« Tu n’as vraiment rien compris… Non, je ne m’en fiche pas. Car je te signal que tu n’es pas le seul à ne pas connaître ton passé ! Evidemment que tu as raison, un nom ne définit pas qui nous sommes, nos actes le font pour nous. Ce n’est pas du tout ça le problème. Le problème c’est le principe ! Tu sais très bien que je n’ai connu que toi ! Tu es le seul homme que j’ai connu et à qui j’ai tout confié. Je t’ai ouvert mon coeur et toi tu me mens sur ton nom. Tu peux quand même comprendre que ce soit un peu blessant non ? »
C’était juste ça mon problème, mais il n’avait pas l’air de vouloir l’entendre. « Non, je ne te remettrais rien sous le nez car nous avons mit les choses à plat et je ne vois pas du tout l’interêt de reparler des choses qui ont été faîtes. Il faut aller de l’avant et passer à autre chose. » Je lui prenais doucement la main et je plongeais mon regard dans le sien. Oui, j’avais senti qu’il avait changé, qu’il était devenu plus dur qu’à l’époque où je l’avais connu.
« Je suis prête à tout accepter si tu me fais la promesse que tu ne me mentiras plus… Tu n’as jamais quitté mes pensées, je t’aime et je veux rester avec toi. Je veux te soutenir et t’aider quand tu en auras besoin. » Je voulais aussi retrouver mes parents. Moi aussi j’avais ma part de passé et je voulais savoir ce qu’il s’était passé. « S’il te plaît, reste avec moi, je suis certaine que tous les deux, nous allons être capable de nous en sortir. » Je lui faisais un petit sourire en coin.
« Tu m’as vraiment manqué et je suis vraiment désolée si j’ai mal réagit à ta révélation. Ce n’était pas la meilleure chose à faire. Est-ce que tu veux bien que l’on retourne à l’auberge ? Je suis trempée et en ce qui me concerne, je commence à avoir froid. Une bonne tasse de chocolat chaud nous ferait le plus grand bien. Qu’est-ce que tu en penses ? » Depuis que j’avais goûté à ça, j’étais devenue accro. C’était tellement bon ! Et idéal quand il faisait froid et mauvais dehors. De plus, le chocolat est connu pour être un anti-depresseur.