Vous avez réussi à ne pas mourir gelés, il était moins une. En arrivant sur cette plage du pays imaginaire via le portail magique, votre corps savoure cette chaleur un peu trop soudaine et vos membres engourdis se réchauffent rapidement et assez douloureusement, il faut le reconnaître. En regardant autour de vous, Ariel reconnaît le Pays Imaginaire. Cette terre vous sera rapidement hostile, il vous faut trouver un moyen de quitter les lieux. Vous remarquez la présence d'une sirène dans l'eau et vous savez que ces créatures ont le pouvoir d'ouvrir des portails vers d'autres mondes. Sans doute est-ce là votre porte de sortie la plus sure, car vous aventurer au centre de l'île risquerait de vous faire tomber sur les terribles enfants perdus, ou pire, Peter Pan ! Ariel est beaucoup trop affaiblie pour être capable d'ouvrir elle-même un portail, il lui faudrait reprendre des forces et pour l'heure, c'est compromis. Vous décidez que c'est Eric qui ira lui demander ce service, après tout, les sirènes sont réputées pour être sensibles au charme des hommes.
Dans un premier temps, la sirène se rit de vous, puis à force de vous voir insister, elle vous propose la chose suivante:
" - Puisque vous y tenez, j'ouvrirai votre portail... A une seule condition ! Il vous faudra répondre à mon énigme. Sinon... "
Sa phrase reste en suspend et son regard mesquin a de quoi vous glacer le sang.
" - Voici l'énigme: je suis dotée d'une gorge mais ne saurait parler, je coule mais jamais ne me noie, ai un lit mais ne dort pas. Qui suis-je ?"
Consignes: - Trouvez la réponse à l'énigme proposée par la sirène. Une proposition par post. Si vous vous trompez un peu trop souvent, il se peut qu'elle se fâche... - Une fois que vous aurez posté une fois chacun, envoyer un MP à @Regina Mills de Locksley avec le lien de votre sujet. Un post MJ vous dira si vous avez eu juste ou s'il vous faudra chercher encore. - En cas de souci, question, doute ou autre, ne pas hésiter à contacter Regina.
Décidément nous n'avons pas de chance. Le froid nous entoure et je sens mes forces m'abandonner. Je vois bien que c'est également le cas d'Ariel et ça je ne peux le supporter. C'est pour cela que je renverse la bibliothèque. Je désire lui faciliter la tâche dans ses recherches et surtout je me dis que cela nous permettra d'être plus rapide pour trouver ce foutu médaillon. Je trouve enfin une peau de renne. Je la donne immédiatement à ma femme ; avec son ventre à l'air elle prend bien plus vite froid que moi. Soudain je touche un libre et je m'écroule au sol en poussant un cri d'effroi. Je me retrouve sonné et surtout paralysé... Mon côté gauche ne m'obéit pas. En plus j'ai la jambe droite qui continue de saigner... Je suis foutu. Je vais mourir ici je le sens. Je reste couché à terre en essayant de reprendre mes esprits mais cela est bien trop dur. J'ai de plus en plus mal. Ariel me donne la peau qu'on vient juste de trouver mais je n'en veux pas. Elle en a plus besoin que moi.
- Nnnnonnnn... Ga...Garde...la...
Même parler devient dur. Je grimace sous la douleur et tente de bouger lorsque ma femme me dit qu'elle est fatiguée. Il ne faut pas qu'elle s'endorme. Si elle fait cela tout sera fini pour nous. Elle est notre dernier espoir. Elle se reprend et cherche et soudain, miracle ! Elle trouve le médaillon et à peine on le touche qu'on se retrouve dans un autre monde. Et la chaleur est terrible. Mon corps se désengourdi et je jure que ce n'est pas du tout agréable. Je m'étire comme je le peux en faisant attention à ma jambe. J'en profite pour regarder autour de nous. Ne serions nous pas rentré chez nous ?
- On est où ?
J'avance en boitant. Je n'ose pas regarder ma jambe qui doit être dans un sale état. Soudain je me rends compte que nous ne sommes pas seuls. Une sirène, moins jolie que la mienne se trouve devant nous. Voici notre ticket de sortie !!!! Je regarde Ariel et bien vite je comprends qu'elle accepte que j'aille lui parler. Je m'approche lentement et me présente. Je lui explique notre situation mais elle n'a pas l'air de vouloir nous aider.
- S'il vous plait... Ma femme peut accoucher d'un moment à un autre et je sens de moins en moins ma jambe droite. Vous êtes notre seul espoir.
A force d'insistance elle veut bien ouvrir son portail si on répond à une énigme. Je n'ai jamais été réellement doué pour cela mais bon... Tentons. Bon alors. Gorge, ne parle pas. Pour l'instant je ne voie pas. Coule mais ne se noie pas ? De l'eau ? Une rivière ? La rivière a un lit mais ne dort pas Elle coule la rivière mais ne se noie pas. Et elle a une gorge... Euh ouais... Genre elle est sous terre ou je ne sais quoi. Une source peut être sinon...
- Je dirais qu'il s'agit d'une rivière ?
Il se peut que je me trompe mais au moins j'aurais essayé. J'espère avoir la bonne réponse ou du moins ne pas en être loin. Même si nous sommes dans une mauvaise situation je ne veux pas me ridiculiser devant mon épouse.
Aquaman c'est moi ! Je me sens mieux en présence des créatures marines que des humains parfois.
J’étais complètement gelée. Je ne sentais plus mes membres, j’avais très froid mais j’avais fini par mettre la main sur ce fichu médaillon et nous voilà à nouveau envoyé dans un autre endroit. Je suis trop fatiguée pour faire quoi que ce soit, mes deux jambes ont du mal à me supporter. Je me sens vraiment faible, si je n’accouche pas avant la fin de cette aventure, c’est que l’on est tous les deux chanceux. Je regarde autour de nous et je reconnais très rapidement le Pays Imaginaire. Je pose mon regard sur Eric.
« Au Pays Imaginaire. » énonçais-je à mon mari.
Je m’appuie contre une roche et m’y assieds. Je souffle et respire longuement, mes mains posées sur mon ventre. Je sens Melody, vraiment beaucoup et il est juste impossible que j’accouche ici, en plein milieu du pays imaginaire. Mon regard se pose sur une sirène assise là, sur un rocher. Je pose mon regard sur elle, je ne m’entendais que peu avec les sirènes du Pays Imaginaire, elles préféraient être aux ordres de Peter que vivre libre dans notre royaume alors souâtes. Mais là, tout de suite, j’étais incapable d’ouvrir un portail, elle était notre seule porte de sortie. Je fais comprendre à Eric d’aller lui demander de l’aide. Je me relève difficilement et marche jusqu’à Eric avant d’enlacer mes doigts dans les siens.
Il était clair que mes jambes commençaient à être vraiment lourde et qu’il fallait qu’on rentre à Storybrooke, sans quoi j’allais mettre Melody au monde entre deux royaumes. Je respire longuement alors que la sirène nous donne une énigme. Elle est sérieuse là ? Je pose mon regard sur Eric et lui souris avant de ramener mon regard vers la sirène.
« Je répondrais comme mon mari, c’est une rivière. » énonçais-je.
Il fallait que ce soit la bonne réponse. Je sers ma main dans celle de mon mari. Mon visage était fatigué, mes vêtements déchirés, j’avais quelques échymoses et je me sentais vraiment épuisée. Mes jambes tremblaient de douleur et je ne vous parle pas de l’état actuel de mon ventre de femme enceinte. Moi inconsciente ? Non, jamais. C’est tombée comme ça. Je respire longuement, ne quittant pas la sirène des yeux, espérant que ce soit la bonne réponse.
Vous avez eu chaud, la sirène commençait à être de vraiment mauvaise humeur, mais finalement, vous avez trouvé la bonne réponse, ce qui, au final, la déçoit un peu. Elle aurait bien aimé jouer un peu plus, voire vous malmener encore davantage. Elle accepte donc d'ouvrir un portail dans l'eau, écoutant vos souhaits de retour. Les a-t-elle écoutés ? Vous le saurez en cliquant ici.