Une fois près de ma femme, je m'aperçus que sa main blessée tremblait beaucoup sous l'eau. J'allais devoir m'acquérir de son état rapidement, car je savais le petit malaise qu'elle avait. Blanche avait toujours détesté la vue de son propre sang d'aussi longtemps que je m'en souvienne. Je n'avais pas envie d'empirer la situation et risquer qu'elle perde conscience! Alors, lorsque le membre abîmé fut retiré du débit courant de l'eau du robinet, je pris doucement sa main afin de voir la profondeur de la coupure aussitôt.

Le sang se remettait à couler un peu plus abondamment pendant l'examen et cela gêna pour mon observation. Évidemment, cela ne fut guère mieux accueilli par ma tendre à Mary Margaret. La voix de mon épouse un peu malaisée s'éleva dans une remarque qui me fit sourire et j'ajoutai pour la soulager.

- Ce n'est pas grave mon amour, je ramasserai après. Disais-je sans quitter des yeux sa main endolorie.

Ne pouvant plus supporter la vue de ce sang qui continuait de couler de son doigt, ma tendre moitié laissa entendre à haute voix qu'elle avait atteint sa limite. Donc, elle attrapa le premier morceau de tissus pour le couvrir. Évidemment, je la laissai faire en me servant du linge pour éponger délicatement le liquide rouge gêneur.

- Si tu ne peux plus, ferme les yeux, j'en ai plus pour longtemps. Encore une fois, ces mots furent poussés sans que j'échange un regard avec Blanche. Je ne quittais pas ma tâche des yeux.

Ensuite, j'agissais avec délicatesse et rapidité pour l'empêcher qu'elle voit à nouveau sa plaie. Je pus enfin faire un petit examen digne de ce nom sur la profondeur de sa coupure. Hum... je n'aimais pas ça du tout, c'était assez profond! Elle allait certainement avoir besoin de points de suture. Maintenant, je devais lui faire impérativement un pansement avant de nous diriger vers l'hôpital. Ce fut à ce moment que je relevai la tête pour voir comment elle se sentait. Ce que je vis ne m'enchanta guère. Son teint avait pâli et sa respiration s'accélérait.

Elle souffla très faiblement mon nom avant de... défaillir? Oui, elle venait de perdre conscience, car ses jambes flanchèrent un bref instant. Sa main valide s'accrocha à moi. Je la rattrapai avant qu'elle ne percute le sol. Ses paupières se relevèrent qu'au bout de quelques secondes. Je la conduis vers une chaise pour qu'elle s'y assoie en lui servant d'appui.

- Ça va Mary Margaret? La questionnai-je en me munissant d'un linge propre afin de m'en servir comme compresse d'eau froide. Puis, je revins vers elle afin de placer le morceau de tissu frais sur son front. Je vais commencer à diminuer le saignement avant de te faire ton bandage. Je commençai alors, une pression sur son doigt pour diminuer le saignement qui était assez important. Je fis un petit soupir en lâchant. Malheureusement, tu t'es coupé profondément... tu vas avoir besoin de point de suture.

J’avais complètement défaillis à la vue de mon propre sang. Une véritable catastrophe en soit quand l’on pensait que j’étais Blanche-Neige au fond. Je me laissais amenée sur une chaise par mon superbe époux. Je l’écoutais à moitié, j’avais complètement honte dans les faits. Je le laissais me mettre une compresse d’eau froide sur le front et je fermais les yeux en tenant le linge avec ma main valide. Je me sentais tellement idiote en cet instant.

- Oui, je crois que ça va … Par chance que tu étais là. Je me serais sans doute effondrée toute seule sur le carrelage sans personne pour m’aider.

C’était, en effet, ce qui serait arrivé si je m’étais évanouie seule dans ma cuisine. J’aurais carrément pus me blesser sévèrement. Le destin avait voulu que David soit présent lors de l’incident. Sans doute un moyen de nous rapprocher après toutes ces querelles que nous avions eu au sujet de l’entente avec Rumple. Il semblait m’avoir pardonné et j’avais fait de même. Nous repartions donc sur de bonnes bases entre nous et j’en étais fortement heureuse.

Je grimaçais en sentant la pression de David sur mon doigt. La sensation de brûlure était encore bien vive au niveau de la blessure. Je poussais un certain soupir en posant le linge humide sur la table et je me passais une main dans les cheveux.

- Des points de suture? À cause d’un couteau à pain? C’est bien ma chance … On va donc devoir aller à l’hôpital faire les points, nous n’avons pas ce qu’il faut ici pour les faire même si je sais que tu en es capable.

La soirée en amoureux semblait gâchée. Le repas était froid également. Je poussais un soupir en regardant David dans les yeux.

- Finalement se sera du Granny’s pour souper j’en ai bien peur … Le repas est froid et le temps que nous allions aux urgences se sera pire. Il restera toujours ton gâteau c’est déjà ça non?

Je lui faisais un petit sourire en soin en évitant soigneusement de regarder ma main blessée. Moi qui comptait profiter d’un moment de pure intimité avec mon marié c’était raté comme jamais.

- Ça t’apprendra à me distraire en gardant ta chemise ouverte.

Je rigolais un peu. Il était toujours torse nue avec la chemise ouverte et je regardais son corps de dieu. Il était une parfaite distraction en ce moment. Cette soirée serait à marquer d’une pierre blanche et ferait une adorable histoire à raconter.

Avec toujours la compresse d'eau froide en main, je m'assurais que ma femme reprenne du mieux. Visiblement, son malaise semblait passer doucement son chemin, car elle parvenait à me répondre. Un petit sourire de soulagement sortait de mes lèvres en commençant la pression sur son doigt entaillé. Pour être plus à la porter de sa main, je m'accroupissais devant celle-ci. Je remarquais la petite grimace de douleur que laissa son doux visage face à mon action. Le second commentaire me faisait soupirer. Oui, heureusement pour nous, elle n'était pas seule pendant cet incident. Mais... n'était-ce pas moi qui étais à l'origine de son inattention fautive?

- Oui, heureusement pour toi que j'étais là, même si sans moi ça ne se serait probablement pas produit! Je vérifiais l'état du saignement qui commençait à diminuer lentement. Alors, je continuais la manoeuvre, encore un petit moment.

Ma bien-aimée retirait la compresse en soupirant. Sa réaction face à mon diagnostic me faisait soupirer à mon tour. Oui, la chance n'était pas en notre faveur ce soir, mais au moins, à présent, nous étions ensemble! Un petit sourire apparaissait sur mon visage en lâchant pour ma tendre moitié.

- Oui, malheureusement... et d'ailleurs ça ne serait pas une mauvaise idée d'aller se procurer une meilleure trousse de premiers soins!

Le regard dépité de ma femme captait le mien, elle se faisait une joie de passer une soirée en ma compagnie. Je ne pouvais contenir un sourire rassurant. Moi aussi, j'appréciais l'idée de cette soirée en amoureux, mais nous le reporterons tout simplement.  

- Oui, il nous reste le gâteau, mais ce n'est pas grave mon amour, une soirée en ta compagnie me suffit... tu m'as tant manqué!

La dernière petite tirade me faisait pencher la tête vers mon torse. Ah oui, je ne l'avais pas encore eu l'occasion de la reboutonner! Je lâchais un petit rire en accompagnant le sien. Comme je le pensais, j'avais été la raison de ce manque d'attention survenue plus tôt.

- Désolé, je vais y penser à l'avenir! Tiens la serviette quelques minutes, je vais chercher un pansement.

J'attendais qu'elle prenne le relais avant de me diriger vers la salle de bain pour me munir de l'essentiel pour le bandage. Une fois les items en ma possession, je revenais vers la blessée et je prenais place sur une chaise face à elle.

- Tu peux la lâcher.

Lorsque Blanche lâcha le morceau de tissu maculé, avec délicatesse, je commençais à appliquer le pansement. La plaie ne saignait plus... c'était déjà ça!

- Voilà, ça devrait tenir le temps que l'on se rende à l'hôpital.  

Le sourire de David avait toujours été contagieux pour moi. Il était sincère et beau comme jamais. Il avait quelque chose de communicatif qui me faisait sourire également peu importe les circonstances. Il était mon prince. Il était mon âme sœur et sans aucun doute le seul capable de me tempérer et de me comprendre aussi parfaitement. Il se confondait en excuse pour son torse nu, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Il était si beau et si parfait. Pour moi, il était tout ce que je pouvais rechercher chez un homme. Rien de plus, rien de moins. Je ne me verrais jamais passer ma vie avec une autre personne que lui. C’était impossible. Nos âmes et nos cœurs ne faisaient qu’un.

- Je ne peux pas t’en vouloir pour ça.

Je maintenais la serviette sur mon doigt blessé et j’attendais dans ma position en attendant son retour. Il revint avec le nécessaire pour me faire un bandage. Je détournais le regard alors qu’il s’exécutait pour éviter de tourner de l’œil durant la manœuvre. Un malaise dans la soirée c’était déjà amplement suffisamment. Je regardais finalement son œuvre avec un petit sourire en coin.

- On dirait que j’ai le doigt de E.T. l’extraterrestre maintenant sauf qu’il n’allume pas.

Je me souvenais avoir été fortement perturbée lorsque j’avais regarder ce film quelques années plus tôt. Il était si étrange ce petit extraterrestre. Je me levais finalement de ma chaise en prenant mon temps pour enfiler mon manteau. Nous allions devoir nous rendre à l’hôpital pour les points de suture et ensuite nous pourrions manger un petit morceau chez Granny’s. Je lui donnais les clefs de son camion avec un petit sourire en coin. Il avait toujours aimé ce véhicule.

- Dans les faits, c’est presque comme une balade romantique à cheval.

Je blaguais bien évidemment et je lui faisais un superbe sourire avant de sortir lentement de chez nous. Je verrouillais la porte avant de marcher jusqu’au camion qui n’avait pas bouger depuis un sacré moment. Je m’installais dans ce dernier et je bouclais ma ceinture. La douleur à mon doigt était beaucoup moins élevée avec le bandage. L’air ambiant me donnant une sensation de brûlure. Je regardais finalement mon mari avec un petit sourire en coin.

- Tu as boutonné ta chemise cette fois j’espère? Se serait hautement malheureux d’avoir un autre accident à cause de ta personne beaucoup trop attirante.

J’avais un petit sourire en coin en le regardant. Il m’avait vraiment manqué. J’étais loin de me douter que je le chercherais comme jamais quelques temps plus tard.

Doucement, le malaise apporté par la vue de son propre sang disparut chez Mary Margaret. Alors, évidemment, le soulagement traçait son chemin dans mon esprit en poussant un léger soupir devant cette constatation grandement appréciable. Bon, même si dans les faits, cette situation était cocasse et allait être une jolie anecdote à raconter, je n'en restais pas désolé de sa tournure. Voir mon aimé souffrir n'avait rien d'agréable non loin de là, alors je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour lui venir en aide. Toute fois, sa réponse à mes excuses me faisait sourire doucement.

Je terminais l'application du bandage en agissant le plus délicatement possible. Ma douce moitié admirait mon oeuvre final et un petit sourire étirait ses lèvres avant de rétorquer une plaisanterie qui me faisait pousser un faible rire. Je posais mon regard sur elle en conservant ce sourire advenu.

- Ah... bien vu la comparaison et une chance qu'il ne s'allume pas, sinon je crois que nous aurions un sérieux problème! lâchai-je en souriant.

Quelques images provenant du film me traversaient l'esprit avant de revenir sur le moment présent. Je suivais le mouvement de ma femme et l'aidais à enfiler son manteau afin de ménager son doigt blessé. J'attrapais à mon tour mon cuir. Avant de débuter de mouvement pour mettre mon manteau, je remarquais ma chemise encore ouverte.

- Oh... j'allais l'oublier! soufflais-je faiblement en me dépêchant à la boutonner une bonne fois pour toutes avant d'enfiler réellement ma veste et mes bottes.  

Je prenais la clef de mon camion qu'elle me tendait avec un petit merci audible. Je ne pouvais retenir une énième esquisse de sourire lorsque mon épouse laissait son nouveau commentaire. Ce sourire... oui, il détenait le pouvoir d'échauffer mon coeur qu'importe la situation à laquelle nous faisions face. Elle était magnifique! Je ne me lassais jamais de ce spectacle!  

- Oui, on peut le voir comme ça... allons-y.

Nous quittions notre appartement en fermant derrière nous. Nos pas nous dirigeaient immédiatement sur la "bête" et un petit sourire illuminait mon visage en la voyant s'installer avant de faire de même. J’insérais la clef dans le contact et démarrais le véhicule. La question qui s'éleva me fit rire avant de lui laisser en la regardant.

- Oui, ne t'inquiète pas, nous sommes hors de danger. J'y ai pensé cette fois!

Je mettais la voiture en marche arrière en sortant de notre cour. Puis, je roulais en direction de l'hôpital. Une fois arrivé, je garais le camion et nous sortions avant de verrouiller les portières. Ensuite, nous nous dirigions vers l'hôpital pour aller chercher les soins adéquats. En entrant dans les lieux, le premier fait qui m'interpellait était qu'il avait peu de personnes. Nous avions peut-être un peu de chance tout compte fait de passer bientôt et pouvoir terminer cette soirée tranquillement chez Granny's autour d'un de ces petits plats!                

Le trajet se fit dans le plus grand des calmes. Je me sentais en sécurité avec David, c’était un fait. J’étais soulagée de voir qu’il y avait peu de gens aux urgences de l’hôpital. Nous allions donc passer rapidement. Je m’inscrivais avant de m’asseoir sur une chaise avec lui à mes côtés. Mon estomac grondait comme jamais et je sentais les tiraillements de la faim. Ma tête se posait avec douceur sur son épaule.

- ça nous fera une belle histoire à raconter non?

Je rigolais nerveusement. Je voulais penser à autre chose que la douleur et le sang en cet instant. Le médecin appelait finalement mon nom et je me levais en faisant signe à mon mari de me suivre. Hors de question que j’aille seule me faire faire ces points de suture. Je m’installais sur le grand fauteuil et je laissais l’infirmière retirer le bandage que mon mari avait fait avec amour. Je ressentais les tiraillements à cause des fibres du bandage et je grimaçais fortement. Le médecin commença à examiner et je sentais les chaleurs me reprendre de plus belle. Je ne regardais pas ce que ce dernier faisait mais simplement de me l’imaginer c’était trop.

- Je dois penser à autre chose. Remet toi torse nu s’il te plaît.

C’était une blague bien entendue, mais elle me permis de ne pas tourner de l’oeil lorsqu’il commença les points de suture. Je prenais la main de mon mari avec une immense douceur. Il m’avait tellement manqué. Je ne comprenais pas comment j’avais pus me passer de lui durant ces quelques temps. Il me manquait la plus belle moitié de moi-même.

« Voilà, c’est terminé »

Je regardais finalement le nouveau bandage en éprouvant un soulagement immense. Les recommandations de base avaient été faites et nous avions enfin notre congé de l’hôpital après deux heures seulement. Granny’s serait encore ouvert et c’était une sacré chance dans toute cette soirée.

- Est-ce que je vais avoir droit à une glace en plus du gâteau au chocolat à la maison car j’ai été sage durant la lourde épreuve des points de suture?

Je lui faisais un petit sourire en coin en prenant sa main une fois dans le camion. Seigneur que j’étais heureuse qu’il soit de retour. J’étais heureuse de le revoir en vie et j’étais heureuse de ne pas avoir utilisé la potion de Zelena contre Gold. Si seulement David savait ce qui m’était passé par la tête. Il m’aurait tiré les oreilles comme jamais.

Immédiatement après d'avoir franchi les portes vitrées de l'hôpital, Blanche s'inscrivait avant de prendre place sur un siège dans la salle d'attente. Je faisais de même en m'asseyant à ces côtés aussitôt. Un "petit" grondement très peu discret venant de ma femme me faisait légèrement soupirer dans un doux sourire. Heureusement que la salle était assez vite, car je commençais également à ressentir une véritable faim de loup et ma propre faim répondait avec plaisir à celle de mon amour! Ma douce moitié s'accoudait contre mon épaule et je lui posais un petit baiser sur sa tête avant qu'elle me questionne.

- Oui je dirais même une très mignonne histoire, Henry va surement en rire!

L'attente avait été de très courte durée, car le nom de Mary Margaret avait été nommé. Elle se retournait vers moi en m'invitant à la suivre ce que je faisais avec joie. Nous suivions donc l'infirmière qui nous conduit dans le cabinet du docteur. Mon aimée s'installait un peu à contrecoeur sur le grand fauteuil et quant à moi je m'assis à ses côtés.

L'infirmière défaisait le pansement que j'avais posé avant notre départ et le médecin se retournait vers la blessée pour examiner son état. Immédiatement, le doux visage de ma femme exprimait son innappréciation de cette situation avant de briser le silence avec une petite plaisanterie qui me fit rire.

- Je ne crois pas que c'est une bonne idée, mais tout va bien se passer ne t'inquiète pas. Je suis avec toi.
       
Lorsque le véritable travail se mettait en place, je laissais ma douce Blanche prendre ma main en la caressant tranquillement avec mon pouce. Elle avait été courageuse et rapidement, le professionnel de la santé terminait ses points de suture en appliquant un nouveau bandage. Après les recommandations du docteur traitant, nous étions enfin libres. Je jetais un coup d'oeil à l'horloge et un petit sourire apparaissait sur mon visage. Le Granny's était encore ouvert! Quelle chance!

Nous nous dirigions vers mon camion en y prenant place. Le petit commentaire de Mary Margaret me fit sourire à nouveau. Elle avait raison!

- Si nous avons encore faim pourquoi pas, tu le mérites largement! lâchai-je avant de lui voler un petit baiser avant de démarrer la voiture.

Je nous conduisais sans perdre de temps à notre destination tant attendu et je garais le véhicule dans son stationnement avant de sortir le premier pour ouvrir la portière à ma tendre moitié. Puis, nous entrions, je me retournais vers celle-ci.

- Tu veux prendre pour apporter ou manger ici pour avoir une glace en dessert?  

Malgré que mon retour venait d'être bercé par les mauvaises surprises, je tâchais de garder espoir! Cette chance tournerait un jour à notre faveur et notre famille vivra enfin des jours heureux sans le moindre problème. Oui, j'étais persuadé que cette soirée allait se terminer sous un meilleur jour. Nous étions à présent dans le restaurant, pour enfin profiter de ce moment en tête à tête après cette douloureuse séparation causée par notre divergence d'opinions et les querelles précédentes. Toute fois, nous avions réussi à tourner la page pour vivre ces retrouvailles pleinement. Donc, je lui laissais le choix de manger sur place et sa réponse s'éleva. Elle désirait rester et y prendre notre repas sur place.

- D'accord! soufflai-je avec un doux sourire sur le visage.

Je jetais un oeil sur le menu, mais le désir de steak ne m'avait pas quitté en repensant au malheureux repas que nous avions laissé derrière nous. Mon épouse commandait de son repas cependant, j'hésitais encore, devais-je me laisser tenter? J'optais finalement pour un double burger avec une part de frites et en entrée, une soupe au légume avec un coca. Tant pis pour le premier choix! Je suivais ma douce moitié à une table et je prenais place sur la banquette en face d'elle. À nouveau, mes yeux se posaient sur celle-ci et elle faisait de même. Le regard de mon aimée me détaillait avec intensité avec une certaine convoitise. Souriant joyeusement, je liais avec plaisir sa main à la mienne. Cette simple caresse sur ma peau ajoutée à ce contact faisait croître un désir bien palpable qui était sans l'ombre d'un doute partagé par ma tendre Blanche.

- Moi également! lâchais-je en laissant un petit sourire et je déposais un baiser sur le dessus de sa main.

Cette délicieuse teinte rose qui colorait ses joues agréablement à cet instant était juste magnifique... Elle était magnifique! Peut-être qu'une toute nouvelle conclusion se profilait pour la fin de cette charmante soirée qu'une simple part de gâteau. Une envie de couvrir ses douces lèvres des miennes me venait, mais le serveur coupait mon attention pour celle-ci. Je relâchais sa main lorsque l'assiette était posée devant moi en prenant les couverts pour goûter à cette soupe. Mary Margaret portait un toast à notre couple et je trinquais avec plaisir.

- Oui, à nous, mon amour!

Je prenais une bonne gorgée de coca et commençais à manger tranquillement. La voix de ma femme s'éleva pour me questionner sur l'emploi de mon temps lorsque j'avais pris la route pour la forêt enchantée, accompagné de Régina et de Robin.

- Nous sommes partis à la recherche des hommes qui se trouvaient à Camelot. Lui répondais-je simplement en l'admirant un moment avant de lui retourner la question en conservant une petite esquisse d'un sourire. Et pour toi, qu'est-ce qui est arrivé pendant mon absence à Storybrook?