David était reparti ou du moins, il avait disparu. J’avais passé un nombre incalculable d’heures à le chercher partout dans la ville sans réussir à tomber sur lui. Ma douleur était intense. Je me sentais perdue. J’avais à peine eu le temps de fêter nos retrouvailles dans un élan d’amour puissant que je le perdais de nouveau. Nous étions visiblement maudit. Nous étions dans l’incapacité de profiter de la présence de l’un comme de l’autre plus de quelques jours et cette situation devenait de plus en plus pesante pour moi. Je ne l’abandonnerais jamais et je ferais tous pour le retrouver.

Je poussais la porte de mon appartement pour le retrouver aussi vide que les jours avant le retour de mon homme. Mon coeur se serrait comme jamais. Je retirais mon foulard, mes gants et mon manteau que je déposais sur la paterre de l’entrée. J’avais le besoin pressant de combler un vide immense à l’intérieur de moi. J’étais fatiguée et épuisée de nouveau. Je le revoyais me prendre par la taille pour me faire danser au son d’une vieille mélodie. Je n’avais dit à personne encore que David avait disparu. Je savais que tous avait bien mieux à faire en ces instants.

Je me rendais dans la cuisine et je me préparais un chocolat chaud. J’en étais à la mi-cuisson lorsque je cessais subitement la recette. Je me tournais vers l’armoire avec les différentes liqueurs. Sans prendre le temps de réfléchir, je prenais une chaise et j’ouvrais cette dernière. Je tombais sur une bouteille de Bailey’s. Une liqueur douce, mais un tantinet traître. Je descendais en faisant attention à ne pas tomber. Je replaçais la chaise. La dernière fois que j’avais bus de la sorte Robin m’avait vachement grondé, mais je ne savais pas trop quoi faire d’autre.

Je prenais un verre et mettais quelques glaçons dedans. Je le remplissais à moitié et amenais la bouteille avec moi. Je montais lentement les marches menant à ma chambre et là … La douleur fut intense. L’une des chemise de David était sur le lit. Je buvais mon verre d’une traite avant de le remplir de nouveau cette fois plus que généreusement. Je m’assoyais dans le lit et je buvais ce second verre tout aussi rapidement. Étrangement le vide ne semblait que s’accentuer. Je sentais déjà une chaleur envahir mes joues et mon corps, mais ce n’était pas l’émotion que je voulais vivre.

Je prenais la chemise de David et je la serrais dans mes bras fortement pour enfin ouvrir les écluses de ma peine. Ma peine était profonde tout comme la douleur que je ressentais. Je pleurais sans m’arrêter en appelant sans nom en sachant que je n’obtiendrais aucune réponse de la part de l’homme qui faisait battre mon coeur. Je buvais un troisième verre avec une main tremblante et la chaleur de l’alcool ne me réconfortait toujours pas plus. Je me sentais comme une enfant perdue au milieu des bois. Je me sentais démunie et vulnérable. Sans trop comprendre pourquoi, je prenais le téléphone et je composais un numéro au hasard. Là je disais après la réponse de mon interlocuteur la phrase suivante en pleurant comme jamais.

- David …. David a disparu … Il est parti … Il est parti!

La tête me tournait et j’étais ivre. Je refermais le téléphone. La porte de mon loft était déverrouillée et je gardais la chemise de mon mari dans mes bras en espérant qu’il apparaîtrait magiquement … J’avais tord … ce ne serait pas lui qui viendrait ce soir là pour me prendre dans ses bras.

J’avais la mort dans l’âme en quelques sortes. David ne m’avait jamais autant manqué dans mes souvenirs. J’avais besoin de mon mari plus que jamais. Nous étions censé trouver un moyen de rendre Emma de nouveau « bonne » et la ramener dans la lumière. J’espérais le croiser le plus rapidement possible. Je n’en pouvais plus de cette déchirure. Déjà que son retour avait été houleux. Je m’en voulais au plus haut point. J’étais absorbée dans mes pleurs. Je n’avais pas entendue ma fille arriver dans mon appartement.

Ce fut sa voix douce qui me tirait un peu de mes sanglots. Emma? Qu’est-ce que ma fille pouvait bien faire ici? Je croyais qu’elle me détestait. Je me relevais un peu dans le lit pour m’asseoir et la regarder en tenant la veste de David dans mes bras. Seigneur que c’était difficile. Je fermais les yeux en me passant une main dans le visage. Impossible de reprendre sur moi. Ma famille explosait de tout bord et de tout côté. J’avais désormais un lien bon et fort avec ma belle-mère que je considérais de plus en plus comme une meilleure amie, mais mon pillier avait disparu.

- Emma… C’est toi que j’ai appelé? Pardonne moi … Pardonne moi pour tous ce que je t’ai fais ma chérie. Pardonne moi de t’avoir abandonnée pour te sauver … Pardonne moi d’avoir perdu ton père dans cette guerre atroce.

Je me levais en gardant la chemise de David dans mes bras. J’allais me réfugier dans les bras de ma fille. J’avais besoin de pleurer avec quelqu’un ou dans les bras d’une personne de confiance qui me comprendrait. Ma fille semblait être celle que le destin avait choisi pour moi cette nuit-là. J’avais espoir qu’elle trouverait les bons mots ou encore les bons gestes pour apaiser ma souffrance. Mes genoux flanchaient doucement et je me retrouvais à genoux, affalée par le chagrin en entraînant ma fille avec moi sur le sol.

J’avais l’impression que le bonheur me filait entre les doigts depuis quelques temps. J’avais besoin de ressentir ce bonheur pour lequel j’avais si longtemps travailler et pour lequel je m’étais battue.

- David a disparu après les combat pour regagner la ville. Je le cherche depuis plusieurs jours sans succès. Je sais qu’il est vivant, je le ressens mais … je … J’ai peur qu’il soit mal en point quelque part. J’ai peur Emma! J’ai tellement peur.

Elle était la première à qui j’avouais ouvertement mes craintes en dehors de mon mari. Cette sensation était libératrice comme jamais.

Emma était ma fille. C’était un fait malgré le fait que nous avions le même âge en apparence. Je fermais les yeux en lui rendant son étreinte. Les choses étaient si difficiles sans David. J’avais perdu une partie de moi lors des combats car il n’était plus là. Je n’arrivais pas à réfléchir adéquatement à ce moment précis. Les pires scénarios me venaient en tête les uns après les autres et la douleur que je ressentais était immense. Mon David n’était plus là alors que nous venions à peine de nous retrouver.

Je laissais mes angoisses et ma peine sortir sous forme de pleurs dans les bras de ma fille. Ma fille que je n’avais pas eu la chance de voir grandir et que j’avais été obligé d’abandonner seulement quelques heures après sa naissance pour la sauver de la terrible malédiction qu’avait lancé Regina Mills. Je savais que ma relation avec ma fille n’était pas dans ses jours les plus glorieux, mais j’avais espoir qu’elle me pardonnerait mon geste et qu’elle comprendrait que je n’avais pas pus me résoudre à la laisser mourir à ce moment là. Elle était trop jeune et avait encore mille et une choses à vivre dans ce monde dont trouver l’amour.

J’espérais au plus profond de mon coeur que ma fille trouverait l’homme qui ferait battre son coeur autant que David avait fait battre le mien le jour de notre rencontre. Je relevais la tête pour regarder ma fille dans les yeux. Elle avait le regard de son père et pour la première fois de ma vie je le remarquais.

- Je ne sais ce qui s’est produit Emma. Ton père se battait et après les combats pour reprendre la ville je ne l’ai pas retrouvé. Je ne l’ai pas revu depuis et cela fait un bon moment. Je suis affreusement inquiète et j’ai parcouru la ville en plus de la forêt un nombre incalculable de fois. J’ai si peur Emma. J’ai peur de le perdre et de ne plus le revoir … Je sais qu’il est vivant mais … La peur me fait perdre la raison désormais.

Je me levais doucement et je prenais la chemise à carreau de David dans mes bras en respirant son odeur tout en fermant les yeux.

- J’ai la sensation d’avoir perdu une partie de moi-même … Comme le jour où tu es partie… Comme le jour où j’ai demandé à Rumple de te garder en vie.

J’étais captive de mes émotions comme jamais et je ne portais pas vraiment attention à ce que faisait ma fille. Je me sentais vide dans un certain sens et ce sentiment rendait les choses tellement difficiles. Je sentais finalement Emma me prendre dans ses bras à ma plus grand surprise. Je sursautais légèrement avant de me calmer dans les bras de la ténébreuse. Les paroles de ma fille étaient dignes de celles de son père. David aurait sans aucun doute tenu les mêmes propos mots pour mots. J’écoutais le coeur de ma fille battre et je me sentais mieux.

- Tu as raison … Nous nous retrouvons toujours.

L’amour était notre blason en quelque sorte. Ce lien si puissant qui nous unissait les uns aux autres n’avait aucun limite et était d’une solidité à toute épreuve. Je restais dans les bras d’Emma en la serrant fortement. Nous avions peu eu la chance d’échanger des accolades ainsi et je sentais une vague d’amour maternelle m’envahir. Que c’était bon d’aimer sans condition, mais également de sentir le soulagement du pardon que m’offrait ma fille. Elle m’offrait le plus cadeau que je puisse avoir, soit celui de me pardonner et d’avancer de nouveau avec elle à travers cette épreuve.

Elle me proposait de me reposer et surtout de redevenir sobre. Il était vrai que j’avais abusé de la bouteille ce soir. Je ne pouvais me retenir de rigoler un peu en essuyant mes larmes avec la manche de mon cardigan.

- Je le cherche depuis tellement longtemps. J’ai complètement craqué ce soir. Je n’ai pas l’habitude de la bouteille. Ce n’est pas mon genre en temps normal. Promets moi que l’on va retrouver ton père et le ramener à la maison?

Mon regard était suppliant. J’espérais qu’elle avait la même conviction que moi en cet instant. Celui que nous allions retrouver David en entier et vivant. Je fermais les yeux avant de descendre. J’avais grandement besoin d’un bon café pour remettre de l’ordre dans mon esprit. Une fois dans la cuisine, je commençais à préparer le café avec douceur et je levais les yeux vers ma fille.

- Tu veux un café Emma?

Je sortais deux tasses avec des fleurs peintes à la main et les assiettes assorties. J’ouvrais une jarre à biscuits avec des biscuits aux brisures de chocolat maison avant d’en prendre un et le porter à mes lèvres en attendant que le café ne soit prêt.

- Tu dois avoir mille et une questions concernant la disparition de ton père … Je me trompe?

Mary-Margarett semblait totalement au bord du gouffre. Elle ne l’avait jamais vu comme ça… Ou alors le jour où elle avait failli rendre l’âme. Finalement, la jeune femme s’était décidée à la prendre dans ses bras. Elle n’était pas du genre démonstrative habituellement, encore moins de puis qu’elle était devenue la ténébreuse…. Mais elle voyait bien que sa mère et amie avait besoin d’elle. Cela eut pour effet de la calmer un peu. Elle lui avoua qu’elle avait raison, qu’ils se retrouvaient toujours.

« Voilà qui est mieux. » Lâcha la jeune femme en posant son regard sur sa mère qui était un peu plus apaisée. Bon, en réalité, Emma commençait à s’inquiéter. Ce n’était pas dans les habitudes de David de disparaître sans rien dire. Etait-il sur une affaire en particulier ? Peut-être que Jasmine en savait plus mais comme Emma n’a aucune confiance en elle, elle ne pouvait pas aller lui demander.

Mary-Margaret répondit alors à l’étreinte de la blondinette la serrant un peu plus contre elle. L’ex-sauveuse ne voulait pas qu’elle pense que tout était pardonnée, mais elle était ici pour la rassurer et l’écouter malgré ses assentiments. Et puis, ils étaient une famille alors c’était normal qu’elle l’aide, surtout qu’elle était douée en disparition.

La blondinette lui demanda de se reposer et aussi dessouler ce qui commença à faire rire la brunette. Elle avoua avoir totalement craqué ce soir et ne pas avoir l’habitude de la bouteille ce qui arracha un sourire à la ténébreuse.

« Je sais et je te le promets, on va le retrouver. On ne peut pas vraiment disparaitre sans laisser de traces crois moi… Je vais m’en occuper personnellement. » dit-elle simplement en plongeant son regard de glace dans celui de sa mère. Elle utiliserait tous les moyens et puis… Son statut de ténébreuse pourrait bien lui ouvrir certaine porte.

Elle décidait alors de fermer les yeux pour reprendre ses esprits pour ensuite descendre, Emma la suivant en silence. Elle ne comptait pas rester très longtemps maintenant que sa mère semblait avoir retrouver ses esprits. Seulement, elle semblait vouloir encore de sa compagnie puisqu’elle lui demanda si elle voulait un café. La ténébreuse posa son regard sur la porte, l’espace d’une seconde, pour ensuite le reposer sur Mary-Margaret qui ne semblait toujours pas au meilleur de sa forme… Et puis, Emma avait quelques questions pour commencer à enquêter sur cette disparition.
« Oui merci… » dit-elle simplement, s’avançant vers sa mère toujours aussi droite et légèrement distante. Elle lui demanda alors si elle avait quelques concernant la disparition de son père. Cela lui faisait toujours autant bizarre de se dire que son père avait le même âge qu’elle… mais David et elle se ressemblaient.

« Oui en effet… Il avait une attitude étrange avant de disparaitre ? Il a pris par au combat pour reprendre Storybrooke ? » demanda-t-elle simplement d’une voix calme.

Je tentais de prendre sur moi du mieux que je pouvais, mais je sentais que je risquais de craquer d’une minute à l’autre. J’étais épuisée dans tous les sens du termes. Je l’étais moralement et physiquement. Pratiquement plus physiquement que moralement à vrai dire. Je ne dormais plus vraiment en fait et je mangeais peu. J’avais perdu l’appétit pratiquement totalement depuis la disparition de mon mari. Emma m’avait promis que nous retrouverions son père. Je gardais espoir qu’elle tiendrait parole en m’aidant. La noirceur ne pouvait pas avoir atteinte la majorité de son coeur non? Je grignotais mon biscuit en la regardant distraitement. Elle hésitait entre quitter et rester pour finalement choisir de passer encore un peu de temps avec sa mère mal en point.

Je gardais le silence dans un premier temps alors que je remplissais les deux tasses de café bien chaud et fumant. Je n’étais pas une grande amatrice de ce breuvage, mais j’avais besoin d’un peu d’énergie et surtout, de dégriser un petit peu. J’écoutais ensuite ma fille briser le silence alors que je mettais de la crème dans mon café avec la plus grande des minuties. Je levais les yeux vers le plafond un peu en réfléchissant. Une attitude étrange ou suspecte? Je n’en avais pas le souvenir.

- Non … Je ne me souviens pas que David ait eu une attitude étrange et suspecte avant de disparaître. Je crois qu’il devait prendre part à la guerre, mais j’étais séparer de lui durant cet événement. Je sais simplement qu’il était en service lors de sa disparition. C’est tellement étrange. Je sens qu’il est en vie … Je le sais au plus profond de moi. Nous partageons le même coeur.

Je poussais un long soupir avant d’ajouter du sucre dans mon café. Je baissais la tête en tournant ma cuillère dans le sens des aiguilles d’une montre dans la tasse.

- Nous étions repartis sur une bonne lancée. Je croyais que les malheurs étaient terminés ou du moins, que nous aurions un minimum de répis. Je suis épuisée Emma … Réellement… Je suis fatiguée de le chercher chaque seconde qui passe sans trouver le moindre indice. J’ai toujours eu un indice toujours … mais là… Je sais que je devrai en parler à Regina également. Elle pourrait fort probablement nous donner un coup de main dans les recherches et Robin aussi. Qu’est-ce que tu en penses Emma?

Je la regardais dans les yeux en prenant une gorgée de café. Seigneur qu’il était amer. De quoi réveiller le Dieu des Enfers.

Mary-Margaret semblait épuisée. Même si elle ne voulait pas se l’avouer, Emma était inquiète pour elle. Elle qui croyait que le grand amour était une force, commençait à croire que finalement, c’était avant tout une faiblesse. Enfin, de toute façon, l’amour, qu’est-ce qu’elle y connaissait. Le seul qu’elle avait connu l’avait trahi après l’avoir mis en cloque.

Qu’importe. Emma promit à sa mère qu’elles allaient les retrouver. Elle n’allait tout de même pas lui dire qu’il n’avait aucun espoir, sinon autant l’achever tout de suite. La ténébreuse hésita rester car au fond… Elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait faire de plus auprès de Blanche… Mais elle avait appris que parfois, les gens avaient juste besoin de sentir qu’on était là pour aller mieux. Elle prit donc partie de rester encore un peu alors que sa mère grignotait un petit biscuit.

C’est alors que la blondinette commença à réfléchir un peu plus sur cette affaire de disparition. Elle avait besoin de connaître le plus petit détail qui pouvait paraître suspect. Elles descendirent donc pour aller prendre un petit café et Emma brisa le silence pour lui poser quelques questions. Elle ne pipa mot lorsqu’elle parla de la guerre… La guerre où elle l’avait attaqué d’ailleurs.

L’ancienne sauveuse détourna le regard et laissa ses yeux bleu glace trainer le long des murs et des meubles.

« En service ? Et est-ce que tu sais ce qu’il faisait particulièrement ? Travaillait-il sur une affaire ou autre ? Ou faisait-il une ronde ? » demanda-t-elle simplement. Elle marqua une courte pause. « Je suppose que tu n’as pas eu l’occasion de géolocaliser son téléphone ? » ajouta-t-elle avec un petit air hautain. C’était qu’elle avait tellement l’habitude de retrouver les personnes perdus qu’elle ne voyait pas pourquoi ça serait différent avec son père.

« Au moins il est en vie, c’est une bonne nouvelle. » lâcha-t-elle d’une façon totalement neutre.

C’est alors que sa mère soupira pour ajouter qu’elle pensait que le mal était derrière elle. Cela ne put s’empêcher de faire sourire Emma, un sourire amer. Leur regard se croisèrent alors lorsque Mary-Margaret parla de Régina. De mieux en mieux. Emma détourna vite les yeux, reposant son regard sur la pièce tout en marchant tranquillement.

« Tu peux leur demander de l’aide si tu le souhaites… Personnellement je ne le ferai pas. Déjà parce que Régina a beaucoup à faire depuis son retour en tant que maire et puis… Soyons claire, j’ai une confiance modérée en elle depuis qu’elle a essayé de me tuer. » ajouta-t-elle d’un ton léger en effleurant du bout des doigts le buffet.

« Enfin… Elle a des pouvoirs magiques qu’elle contrôle parfaitement… Peut-être peut-elle servir. » soupira-t-elle obligée de l’admettre. « Personnellement, je préfère travailler seule. » finit-elle par dire.

« Il est temps que j’y aille. » lâcha-t-elle alors en reposant son regard sur sa mère. « Je te tiens au courant si je trouve quelque chose. Fais-en de même veux-tu ? Mais d’abord… Repose toi… Tu as une tête à faire peur. » lui dit-elle en lui offrant un petit sourire. Elle s’approcha un peu vers sa mère, levant la main pour la poser sur son bras, mais elle s’arrêta en plein mouvement pour rebaisser sa main.

« Ne t’inquiète pas. Nous le retrouverons d’accord ? Ne perds pas espoir. »

Une seconde plus tard, elle disparut.