu vas en avoir gamin. Mais avant de t’exciter, on va mettre les choses au clair. De un tu restes au calme. De deux, tu observes. » Il me coupa pour demander ce qu’était le troisième point, ce qui lui valut un regard noir et une remarque acerbe dont j’avais le secret. Je n’étais pas tendre avec lui, mais il le fallait. « - Ce n’est pas le monde des bisounours hein ? Ici tu dois être constamment sur le qui-vive et te méfier de tout le monde, même des collègues. » Il me dévisagea, surprit d’entendre de telles paroles. Je préférais toutefois ne pas m’étaler, car déjà nous retrouvions ma voiture de fonction.
« - J’ai eu quelques tuyaux d’un indic fiable, qui m’a fait savoir qu’il y aurait de la neige de Floride dans le Queens. Et pour répondre à ta question oui c’est un nom de code pour causer substance. » Je préférais toutefois lui épargner la liste non exhaustive des synonymes, il la connaîtra bien assez tôt. « - On a un gros poisson qui traine par là. D’habitude il fait ses petites affaires au Fire Lips, mais j’imagine qu’il cherche à se diversifier. » Et peut-être avais-je su me montrer un peu trop entreprenant lors de ma dernière descente chez Olympus. Si bien que je doute qu’il m’offre un verre de Whisky lors de notre prochaine rencontre. Mais pour l’heure ce n’est pas sur le Fire Lips que je lorgnais, mais bel et bien le Poisoned Apple, devant lequel je venais de me garer.
« Et du coup là on attend dans la voiture ? »
« - Oui, on est en planque. J’espère que tu n’as pas une petite vessie, parce que ça peut prendre du temps. » Et je voyais bien que ça l’emmerdait de devoir rester ici, enfermé, avec moi qui plus est. Mais que pouvais-je y faire ? « - Si tu t’emmerdes vas nous prendre à bouffer. Il y a un Turc à quelques pas d’ici ! » Docile, le bleu acquiesça avant de me demander si j’étais partant pour un kebab. « - Ouais, fais-toi plaisir, c’est Weaver qui régale. » Il esquissa un sourire avant de mettre les voiles. Et alors que je m’apprêtais à consulter mon putain d’Iphone ( encore en rade) je vis apparaître un visage on ne peut plus familier et pour cause, il s’agissait d’un confrère. « - L’adepte du café colombien. Bam ! Un pourri de plus. » Il pénétra le bar avant que j’en fasse de même avec quelques secondes de retard. Je n’étais encore jamais venu ici, enfin je crois.
Par habitude, je pris la direction du comptoir alors que le collègue s’éloignait vers le fond, dans un coin plus tranquille. « - Le petit enculé ! » ne puis-je m’empêcher de faire entendre en prenant place sur l’un des tabourets à disposition, loin de me douter de ce qui m’attendait par la suite.
Journée de travail (in)habituelle au Poisoned Apple Bar
Elle était comme à son habitude derrière son bar, à son poste au Poisoned Apple. Elle vit entrer un premier homme qui se faisait discret et qui partit s'installer au fond de la salle.
La barmaid finit de nettoyer les verres qu'elle venait de laver qu'un autre homme entra à son tour dans le bar et s'installa sur un tabouret en s'accoudant au zinc. Elle partit prendre la commande du premier venu et à son retour derrière le bar interpela le second.
"Que puis-je vous servir monsieur l'agent ? Voulez-vous une carte des boissons afin de faire votre choix ou avez vous déjà choisi ?" lui demanda-t-elle.
Elle prépara la commande pour l'apporter au fond de la salle, une simple bière. La barmaid était habituée à en servir un certain nombre chaque soir même si elle considérait ça comme une offense à ses talents de mixologue.
En revenant, elle s'aperçut que l'officier de police présent au bar avait l'air d'inspecter les moindres recoins du bar comme s'il cherchait quelque chose à redire. N'aimant pas trop son attitude, Elle partit prévenir sa patronne, Roni, puis revint derrière son bar prendre enfin la commande du second client.
Le mois d’octobre était entamé et le Poisoned Apple se préparait pour l’une des plus grosses soirées de l’année en terme de chiffre d’affaire : Halloween. Roni avait commencé à décorer le bar, et Elle avait d’ores et déjà conçu quatre délicieux cocktails qui figureraient à la carte uniquement le soir du 31 octobre.
Le bar était ouvert et la belle barmaid blonde gérait la salle pendant que Roni était dans les arrières à ranger une importante commande reçue un peu plus tôt. Et pour cause, pour ce genre d’événements, il fallait prévoir le coup. La belle brune était donc en train d’entasser des caisses de bière quand Elle arriva pour lui signaler la présence d’un homme au comportement étrange et qui visiblement était dans la police. Roni soupira. Les flics, génial, comme si la clientèle n’était pas assez rare comme ça.
- J’arrive, répondit-elle tandis que la mixologue repartait.
Roni acheva de ranger les deux dernières caisses avant de se rendre aux toilettes pour se laver les mains et se passer un peu d’eau sur le visage avant de retrouver le bar. Là, la mauvaise surprise n’aurait pas pu être pire. Le flic bizarre en question n’était autre que Bobby. La belle brune s’approcha avant de croiser les bras.
- Bonjour. Je peux vous aider ?
Roni ne faisait clairement pas sa tête des bons jours, et pas celle qui espérait garder un client. La dernière fois qu’elle avait vu ce type, c’était il y a vingt ans, il s’était comporté comme un goujat et elle s’était retrouvée enceinte. Sans doute le plus gros secret de sa vie que personne ne connaissait. New York était une ville énorme, combien de chances y avait-il pour qu’un jour ils se recroisent ? Et combien de chances y avait-il pour qu’un raté alcoolique et irrespectueux devienne flic ? Bon ça, c’était possible, il n’était alors certainement pas un bon flic s’il était resté comme vingt ans auparavant. En tout cas, pour l’heure, tout ce que Roni voulait, c’était qu’il dégage, elle ne voulait pas d’ennuis dans son bar.
- Quel bon vent ramène la police au Poisoned Apple ? demanda-t-elle avec ironie.
Ce n’était pas écrit sur leurs fronts que lui et le type au fond de la salle étaient de la police, mais avec le temps, on apprenait à les repérer.
- Je veux pas d’embrouille ici, d’accord ? Alors dites-moi ce que vous voulez, et vous et votre collègue, tirez-vous.
Love is everything I choose love and family
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
J’avais honteusement abandonné Dean, qui devait encore, j’imagine, attendre son kébab. Il n’était pas méchant, mais j’étais tout sauf une baby-sitter et très clairement la présence de l’un de mes « collègues » ici couplé à celle d’une petite frappe réputée pour vendre de la poudre blanche, instiguait en moi le doute, assez pour que je me bouge le fion et que j’entre à l’intérieur de leur nouvelle planque ? Je pris donc la direction du comptoir, tentant discrètement d’observer et le collègue et le dealer qui semblaient ne pas se calculer. J’aurais pu continuer à les observer encore longtemps, si je n’avais pas été mis à mal dans mon entreprise et percé à jour qui plus est.
« - J’suis pas agent, mais inspecteur. La nuance est importante » tentais-je en restant poli. « - Et, je vais prendre un jus de pomme. » Ouais, je sais le côté mauvais garçon prend un sacré coup, mais je suis en « service », et même si j’avais envie de m’enfiler une brune – on parle bien de la bière hein – je devais toutefois garder la tête froide au risque de passer pour un petit joueur.
La barmaid s’éloigna presque aussitôt avec une autre commande, me permettant d’avoir le champ libre non pas sur son derrière, mais sur le petit dealer que j’avais dans le viseur. Il venait d’échanger un regard avec le fameux collègue adepte de café colombien qui semblait aussi apprécier la poudre blanche. Je rongeais mon frein, plus encore lorsque je vis ce trou de cul rejoindre la petite frappe. « - Fais chié ! » laissais-je échapper alors que la blondinette revenait pour ensuite s’éclipser je ne sais où. J’étais grillé, il ne me restait plus qu’à prier une divinité quelconque, de ne pas l’être également avec les deux personnes que je tenais en filature. Une filature officieuse qui plus est. Une de celle qui ne fera pas plaisir à Weaver ça c’est sûr. Mais je l’emmerde et… Et je n’eus pas le loisir d’aller au bout de ma réflexion, car déjà un nouveau personnage faisait son apparition sur scène. Et quel personnage !
Presque aussitôt mon regard fut attiré par la poitrine de la demoiselle qui dans son débardeur gris, devait certainement affoler quelques compteurs. Pour l’heure, c’est celui que j’avais entre les jambes qu’elle affolait. Mais de toute évidence, je n’étais pas le bienvenu à en juger par la mine sévère et les bras croisés sur ce sublime pare-chocs.
« - Bonjour, j’ai juste commandé un jus de pomme donc ça va, pas besoin de sortir le chien de garde. Et ça serait sympa si vous pouviez baisser d’un ton ok ? J’entends bien que vous ne voulez pas d’embrouille, mais le type là-bas, que vous désignez comme mon collègue, ce qui est vrai et en pourparlers avec un petit père noel. Vous savez du genre vendeur de petite neige. Alors si vous ne voulez pas avoir des emmerdes comme cette grosse enflure d’Olympus, laissez-moi faire discrètement mon taf. Capiche ? »
We’re here now,and this is true.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
J’étais clairement sur la réserve, voire même sur mes gardes en voyant l’identité du flic accoudé à mon bar. Et si je n’appréciais pas sa présence dans mon établissement, j’aimais encore moins le ton avec lequel il s’adressait à moi. Il se prenait pour qui ce sale con ? Visiblement, il ne m’avait pas reconnu, mais puisqu’il avait déjà oublié ce qui s’était passé entre nous vingt ans auparavant, je ne m’attendais pas à ce qu’il s’en rappelle aujourd’hui. Autant faire comme si de rien n’était en espérant qu’il se tire sans jamais plus revenir. Aussi, je lui montrai bien qu’il n’était pas le bienvenu, prétextant que la présence de la police n’était pas bonne pour les affaires, bien que de mon côté, je menais ma barque honnêtement, contrairement à ce trou du cul d’Olympus. D’ailleurs, le fait que Bobby cite son nom me fit grimacer.
- Je baisse d’un ton si je veux, je suis chez moi ici, capiche ? déclarai-je le plus calmement du monde en m’accoudant sur le bar pour me pencher vers lui et lui parler à voix basse.
Je croisai les bras en me remettant droite sur mes pieds.
- Ecoutez, ce que votre collègue fait avec des personnes plus ou moins recommandables, ça me regarde pas. Quant à Olympus, lui et son nom sont bannis d’ici. Chez moi, on trempe pas dans ce genre de magouilles.
Je n’arrivais pas à le regarder sans me sentir en colère. Ce connard était le père de ma fille et j’avais une trouille bleue que Lyna l’apprenne. En toute logique, elle ne le pourrait pas, je ne l’avais jamais dit à personne, mais je mentais tellement mal que si elle venait à franchir le seuil de la porte, j’en perdrais tous mes moyens, je le savais. Tout ce que je voulais, c’était qu’il se barre d’ici au plus vite.
- Et ça va durer combien de temps ? Vous avez besoin d’être deux pour appréhender un père Noël ?
Machinalement, je regardai l’heure à ma montre toutes les dix secondes. A quelle heure Lyna devait-elle rentrer déjà ? Je commençais sévèrement à angoisser. J’en perdais tout sens logique. Je lançai un regard à Elle, ma mixologue qui s’occupait de préparer les quelques commandes qu’on avait. Le bar était loin d’être rempli malheureusement, mais il était encore tôt. Et si ma fille rentrait, au vu du peu de monde, elle verrait forcément l’autre enflure qui se croyait chez sa mémée. Il fallait qu’il dégage.
Journée de travail (in)habituelle au Poisoned Apple Bar
Le policier lui fit remarquer qu'il n'était pas qu'un simple agent, il était inspecteur. Le ton de ce dernier ne plaisait décidément pas à la jeune femme. Raison de plus d'être allée prévenir sa patronne.
Cette dernière grogna un peu en le voyant accoudé au bar. Elle se demandait si Roni ne le connaissait pas déjà. Un contrôle dans le passé ? Se connaissaient-ils pour une autre raison ? Ce qui était sûr, c'était que la blondinette ne l'avait jamais au bar depuis qu'elle y travaillait. En tout cas, la jolie brune n'était pas ravie de le voir.
"Votre jus de pomme, monsieur l'inspecteur." dit Elle en lui apportant son verre, elle insista bien sur les derniers mots avec le sourire le plus hypocrite qu'elle pouvait faire.
La mixologue remarqua que sa patronne ne faisait que regarder sa montre et la porte d'entrée du bar. Quelque chose avait l'air de l'inquiéter grandement sans que la salariée ne sache pourquoi ni ne puisse faire grand chose pour le moment. En repartant ranger son bar et préparer les autres commandes, elle glissa discrètement un petit mot dans l'oreille de son amie. "Si tu veux que je t'aide pour quoi que ce soit, tu n'as qu'à me le dire."
D’aussi loin que je m’en souvienne et je n’ai pas la mémoire courte, je crois n’être jamais venu jusqu’ici ce qui rendait la chose étrange au vu de mon passif d’alcoolique. J’étais à peu près sûr d’avoir écumé tous les bars du coin, si bien que je pourrais aisément me reconvertir en guide routard si l’envie m’en prenait. Mais non, ce n’était qu’une lubie, j’étais flic et plutôt fier de l’être, assez pour facilement dégainer ma plaque, mais nul besoin de trop attirer l’attention ce soir. Je me devais de rester discret et ce malgré le caractère officieux de la démarche. Je me devais aussi de rester lucide, le plus possible pour m’éviter maladroitement de commander un verre de Whisky. Finalement le jus de pomme me sembla la meilleure des alternatives et puisqu’il fallait consommer.
Je n’étais très clairement pas le bienvenu à en juger par l’accueil de la « charmante » gérante de l’établissement qui n’était pas du genre à tourner autour du pot, ni à passer de la pommade. D’ailleurs à en juger par sa position dominante et le rapprochement qui m’offrait une vue plus qu’intéressante sur son décolleté, j’eus compris qu’elle n’allait pas me rendre la tâche facile. « Evite de t’attarder sur sa poitrine Bobby ! » n’avais-je de cesse de me répéter en ancrant mon regard dans le sien.
« - Ah et bien si vous êtes chez vous, j’imagine qu’il serait mal venu de ma part de vous chercher des noises. » Elle se redressa presque aussitôt, tandis que je me saisissais de mon verre de jus de pomme, frais qui plus est. Puis elle attira à nouveau mon attention en croisant les bras. Une position qui voulait dire beaucoup, autant que la réplique qu’elle me déballa presque aussitôt.
« -Wow, j’ai le droit au monologue de l’incorruptible. Je le connais par cœur celui-là. Mais je ne doute pas de votre prétendue bonne foi. Sinon quoi nous nous serions croisés plus d’une fois. » Et je m’en serais souvenu évidemment, parce que le moins que l’on puisse dire c’est que la demoiselle avait quelques arguments … Stop, reste concentré ! Il le fallait sinon quoi l’amateur de café colombien, si tenté qu’il se la joue double jeu, me filerait entre les doigts, les mains, les pattes ou que sais-je encore ?
« - Pour quelqu’un qui n’a rien à se reprocher, je vous trouve quand même presser de me voir partir. Auriez-vous quelque chose à cacher soudainement ? »
Elle était étrange et nerveuse, si bien que je me demandais si finalement je ne faisais pas fausse route. Mais la haine qu’elle semblait éprouver à l’encontre d’Olympus, me faisait douter. Je me mis alors à la jauger du regard, sans rien dire. En général, en agissant de la sorte, je parvenais à mettre les gens mal à l’aise, si bien qu’ils me disaient à peu près ce que je voulais entendre.
« - Alors ? » commençais-je avant de voir la porte s’ouvrir sur un autre protagoniste qui m’obligea presque aussitôt à cacher précipitamment mon visage. Mon regard s’assombrit alors en comprenant que ce type un dealer du coin, était sur le point de regagner la table de « mon collègue » déjà bien entouré.
« - Je ne vais pas faire d’esclandre relax ! » Je sortis sans plus attendre, une liasse de billets, pliés que je laissais tombés sur le bar. « - Où sont vos chiottes ? » lançais-je pour conclure l’échange.
We’re here now,and this is true.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Plus le temps filait et plus je me sentais nerveuse. Heureusement, Elle était à coté et m’avait assuré de son soutien en cas de besoin. Voilà la solution, si Lyna débarquait, ce serait ma barmaid qui gérerait, j’irais dans les arrières pour éviter de bafouiller et me retrouver à trahir ce lourd foutu secret que je me traînais depuis vingt ans. Pendant ce temps, ce connard de Bobby continuait à être ironique avec moi. C’était quoi son problème ? Qu’il fasse son boulot et me foute la paix ! Je soupirai.
- Bon, vous êtes là pour vous foutre de ma gueule ou bien faire votre boulot ?
Je n’avais qu’une envie, prendre ma batte de base-ball que je dissimulais sous le bar et lui écrabouiller le nez avec. Mais j’imagine que ce serait mal venu… Eh merde, voilà qu’il venait de griller que j’étais nerveuse. Je soufflai bruyamment.
- Non, j’ai rien à cacher, je vois pas ce que je pourrais cacher !
Qu’est-ce que je mentais mal, c’était infernal. Je triturais mes doigts derrière mon bar, chose qu’il ne pouvait pas voir de son côté mais que ma mixologue pourrait sûrement déceler si elle passait. Mon visage était impassible mais le reste de mon corps me trahissait. Mon pied tapotait le sol frénétiquement. Son « Alors ? » me fit hausser un sourcil. Qu’est-ce que j’avais envie de le frapper au visage !
- Alors quoi ? Bon OK, j’avoue, y a un truc que je voulais pas vous dire, histoire de pas vous vexer et de pas me retrouver avec une prune pour outrage à agent de police, mais puisque vous insistez… Votre tronche me revient pas. Voilà, c’est dit. Satisfait ?
La porte du Poisoned Apple s’ouvrit à nouveau et un autre client entra. Naïve que j’étais, du moins la première minute, je comptais sur ce nouvel arrivant pour pouvoir me défaire de la compagnie non souhaitée du père de ma fille qui s’ignorait, mais hélas, ce potentiel client était de mèche avec ceux que traquait Bobby. Merde, pas de chance. Mon regard se posa à nouveau sur le désagréable flic accoudé à mon bar qui promit alors de ne pas faire d’esclandre. Nom de dieu, qu’est-ce qui allait encore se passer ? Il me demanda les toilettes et je lui indiquai du regard l’enseigne lumineuse avant de prendre les billets qu’il avait lâché sur le comptoir avec tant de raffinement (c’était ironique!). J’allais vers la caisse pour y indiquer la transaction en soupirant fortement, avant de regarder Elle.
- Si y a du grabuge, je veux que tu ailles dans la réserve, lui soufflai-je à voix basse.
Je me devais d'assurer la protection de mon employée et amie. De mon côté, je me baissai pour attraper la batte en bois que je laissai dissimulée derrière le bar mais tout en la tenant fermement, prête à briser des rotules si le besoin s’en faisait sentir.
Love is everything I choose love and family
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
J’ai des qualités, c’est indéniable et aussi toute une flopée de défauts comme tout à chacun. Mais si j’étais un indécrottable connard, je parvenais sans mal à piffrer les personnes louches. Bon ok ! Il faut dire que la charmante brunette me facilitait le travail en faisant montre d’un sentiment de malaise plus que perceptible. Dans d’autres circonstances, j’aurai aisément pu croire que mon charisme agissait sur sa personne et qu’elle demeurait incapable de lutter. Sauf qu’elle n’avait rien de la damoiselle en détresse ou de la bimbo sans cervelle facile à sauter et tout autant à oublier. Non, elle appartenait à une tout autre catégorie de gonzesse, une de celles à laquelle il ne fallait pas trop se frotter au risque d'y perdre quelques plumes.
« - Je ne me permettrai jamais de me foutre de votre gueule. » dis-je avec sincérité alors qu’elle semblait plus tendue. Toutefois, elle gardait le cap et n'était de toute évidence pas prête à baisser la garde. Pire encore, elle osa me défier. Une attaque en bonne et due forme, je l’avoue et qui avec un officier zélé, aurait valu à la demoiselle, une petite prune. J’esquissais un sourire, pas vexé pour un sou, alors que dans d’autres circonstances je l’aurais été.
« - Pour être de la franchise, ça c’est de la franchise. Au moins avec vous je sais à quoi m’en tenir. » Et alors que je trouvais l’échange non cordial, intéressant, mon regard se focalisa sur un nouvel arrivant que je ne connaissais que trop bien pour l’avoir coffré à plusieurs reprises. Ce n’était pas anodin, ni sa présence, ni celle d’une autre personne peu recommandable à une table où se trouvait « un collègue. » Je ne connaissais pas le fin mot de l’histoire, mais déjà, je sentais monter la colère en moi. J’avais promis qu’il n’y aurait pas d’emmerdes et j’espérais m’y tenir en rejoignant les toilettes après avoir payé mon semblant de consommation.
Des toilettes, j’avais une assez bonne vue sur la table des trous du cul. Je pouvais dès lors observer leur petit manège. Et alors que l’envie de leur éclater la tronche se faisait de plus en plus forte, surtout lorsque le type qui était censé être flic faisait passer une liasse de billets avant de récupérer « sa commande » je me surpris à juste sortir mon portable pour immortaliser l’instant. Les images étant plus parlantes que des mots, je préférais cette fois me la jouer pacifique. Et puisque j’avais promis de ne pas faire d’esclandre, tout concordait dans l'approche choisie.
Je quittais donc les toilettes, plus victorieux que jamais avant de repasser par le comptoir. « - Pas la peine de sortir ce que vous planquez sous votre comptoir. J’ai eu ce qu’il me fallait.» Et sans trop savoir pourquoi et au risque de tomber dans le cliché, je venais de déposer ma carte sur le comptoir. « - Au cas où vous auriez des choses à me dire ! » Mon regard s’attarda longuement sur la gérante des lieux « - Au plaisir ! » Avant qu’enfin je ne me décide à quitter le bar pour regagner l’extérieur où un kébab devait certainement m’attendre non loin de là.
Dean était là, assis sur le capot de cette vieille caisse que je rêvais de changer un jour. Il tenait entre ses mains, deux kébabs. « J’ai pris deux menus » J’esquissais un sourire avant de me rapprocher pour saisir l’un des kébabs qu’il tenait. « - On va rester ici, en planque. » commençais-je en retournant dans la voiture. On devait bouger, pour ne pas être trop vite repéré. Quelques minutes plus tard, les deux dealers quittèrent le bar, suivi de près par l’autre l’enflure dont je préférais taire le nom.
« Il fait partie du service ? » demanda le bleu à mes côtés. Ce à quoi je répondais par un signe de la tête, ne perdant pas ma cible du regard. « - Je pense qu’il va revenir. C’était une première ronde. Il tâtait le terrain. On va rester ici. » Je me fié toujours à mon instinct et ce dernier m’intimait de ne pas quitter précipitamment les lieux malgré les preuves à charge que je détenais.
Il s’écoula plusieurs heures. Nous nous étions enfilés un menu kebab et au moins deux cafés pour mieux tenir. Dean me posait quelques questions sans se montrer trop intrusif, j’appréciais. Et alors que nous causions baseball, je vis le fameux collègue se repointer. « - C’est bizarre ! Il est tout seul et il est bien trop tard, le bar va sûrement fermer. » Je le vis rentré à l’intérieur du commerce. Il semblait nerveux, trop pour que cela ne paraisse pas suspect. « - Tu restes là ! Et si ça tourne mal, tu appelles le central ! » Sans rien ajouter, arme à la hanche, je quittais le véhicule, pour traverser d’un pas pressé et rejoindre le trottoir d’en face, pour pénétrer à mon tour, l’intérieur du bar.
Journée de travail (in)habituelle au Poisoned Apple Bar
Roni apprécia la proposition de sa salariée. Elle lui donna aussi des consignes au cas où les choses tourneraient mal. Se cacher dans la réserve, c'était noté. Elle Tinker opina de la tête pour faire comprendre qu'elle ne tenterait rien d'insensé et qu'elle obéirait aux ordres de son amie.
La barmaid continua à faire son travail comme si de rien n'était, tout en ne quittant pas du coin de l'oeil chaque client présents dans le bar afin de vérifier si la situation ne devenait pas dangereuse pour elle.
L'inspecteur grincheux se dirigea vers les toilettes après avoir payé sa consommation. Elle nettoya derrière lui et encaissa la note. Voilà que ce dernier revenait en direction du bar puis quittait l'établissement.
"Il est vraiment bizarre ce mec" dit-elle à voix basse pour que seule Roni entende ses paroles.
L'atmosphère du bar semblait revenir au calme et à l'apaisement. Enfin, c'était ce que la blondinette espérait du fond du coeur. Elle poursuivit son travail, nettoya les tables et desservit les quelques clients encore présents.
Sa patronne lui fit signe ensuite qu'elle n'avait plus besoin d'elle pour la fin de la soirée et qu'elle était libre de rentrer chez elle. Elle s'exécuta après avoir bien nettoyer le comptoir et l'arrière du bar.
Accueil
Mer 30 Sep - 0:57
