Gauvain et le fils du roi Loth d’Orcanie et de la demi-sœur du roi Arthur : Morgause. Le nom d’Orcanie est marqué au fer rouge par l’ambition, le pouvoir et principalement la guerre. Très jeune, avant même de pouvoir porter une épée en bois, Gauvain est considéré comme le fils prodigue de la famille et le futur roi sinon d’Orcanie peut être de Bretagne selon les ambitions de sa sorcière de mère.
Ce statut il le doit au seul fait d’être l’aîné d’une fratrie de quatre garçons. Il donne l’image parfaite que l’on attend de lui. A t-il l’étoffe d’un futur souverain? Il ne le saura jamais. Personne ne le jauge avec objectivité. On tombe en pâmoison au moindre de ses mouvements. Il est le meilleur en tout et il le sait ! Si il manie les armes comme personne, qu’il boit jusqu’à plus soif et qu’il parle plus fort que ses frères, il s’imprègne avec force des récits que rapportent les bardes au fur et à mesure de leurs visites au royaume. Gauvain se cache pour jouer aux échecs, et écouter des récits de bataille militaire, de stratégie et plans de bataille. Il se rapproche aussi beaucoup de la gente féminine conscient que les complots et les intrigues émanent principalement des Dames qui vivent dans l’ombre de leurs seigneurs et maîtres. Sûre de son charme, de sa beauté et de ses trop nombreuses qualités il n’a aucun mal à devenir leur confident et plus si affinités.
Gauvain est disponible, animé par le goût du risque et une prouesse sans faille. Cerise sur le gâteau il devient chevalier de la table ronde au service du Roi Arthur. Il ne tarde pas d’ailleurs à être reconnu comme le meilleur de tous. Modèle de courtoisie, il sait accueillir les nouveaux arrivants à la cour ou se faire le champion des demoiselles. Un jour, un certain Lancelot se présente à Camelot. Gauvain, qui avait l’habitude de tester la bravoure des nouveaux, l’engage dans un duel. Et Lancelot fait mordre la poussière à l’Orcanien. Loin de s’en offusquer, voyant en cet homme un atout non négligeable à l’expansion du Royaume il prie son oncle de le faire chevalier.
Quand on vous dit que Gauvain est la perfection même ! Le beau Sire n’a jamais été amoureux et ne comprend pas que l’on puisse l’être plus de quelques semaines…peut-être aurait-il alors pu se rendre compte de la portée des regards échangés entre la reine Guenièvre et Lancelot…
« -Gauvaiiiin, approchez plus près mon joli marii »
Je n’avais jamais reculé devant aucun combat mais là... Comme d’habitude quand il s’agissait d’aventure et de prestige je m’étais enflammé ! Pourtant lorsque mon oncle, tout penaud, nous avait raconté qu’il avait un an et un jour pour répondre à l’énigme « que désirent les femmes par-dessus tout ? », nous avons ri à gorge déployée. Nous nous sommes beaucoup moins réjouis lorsqu’il nous a dit qu’il avait juré sur son honneur de revenir auprès du géant avec la réponse.
Une seule femme avait la réponse à cette question. La plus laide qui soit et qui-je ne peux que le confirmer- dégage le parfum le plus nauséabond qu’il m’ait été donné de sentir ! Sa seule condition pour donner LA réponse était de m’épouser moi. Voilà ce qui se passe quand on est parfait ! Je suis une malheureuse victime de mon succès et de ma loyauté. Me voici maintenant pendant ce qui devrait être ma nuit de noces. Je remonte le drap jusque sous mes yeux.
- Navré mon épousée. J’ai la migraine ce soir.
J’avais entendu dans la salle des Dames que ce subterfuge était souvent utilisé. Cela dit je ne pouvais me montrer couard plus longtemps. Prenant mon courage à deux mains je me retournais vers elle pour l’honorer comme il se devait et….j’avais dans mon lit la plus belle femme qui m’ait été donné de voir ! Ma mâchoire manqua se décrocher
- En m’épousant, mon chevalier, tu m’as délivrée d’un sort. Mais tu dois choisir : préfère tu que je sois belle le jour et laide la nuit ou le contraire ?
- J’ai une image à préserver et je serais comblé de t’avoir à mon bras le jour !
- Comment ?? Tu veux dire que je ne serais qu’un ornement pour toi ?
- Sois donc ma belle de nuit !
- Et tu me cacherais aux yeux des autres ? Je ne serais que le laideron que Sir Gauvain a eu la bonté d’épouser ?
Notre première scène de ménage ! Cette fois j’en avais assez ! Je finis par me retourner en grognant :
-Fais à ta guise femme, c’est toi la première concernée !
C’était la réponse qui permettait de lever complètement la malédiction et celle qui a été faite au géant Sir Gromer : ce que la femme veut c’est être son propre suzerain. Je venais de prouver une fois de plus que j’étais le meilleur ! »
Je n’avais jamais reculé devant aucun combat mais là... Comme d’habitude quand il s’agissait d’aventure et de prestige je m’étais enflammé ! Pourtant lorsque mon oncle, tout penaud, nous avait raconté qu’il avait un an et un jour pour répondre à l’énigme « que désirent les femmes par-dessus tout ? », nous avons ri à gorge déployée. Nous nous sommes beaucoup moins réjouis lorsqu’il nous a dit qu’il avait juré sur son honneur de revenir auprès du géant avec la réponse.
Une seule femme avait la réponse à cette question. La plus laide qui soit et qui-je ne peux que le confirmer- dégage le parfum le plus nauséabond qu’il m’ait été donné de sentir ! Sa seule condition pour donner LA réponse était de m’épouser moi. Voilà ce qui se passe quand on est parfait ! Je suis une malheureuse victime de mon succès et de ma loyauté. Me voici maintenant pendant ce qui devrait être ma nuit de noces. Je remonte le drap jusque sous mes yeux.
- Navré mon épousée. J’ai la migraine ce soir.
J’avais entendu dans la salle des Dames que ce subterfuge était souvent utilisé. Cela dit je ne pouvais me montrer couard plus longtemps. Prenant mon courage à deux mains je me retournais vers elle pour l’honorer comme il se devait et….j’avais dans mon lit la plus belle femme qui m’ait été donné de voir ! Ma mâchoire manqua se décrocher
- En m’épousant, mon chevalier, tu m’as délivrée d’un sort. Mais tu dois choisir : préfère tu que je sois belle le jour et laide la nuit ou le contraire ?
- J’ai une image à préserver et je serais comblé de t’avoir à mon bras le jour !
- Comment ?? Tu veux dire que je ne serais qu’un ornement pour toi ?
- Sois donc ma belle de nuit !
- Et tu me cacherais aux yeux des autres ? Je ne serais que le laideron que Sir Gauvain a eu la bonté d’épouser ?
Notre première scène de ménage ! Cette fois j’en avais assez ! Je finis par me retourner en grognant :
-Fais à ta guise femme, c’est toi la première concernée !
C’était la réponse qui permettait de lever complètement la malédiction et celle qui a été faite au géant Sir Gromer : ce que la femme veut c’est être son propre suzerain. Je venais de prouver une fois de plus que j’étais le meilleur ! »
Mais l’aventure appelait toujours Gauvain aussi fort que la mer appelait le marin. Il se joignit donc à son ami Lance pour lui prêter main forte lors d’une mission de prestige : sauver la reine Guenièvre qui avait été enlevée. Le duo parvint après moultes épreuves à arracher la reine des griffes de son ravisseur. Gauvain aurait pu rentrer avec eux à Camelot, il aurait dû même…mais son appétit dévorant de quête et de récits à rapporter l’appelait déjà ailleurs...
...
Estimant que sa notoriété pouvait être un handicap pour dénicher le type de nouvelles aventures dont il a envie ; le chevalier emprunte une autre route et change d’identité. Il se fait appeler Allan de Dale. Loin des obligations, il peut exploiter son côté artistique et commence à mettre ses aventures en chanson. C’est à Sherwood qu’il fait la connaissance une troupe de saltimbanques qui lui donnèrent un apprentissage d’une autre sorte … Un jour Allan se fait arrêté par des soldats qui entendent bien lui couper la main pour un simple braconnage. C’est alors qu’un certain Robin des Bois intervient. Allan de Dale est devenu un gaillard débrouillard à la langue bien pendue mais ses habituelles affabulations n'auraient pas sauvé sa main cette fois-ci... Il est conscient qu'il a une dette envers l’inconnu qui a croisé sa route.
Les deux jeunes hommes se retrouvent face à face dans les geôles du château de Nottingham où Robin est en mission de sauvetage. Enfermé dans un cachot parce qu’il a braconné comme d’habitude, Allan reconnaît son sauveur et tente de le persuader d'intervenir en sa faveur une nouvelle fois. A l’aide d’histoires rocambolesques il parvient à convaincre l’archer qu’il ferait un Mery Men d’exception sinon le meilleur !
Ils vont peu à peu apprendre à se connaître. Allan possède des atouts indéniables qui servent LA cause : voler aux riches pour donner aux pauvres. C'est souvent lui qui trouve les moyens de faire diversion pour que les Mery Men s'introduisent dans le château de Nottingham. C'est encore lui qui se déguise en déserteur anglais atteint d'une soi-disant peste noire pour permettre aux hors-la-loi de déjouer les plans du Shérif. Allan est devenu roublard et parfait comédien, il est vif d'esprit et capable d'improviser. Il respecte l'autorité de Robin et aussi son renoncement à ses terres et à ses titres pour défendre les pauvres et les opprimés. Petit à petit, une amitié solide se noue entre eux tous. Will, Wyatt, Robin et Petit Jean deviennent la bande de hors la loi la plus redoutée du Prince Jean
...
Une existence aussi bien remplie (deux vies en une ce n'est quand même pas rien) aurait pu suffire. Après la vie il y a la mort et le repos bien mérité. Mais il faut croire que Allan n'avait pas encore gagné son sommeil éternel. Sa sorcière de mère voulut-elle se venger du manque d'intérêt flagrant que Gauvain avait nourrit pour les ambitions de celle-ci ? Morgause, femme maîtresse, crainte plus que respectée qui avait oeuvré pour que son aîné monte sur le trône à la suite du Haut Roi n'avait-elle pas échoué dans son entreprise ? Ce bâtard de Pendragon, son demi-frère (dont le père avait tué le père de Morgause) n'aurait jamais dû être Haut Roi. Il n'était qu'une erreur que la louve d'Orcanie voulait effacer. Et Gauvain avait été tout désigné pour être l'instrument de sa vengeance. Malheureusement son goût exacerbé de l'aventure et son manque d'envie totale de se fixer avait eu raison d'elle. Il voulait de l'aventure ? Elle allait lui en donner !!! C'était décidé, il n'allait pas s'en sortir comme ça!
C'est ainsi que, loin de se douter du sort qui lui avait été jeté, René d’Herblay né à Aramitz petit village dans le Béarn. Il grandit avec ses quatre frères au sein d'une famille de noblesse militaire. A seize ans, et suivant l'exemple de son père avant lui le jeune homme part s'engager chez un de leur cousin le comte de Tréville capitaine de la compagnie des mousquetaires du Roi. L'entrainement de cadet est difficile. Ne devient pas mousquetaire du roi qui veut. Et c'est là qu'Aramis rencontre Athos et Porthos, deux grands amoureux du vin et de la vie avec lesquels il se lie d'amitié. Athos, Porthos, Aramis, le trio infernal est né!
Aramis fait ses premières armes en Lorraine. L'été de la même année il est au siège de Nancy, ville qui était au duc de Bourgogne. Les armées du roi le vainquirent. Pour sa part, et après avoir essuyé la mort de nombreux frères d'armes, il apprend dès cette époque que la maladie tue bien plus de soldats que les mousquets.
Il poursuit sa formation militaire avec les cadets et ses amis Athos et Prothos qui font la connaissance de d'Artagnan. D'Artagnan qui provoque, bien malgré lui, les trois mousquetaires en duel, en bousculant Athos , en se prenant dans le manteau de Porthos et en ramassant un mouchoir compromettant Aramis. Bien sur le roi avait interdit les duels mais bien sur les trois mousquetaires s'en moquaient...royalement. Aussi les gardes du Cardinal, heureux de prendre en défaut les mousquetaires du roi interviennent. Les mousquetaires refusent de rendre les armes lorsque d'Artagnan se rangea aux côtés d'Athos, Pothos et Aramis pour leur prêter main-forte. Le combat s'engagea et les quatre hommes, mirent à terre les gardes du Cardinal, Les jeunes gens se jurent une amitié éternelle : Un pour tous et tous pour un!