Des femmes, j’en avais connu des centaines mais quelque chose de différent semblait me lier à celle qui prenait les devant dans notre relation intime en ce moment. Je profitais de la caresse buccale qu’elle m’offrait après que je lui ai offert un orgasme qu’elle n’avait pas été capable de contenir. Heureusement que je n’avais pas de voisin ou encore des murs en carton. Je vivais dans un appartement aussi froid que ma personne. Je gémissais de plaisir avant de la voir s’installer sur moi. Je lui souriais avec douceur comme je ne l’avais pas fait depuis longtemps. Une ombre d’émotion sur mon visage de marbre en toute circonstance. Je la pénétrais avec douceur avant de commencer mes mouvements de bassin.

Je changeais rapidement de position pour être sur le dessus. J’adorais dominer celle qui était mienne. Je profitais totalement de la situation en la regardant. J’allais de sa bouche à ses seins avant de revenir sur ses lèvres charnues et désirables. Je continuais jusqu’à finalement atteindre mon plein plaisir en posant une main contre le barreau de la tête de lit en fer pour me tenir. Je ne voulais pas l’écraser. Je me retirais d’elle après de longues minutes. J’allais dans la salle de bain et je me regardais dans la glace. C’était une pute … Une stripteaseuse de Harry. À quoi est-ce que je pensais au juste hein? Je continuais de me regarder dans la glace avant de sortir. Je restais nu et je prenais mes clopes pour fumer. J’étais un peu ailleurs et je pensais à pleins de choses.

J’entendais le bip de mon téléphone et je décrochais immédiatement. Je parlais en russe avec fluidité avant de rigoler en me passant une main dans les cheveux. Un contrat excessivement payant pour tuer un américain au Texas. Je serais partie probablement quelques semaines avant de revenir comme j’en avais l’habitude. Je continuais de rire avant de raccrocher et je m’approchais de la belle. Je m’appuyais contre l’un des poteaux en métal froid du lit baldaquin moderne. Je la regardais avec un petit sourire en coin.

- Alors … Comment tu trouves ça de passer la nuit chez un monstre?

Je me qualifiais moi-même de monstre. Je fumais avec nonchalance en la regardant dans les yeux. Douce créature à la chevelure de feu qui était là à me regarder. Est-ce que j’allais encore la faire mienne cette nuit? Sans aucun doute.

- Tu sais que c’est dangereux pour toi? Je crois que tu ne mesures pas totalement l’impact que ma présence pourrait avoir sur ta vie charmante … Ton prénom déjà ma belle?

Oui … J’avais oublié son prénom. Personne n’était parfait.

Oh mille et un secrets qui font partie de mon âme sombre. Pourquoi restez-vous dans l’ombre? Pour protéger ceux qui pourraient me devenir cher? Pour éviter de les voir mourir torturer par des gens plus dangereux que ma propre personne? Non, personne n’est plus dangereux que moi. Personne n’est plus dangereux que l’ange de la mort lui-même. Cette petite rouquine l’ignore alors. Cette petite fée ne sait pas que je suis le plus grand tueur à gage du monde actuel. Je suis une ombre. Personne ne connaît réellement mon visage et mon nom. Je suis celui qui se prend pour la grande faucheuse moyennant paiement. Je suis celui qui attend allongé dans le haut d’un immeuble avec un fusil de sniper et qui attend le moment parfait pour tirer une balle dans la tête de sa cible sans jamais vraiment la rater.

- Ne parle pas trop vite.

J’avais une affaire à venir. Je serais partie durant un moment avant de revenir une fois ma mission remplie. Parcourir le monde était ce que je faisais de mieux. Je ne voulais pas trop lui en parler dans l’immédiat. Je n’avais pas à le faire de toute façon. Elle n’était qu’une femme très attirante à mes yeux dans l’immédiat. J’ignorais que j’allais éprouver des sentiments pour elle sur le long terme. Qu’elle saurait faire battre mon coeur de pierre. J’avais cependant oublié son petit prénom. Il faut dire que j’avais été peu attentif lorsqu’elle me l’avait donné également.

- Non, il vaut mieux que tu ne vois que le beau et le magnifique. Dis-toi que je suis comme toi. Je montre le meilleur au spectateur. The show must go on.

Je la regardais se redresser et je souriais en coin. C’était une belle femme. Je m’approchais d’elle et je l’embrassais à nouveau. J’étais prêt pour un second tour. Je caressais son corps avec douceur et je lui faisais l’amour avant de la laisser s’endormir dans mes bras. Je fixais le plafond pour ma part avant de me lever pour préparer ma valise. J’avais une autre cache pour mes armes et c’était tant mieux. J’ignorais combien de temps je serais partie. Je me surprenais à avoir un sourire en regardant la dame dormir. Une nuit magnifique. Je remerciais Olympus intérieurement d’avoir employé cette belle femme. Sans lui, je ne serais jamais tombé sur elle. Le lendemain matin lors du réveil de la belle, j’étais déjà habillé avec un pantalon noir et une chemise blanche. Est-ce que j’avais dormi? Non pas vraiment. Je la raccompagnais même chez elle avant de me rendre à l’aéroport. Direction la Russie pour un contrat des plus … sanglants et lucratif.