Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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J’avais été averti de son arrivée par la vigie. Hommes et femmes de mon équipage se relayaient en haut du mat en continu pour surveiller l’horizon depuis la veille, car même si le rendez-vous n’était prévu que le lendemain, je n’avais pas voulu perdre une seconde. Le Jolly Roger avait rôdé dans les eaux proches durant une semaine par sécurité, puis nous avions lancé les amarres sur le quai pour fixer la position. J’avais délégué les formalités d’accostage et l’intendance pour ne pas risquer de manquer son arrivée, et là, enfin, son pavillon claquant au vent s’affichait dans le ciel parsemé de nuages blancs.
La dernière fois que nous nous étions vu, c’était presque l’hiver. Là, nous étions au printemps.
Avec nostalgie, je sorti la flasque qu’elle m’avait offerte et la débouchant, je bus une gorgée de rhum.
Dans ma cabine l’attendaient divers cadeaux que j’avais mis de côté à son intention et déjà la baignoire était préparé ainsi que de douces serviettes dont une brodée à ses initiales.
Montant sur le pont de mon navire, je me mis à la proue afin de suivre les manœuvres de son équipage et de pouvoir la voir.
Mon équipage savait combien elle comptait pour moi, même s’ils ne comprenaient pas vraiment la nature de notre relation mais moi-même je n’étais pas sûr de pouvoir l’expliquer.
Anne était unique. Nous ne nous étions vu qu’une seule nuitée et pourtant quelque chose d’indescriptible s’était tissé entre nous. C’est comme si nous nous étions reconnus. Comme si nous étions frères et sœurs jumeaux. J’avais l’impression de la comprendre et d’être compris par elle.
Attendait-elle avec autant d’impatience que moi nos retrouvailles ?
(c) sweet.lips
Dernière édition par Killian Jones le Sam 18 Nov - 13:38, édité 1 fois
Six mois s’étaient écoulés. Le temps était passé rapidement et lentement à la fois, tout dépendait des choses qui occupaient mon esprit. Lorsque j’étais pleinement occupée par mes activités de piraterie, les heures et les jours semblaient défiler à toute allure. Lorsque mes pensées étaient tournées vers ceux qui me manquaient, les secondes semblaient durer une éternité, me laissant en proie à une profonde mélancolie. Mais maintenant que le port où nous devions nous retrouver, était en vue, j’étais aussi excitée qu’une puce, plus pressée que jamais de mettre pied à terre fin de retrouver mon frère, Killian Jones.
Il m’avait énormément manqué. Depuis le jour où nous nous étions quittés, son absence avait été lourde à portée. Je ne comprenais pas comment il pouvait être aussi important pour moi : nous nous étions vus qu’une seule nuit, et pourtant j’étais très attachée à lui, comme si je le connaissais depuis toujours. Nous étions réellement frère et sœur, c’était ce qu’on mon cœur me disait. Il était ma famille, une partie de moi, ma moitié, un jumeau, une âme sœur.
Je m‘étais moi-même installée à la barre pour faire la manœuvre d’amarrage. De loin, j’avais repéré le Jolly Roger, et j’étais presque sûre d’avoir vu son capitaine sur son pont. Il me tardait de le retrouver. Une fois parfaitement amarrés, les taxes du port payés, les ordres donnés ; je me précipitais vers le navire du capitaine Crochet, tout en essayant de conserver une démarche un minimum digne, espérant que son équipage me laisserait passer sans problème.
Face à lui, je ne pouvais pas résister à l’envie de lui sauter au cou. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouvais contre lui, mes lèvres posées sur sa joue pour commencer.
- Tu m’as tellement manqué ! Je suis si heureuse de te retrouver !
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Mer 15 Nov - 20:10, édité 1 fois
Le sourire affiché sur mon visage demeurait sobre alors qu’à l’intérieur je bouillais. Je résistais à l’envie de me précipiter.
Du haut de mon navire, je l’observais et lorsqu’elle amarra parfaitement le sien, j’élevais la flasque qu’elle m’avait offerte et qui ne me quittait plus, vers elle pour la saluer. J’en avais fait mon second objet fétiche, le premier étant mon crochet. J’y faisais attention comme à la prunelle de mes yeux et sans la quitter du regard, je bus une gorgée. A chaque fois que je portais le goulot du précieux récipient à mes lèvres s’était un peu comme si je baisais ses lèvres.
Le temps que les démarches soient faîtes me parût interminable. Je donnais moi aussi mes ordres à mon équipage pour ne plus être dérangé. Ils avaient quartier libre. Seul un petit groupe d’une demi-douzaine d’hommes et femmes resteraient sur le navire.
Enfin la voici qui s’avançait. Comme en un ballet parfaitement réglé, mes matelots s’écartèrent pour la laisser passer. Une reine n’aurait pas eu plus de marque d’honneur et de respect.
La sentir contre moi était un pur bonheur. Son baiser, la caresse d’une fleur. Je l’embrassais pareillement sur la joue. Fermant les yeux, j’inspirais le parfum de sa peau.
« Toi aussi tu m’as manqué. Tu ne peux pas savoir à quel point. »
J’avais suivi de loin les rumeurs sur le Revenge. Craignant pour ses combats, craignant pour sa vie.
Je la serrai contre moi. Ma main dans le creux de son dos. Ma joue contre la sienne. Je me sentais bien. Posant ma main et mon crochet sur ses épaules, je nous séparais juste le temps de vérifier quelque chose que je craignais.
« Tu n’as pas été blessée ? »
Je savais qu’elle pouvait se guérir grâce à sa bave de louve, mais j’avais toujours une crainte. Personne n’est immortel.
C’était bien lui sur le pont. Le voir, même de loin me fit plaisir. Voir ma flasque entre ses mains m’arracha un large sourire. Il l’avait bien gardée et s’en servait. Je n’avais qu’une envie, descendre le plus rapidement possible du Revenge pour le rejoindre. Mais avant ça, il fallait faire toutes les démarches à faire. Si un jour, on m’avait dit que j’aurais été heureuse de débarquer, je ne l’aurais jamais cru. Comme quoi, tout arrive. Je fis les choses vite et bien. Je descendis d’un pas rapide de mon navire afin de rejoindre le Jolly Roger.
Heureuse de voir qu’on me laissait le passage sur le navire du capitaine Crochet, je me jetais dans ses bras. Trop heureuse de l’avoir retrouvé pour faire attention aux règles de savoir vivre et de bienséance. Et puis, de toute façon, nous étions pirates, alors pourquoi respecter ces maudites règles.
En me retrouvant contre lui, j’avais l’impression d’avoir retrouvé la partie de moi que je lui avais laissée. Je me sentais à présent complète, vraiment moi. Son baiser sur ma joue me fit sourire. Je vins chercher son odeur sucrée qui me plaisait tant, son parfum à lui, preuve que c’était bien lui, que j’étais bien à ses côtés. Il m’avait tellement manqué et c’était réciproque. Mais nous nous étions retrouvés, et nous allions profiter de ce moment. Déjà, je me délectais de l’avoir contre moi, de sentir sa main dans mon dos, sa joue contre la mienne.
Doucement, il me fit reculer pour me regarder de la tête au pied.
- Même en faisant très attention, je n’ai pas pu échapper à quelques égratignures, rien de grave bien évidemment.
On ne pouvait pas échapper à toutes les blessures, mais j’avais la chance de pouvoir soigner mes blessures et celles des mes hommes. J’étais identique à celle qu’il avait rencontrée, pas une cicatrice en plus.
Elle ne semblait pas avoir gardé de séquelles de ses combats. Un grand sourire satisfait s’épanoui sur mon visage alors que je l’embrassais de nouveau sur les deux joues à défaut d’aller plus loin pour le moment.
Sa question se justifiait et armé d’un clin d’œil complice, j’approchais mes lèvres de son oreille afin de lui murmurer ces quelques paroles pour qu’elle soit la seule à les entendre.
« Tu pourras vérifier tout à l’heure que j’ai respecté ma promesse. »
Sœur de cœur, je ne doutais pas que nous aurions d’autres moments d’intime complicité comme cela nous était arrivé lors de notre première nuitée. Si elle le désirait. Son langage corporel semblait prouver qu’elle avait autant envie de moi que moi d’elle.
L’agrippant par la taille, je la fis tournoyer dans les airs avant de la reposer sur le pont. Puis lui prenant la main, je l’entraînais vers ma cabine.
« J’ai une surprise pour toi. »
Je savais qu’elle mourrait d’envie de me faire parler mais je comptais bien la faire mariner un peu. J’avais mis du temps à trouver ce que je voulais et les négociations avaient étés âpres et rudes. Le prix était néanmoins justifié.
« Dès que tu le voudras, tu pourras bénéficier d’un bain chaud. »
Le braséro installé à l’avant du navire faisait déjà bouillir une énorme marmite d’eau. Il ne suffirait que d’ajouter la même quantité d’eau froide pour que la température soit idéale.
Ouvrant la porte de ma cabine, grand seigneur, je l’invitais à entrer avec une légère révérence qui n’avait rien de moqueuse. Je m’amusais. J’étais excité d’avance de voir ses yeux briller, ses joues rosir, de sentir son cœur battre aussi vivement que le mien.
« Voici… »
Une grande corbeille de fruits sur la table avait remplacé la carte qu’elle avait pu voir. Un flacon de rhum, des petites brioches, et du chocolat chaud embaumait.
« Selon mes informations tu serais attirée par les effluves de ce breuvage noir ? »
Je m’étais renseigné et j’avais un coffre plein de surprises à son intention, dont des friandises à base de cet ingrédient et de sucre. Le coffre était fermé dans un coin, je n’avais disposé que quelques bouchées dans une coupe.
« Une petite collation pour nos retrouvailles ? »
Le baquet vide était pour le moment poussé dans un coin et recouvert d’un drap qui servirait à éviter les échardes. Sur le lit les deux grandes serviettes dont une brodée à son prénom.
Il avait tout intérêt à avoir tenu parole, sinon je lui dirais deux mots avant de le soigner. Je voulais le retrouver saint et sauf à chaque fois. Je ne me ferais pas prier pour vérifier chaque centimètre carré de sa peau. Ses baisers sur ma joue me firent sourire. Apparemment, il avait une surprise pour moi. Je le regardai étonnée. Je désirais le revoir, je n’avais pas besoin d’autre chose que sa présence. Mais il fallait avouer que ses attentions me ravissaient.
Au moment où il me fit tournoyer dans les airs, j’avais l’impression d’être un poids plume. Lorsque sa main trouva la mienne, je ne voulais plus le lâcher.
- Quelle quelle surprise ? Dis-moi…
Il restait bouche close à ce sujet pour le moment. Je patienterais dans ce cas. Il précisa ensuite que je pourrais prendre un bain quand je le voudrais. Après notre longue traversée, c’était une excellente idée. Doucement, il me guida jusqu’à sa cabine. Il était difficile à croire que la pièce appartenait à un capitaine pirate réputé pour sa cruauté. J’avais l’impression d’être chez un gentilhomme ? Ce que je repérais surtout, c’était l’odeur de chocolat. Il semblait avoir mené une petite enquête sur moi.
- Mais… Comment sais-tu que j’aime le chocolat… ?
Tout ce qu’il avait fait me touchait énormément. Je me tournai vers lui, un grand sourire peint sur le visage. Cette fois, nous étions seuls, alors je me permettais de le remercier d’un doux baiser sur ses lèvres.
- C’est une très bonne idée.
Calmement, je m’approchai de la table pour nous servir un verre de rhum chacun et lui en tendis un.
- Je sais que tu aimes le rhum.
Il en avait bu tôt le matin avec son lait chaud la dernière fois. Saisissant ensuite un morceau de chocolat avec un sourire malicieux, je dis :
- Tu viens le chercher ?
Plaçant la friandise entre mes dents pour qu’il puisse venir la goûter sans avoir à utiliser sa main.
Le jeu pouvait commencer.
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Dernière édition par Anne Bonny le Sam 18 Nov - 10:54, édité 1 fois
J’avais bien sûr tapé dans le mile. La porte refermée, je lui souriais toujours, heureux d’être à ses côtés.
« Je pourrais te dire que j’ai torturé jusqu’à la mort l’un de tes anciens matelots, mais la vérité est plus basique. Un simple verre de rhum a suffi. »
Bon faut avouer que je ne lui ai pas non plus demandé de trahir les secrets de la couronne. Je lui rendis avec plaisir son baiser tout en la serrant contre moi. A regret, je la laissais me quitter pour la table, me demandant si le chocolat était plus attirant que moi.
Heureusement, il n’en était rien. Elle souhaitait juste se désaltérer et que nous trinquions. Choquant doucement son verre, je trempais mes lèvres dans le mien. Les yeux brillants, je murmurai. « La flasque que tu m’as offerte ne m’a jamais quittée… »
C’était la pure vérité. J’en prenais grand soin. J’avais l’impression qu’elle était ainsi toujours avec moi.
La bouchée de chocolat entre ses lèvres, mon sourire s’agrandit.
« Tu penses vraiment que cela va m’arrêter ? »
Le contraire eut été étonnant et je savais qu’elle en aurait été déçue. M’approchant, je l’enlaçais et la coinçait contre la table pour ne pas qu’elle puisse reculer. Puis je l’embrassais avec passion, repoussant la friandise de ma langue dans sa bouche. Je savourai le goût du chocolat dans son palais, puis me séparai d’elle pour un court moment. Embrassant encore sa bouche, léchant le coin de ses lèvres où demeuraient des traces de friandise.
« Tu as raison. C’est délicieux. »
En fait, tout m’aurait paru délicieux dans sa bouche.
Ainsi, j’avais été vendue par l’un de mes anciens matelots, et tout ça grâce un peu de rhum. Heureusement que c’était juste pour savoir ce que j’aimais ou non. Ses attentions étaient touchantes, et je ne pouvais faire autrement que de le remercier avec un doux baiser. Puis, je partis nous servir un verre de rhum pour trinquer à nos retrouvailles. Nous choquions nos verres avant de boire une gorgée. Dans un murmure, il m’expliqua que mon cadeau ne l’avait jamais quitté.
- Je suis heureuse de voir qu’elle te suit partout. Je suis un peu avec toi comme ça.
J’aurais aimé être un peu plus avec lui, mais nous avions chacun notre navire et notre route à suivre. Alors nous gardions tous les deux le souvenir de l’autre comme compagnie lors de nos voyages. Mais à l’instant présent, nous n’avions qu’à profiter de la présence de l’autre, et j’étais bien décidée à passer un bon moment avec lui. Prenant un chocolat entre lèvres, je lui lançais le défi de venir le chercher. Rien ne l’arrêterait, pas même une douce friandise. Il m’embrassa passionnément, me coinçant entre la table et son corps. J’étais prise dans un agréable piège. Je lui rendis son baiser avec la même passion, passant ma main sur sa nuque pour le garder près de moi. Le goût du chocolat et du baiser étaient délicieux. Il semblait d’accord avec moi.
- Je suis contente que tu aimes…
Nous étions toujours d’accord, sur la même longueur d’onde. Je levais doucement ma main sur le laçage de ma chemise pour tirer sur la ficelle, offrant ainsi au capitaine Crochet une jolie vue sur mon décolleté.
- Ton collier ne m’a jamais quitté non plus… Tu ne m’as jamais vraiment quitté. Dis-je dans murmure.
Je vins déposer un délicat baiser dans son cou.
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Dernière édition par Anne Bonny le Dim 19 Nov - 18:25, édité 1 fois
Le collier que je lui avais offert était toujours aussi magnifique sur elle. Une jolie petite merveille. Penchant la tête pour accueillir son baiser, je lui offrais le pendant en écartant ses cheveux.
Un baiser sur ses lèvres et je la quittais pour aller ouvrir la porte et lancer un ordre, puis je revins vers elle pour l’enlacer de nouveau.
« Je vais t’offrir d’abord un bain pour que tu puisses te délasser et ensuite je te proposes un petit massage. »
Avec un nouveau baiser pour la faire patienter, je la quittais de nouveau pour aller ouvrir aux matelots qui portaient de grands seaux d’eau chaude. Les aidant à déplacer le baquet et à le placer au milieu de la pièce, je les laissais faire puis les raccompagnais sur le seuil avant de refermer la porte.
Me retournant, je la contemplais les yeux brillants. « A nous maintenant. »
La vapeur s’échappant du baquet diffusait une douce chaleur dans toute la cabine. Lui volant un nouveau baiser, je me glissais derrière elle pour atteindre l’armoire derrière elle et prendre un petit coffret. A l’intérieur se trouvait un flacon d’huiles parfumées.
Le saisissant, j’en laissais couler quelques gouttes dans le bain. Les effluves embaumèrent immédiatement les lieux, senteurs, chaudes, musquées, légèrement sucrée qui invitaient au plaisir charnel. « Je te laisse t’installer et si tu es sage je te rejoindrais… »
Bien sûr, je jouais avec elle, mais j’étais sûr que sur la même longueur d’onde c’était ce qu’elle désirait.
Le goût de ses lèvres m’avaient tellement manqué. Je profitais de chacun de ses baisers. Lorsqu’il s’écarta de moi pour donner quelques ordres, une petite moue se dessina sur mon visage. Je n’avais aucune envie de le lâcher. Cependant, il revint vite me prendre dans ses bras. Je me blottis contre lui et écoutais ses douces propositions. Ma petite moue laissa rapidement place à un joli sourire.
- Tu me gâtes trop. Je vais y prendre goût.
Il m’embrassa de nouveau, me ravissant davantage. Il repartit ensuite vers la porte pour ouvrir à ses matelots. J’avais l’impression de contempler un ballet avec toutes ces entrées et ces sorties. Killian mit également main à la pâte en déplaçant le baquet. Lorsque je m’approchais pour les aider, un matelot me fit signe de ne pas m’approcher. Je préférais alors rester spectatrice jusqu’au moment où Killian referma la porte. Nous étions de nouveau juste tous les deux. Un bref baiser sur mes lèvres et le voila reparti pour faire tomber quelques gouttes d’huiles parfumées.
- Si j’étais vraiment sage… Tu ne m’apprécierais pas autant… Je suis une pirate, je ne suis pas sage, capitaine Crochet. Répliquai-je les yeux brillants de malice.
Debout devant lui, entourée du doux parfum des huiles, sans le quitter des yeux, j’enlevais ma ceinture qui tenait mes armes à ma taille. Je tirai doucement sur le lacet de ma chemise pour l’enlever entièrement. Elle s’ouvrit, dévoilant petit à petit ma peau blanche. En prenant tout mon temps, je la retirai complètement. J’entrepris ensuite d’enlever mes bottes, et puis, je fis glisser mon pantalon le long de mes jambes. Je lui offrais un effeuillage complet de ma personne.
M’approchant de lui, je vins murer à son oreille.
- Cher capitaine, vous êtes sûr de ne pas vouloir me rejoindre ?
Un doux baiser dans le creux de son cou, et je le quittais pour entrer dans l’eau chaude du bain. Mon regard se releva vers lui. Séductrice, provocatrice, je jouais autant avec lui qu’il jouait avec moi.
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Dernière édition par Anne Bonny le Mer 3 Jan - 16:22, édité 2 fois
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![[/!+18][Flashback] Enfin, tu es là... Icon_minitime1](https://2img.net/i/fa/m/icon_minitime1.gif){kind=icon}
Mer 15 Nov - 13:40
