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 Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni

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Message# Sujet: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Dim 27 Sep - 18:35

Détresse d'une mère

J’avais appris que j’étais enceinte quelques mois plus tôt. Une surprise pour la femme célibataire que j’étais. Malgré tout, je décidais de garder ce bébé. Il n’était pas responsable de ce qui c’était produit cette nuit là avec … En fait, je ne me rappelais pas de son père. J’avais tellement bu lors de cette soirée avec mes amies au Poisoned Apple que j’avais perdu totalement la carte. Par la suite, lorsque j’allais dans l’établissement, je commandais toujours des breuvages sans alcool. La mixologue étant une fée dans le domaine, je ne me sentais pas mise à part. La vie avait continuer son chemin jusqu’à cette nuit du 30 au 31 octobre 2014. Je ne travaillais plus depuis deux semaines et j’étais ronde comme une lune. J’attendais que bébé pointe le bout de son nez. J’avais emménagé mon petit appartement du Queen en conséquence de la venue de mon fils. Je savais qu’il s’agissait d’un petit garçon. C’était donc vers 21h00 que les premières contractions arrivèrent. Je prenais un bain et j’attendais d’avoir ces dernières chaque cinq minutes de façon régulière avant d’appeler l’ambulance pour me rendre à la maternité de l’hôpital de mon quartier.

Le travail fut plutôt court et à 02h26 mon petit Neal pointait le bout de son nez. Je n’avais personne avec moi. Pas de père pour ce petit bout de chou et aucune famille pour m’aider. J’étais épuisée mais heureuse. Je remplissais les papiers de naissance du 31 octobre 2014 en omettant de mettre le nom du père. Inconnu serait son nom. Peut-être qu’un jour, un homme entrerait dans ma vie et adopterait Neal. J’avais espoir en cet amour qui me viendrait un jour. Entre-temps, je devais me reposer et surtout apprendre à prendre soins d’un nouveau-né. Mon corps avait mal de mon accouchement. J’avais perdu un peu plus de sang que prévu, mais pas suffisamment pour des interventions et c’était sans compter la fameuse déchirure qui me faisait marcher comme un canard. Me lever était un vrai supplice et je tentais de m’occuper de ce petit être que j’apprenais à connaître. Il était un bon bébé selon le personnel. Moi, j’ignorais s’il en était un. À 07h30 du matin, je fondais en larmes car je n’avais pas réussi à dormir de la nuit et j’ignorais quoi faire avec mon fils. Je perdais tous mes repères d’infirmière. J’étais une jeune maman comme les autres et non une professionnelle de la santé en ce moment. Les hormones me rendaient à bout et je prenais mon téléphone à la recherche d’une personne qui serait en mesure de venir me donner un coup de main. Je ne sortirais pas de l’hôpital avant 48 heures, mais quand même.

Je tombais finalement sur le numéro de Roni. Pourquoi est-ce que je n’y avais pas pensé plus tôt? Elle m’avait dit que je pouvais l’appeler en cas de besoin. Elle avait bien une fille non? Je composais son numéro alors que j’allaitais Neal dans le lit.

- Aie vampire! Doucement! Oh bonjour Roni! C’est Mary Blanchard. Désolé de te déranger à cette heure. J’imagine que tu as eu une grosse soirée à cause de l’halloween… J’ai accouché la nuit dernière et je me demandais si tu …


J’étais incapable de parler. Je me mettais seulement à pleurer. La solitude me rongeait en plus de tout le reste. Les autres mamans avaient un entourage, un conjoint, un mari, une mère ou une sœur avec elle. Moi, j’étais seule dans ma petite chambre grise.

- Je sais plus quoi faire Roni.

Elle avait compris que j’étais dans tous mes états. Elle allait venir. Je fermais le téléphone en regardant mon bébé tout neuf.

- Tu m’en fais vivre des choses mon coeur.

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Message# Sujet: Re: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Lun 28 Sep - 1:19

Détresse d'une mère

Halloween, l’une des soirées les plus rentables de l’année ! Je l’avais préparée et attendue avec impatience, car depuis quelques temps, les affaires n’étaient plus aussi prolifiques qu’avant. Tout le monde était sur le pont, Elle aux cocktails, ma fille était aussi venue donner un coup de main. Nous avions décoré le Poisoned Apple depuis déjà quelques semaines et avions revisité la carte pour tout le mois d’octobre. Elle Tinker s’était surpassée. Nous avions des cocktails à base de bonbons, des décorations d’enfer et même quelques accessoires. J’avais pour ma part opté pour un chapeau de sorcière et du maquillage. Les clients avaient l’air d’avoir passé une bonne soirée, j’avais fait venir un DJ pour l’occasion et il y avait aussi eu un concours de costumes. Mais, hélas, nous avions déploré le nombre de clients, à la baisse par rapport à l’an dernier. Si les chiffres continuaient à ne pas suivre, je ne savais pas comment j’allais bien pouvoir faire. Mais j’étais trop fatiguée par cette soirée pour y penser. Je m’étais couchée vers les 5 heures du matin, laissant mon téléphone portable allumé.
La sonnerie me réveilla un peu avant 8 heures. J’émis un grognement en essayant de l’attraper à tâtons. J’avais la migraine, un violent et lancinant mal de tête qui m’empêchait d’ouvrir l’oeil droit, quand je décrochais. C’était Mary Blanchard, l’infirmière dont j’avais vu le ventre s’arrondir au fil des semaines.

- Oh Mary… Félicitations, tentai-je d’articuler de ma voix devenue rauque avec la fatigue.

Je l’entendis alors craquer au téléphone, je ne pouvais décemment la laisser dans une telle détresse. Je la savais seule, elle me l’avait dit. J’avais moi aussi été une mère célibataire, que j’étais toujours d’ailleurs mais ma fille était grande maintenant et se plaisait assez à me dire qu’elle n’avait pas besoin de moi.

- J’arrive, ne t’inquiète pas, ça va aller.

Je raccrochai et me traînais jusqu’à la salle de bain pour prendre une douche qui, je l’espérais, me réveillerai. Puis, je m’habillais en vitesse : une paire de jeans, un t-shirt aux couleurs d’un groupe de rock que j’aimais quand j’avais l’âge de Lina, une chemise nouée par-dessus, une paire de bottines et j’étais parée à quitter l’appartement, le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller ma fille. Je passai prendre une café à emporter pour moi et un chocolat chaud pour Mary. Ce serait toujours meilleur que les thé sans originalité qu’on pouvait servir dans les hôpitaux. J’hésitai à passer lui prendre une boite de chocolats, mais au vu de son état au téléphone, je préférais me dépêcher de la rejoindre pour ne pas qu’elle broie du noir. Elle me dirait ce dont elle avait envie quand on se verrait.

Je ne tardais pas à arriver à l’hôpital qu’elle m’avait indiqué, et on me donna son numéro de chambre. Je toquai à la porte avec douceur et attendit d’y être autorisée pour entrer, à pas de loup pour éviter de réveiller le nourrisson si jamais il dormait.

- Hey ! Salut, lançai-je avec un sourire en posant le gobelet de chocolat chaud sur la tablette de la jeune maman. Comment tu te sens ? Tu as l’air bien.

Puis je jetai un œil à son bébé qui avait une bouille des plus adorables.

- Waow, tu es une vraie princesse pour avoir fait un bébé déjà aussi beau. Lina ressemblait à une pomme au four trop cuite à la naissance. Ne lui dis jamais que j’ai dit ça, ajoutai-je avec un regard faussement menaçant.

Je m’assis auprès d’elle et put enfin prendre une gorgée de café, gorgée qui fut salvatrice. Je préférais la laisser parler, me dire ce qu’elle avait sur le coeur. J’avais l’habitude avec le bar, je faisais souvent office de psychologue.
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Message# Sujet: Re: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Mar 13 Oct - 17:05

Détresse d'une mère

Roni avait eu la gentillesse d’accepter de venir me voir et de m’aider. Il faut dire que je n’étais pas du tout à l’aise dans mon nouveau rôle et que je comprenais mal certaines choses. Non, je n’étais plus une infirmière mais une mère. Je ravalais mes larmes et je continuais de bercer mon fils jusqu’à ce qu’il s’endorme profondément. Je le posais ensuite dans le petit lit et je regardais les nouvelles sur mon téléphone. J’entendais finalement toquer à la porte et Roni entrait dans la chambre avec le sourire. Je lui rendais ce dernier. J’étais tellement reconnaissante que cette femme prenne la peine de venir me voir en cet instant. Je n’avais plus de parents vivants et elle était un peu une sorte de mère.

- Oh! Salut Roni! Je me sens un peu fatiguée, mais ça va.

Neal poussait un profond soupir dans son petit berceau de plastique alors que Roni le regardait. Il faut dire qu’elle avait raison. Mon fils était très beau et il était en parfaite santé. J’éclatais de rire alors qu’elle mentionnait que sa fille avait l’air d’une pomme au four trop cuite à la naissance. Jamais je ne dirais cela à sa fille. Je tenais beaucoup trop à la vie.

- J’ai toujours su que j’étais une princesse. Je suis celle des urgences ne l’oublie pas. Ne t’en fais pas pour Lina, je garde ton secret précieusement avec moi.

Je laissais Roni s’installer près de moi et je prenais mon gobelet pour en boire une gorgée. J’avais bu un nombre incalculable de chocolat chaud à son bar durant ma grossesse. Rien ne m’empêchait de sortir et ce même enceinte. J’avais bien le droit à ce genre de petite douceur sans la moindre trace d’alcool.

- Tu me connais bien Roni. J’adore le chocolat chaud du Starbuck c’est une belle attention de ta part.

Je prenais une autre gorgée. J’avais besoin de lui dire ce que j’avais sur le coeur. J’avais vraiment le sentiment d’être une mère atroce depuis les quelques heures que je l’étais.

- Je ne savais pas qui appeler d’autres. J’ai l’impression d’avoir perdu toutes mes compétences d’infirmière en accouchant. J’ai jamais eu un bébé aussi petit dans les bras et disons qu’ils me disent pratiquement que ça va venir tout seul. Je sais même pas changer une couche. Je ne sais comment faire un rot adéquatement à une chose aussi petite et on en parle de l’allaitement? J’ai les mamelons en feux! Mais je l’aime d’un amour fou mon petit Neal … Il me torture à mort. Il a défoncer ma fleur délicate mais je suis tombé amoureuse dès que je l’ai eu dans mes bras… Est-ce que je suis normale Roni?

Légèrement moulin à parole malgré ma nuit blanche.
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Message# Sujet: Re: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Jeu 15 Oct - 16:30

Détresse d'une mère

Bien sûr qu’elle était fatiguée, elle venait d’accoucher. Et puis je connaissais un peu Mary, elle était du genre soucieux, elle voulait tellement bien faire dans tout ce qu’elle entreprenait. Je tâchais de me montrer souriante et rassurante. Je ne savais que trop bien comme on pouvait se sentir seule en étant mère célibataire. Je m’étais approchée pour regarder ce magnifique nouveau-né, non sans une petite plaisanterie sur ma fille et un compliment pour ce beau bébé que Mary venait d’avoir. Puis, je vins m’asseoir auprès d’elle. J’avais pris soin de lui apporter un chocolat chaud comme elle les aimait, et profitai enfin de mon café salvateur.

- Oui c’est vrai, la princesse des urgences. Ne m’en veux pas, mais je suis plutôt contente de n’avoir pas eu à visiter ton royaume.

Je souris en lui faisant un clin d’oeil suite à ses remerciements pour sa boisson préférée. C’est que je commençais à bien la connaître, ma princesse des urgences. Mais j’étais surtout là pour la rassurer, alors j’attendais qu’elle me dise ce qu’elle avait sur le coeur, et cela ne tarda pas. Heureusement que j’avais déjà ingurgité deux ou trois gorgées de café quand elle enclencha la machine. La pauvre Mary me déversait un tel flot d’angoisse. Je posai mon gobelet pour lui prendre la main, la regardant dans les yeux pour lui montrer que je comprenais, que j’étais là pour elle.

- C’est normal, Mary. Pour Neal, tu n’es pas une infirmière, tu es une mère. Et pour être mère, il n’y a pas d’études avec des stages pratiques. On apprend sur le tas en le devenant. Tu vas faire des erreurs, et tu vas apprendre de ces erreurs. C’est tout-à-fait normal et c’est comme ça que ça se passe. Rassure-toi, je n’avais jamais eu de nouveau-né dans les bras avant Lyna, et j’avais jamais changé de couches non plus.

J’eus un petit rire, elle avait une façon bien à elle de dire les choses, elle était charmante, une vraie princesse.

- Neal est désormais la personne qui sera à jamais la plus proche de toi, la personne que tu aimeras malgré toutes les embûches de la vie et même celles qu’il mettra de lui-même sur ta route. Vous ne vous comprendrez peut-être pas toujours très bien, et ce à toutes les époques de sa vie, mais l’amour qui vous unit sera toujours unique. Ton corps va se remettre de tout ce qu’il a subi cette nuit, et tu verras que tu oublieras vite tout ça à chaque fois que tu poseras ton regard sur lui.

Je repris mon gobelet pour l’en délester d’une gorgée.

- Et puis tu sais que je suis là. Si tu as besoin d’aide, de conseil, ou simplement d’une oreille, tu sais que tu peux compter sur moi. Je ne pense pas être forcément un exemple, mais je sais ce que tu vis.

A plus d’un degré. La plupart des autres jeunes mamans étaient entourées, de leur conjoint, leurs parents… Moi j’avais été seule, et Mary aussi l’était. Mais pas tant que ça. J’étais là et je ne la laisserai pas tomber.

- On acquiert des astuces avec le temps, tu verras. Si tu veux, je peux te montrer comment changer une couche et lui donner son bain. Même si je pense que le personnel hospitalier va aussi te le montrer.
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Message# Sujet: Re: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Jeu 5 Nov - 15:49

Détresse d'une mère

Roni était une sorte de mère spirituelle. Je suis certaine qu’elle aurait été une parfaite belle-mère. J’éclatais de rire alors qu’elle mentionnait que j’étais la princesse des urgences. Je n’avais pas plus envie qu’elle , qu’elle vienne me voir sur mon lieu de travail. J’aimais mieux la voir sur ses deux jambes et en pleine santé. Je prenais une gorgée de mon breuvage chaud avant de lui répondre.

- Je n’ai pas envie que tu le visites moi non plus.

Elle avait eu la patience de m’écouter vider mon sac sur mon incompétence naissante. J’écoutais sa réponse en me disant qu’elle avait parfaitement raison. J’étais une jeune maman seule et j’allais apprendre au contact de mon bébé même si j’avais besoin d’un petit coup de pouce dans l’immédiat. Je faisais un petit sourire en coin à Roni avant de regarder mon fils dans son berceau. Heureusement qu’il était tranquille mon petit prince.

- Merci Roni. Je ne connais pas d’autres femmes qui ont été mère célibataire donc je crois que tu es un peu comme une genre de mère en ce moment pour moi ou une tante. Je ne sais pas trop comment le qualifier en fait. Dans tous les cas, merci d’avoir pris le temps de te déplacer pour venir nous voir. Je crois que ton aide sera précieuse aujourd’hui. Dommage que je ne puisse pas lui donner le nom de ton bar comme second prénom ce serait mérité.

J’éclatais de rire. Sans les fameux cocktails du bar de Roni, jamais Neal n’aurait pointé le bout de son nez. J’avais complètement perdu la carte ce soir là et impossible de me souvenir adéquatement de tout ce que j’avais fait. Chose certaine, je m’étais réveillé avec un type vachement sexy et nu dans mon lit et clairement il y avait eu dérapage. J’avais pris la pilule du lendemain mais mon petit bonhomme voulait vraiment être parmi nous alors j’avais décidé de poursuivre ma grossesse malgré tout. Je continuais de boire mon chocolat chaud en souriant à la tenancière de bar.

- Je veux bien que tu me montres en fait. Je pense que ça serait bien que ça soit quelqu’un de la «famille» qui me montre comment faire. Je me sens plus à l’aise avec toi de toute façon.

Neal commençait à bouger dans son berceau et visiblement, il avait quelques gaz qui n’annonçaient rien de propre dans sa couche. Je faisais les gros yeux avant de me lever pour m’approcher. Il dormait à moitié et avait un rictus satisfait sur son visage. Je prenais les couches et les lingettes humide en regardant Roni. Je devais me lancer, mais elle était là pour m’aider non? J’ouvrais le pyjama et finalement la couche.

- OH BORDEL!

Comment toute cette quantité pouvait sortir d’un être aussi petit? J’étais sous le choc.
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Message# Sujet: Re: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Lun 16 Nov - 14:46

Détresse d'une mère

Je comprenais parfaitement le sentiment de détresse qu’éprouvait Mary en cet instant, j’avais vécu le même vingt années auparavant, me retrouvant mère célibataire, seule et sans l’aide de personne hormis celle de quelques amis, qui n’avaient pas plus d’expérience que moi en terme de maternité. Alors je me sentais comme un devoir de lui venir en aide si elle en ressentait le besoin. Je tâchai de la rassurer en lui expliquant que ce qu’elle traversait était normal, les doutes, l’appréhension, la peur de mal faire, tout ceci n’était qu’un enchaînement logique de choses et de ressentis, mais peu à peu, elle apprendrait aux côtés de son fils. Elle semblait plus apaisée ensuite et j’en étais ravie. J’eus un petit rire quand elle me dit regretter de ne pas pouvoir donner le nom du bar en second prénom au petit Neal.

- Tu avoueras que sur ses papiers d’identité, ça ferait bizarre « Neal – Pomme empoisonnée - Blanchard », soulignai-je, amusée.

Je lui avais proposé de lui montrer comment changer une couche ou donner le bain du bébé, histoire de la rassurer. Je me souvenais que lorsque j’avais accouché, les infirmières et aide-soignantes m’avaient montré les bases, et dans ma tête, c’était « oui, c’est facile pour elles, ça fait partie de leur métier », mais qu’en était-il pour les jeunes mamans qui découvraient cela pour la première fois ? En tant que patiente, j’idéalisais le personnel hospitalier comme des personnes détentrices de la vérité absolue, mais en tant qu’humain lambda, j’avais toujours pensé que je ne serais pas capable de faire aussi bien. Alors, je voulais rassurer Mary en lui montrant qu’à force de pratique, n’importe qui pouvait y arriver.

Ce fut Neal qui, finalement, nous signala à sa manière qu’il était temps de passer à la pratique. Le petit prince semblait prêt pour un changement de couche dans les plus brefs délais et je vis ma jolie Mary se lever pour prendre l’initiative. J’étais fière d’elle car je sentais qu’elle appréhendait un peu, mais je savais qu’elle y parviendrait, et puis je resterais à côté d’elle pour la rassurer. La jeune maman prit donc les choses en mains en commençant à défaire le bas du pyjama de son beau bébé et finalement d’ouvrir la couche sale. L’odeur évidemment était atroce, nous faisant grimacer toutes les deux, et la réaction de Mary me fit rire. Je m’empressai de lui tendre une lingette.

- Ouais, je sais pas pourquoi mais les premiers cacas sont les pires. Mais… c’est dégueu à dire, mais quand c’est ton bébé, tu finis par t’habituer. Vite referme ce truc avant d’embaumer toute la pièce, dis-je d’un air amusé.

J’approchai également la poubelle à couches pour lui éviter des pas et contorsions inutiles. Son corps était fatigué, elle devait se ménager.
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Message# Sujet: Re: Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni   Détresse d'une mère feat. Regina Mills / Roni Icon_minitime1Sam 28 Nov - 16:23

Détresse d'une mère

Heureusement que Roni était venue à ma rescousse! Je me sentais déjà mieux de lui avoir dit comment je me sentais avec mon nouveau statut de mère célibataire. Neal était adorable comme tout malgré la situation. Il était tellement calme comparativement au stress que je pouvais ressentir. Je changeais sa couche en suivant les indications de Roni. J’avais peur de la mettre trop serrée dans les faits. Je prenais mon fils dans mes bras et je suivais mon amie vers le grand lavabo pour laver mon fils. J’étais un peu gauche, mais heureusement j’avais pensé à prendre tout le nécessaire avec moi. J’avais choisi un petit pyjama avec un camion de pompier dessus. Une coincidence qui n’en était pas une. C’était même le thème de sa chambre comme quoi le cerveau pouvait faire de belles prouesses par moment. J’avais aussi mis quelques petites voitures de police pour faire mignon.

Neal se laissait baigner en fermant les yeux. Il adorait visiblement être dans l’eau. Il aggripait même le doigt de Roni avec douceur en se sentant en sécurité avec cette dernière. Je le regardais et je le lavais doucement. Je tâchais d’y mettre le plus d’amour et de douceur possible. Le bain terminé, je le sortais pour le mettre dans la serviette. Là, il se mettait à hurler à cause du changement de température. J’étais un peu nerveuse et je tentais de le calmer au mieux. Je laissais mon amie le prendre finalement car je n’arrivais pas à la détendre. Je souriais en la voyant faire. Je caressais la nuque de mon fils qui commençait déjà à fermer les yeux contre la tenancière de bar.

- Je crois que je vais en profiter pour prendre une petite douche pendant que tu es là. Il est en train de s’endormir et je crois que ça serait le bon moment.

Il ne serait pas seul en plus. Je prenais donc mes affaires de toilettes et un pyjama de couleur rose pâle avec des boutons sur le devant et une fleur brodé sur la poche de la chemise. J’allais dans la salle de bain et je me regardais dans la glace. J’avais de la difficulté à reconnaître mon corps pour l’instant. Il me faudrait un certain temps pour me réhabituer. J’allais finalement sous l’eau. La douche était loin d’être neuve mais elle me faisait un bien fou en cet instant. Je laissais l’eau couler sur mon corps et je fermais les yeux. Je lavais mon corps un peu meurtri par l’accouchement et je laissais mes larmes de solitude couler avec l’eau. Je prenais mon temps avant de sortir. Mes yeux n’étaient plus rougis, mais je me sentais tellement mieux. Neal dormait profondément dans les bras de Roni maintenant. Je m’approchais en souriant à celle qui avait eu également une nuit blanche.

- Je ne te remercierai jamais assez d’être venue me voir ce matin. J’avais besoin de la présence de quelqu’un.

Je me sentais désormais plus forte et apte à m’occuper de mon fils. Je prenais finalement mon fils avec douceur en m’installant dans mon lit. Il ne me ressemblait pas énormément dans l’immédiat. Sans doute avait-il les traits de son père. Je posais un baiser sur son front et je faisais la bise à Roni qui devait partir se reposer un peu. Elle travaillait encore ce soir comme tout les autres soirs. Je la saluais avant de regarder mon fils qui dormait.

- Maintenant, on va apprendre à nous connaître . Qu’est-ce que tu en penses Neal?

Il se contentait de bailler comme réponse. Je rigolais un peu. C’était ma nouvelle vie et elle était bien différente de toutes celles que j’avais pu connaître jusque là.
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