Les souvenirs revenaient peu à peu et venaient insidieusement se mêler à ceux de cette vie fictive menée à New York. Combien de temps avaient-ils perdu dans la peau d’un autre ? Une question qui ne trouva aucune réponse, car cela n’était pas à l’ordre du jour. De prime abord, il fallait s’assurer que les personnes possédant de la magie puissent s’en servir. Robin, qui n’éprouvait toujours aucune sympathie pour la magie ne pouvait toutefois négliger l’aspect pratique, plus encore dans un milieu aussi hostile qu’il ne connaissait que par le biais des multiples histoires que lui avait compté Petit Jean par le passé.

Les créatures magiques en présence s’essayèrent à la pratique de « leur art. » Robin resta légèrement à l’écart, constatant à son grand dam qu’Hadès n’avait rien perdu de son don à rouler des mécaniques. Puis l’archer observa Clochette, elle aussi légèrement à l’écart. « — Ca va ? » commença-t-il en s’approchant tandis qu’Elsa testait ses pouvoirs, rivalisant par le froid avec Hadès. « — Clochette c’est ça ? » Robin n’était sûr de rien et préférait demander avant de reporter toute son attention sur la reine des neiges qui semblait au fait de l’existence du sultan et de sa fille Jasmine.

« — Il me semble que dans ses souvenirs, mon camarade Petit Jean, m’avait raconté la prise de pouvoir du sultan qui à part cet acte reprit le trône à Jafar. J’ose espérer qu’il demeure toujours en place. Par curiosité, tu n’aurais pas vu passer Jafar par chez toi cher Hadès ? » Une petite pique sans méchanceté évidemment, car Robin et Hadès bien qu’aimant de charrier, avait fait la paix à Storybrooke. Mais la belle Elsa n’en avait pas terminé et semblait apte à faire parler la diplomatie.

« — C’est une très bonne idée. Profitons de l’entente cordiale entre vos deux royaumes. Avec un peu de chance, le sultan pourra nous aider à quitter les lieux et retrouver les autres. » Il acquiesça volontiers et rangea l’arme qu’il tenait encore, inutile en de tels lieux. Puis ils commencèrent à se mouvoir. Elsa quant à elle attrapa l’archer par le bras pour lui poser une question qui le surprit, mais pas assez pour l’empêcher de répondre.

« — Merida vient d’un royaume voisin du mieux, celui de DunBroch. C’est une grande souveraine et l’une des meilleures archères qu’il m’ait été donné d’affronter. J’ai beaucoup de respect pour elle, autant que Bobby en avait pour sa cousine. » Il lui sourit avant de reprendre la route.

Clochette était déçue. Malgré ses nombreuses tentatives, aucun signe de magie autour d'elle. Pourtant, la magie fonctionnait dans ce pays, elle avait vu Hadès s'enflammer d'un bleu électrique, Elsa transformer un tas de sable en neige et Zelena disparaître et réapparaître quelques mètres plus loin.
La blondinette s'en voulait, elle pensait avoir fait des progrès concernant sa confiance en elle, mais il fallait croire que ce n'était pas suffisant. Le pompon fut quand Robin vint la voir pour lui demander comment ça allait et si Clochette était bien son prénom.

"Oui Robin, je suis bien Clochette. Et non, ça ne va pas comme tu le vois. Mes pouvoirs ne sont toujours pas revenus. Ça fait longtemps que je ne les ai pas utilisé, bien avant notre petit tour à New York. Je pensais que j'avais fait assez d'effort et de travail sur moi-même pour que je puisse enfin les utiliser, mais il faut croire que ce n'est pas suffisant..." dit-elle avec un brin de tristesse dans la voix.

La jeune fée n'eut pas plus de temps pour se morfondre sur son sort. La Reine d'Arendelle proposa d'aller demander une audience au sultan pour espérer son aide. Leurs deux royaumes ayant de bonnes relations commerciales, ça ne coûtait rien d'essayer.
Toute la petite troupe se mit en branle en direction de la ville et du palais du sultan. Chacun conversait par petits groupes durant le trajet. Clochette, quant à elle, resta un peu à l'écart. Elle voulait comprendre tous les événements qui venaient de se dérouler et aussi comprendre pourquoi elle n'arrivait pas à faire fonctionner ses pouvoirs.

"La dernière chose dont je me souviens, c'est de la grande réunion dans la mairie de Storybrooke avec tous les habitants car David avait disparu. On l'avait retrouvé prisonnier d'un groupe voulant éradiquer la magie se faisant appeler les Inquisiteurs, puis plus rien.
Ou plutôt, l'impression d'avoir vécu dans un brouillard pendant un certain temps. L'impression d'avoir été enfermé dans mon corps et de vivre une vie qui n'était vraiment pas la mienne. Ensuite, on a tous reçu cette invitation bizarre, puis on est arrivés devant les limites de Storybrooke et en franchissant la frontière nous avons tous atterris dans des lieux différents, mais dans combien d'endroits on a été envoyés ?"

La jeune femme pensait surtout aux personnes à qui elle tenait le plus au monde depuis sa dernière installation à Storybrooke. Regina et toute sa famille lui vinrent en premier à l'esprit, son amie Carrie en second. Les reverra-t-elle un jour ?
Toujours plongée dans ses pensées, la blondinette ne s'aperçut même pas qu'ils étaient arrivés devant les portes du palais du Sultan.

C’est flou. C’est saccadé. C’est brumeux. Tout est confus. Lacey ne sait plus où donner de la tête. Elle a l’impression qu’une masse d’informations essaie de pénétrer dans son cerveau. C’est trop d’un coup. Elle risque de faire un black-out. Et pourtant, au beau milieu de cette brume, elle tient bon. Quelle idée a-t-elle eu de franchir cette ligne rouge ? Et surtout d’avoir écouté cette blonde qui affirme des inepties ! Pas si inepties que ça puisque petit à petit, la certitude que Lacey est un faux nom se forge dans son esprit. Ses pas la forcent à continuer sa route vers un endroit qui lui semble étranger et familier à la fois. Certains visages deviennent familiers, d’autres demeurent étrangers. Belle se perd dans ses émotions et au fur et à mesure que le brouillard se lève, dévoilant l’endroit où ils ont atterri, il lui semble évident que c’est tout sauf Storybrooke. Du sable à n’en plus finir, des températures chaudes qui feraient fondre un glaçon en moins d’une seconde… il ne faut pas longtemps pour la joliesse de supposer l’endroit où ils ont atterri. Cependant, ils ne sont pas tous là. Seules quelques personnes avec qui elle a effectué le trajet en limousine jusque dans le Maine se retrouvent avec elle. Où sont les autres ? Un mystère à la fois.

Les questions fusent. Où se trouvent-ils ? D’autres demandent après leur proche. Un nom parvient aux oreilles de Belle. Un prénom qui ne lui est pas inconnu. Celui d’Anna. Une femme à la chevelure d’argent semble questionner Robin, tandis qu’un autre confirme l’endroit où ils se trouvent : Agrabah. Ne sachant que dire, ni que faire, Belle se tient malgré elle en retrait tandis que l’archer suggère que les personnes possédant des pouvoirs magiques tentent de voir s’ils en sont toujours tributaires. La magie… La joliesse n’en a jamais été une adepte. Pourtant, peut-être que cette fois-ci cela pourra leur être utile à tous… Le premier à s’essayer n’est nul autre qu’Hadès, le roi des enfers. N’ayant jamais eu une très bonne expérience avec les méchants de l’histoire, elle croise presque les doigts pour qu’il échoue. Agrabah est suffisamment chaud pour ça… pourquoi en rajouter une couche ? Alors que Belle tente de ne pas afficher sa déception en constatant qu’Hadès sait toujours se servir de ses facultés, la femme à la chevelure d’argent s’approche d’elle.

— Belle, répondit-elle humblement à celle dont elle avait retenu l’identité : Elsa d’Arendelle.

Faire le lien avec Anna d’Arendelle n’a pas été bien compliqué. Après tout, elles avaient fait un bout de chemin ensemble. Mais pour l’heure la question qui se pose relève surtout de ce qu’ils vont bien pouvoir faire ici. L’alliance entre Agrabah et Arendelle semble être toute trouvée et beaucoup d’entre eux semblent tout à fait prompt à se rendre auprès du sultan. Belle n’a absolument aucune meilleure idée à proposer alors elle est prête à suivre le groupe.

— Êtes-vous… la sœur d’Anna ? hasarde-t-elle auprès de la souveraine d’Arendelle. Cependant, avant de créer une quelconque fausse joie à celle-ci, elle préfère enchaîner : J’ignore comme vous où elle se trouve, mais j’ai déjà eu l’occasion de la rencontrer auparavant.

Pouvoirs revenus ! Je jubilais intérieurement et je crois que le sourire sur mon visage en disait long alors que je m'enflammais complètement de flammes bleues. Je laissais le feu s'atténuer alors qu'il restait sur ma tête par habitude. Je claquais dans mes doigts pour tous nous fournir des vêtements plus appropriés pour la saison en cours. Autant en profiter un minimum. Je regardais Robin et je lui faisais un clin d'oeil. Je n'oubliais pas que nous étions «réconcilier» dans un certain sens. Je restais le roi du sarcasme et j'étais bien heureux que le roi des voleurs ne s'offusque pas de mes petites piques. J'étais capable d'en prendre et lui aussi. Je me tournais vers Elsa avec un petit rire.

- Ça a le mérite d'être intéressant. On pourrait presque ouvrir un spa finlandais ensemble.

Je prenais un drôle d'air en faisant mine de réfléchir. Jafar ... Jafar ... Gros débile en puissance qui m'avait déjà filé une de ses migraines sans parler de son perroquet qui était aussi pire que Peine et Panique. Ça me fait penser que mes diablotins auraient été vachement utiles bien qu'ils étaient totalement cons. Ils étaient une sacrée diversion en cas de besoin.

- Je n’ai pas ce gros débile dans mon royaume malheureusement. Il m'a assez fait suer, ça m'aurait fait plaisir de lui apprendre les bonnes manières. On avait un contrat ensemble, je crois bien ... Mais il a fait de la merde ... Ça date par contre. Ça fait combien de temps ?

Je replaçais mes manches de chemise en réfléchissant davantage. Je prenais une inspiration en hochant la tête à la mention de la bonne entente entre le royaume de la reine Tempête de neiges et monsieur Banc de Sable. Je me mettais en marche en restant près de la Sorcière de l'Ouest. Cette femme magnifique qui avait conquis mon coeur dans tous les sens du terme. Je posais un baiser sur sa tête en regardant autour. Je laissais Elsa discuter avec Robin.

 Dernier tour :

Vous et vos compagnons d’infortunes finissez par trouver une porte de sortie (portail magique, haricot magique, bateau volant ou autre).
Deux possibilités s’offrent à vous :
- Traverser la porte et vous retrouver dans une autre partie du Monde des Contes (celle que vous désirez)
- Rester dans le monde où vous vous trouvez actuellement pour y vivre d’autres aventures.

Consignes : Votre prochain RP sera vos dernières décisions concernant toute cette histoire ainsi que votre choix final.
Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez, à condition de laisser au moins un personnage poster avant votre prochaine réponse.

Rappel de qui est où :
- Pays des Merveilles : Anna, Emma, Poséidon, Richard, Henry, Amy, Jefferson
- Agrabah : Zelena, Clochette, Robin, Hadès, Elsa, David, Meleagant, Belle
- Royaume de Leones : Ursula, Lina, Eric, Merida, Mary-Margaret, CJ, Ariel, Regina

J’avais traversé cette fichue ligne car pour tout dire, j’étais quand même curieuse de savoir ce que j’allais y trouver de l’autre côté. En une fraction de seconde, tous les souvenirs m’étaient revenu comme une grosse claque. Depuis, je n’avais plus quitté Hades. J’étais quand même restée relativement silencieuse durant notre avancée sans trop savoir pourquoi. Je me demandais ce que nous allions devenir à présent. Une chose était certaine, la personne qui était responsable de tout ce bordel n’allait pas en ressortir indemne. Quand on s’attaque à moi et aux personnes auxquelles je tiens, il y a des conséquences.

Nous nous étions retrouvé dans le désert à Agrabah avec des personnes que je connaissais et d’autres non. Merveilleux, Clochette était de la partie. Oui, au fond de moi je pense que je ressentirai toujours pour elle une certaine amertume, même si nous avions mis les choses à plat. Nous devions à tout prit nous en aller de cet endroit. J’avais clairement envie de retourner chez moi ou aux Enfers. Mais je ne voulais pas pourrir ici ni me retrouver dans un autre Royaume. Je laissais Hades discuter avec Robin et je souriais au baiser qu’il me donnait. J’avais hâte de me marier avec lui.

« En ce qui me concerne, j’aimerai que l’on rentre chez nous. Qu’est-ce que tu en penses Hades ? Les Enfers me manque et nous avons retrouvé nos pouvoirs. A nous tous, nous devrions y arriver non ? »

Devant les portes du palais, personne ne prit la décision de frapper et de demander une audience. Hadès continuait à rouler des mécaniques et à montrer la puissance de ses pouvoirs. Zelena regardait la jeune fée avec encore un peu de colère dans les yeux et dit à son fiancé qu'elle voulait retrouver les Enfers.
La Reine d'Arendelle discutait avec une jeune femme se présentant comme étant Belle et une amie de sa soeur. Robin, quant à lui, était trop occupé à chercher une solution pour quitter ce royaume. Personne ne faisait attention à la blondinette.

Celle-ci profita de ne pas être le centre de l'attention pour s'entraîner à nouveau à faire apparaitre ses ailes. Cela faisait vraiment longtemps, même très longtemps qu'elle s'était bridée sur ce sujet. Après de nombreux essais infructueux, Clochette sentit une force grandir en elle.
Une sensation qu'elle n'avait plus ressenti depuis sa prise de conscience après le coup d'état de Frollo et sa descente aux enfers. Elle regarda ses habits et s'aperçut qu'ils devenaient de plus en plus clair jusqu'à atteindre une couleur verte éclatante. Sa couleur d'origine.

La jeune fée se retint de verser une larme de joie et de crier sa joie au monde entier. Elle se concentra à nouveau et finalement ses ailes firent leur apparition. Elle profita de leur retour pour s'élever quelques instants dans les airs et admirer le monde avec un autre point de vue.
Elle redescendit à terre et sortit de son petit sac (comment était-il arrivé là celui-là ?) sa baguette. Elle voulait voir si le reste de ses pouvoirs étaient revenus eux-aussi en même temps que ses ailes. Elle se concentra sur un simple bâton de bois trouvé par terre, elle réussit à le faire voler et à le contrôler parfaitement.

"Mes pouvoirs sont revenus..."dit-elle comme dans un soupir. "Mes pouvoirs sont revenus !" répéta-t-elle plus fort.

Elle regarda sa baguette et ses habits avec la couleur qu'ils devraient toujours avoir. Une larme commença à couler le long de sa joue. La blondinette ne la retint pas cette fois-ci et laissa sortir toute la culpabilité qu'elle ressentait toujours jusque là.
Une autre vérité la frappa, elle pouvait retourner dans la Forêt Enchantée sans l'aide de personne. Au contraire, elle pouvait aider certains des voyageurs présents avec elle afin de les ramener dans leurs royaumes.

Chacun reprenait la possession de ses moyens. Robin demeurait un peu dans le flou, mais à mesure que ses souvenirs remontaient à la surface, il sentait l’appréhension l’assaillir. Où étaient donc sa famille, sa femme et ses enfants ? La culpabilité vint ensuite prendre le relais, mais le temps n’étant point dédié à l’autoflagellation, il fallait se reprendre et tâcher de trouver une solution, histoire de ne pas s’enterrer en plein dessert.

Les détenteurs et détentrices de pouvoirs magiques étaient de toute évidence en pleine possession de leur moyen et pour certain cela virait à la démonstration de force. Robin ne voulait pas l’admettre, mais une part de lui semblait rassurée de voir le dieu des enfers s’enflammer de la sorte, ce qui laissait à présager bien des perspectives, à priori peu funestes.  — Bon ce n’est pas que je suis contre la perspective de te voir ouvrir un spa finlandais mon cher Hadès, mais il faudrait qu’on se focalise sur une façon de se tirer de cette galère. Tu ne crois pas ? En tout cas de ce que j’ai compris, Jafar n’est pas une bonne affaire , tentait-il avec un semblant d’humour.  — Il était assez accès torture d’après les récits de Petit Jean qui l’a bien connu. 

Il fallait de ce fait, progresser et trouver le fameux royaume d’Agrabah pour converser avec le sultan en priant pour que le sinistre Jafar ne soit plus de la partie. Chacun se lança donc à l’assaut d’une nouvelle aventure. Robin gardait un œil sur Hadès qui avait retrouvé sa promise. L’archer se refusait à le reconnaître, mais il était heureux de voir le dieu des enfers profiter des joies de l’amour, plus encore avec Zelena, ce qui augurait de bonnes choses à venir pour la famille Mills.

Ainsi, ils marchèrent durant de longues minutes, sous un soleil de plomb, avant d’enfin apercevoir les remparts de la ville. Un vent léger porta le sable à l’entrée des portes aussi imposantes que le palais qu’elles gardaient. Chacun se jaugea l’espace d’un instant. Qui allait donc bien pouvoir frapper aux portes pour demander audience au sultan ? La logique aurait voulu qu’il s’agisse d’Elsa, puisqu’elle possédait un titre royal d’une part et que son royaume avait déjà eu des échanges avec les hauts dirigeants de cette terre aride. Mais l’attention de Robin se focalisa sur celle qui fut la barmaid de Roni à New-York et qui désormais était redevenue Clochette. De toute évidence, elle avait retrouvé ses pouvoirs.

— Toutes mes félicitations !  Il lui sourit avec douceur avant de se souvenir de ce qu’il savait des fées.  — Mais attendez, avec vos pouvoirs, vous pourriez ouvrir une espèce de portail non ? 

L’humour du dieu des Enfers était le même que mon ancien patron de New York, et me laissait de glace. Je préférais me concentrer sur les autres. La pauvre fée Clochette semblait rencontrer des soucis pour retrouver ses pouvoirs, et je ne comprenais que trop bien cette sensation d’impuissance quand son propre pouvoir n’obéissait plus. J’avais Anna pour me canaliser avant. Je m’approchai de la blondinette en prenant un air rassurant et compatissant.

- Ils vont revenir Clochette, soyez patiente et faites-vous confiance. Ne vous mettez pas la pression, croyez-moi, ça va fonctionner.

J’aurais aimé faire plus pour l’aider, mais hélas, je n’avais pas la facilité de ma sœur pour aider tout un chacun à voir la meilleure partie de lui-même.
Nous reprenions la marche et Robin parla de Mery, Merida plutôt, ce qui me réchauffait le coeur et me fit sourire. Je l’en remerciai d’un hochement de tête. J’entendis également la jeune femme prénommée Belle me parler d’Anna. Mon coeur se serra.

- Vous avez connu ma sœur ? m'étonnai-je joyeusement.

Cela me réconforta. Anna était aimée par quiconque la rencontrait.

- J’espère que nous la retrouverons vite, je suis certaine que toutes les deux, vous aurez de belles anecdotes à me raconter.

Hadès me donnait froid dans le dos parfois. Il parlait de Jafar qui avait, un temps, pris le pouvoir à Agrabah.

- Je crois savoir que le sultan a récupéré son trône…

Et heureusement. La sorcière rousse qui était sa compagne reprit la parole et voulait retourner aux Enfers. Mon sang ne fit qu’un tour.

- Si vous me permettez, je crois que les Enfers ne sont pas une destination pour tout le monde. Peut-être pourriez-vous d’abord nous laisser aller dans un royaume plus… terrestre.

J’entendis soudain s’exclamer la fée qui, très heureuse, laissait paraître sa joie d’avoir retrouvé ses pouvoirs. Je souris dans sa direction. j’étais sure qu’elle y parviendrait, c’était une fée après tout.

- Félicitations Clochette !

Robin la félicita également. Pour ma part, je décidai d’entrer dans le palais, et de me faire annoncer. Je ne savais pas si Clochette avait encore de la poussière de fée ni même si elle en avait suffisamment pour nous tous, et je ne voulais pas lui infliger une déception si elle ne parvenait pas à faire ce qu’elle voulait.

- Je vais parler au sultan.

Si la princesse Jasmine était toujours là, ce serait même mieux, nous avions correspondu longtemps étant plus jeunes.

J’entrai alors rapidement après m’être faite annoncer. De mémoire, aucun dirigeant d’Arendelle n’avait jamais mis les pieds à Agrabah, aussi le sultan était curieux de me recevoir. Nous discutâmes quelques instants, je lui appris ce qui nous était arrivé. Il était compatissant, mais néanmoins, m’expliqua qu’il ne lui restait qu’un seul haricot magique et qu’il ne pouvait me le donner, même moyennant des tas d’avantages commerciaux. Néanmoins, au nom de la paix et des accords entre nos deux royaumes, il consentit à me prêter des moyens de transport pour nous aider à nous rendre où nous voulions. J’acceptai, lui promettant de lui faire parvenir des cadeaux de remerciements depuis Arendelle, avant de retrouver mes compagnons.

- Le sultan nous offre une caravane de chameaux, chevaux et d’éléphants pour nous aider à partir. Il n’a pas de solution magique. Est-ce que cela vous convient ?