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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Dans la cabine, il rangeait les livres méticuleusement. Non pas qu’il voulait en prendre soin, pas de l’objet en lui même, mais de ce qu’il contenait. Anne avait peur qu’on les utilise pour se torcher le fessier ou autre partie du corps, mais malheureusement c’était déjà arrivé. Ou alors, ça servait à animer le feu des cuisines. Il s’en offusquait plus. La plus part ne comprenaient pas et il ne les jugeait pas. Il attendait une autre occasion d’en avoir.
Anne était entré. Il lui demandait s’il pouvait venir ici pour lire, pour la taquiner. Elle accepta, à son grand étonnement. Elle lui posa par contre quelques conditions. Il s’arrêta dans son élan alors qu’il allait ranger le dernier livre. « De la compagnie ? ... tu veux dire ? » et il se tourna pour la regarder avec une grimace. « Pouark, non j’veux pas savoir ! Beeeurk ! J’veux pas ! » paniquait-il comme un enfant, hurlant presque pour se chasser l'image qu’il avait de sa capitaine avec un autre. Il y avait là de l’innocence mais aussi un peu de jalousie. « Je viendrais pas finalement. J’me trouverais un coin » grogna t-il en enfilant le livre.
« Aaah, j’pris tout plein de chose. » répondit-il à Anne quand elle lui demandait ce qu’elle avait prit. « J’ai beaucoup d’histoire. J’aime bien. J’en apprends plus sur les émotions et les sentiments dans les histoires. Elles sont contées avec le coeur, donc rien de mieux pour comprendre à quoi sert un coeur... Non ? » avait-il avancé dans sa logique un peu particulière. « Et j'ai même un livre de recette pour Bayron. Un jour peut-être, il nous fera quelque chose de correct avec ça ? ». Il soupira et prit un des livres qui contaient la vie des dieux marins. Il secoua sa tête las, comme désespérée à l’idée que cela puisse arriver.
Il réagit quelque peu excessivement quand je lui demandais de ne pas entrer quand j’avais de la compagnie, comme un enfant qui venait d’apprendre comment on faisait les bébés. Je levais les yeux au ciel en soupirant. Eh ! J’avais le droit de vivre aussi non ? Et de faire ce que je veux… Je ne pensais pas qu’il allait réagir comme ça, il me semblait évident que de temps en temps, je m’offrais du bon temps. Rarement sur le Revenge, je préférais aller dans les auberges, mais parfois il m’arrivait de faire quelques exceptions.
- Billy, tu peux les laisser ici. C’est rare que quelqu’un soit ici. Et la porte est généralement fermée quand je suis avec quelqu’un, quand c’est pour discuter d’affaire ou pour d’autres raisons… Ne le prends pas comme ça. Dis-je avec un petit sourire désolé.
Il m’expliqua ensuite qu’il aimait beaucoup les histoires, ça l’aidait à comprendre les émotions et les sentiments. Souvent, on y apprenait à distinguer le bien du mal, à comprendre ce qu’était l’amour et le courage. Hm… J’espérais qu’il n’allait pas finir par tourner le dos à la piraterie en pensant que c’est une chose affreuse.
- Je vois… Le cœur sert à beaucoup de chose, à ressentir des émotions en effet. Tu sais que si tu as des questions, tu peux me les poser. Je ne savais pas que tu aimais autant les histoires.
Il me parla ensuite d’un livre de cuisine, dans l’espoir que ça aide notre cuisinier à faire de meilleurs plats. Il fallait avouer que je n’avais pas choisi un très bon cuisinier, je devais sans doute remédier à ça.
- Tu peux toujours lui proposer de l’aide en cuisine avec ton livre… Sinon, je vais finir par le remplacer, ça bouillit de patate, je n’en peux plus ! M’exclamai-je en riant.
Je me laissai tomber dans un fauteuil, et réfléchis à ce que nous pourrions faire, où nous pourrions aller.
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Mar 1 Aoû - 18:25, édité 1 fois
« J’veux pas savoir !!! » continua t-il avec puérilité en se bouchant les oreilles alors qu’Anne lui expliquait les raisons des visites et le peu de chance qu’il la prenne en flagrant-délit. Il sur-jouait un peu l’affront à sa pudeur et répondit à son sourire par un autre sourire taquin. Il lui parla ensuite de ses livres et de ce qu’il avait trouvé pour peut-être créer un miracle en cuisine du Revenge. Il eut un rire partagé quand elle partagea sa déception pour les talents du cuisinier. N’empêche qu’il cuisinait mal, mais les nourrissait toujours avec amour.
Anne s’assit à son fauteuil. Billy prit place directement sur un coin du bureau, les fesses dessus, les pieds sur la bibliothèque juste derrière, le nez dans son livre. « Vraiment ? Si tu y repenses bien, ça se sait que j’aime les histoires... » la reprit-il à demi avec elle, demi dans sa lecture. Il caressait une gravure de créature marine du bout des doigts. Il avait souvent un bouquin dans les mains, isolé dans un coin du bateau et trop souvent il lui en demandait toujours plus quand elle parlait de ses aventures. Il voulait tout savoir en détail. « Tu tiens un journal de bord ? Moi, je pense que tes épopées mériteraient d’être contées. Puis ça t’éviterais de devoir me les raconter encore et encore... Tu le mérite autant que... » se pencha t-il pour lire, un doigts sous les lignes de l’ouvrage : « Rán, la déesse des naufragés... Hm ! Je sens qu’elle va me plaire elle. » s’imaginait-il déjà toute son histoire.
Trois ans et demi cet enfant parfois ! Je vous jure. J’essaierais de glisser un mot aux matelots pour qu’ils ne touchent pas à ses livres. Au moins, quand ils seraient sobres, ils sauraient qu’il ne fallait pas s’en approcher. Par contre, quand ils seraient saouls, je ne répondrais plus de rien ! Billy n’aurait qu’à s’en prendre à lui-même ! Quant à la cuisine, il réussirait peut être un miracle avec le cuisiner, je pouvais toujours espérer. L’espoir fait vivre comme on dit.
Il était vrai que Billy avait toujours un livre entre les mains. Parfois je me demandais ce qu’il faisait sur un bateau pirate, il était à part, ce n’était pas un matelot comme les autres. Mais comment imaginer l’abandonner quelque part sur la terre ferme ? Qui le protégerait des dangers extérieurs et de lui-même ? Qui chercherait à le comprendre ? Pas grand monde, voire personne, j’en avais bien peur. Et puis, c’était mon Billy, personne n’avait le droit d’y toucher.
- Bien sûr que je tiens un journal de bord, mais c’est très résumé. Je vais à l’essentiel. Pas de jolie narration, rien n’est romancé. Et puis, je suis un capitaine pirate parmi tant d’autres, qui est-ce qui lirait mes histoires ? Amuse toi bien avec Ràn, je suis sûre qu’elle est fascinante.
Je me levai pour aller prendre une dizaine de carnets posés sur une étagère. Les posant sur le bureau où était Billy, je les classais dans l’ordre chronologique.
- Voila tout ce que j’ai écris depuis que je suis capitaine, il y a aussi les comptes dedans, et mes projets. Tu peux les lire si tu veux, mais ils doivent me revenir, d’accord ?
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Mar 1 Aoû - 20:40, édité 1 fois
Bien sûr qu’elle tenait un journal de bord. Billy afficha un petit rictus, un demi-sourire comme pour cacher sa joie et sa curiosité. Vraiment ? Elle a écrit ? Mais où ça ? Je veux ! Donne !!!! « Moi je les lirai ! » l’avait-il coupé alors qu’elle posait la question, quittant enfin son livre des yeux. Il trouvait ça dommage qu’elle n’y avait pas mis de « son coeur » dans l’ouvrage. Un peu de romance et de narration pour partager ce qu’elle a vécu. « Hum » fit-il quand il lui rappela le chapitre intéressant qu’il avait trouvé dans son livre et pouf, son nez retomba au milieu de tous ces mots portant l’histoire du monde. « Capitaine pirate parmi tant d’autre, mais toi t’es une femme. » avait-il murmuré, prit dans sa lecture, comme une pensée qui s’évaporait de son esprit.
Anne s’était levée et revenait avec tout un tas de carnet. Billy les jaugea un peu stupéfait et ses yeux s’illuminèrent quand elle lui dit que sa vie était dedans. Il claqua son livre et le posa sur le bureau, pour attraper le carnet du haut. Il laissa glisser les feuilles sous son doigts. « Et y’a ta période avec Jack ou pas ? Moi j’aime bien tes anecdotes quand tu n’étais qu’une récureuse de pont. Ça me rassure que t’aies souffert autant que nous avant d’être capitaine. » rit-il. « Et genre t’aurais pas un journal intime de ta vie d’avant ? Ça me plairait bien à lire.» demanda t-il sincèrement et sans aucune gêne avec un grand sourire innocent. Il y avait encore quelques notions qui l’échappait.
Il avait l’air très enthousiaste par rapport à mes écrits, il allait vite être déçu. Ce que j’écrivais, était très neutre sans émotion. C’était vide. Ce n’était que des phrases courtes et explicatives qui racontaient par où nous étions passés, ce que nous avions fait et ce que nous avions éventuellement rencontré. Il y avait aussi mes comptes qui me permettaient de répartir nos butins, savoir où nous en étions par rapport aux frais et à la caisse commune. Tout ce qu’il y avait à savoir pour vivre correctement sur le Revenge était dans ces pages.
- ça ne change rien que je sois une femme, je suis une capitaine comme les autres, je suis comme eux.
Je n’aimais pas être distinguée des autres pirates. J’avais tout fait pour être à leur hauteur et ne pas être différente d’eux, j’étais leur égale. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient, ils ne pouvaient pas faire comme si j’étais inférieure à eux. J’avais autant de chances qu’eux de vaincre dans un duel à l’épée, autant de chance qu’eux de réussir un abordage, autant de chance qu’eux d’échapper à la marine. J’étais pareille.
A la question de Billy, je retournais fouiller sur mes étagères. Ce navire avait été à Jack avant, il devait y avoir ses journaux de bord quelque part. Je me rappelais qu’il y avait une malle où il rangeait toutes ses affaires importantes. Elle était au pied de mon lit, je l’ouvris et trouvai ce que je cherchais. Là, c’était une vingtaine de carnet que je donnais à Billy.
- Bonne lecture mon chaton. Et sache que Jack ne m’a jamais rien fait nettoyer. Pour me punir, il m’envoyait à la vigie parce que je n’aimais pas ça. Et je ne tiens pas de journaux intimes. Mes pensées, mes émotions, mes regrets, je les note là dedans pour que personne ne les trouve. Lui expliquai-je en montrant du doigt ma petite tête brune.
Oui, il serait sûrement déçu des rapports, mais après par simple curiosité. Puis si un rapport avait l’air intéressant, il allait tout simplement demander à Anne de lui raconter ou qui le voulait sur le bateau. Mais le plus souvent, elle irait embêter Anne. Elle n’avait peut-être pas fait la meilleur des choses, car en histoire, il était insatiable. En plus de ça, elle en rajoutait avec ceux de Calico Jack. Ensuite, elle avait rouspété et se disait être une pirate comme les autres. « Ouais, mais c’est un fait, vous êtes peu de femme dans la piraterie. Et encore moins capitaine. » avait-il clos le débat en claquant son livre avant de le ranger et jeter un oeil aux journaux de bord.
Le nez dans les carnets, elle partageait qu’elle préférait garder ses sentiments pour elle, ses pensées et toute autre choses qui auraient pu marquer sa vie. C’était un choix. « A trop prendre sur soit, y’a des choses dangereuses comme moi qui risquent de voir le jour. » soupira t-il. Il ne lui faisait pas la morale, mais partageait juste une pensée à haute voix. Toujours assis sur le bureau, il regardait en l’air en balançant ses jambes qui frappèrent contre le pied en bois. Il avait l’air perdu. « Dis ! » dit-il tout enjoué en revenant à lui. « On en refera ? Voler des histoires ! Je trouve ça symboliquement jouissif. ». Un très grand sourire pour l’implorer. « C’était trop bien ! Courir en pleine nuit dans les rues avec toi, comme si on avait fait le casse du siècle. Et on a juste volé des livres. Je ne sais même pas si on peut être pendu pour ça... On peut être pendu pour ça ??? » demanda t-il subitement, avec l’air effrayé de savoir la réponse.
Je ne relevais pas les propos de Billy, c’était un débat qui pouvait durer très longtemps, et je pouvais me montrer vraiment très butée quand je m’y mettais. Il referma son livre pour jeter un œil aux carnets de bord que je lui avais laissés. Il n’y avait pas de secret à l’intérieur. Je ne faisais pas étalage de ma vie sentimentale, je ne volais pas mes hommes, je n’avais pas non plus de projet secret. Est-ce que je risquais vraiment un jour de créer quelque chose, enfin quelqu’un comme Billy ? Surement pas. Je n’avais pas les dons de sa créatrice, j’étais juste une louve. Je finirais peut-être par me pendre mais rien de dangereux pour les autres. Et il ne fallait pas que mes hommes connaissent mon passé, et surtout pas mes ennemis. Ça deviendrait une faiblesse et on pourrait s’en servir contre moi. Billy me sortit de mes pensées. Au début, je ne comprenais pas ce qu’il me demandait. Comment ça, voler des histoires ? Ah voler des livres !
- Oui, bien sûr mon chaton. Mais pas à chaque fois, sinon on va s’attirer des ennuis d’accord ? On le fera de temps en temps.
Il eut soudainement peur d’être pendu.
- On ne pend pas les voleurs, mais on leur coupe une main. Mais je te promets que personne ne te fera de mal.
Je lui fis un petit sourire pour le rassurer, et déposais un baiser sur son front, comme je l’aurais fait avec mon enfant. Mais ce baiser me ramena aussi à une triste vérité, Billy n’était pas mon garçon, il était mon protégée. Mon chaton comme j’aimais l’appeler, mais pas mon cœur. Je me détachais assez brutalement de lui pour éviter de penser davantage à tout ça.
- Tu viens Billy ? Ou tu préfères rester là pendant que je nous fais quitter le port ?
Elle lui promis de nouvelle virée de ce genre, mais pas tout le temps. Il avait lentement secoué la tête, presque déçu. Mais elle devait sûrement avoir raison, elle s’y connaissait mieux que lui dans ce genre de chose. Et que jusqu’à maintenant, il l’avait suivis sans rencontrer trop de soucis. Après ça, il eut un regard effrayer en se frottant le poignet quand elle avait dit que les voleurs se faisaient couper la main. Il avait envie de lui dire que finalement, il n’était pas une créature si abjecte et cruelle. C’était un peu radical comme punition à son gout.
Anne se pencha pour lui déposer un baiser sur le front. Instinctivement, il avait fermé les yeux. Ça ne le choquait pas plus que ça. Il souriait. Il aimait bien les gestes pleins de tendresses. Or toutes bonnes choses avaient une fin.
Elle devait sortir le bâtiment du port. Elle lui demandait s’il voulait rester dans la cabine ou... Il se leva du bureau, prenant un des journaux de navigation sous le bras. Il hésitait. Il aurait aimé qu’elle lui lise quelque chose. Rappeler ces moments qu’il chérissait tant avec Calypso. Mais il n’osa pas. Peut-être qu’un jour. Pour l’instant non. « Non, je pense que je vais aller me reposer un peu avant de prendre mon tour de garde cette nuit. » lui dit-il avec un petit sourire. Il sortit de la cabine et avant d’en sortir, il se retourna pour lui dire un « merci t’es le meilleur capitaine du monde. » tel un enfant devant son héro.
Quelques jours plus tard, on pouvait trouver Billy à l’avant du bateau, caché par un tonneau et tout un tas de cordage. Accroupis devant un livre, il lisait attentivement les lignes, mais peu sûr de lui. Au-dessus du livre, trois petits tas de poudre noire. Il testait son livre sur la science des poudres explosives. Ca faisait un moment qu’on le voyait faire des allés-retours étranges et récupérer des choses suspects à des endroits peu communs.
Je reculais de quelques pas, il ne semblait pas surpris par mon geste d’affection. Je lui fis alors un petit sourire en me dirigeant vers la porte de ma cabine, lui demandant ce qu’il voulait faire. Il choisit d’aller se reposer pour pouvoir prendre son tour de garde cette nuit. Lui tenant la porte, il sortit, mais avant d’aller faire la sieste, il me remercia en disant que j’étais le meilleur des capitaines. Ça me fit sourire. Il était un véritable enfant.
- Merci Billy. Va te reposer maintenant.
Il partit avec l’un de mes carnets de bord. A mon tour, je quittai ma cabine pour nous faire quitte le port. J’étais ravie de prendre le large et de retrouver la l’océan, les grands voyages !
~*~
Le voyage se passait bien. La mer était calme et le vent soufflait assez pour nous faire avancer de bon train. La seule chose qui était louche, c’était que je n’avais pas vu Billy depuis un moment. Il était passé où ? J’appelais le timonier pour qu’il prenne la barre et je partis à la recherche de mon petit matelot. Heureusement que j’avais un flair de loup, je n’aurais jamais pensé à aller le chercher derrière le tonneau sur le pont. Je l’observais un instant. Mais qu’est-ce qu’il faisait avec cette poudre ?! Je me penchais au dessus du tonneau et attrapai le livre qu’il avait entre les mains.
- Qu’est ce que tu fais ?! Mais ça ne va pas ?!
Un livre sur la science des poudres explosives ! Et il faisait ça sur un bateau ! Arg !
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Mar 1 Aoû - 15:53
Dans la cabine, il rangeait les livres méticuleusement. Non pas qu’il voulait en prendre soin, pas de l’objet en lui même, mais de ce qu’il contenait. Anne avait peur qu’on les utilise pour se torcher le fessier ou autre partie du corps, mais malheureusement c’était déjà arrivé. Ou alors, ça servait à animer le feu des cuisines. Il s’en offusquait plus. La plus part ne comprenaient pas et il ne les jugeait pas. Il attendait une autre occasion d’en avoir. 
