Prince de la chance, la vie commence pour toi et moi... 
- Ariel & Eric -

« Je le sais. » lui répondis-je avec un sourire.

Depuis le jour où il avait appris que j’étais une sirène, ce fameux jour où il a tué Ursula pour me sauver, pour nous sauver, il n’a plus mangé de poissons, sans doute parce que ça la foutait mal en sachant que je suis à demi poisson. Mais ici, c’était son métier et je n’irais pas contre, il aimait son métier et c’était ça le plus important. Je finis finalement par lui demander s’il vit sur son bateau, il me réponds pas la positive, il me dit s’y sentir bien. Je pose mon regard sur la coque du bateau sur laquelle mon nom est peint. Je souris à Eric.

« Comme ça, même si je n’étais pas là, j’étais toujours avec toi. » lui dis-je avec un sourire « quand les flots marins ne sont pas capricieux, ils peuvent être un excellent moyen de détente. » énonçais-je à mon mari.

Un léger éclat de rire m’échappe quand Eric me prends dans ses bras pour me porter jusqu’à l’intérieur de son bateau. Je regarde l’intérieur, c’est très joli, c’est petit mais on s’y sent bien, rien qu’en y entrant, je m’y sens bien. Je pose mon regard sur son mari et lui souris.

« Ce n’est pas grave si ce n’est pas rangé, tu ne pouvais pas savoir que j’arriverais par surprise. » lui dis-je avec un sourire avant de reprendre « mais c’est très joli, tu as bien décoré. » lui dis-je avec un sourire avant de lâcher sa main pour aller voir la petite étagère où se trouvait les coquillages « Ils sont vraiment très beaux. » ajoutais-je.

Quand il m’enlace pour m’embrasser, je réponds amoureusement à son baiser. J’étais tellement heureuse de le sentir près de moi, de me laisser bercer dans ses bras. Sentir sa chaleur contre moi, sentir son amour, sa douceur et voir son sourire, c’est tout ce qui m’avait manqué. Je respire longuement alors que je reste là, blottie dans ses bras. Ce fut nos plus belles retrouvailles, mais c’est notre intimité alors vous n’en saurez rien, ce que vous devez savoir, c’est que je me suis réveillée le lendemain matin, dans son lit, dans ses bras, la main posée sur son coeur.

Prince de la chance, la vie commence pour toi et moi... 
- Ariel & Eric -

Je souris à mon mari, j’étais si heureuse de l’avoir retrouvé et puis voir qu’il avait cherché les plus beaux coquillages de l’océan pour les mettre ici me fit chaud au coeur. Il connaissait le bonheur que je prenais à collectionner les objets de la terre et le voir faire cela à son tour me faisait comprendre que j’avais un mari parfait, qui me ressemblait sur beaucoup de points. Finalement, le silence se fait et nous finissons par partager un moment d’amour véritable qui ne vous sera pas dévoilé parce que c’est notre moment à nous. Je me réveille aux côtés de l’homme que j’aime. Je lui souris, répondant avec bonheur à son baiser avant de le regarder se lever pour aller préparer un petit déjeuner rapide. Il revient près de moi avec un plateau, je souris à nouveau tout en me relevant pour m’asseoir.

« Ça à l’air bon. » dis-je avec un sourire.

J’aimais la simplicité et ça, Eric le savait alors tout ça me plaisait. Je m’empare de l’élastique autour de mon poignet avant d’attacher ma chevelure rousse en queue de cheval pour me dégager les cheveux du visage avant de poser mon regard sur mon mari tout en prenant un bout de pain, croquant dedans.

« Oui, je crois que je n’ai jamais aussi bien dormi. » lui dis-je avec un sourire « Et toi ? » demandais-je, bien consciente de la réponse qui adviendrait.

Tout en grignotant le bout de pain et en buvant la tasse de thé qu’il m’avait servi, je me rends compte que je n’ai rien de prévu pour l’instant, et je sais qu’Eric ne pourra pas rester indéfiniment avec moi. Il faut se rendre à l’évidence, ici notre vie est différente. Je me mords la lèvre inférieure. Regina m’a parlée d’un travail dans les écoles, c’était peut être une bonne occasion… Je lève le regard vers mon mari avant de reprendre la parole, suite à sa demande.

« Eh bien, comme tu le sais, j’ai eu des informations par Regina, elle m’a aussi donné ce bracelet qui me permet de garder mes jambes sur Terre même quand je suis en contact avec l’eau, vu que les pouvoirs de papa sont différents dans ce monde. Elle m’a aussi parlée d’un emploi, ils recherchent une professeur de biologie marine, je donnerais des cours dans les écoles, dans les collèges et dans les lycées. Elle a dit que personne ne serait aussi qualifiée que moi pour ce métier, et elle a pas tout à fait tord. Je pense que je retournerais voir Regina, elle pourra m’aider. Toi ? Tu vas repartir pêcher ? » demandais-je à mon mari.

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- Ariel & Eric -

Je lève les yeux au ciel et souris à Eric lorsqu’il me taquine en me disant que j’ai ronflé pendant la nuit. Je sais que ce n’est pas vrai mais je ne dis rien, je suis heureuse de l’avoir retrouvé, si heureuse de le voir sourire et de le savoir, là, près de moi, pour de vrai. Je bois une nouvelle gorgée de ma tasse de thé avant de poser mon regard sur Eric après que je lui ai dit que j’avais peut être un travail, mais après tout, j’avais bien un peu de temps devant moi non ?

« Oui c’est vrai que c’est un métier qui risque de me plaire, par contre, je n’ai pas le droit de dire que je suis une sirène et du coup, je dois trouver une explication sur ma connaissance un peu sans limite de tout ce qui se trouve sous les flots. Il faut juste que j’y réfléchisse et que je ne fasse surtout pas d’erreurs sur ça. » dis-je avec un sourire.

Oui, j’avais compris qu’il ne fallait pas que je dise que je suis la petite sirène, que j’ai des nageoires à la place de ma paire de jambes et que j’ai une voix cristalline et que mon père à une très grosse fourchette magique comme arme. Bref, vous avez saisi l’idée. Je vole un baiser à mon mari avant de reprendre la parole. Je n’avais pas envie de le quitter, je voulais rester avec lui, parce que je l’avais perdu pendant 28 ans et je ne voulais pas perdre plus de temps.

« Tu sais, je peux y aller demain, je suis depuis peu à Storybrooke alors une journée de plus ou de moins, cela ne sera sans doute pas plus embêtant qu’autre chose. » dis-je à mon mari.

Je prends un tee shirt de mon mari qui était là, à côté du lit parce que si vous avez saisi la chose, en sortant du lit, il valait mieux que je me mette quelque chose sur le dos et une fois enfilé, je me lève avant de regarder les coquillages et pose mon regard sur un coquillage aux reflets bleues.

« Un bleuet. Tu sais que j’en vois rarement près d’Atlantica, tu es chanceux d’en avoir trouver un. Il est vraiment beau. Tu sais qu’on peut même écrire avec ? Mais on le fera pas parce qu’il reste un coquillage assez rare. » dis-je à mon mari.

Je m’approche finalement de lui avant de passer mes bras autour de sa nuque, plongeant mon regard dans le sien.

« Je peux venir en mer avec toi ? Je ne connais pas ces eaux là. » avouais-je.

J’avais envie de rester avec lui, je voulais passer le maximum de temps avec lui, c’était certain. Je l’avais perdu pendant vingt huit longues années et même un peu plus et je ne voulais pas que ça se reproduise, c’était juste hors de question. Bon, par contre, il faudrait vraiment que je pense à acheter des vêtements parce que dans l’état actuel des choses, je n’allais pas me balader indéfiniment vêtue d’un tee shirt d’Eric, c’était clair.

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- Ariel & Eric -

« Mais oui ! C’est une bonne idée ! Je peux totalement dire ça et en plus, c’est un peu vrai quand même. » dis-je avec un léger sourire.

Ce n’était pas totalement faux. J’avais grandie dans les flots marins et papa m’avait fait découvrir beaucoup de choses magiques que cache notre monde. Et je rêvais de les faire découvrir à Eric un jour. Ce serait le cas, je le savais. Je me lève pour regarder les coquillages qu’il a gardé comme un moyen de penser à moi avant de me rendre compte qu’il avait trouvé un bleuet, un coquillage rare, magique en plus. C’était étonnant qu’il ait pu en trouver un à Storybrooke. Je tourne mon regard vers Eric et lui souris.

« Oui c’est vrai, tu as raison. » dis-je en prenant le bleuet avant de m’approcher de lui. Je m’assois en face de lui et souffle dans le coquillage alors qu’une petite poudre en sort avant de prendre une feuille de papier et d’écrire de ma jolie écriture « Je t’aime » avant de tendre le papier à Eric « Juste de cette manière, c’est utile mais ces coquillages sont rares, il vaut mieux éviter. » dis-je avant de reposer le coquillage là où je l’avais pris.

Tout ça m’avait manqué, enfin, je n’étais pas habituée à ce monde mais je veux dire qu’Eric m’avait manqué, sa voix, son sourire, son amour, sa bienveillance, sa douceur, tout m’avait manqué. J’étais heureuse de l’avoir retrouvé. Vraiment heureuse. Je ne voulais pas que nos instants ensembles s’arrêtent, jamais. Je souris à Eric avant de regarder le ciel bleu à l’extérieur du bateau.

« Il fait très beau aujourd’hui, je t’aiderais à trouver des poissons. » dis-je simplement alors qu’il me dit qu’il file sous la douche.

Vous pensiez sérieusement que j’allais le laisser y aller tout seul ? Je le rejoins rapidement avant de sortir de la salle de bain, vêtue d’une nouvelle tenue. J’avais eu un peu d’argent de ce monde pour m’acheter des vêtements d’humaine. C’est sûr que ça me changeait des robes de notre monde et de toutes les tenues que j’ai pu y porter. Je détache mes cheveux, les laissant tomber en cascade sur mes épaules. J’ignorais pour l’heure qu’une seule nuit avait suffit, j’ignorais pour l’heure que j’étais enceinte de notre premier enfant.

Je m’approche d’Eric.

« Allons-y! » dis-je avec entrain alors qu’on sortait de la cabine et que je prenais bien soin de mettre mon bracelet autour de mon poignet.

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- Ariel & Eric -

Je souris à Eric, j’étais tellement heureuse de l’avoir retrouvé, je ne voulais plus le quitter, plus jamais. La journée s’annonçait vraiment belle et j’étais heureuse de la passer avec mon mari, je ne voulais être avec personne d’autre en cet instant précis, il était la seule personne avec qui je voulais passer du temps. Après une bonne douche avec l’homme que j’aime, je regarde Eric quittait la cabine avant qu’il n’aille s’occuper de l’ancre et des filets. Je regardais un peu l’étendue d’eau qui nous entourait, je dois avouer que j’avais bien envie d’aller nager mais non, il fallait que j’agisse comme une humaine, comme je le faisais avant, dans notre monde après que je l’ai épousé.

Le bateau commence doucement à se laisser glisser sur les flots avec le vent qui était notre allié en cette matinée avant qu’Eric ne me parle de conduire le bateau. Je me mords la lèvre inférieure « je sais pas…Tu crois que je peux arriver à conduire ça ? Je n’ai jamais conduit quelque chose mise à part un hyppocampe » dis-je en riant. D’ailleurs, ce jour là, mon père n’avait pas été très content et très vite, j’avais laissé partir l’hyppocampe. Eric pris tout de même le temps de me montrer rapidement comment on faisait et je pu me débrouiller seule pendant qu’il s’occupait des filets de pêches. Voyant que j’ai un peu (voir même beaucoup) de mal à gérer avec la manoeuvre du bateau, Eric ne tarde pas à me rejoindre pour m’aider à naviguer avec facilité. Je pose ma tête sur le torse de mon homme et me laisse guider, ses mains posées sur les miennes.

Il me dit qu’il m’aime, un sourire né sur mon visage alors que je tourne légèrement la tête pour l’embrasser amoureusement. J’étais tellement heureuse de l’avoir retrouvé, il est clair que je ne laisserais jamais partir, jamais. Nous naviguons sur les flots avant que je ne sente des mouvements dans les cales avant de poser mon regard sur Eric « Ça y est, tu as attrapé des poissons ? » dis-je avec un sourire. Eric me permettant de lâcher la barre, je me mis à courir jusqu’au bout du petit bateau pour regarder l’horizon avant de tourner mon regard vers Eric, le vent faisant voler mes cheveux roux. Revenant vers lui, je passe ma main dans la sienne « Fais moi danser. » dis-je avec un doux sourire.

Il avait attrapé tout un banc de poissons alors on avait bien un peu de temps devant nous non ? Et puis, il avait encore beaucoup de filet donc quelques instants pour nous, ça n’allait pas nous faire du mal non ? Je souris à Eric, attendant une réponse de sa part.