Du thé et des biscuits, mais surtout du thé. Belle et Rozen
Cela faisait à présent quelques semaines que Belle était arrivée à Storybrooke. Elle se faisait doucement aux changements et aux nouveautés que lui apportait cet étrange endroit mais heureusement pour elle, l’endroit où elle logeait possédait une petite bibliothèque, oh rien d’énorme, mais pour la jeune femme, s’était entièrement suffisant. Grâce à cela, elle avait pu reprendre son rituel du soir qu’elle avait toujours fait depuis qu’elle savait lire, boire une bonne tasse de thé tout en lisant un bon livre. Ce soir-là, Belle se prépara sa tasse de thé comme tous les soirs et fut malheureuse de constater qu’e cette tasse de thé allait probablement être la dernière. Son petit pot était vide. Il allait donc falloir qu’elle aille en acheter mais elle ne savait pas où en trouver. Elle s’occuperait de ça demain matin, pour l’heure, elle allait terminer son chapitre et aller se coucher.
Le lendemain, Belle alla parler à la fée bleue chez qui elle logeait avec d’autres nouveaux venus, et alla lui demander où elle pouvait acheter du thé. La fée lui indiqua une adresse et lui dit qu’il s’agissait du meilleur thé de toute la ville. Son manteau enfilé et son petit sac sur l’épaule, la jeune femme se mit à la recherche de cette caverne aux merveilles, la fée lui avait indiqué des saveurs de thé qu’elle ne connaissait absolument pas, et pour tout dire, elle avait vraiment hâte d’y goûter. Elle passa devant la boutique de Gold sans savoir qu’à l’intérieur, celui qu’elle croyait perdu et peut-être mort, s’y trouvait. Il faisait un temps magnifique et elle avait envie de profiter pour se balader un peu. Les habitants de cette ville était tous très gentil et la saluait chaleureusement même si la plupart d’entre eux ne la connaissaient pas du tout. Après avoir fait un détour volontaire pour profiter du beau temps, Belle se trouva devant la boutique que lui avait indiquée la fée bleue. Sans trop attendre, elle mit sa main sur la poignée de la porte et eut une hésitation, elle allait se sentir perdue et elle avait peur de se sentir ridicule, elle n’était jamais entrée dans une boutique de thé de toute sa vie. Elle prit donc une profonde inspiration et entra.
La petite cloche qui se trouvait au sommet de la porte de mit à tinter pour prévenir le ou la propriétaire des lieux qu’un potentiel client venait d’entrer. La jeune femme regarda autour d’elle, la boutique était vraiment très chaleureuse, les couleurs pastels avaient vraiment été choisies avec goût et de belles théières siégeaient en guise de décorations avec des petite poupées de différentes grandeur. Une délicieuse odeur de thé vint chatouiller le nez de la jeune femme, cette dernière ferma les yeux pour en apprécier d’avantage le parfum, qui venait jusqu’à elle. Elle tourna la tête et vit quelques personnes qui buvaient leur thé dans de la très jolie porcelaine. Belle se demanda si certaines des tasses étaient en vente.
Elle s’approcha d’un présentoir et prit un petit paquet de thé sur lequel était écrit : bisous au chocolat. Elle le sentit et fut surprise de sentir une délicieuse odeur de chocolat qui vint automatiquement lui donner l’eau à la bouche. Elle ignorait totalement qu’on pouvait faire du thé à base de chocolat, la fée bleue ne lui avait pas menti, c’était vraiment impressionnant tout ce que l’on pouvait trouver dans cette boutique. Elle en prit un autre : pommes grillée, mais elle le reposa aussitôt car le mot pomme la faisait penser à Régina. Sur celui d’à côté, on pouvait lire : licorne, piquée par la curiosité, elle le prit et le sentit, une délicieuse odeur de fruits des bois se fit sentir.
Le choix allait être vraiment difficile, car si elle s’écoutait, il allait y avoir de forte chance pour qu’elle reparte avec un petit paquet de chaque. Non, ce ne serait pas raisonnable, il allait lui falloir une personne de bons conseils pour l’aider dans ce choix difficile.
Un jour comme tant d’autre, boulot, dodo, nouveau, gâteaux. Et évidemment, le thé, le met qui attitre toutes les personnes ici présentes. Les visages des nouveaux ne t’inspirent plus autant d’attention et d’excitation qu’avant. Tu t’en lasses presque, c’est toujours la même chose, des gens pommés qui cherchent comment marche ce monde. C’est répétitif, et ça t’ennuie, tu n’aimes pas les choses qui se suivent et se ressemblent…. Qui s’usent et se ternissent. Bonjour, non on ne paye pas avec des services , bons, c’est bon pour aujourd’hui mais la prochaine fois non, a force tu vas faire une magnéto et le lancer à chaque nouvelle personne. C’est bien beau de faire de la charité, mais les affaires sont les affaires. Sinon tu ouvrirais un refuge de bon cœur. Mais hélas ce n’est pas dans tes gênes de faire la charité. Fin, pas à dose abusive. Tu n’es pas un cœur de pierre non plus. Bref, tu t’ennuies affreusement depuis quelques jours, ce qui se voit facilement dans ton attitude. Tu es renfermée, froide, et parfois même désagréable. Dans l’arrière-boutique tu remplies les pots de mélanges vides avant d’entre la porte sonner une énième fois dans la journée. Faudra virer cette clochette où tu vas finir par la faire avaler au prochain qui passe ici… Sans être méchante.
« j’arrive… » Dans le salon, les habitués sont à l’appel, quelque autre qui on retrouvé un petit endroit pas trop étrange et changeant de leur habitude dans le pays des contes se retrouvent ici aussi. Il faut dire que face au hamburger, frites, milkshake et chocolat chantilly de Granny. Le thé reste une valeur sure pour ceux qui viennent de l’autre monde. Une aubaine pour toi vous vous dites. Oui c’est vrai mais il faut aussi savoir que ceux qui viennent d’arriver pour la plupart, n’ont pas un sous en poche…. Donc pas si terrible que ce que l’on peu imaginer. Terminant deux de tes mélanges : thé noir pain d’épices, cannelle, écorces d’orange et thé blanc menthe, réglisse. Tu reviens en salle principale et poses les bocaux sur l’étagère de choix principal. « Je suis là, vous voulez quoi. Aujourd’hui je vous propose le thé du jour. Thé vert, grenade, vanille. » Tu n’as même pas la décence et la politesse de te retourner pour lui dire tu termines ce que tu fais en parlant telle un répondeur automatique lasse de ta journée à peine commencée. Maintenant que tu as les mains libres tu approches du comptoir.
Mais là, c’est le drame, le retournement de situation. La chute dans les histoires et les contes. Ce visage, ces yeux, cette chevelure. Tu restes figée comme une branche devant elle. Belle, cette jeune femme qui t’inspire tant de douceur, d’amour de caresse et de chaleur. Cette femme qui a rendu ton calvaire animal plus doux et facile. Qui t’a apprécié sous ta forme de lièvre. Belle. Tu n’arrives plus à décrocher ton regard de la jeune femme, devenant certainement pesant pour elle tant tu la fixes avec des pupilles dilatés comme un chaton devant une pelote de laine. Les mots ont du mal a sortir de tes lèvres, tu n’arrives carrément pas à former des phrases dans ta tête. Tu as tellement de choses à lui dire, tu as envie de la prendre dans tes bras de l’embrasser, de lui donner autant d’amour quelle en avait donné à la peluche que tu étais dans le passé. Mais au vu de son regard elle ne sait surement pas qui tu es sous cette apparence. Entre la folle excitation et la retenue tu ne sais pas comment réagir, mais tu n’as pas le temps de réfléchir que tu quittes tout et te précipites vers elle comme une fusée.
Tu restes ce que tu es, impulsive, démonstrative et excentrique. Sans dire un mot tu la prends brusquement comme une poupée de chiffon contre toi, une chance vous faites pratiquement la même taille. La tête dans son cou tu sens pour la première fois dans ce monde son doux parfum qui t’apaisait autrefois. « Tu as la même odeur… » Chuchotes-tu à son oreille. Tu te mets machinalement à caresser ses cheveux qui on gardé la même douceur que dans tes souvenirs. Ses cheveux avec lesquels tu aimais jouer quand tu étaient contre elle. « C’est comme dans mes souvenirs » ta voix pour une fois n’explose pas dans les cris ou dans les aigu, tu restes sobre dans tes paroles contrairement à tes gestes un peu trop invasifs quand on se met du point de vue de Belle, enfin tu imagines qu’elle ne doit pas comprendre ce qu’il se passe à ce moment précis. Une hystérique aux cheveux bi colore qui lui saute au cou pour lui dire des mots doux…. Ça peut porter à confusion. Mais elle a tellement était importante pour ta vie de lièvre que tu ne peux réprimer tes sentiments pour cette adorable jeune femme.
Du thé et des biscuits, mais surtout du thé. Belle et Rozen
Depuis que Belle était entrée dans la boutique, elle s’était enfermée, involontairement, dans une bulle. Elle n’entendait ni ne voyait plus personne. Toutes ces odeurs lui rappelaient tellement de souvenirs, elle se revoyait avec ses parents le soir de Noël, une délicieuse odeur de cannelle flottait dans l’air. Elle retrouvait cette odeur dans les petits sachets qui se trouvait devant elle. Une larme de nostalgie roula sur sa joue, ses parents lui manquaient terriblement. Beaucoup de temps avait passé depuis cet épisode, Belle prenait toujours sur elle pour ne pas montrer sa tristesse en publique mais elle avait vécu tellement de choses qu’elle ne pouvait faire autrement. Rumple lui manquait aussi beaucoup, elle se demandait s’il était en vie et si elle pourrait le retrouver rapidement, Mais ça, c’était un autre chapitre de son histoire à elle. Pour l’heure elle se retrouvait dans un monde qui n’était pas le sien sans le moindre sou en poche, mais heureusement pour elle, madame le Maire avait distribué, pour les nouveaux arrivant, des tickets qui leur permettaient de pouvoir s’acheter ce dont ils avaient besoin. La Mairie remboursaient les vendeurs et les restaurateurs. Chaque personne avait donc un certain montant en ticket qu’ils recevaient tous les mois. La jolie brune espérait qu’elle pourrait rapidement travailler afin de gagner son propre argent. Il fallait qu’elle en parle avec madame le maire d’ailleurs.
Notre petit rat de bibliothèque était tellement prise dans son tourbillon de sentiments, qu’elle n’avait même pas remarqué que la voix de la propriétaire des lieux c’était faite entendre dans l’établissement. Quand elle lui parla du thé du jour, cette simple phrase fit revenir Belle sur terre qui posa délicatement le sachet de thé qu’elle avait dans les mains. Elle allait devoir faire un choix, mais bon, elle savait très bien qu’elle allait au moins repartir avec deux sachets, un seul, ce ne serait pas possible. Elle reprit donc ses esprits et se retourna fasse à la personne qui était en train de lui parler. Elle fut surprise de voir une jeune femme avec une couleur de cheveux des plus étrange. Elle avait vu le même style de coiffure en se promenant chez une jeune personne qui se trouvait être la secrétaire de l’ancienne méchante Reine. Elle se demandait si elle savait vraiment pour qui elle travaillait, car dans le cas contraire, Belle allait devoir la prévenir, à moins que cette pauvre secrétaire ne veuille terminer comme pomme pour les futurs chaussons aux pommes de Régina. Mais pour l’heure, ma jeune femme avait eu envie de prendre du temps pour elle.
« Oh bonjour, je suis désolée, je ne vous ai pas entendu arrivé. J’étais tellement prise par toutes ces odeurs. Votre boutique est vraiment impressionnante, je suis une grande passionnée de thé en ce qui me concerne. » Elle lui fit son plus joli sourire, mais un détail ne lui échappa pas, la propriétaire ne cessait de la fixer. Est-ce qu’elle avait un bouton sur le nez ? Avait-elle fait une bêtise avec son maquillage ? Pourtant, elle était persuadée que sa coiffure et que son maquillage était très bien. Alors de quoi pouvait-il bien s’agir ? Elle ignorait totalement que la personne qui se trouvait en face d’elle, avait été un lièvre dans son monde à elle, un lièvre avec lequel elle avait passé beaucoup de temps. Elle l’avait nourrit, elle avait prit soin de lui, elle faisait en sorte qu’il se sente bien et pas à l’étroit, elle voulait qu’il ait de l’espace et qu’il n se sente pas trop à l’étroit. Elle avait vraiment tout fait pour qu’il se sente bien et pour qu’il ait toute la nourriture dont il avait besoin. Si elle avait su qui était la personne qui se trouvait en face d’elle, sa réaction aurait, probablement été différente.
Sans avoir le temps de comprendre quoi que ce soit, elle se retrouva prise dans les bras de la propriétaire des lieux. Belle fit des yeux ronds, qu’est-ce qui venait de se passer ? Est-ce qu’elle la prenait pour une autre personne ? Car son comportement était en train de rendre Belle mal à l’aise, cette dernière n’osait pas bouger. « Euh excusez-moi mais.. Est-ce que vous êtes certaines que l’on se connaît ? » Pendant un instant, la jolie brune avait largement hésité à partir en courant pour ne plus jamais remettre les pieds dans cet endroit. Mais ce n’était pas du tout son genre et puis la personne en fasse d’elle allait peut-être lui donner une explication logique à cette accolade. « Comme dans vos souvenirs ? J’aimerai bien avoir une explication car je ne me sens pas très à l’aise sans vouloir vous vexer. » Oui, malgré tout ce qu’elle avait traversé, Belle était toujours aussi gentille, mais elle était quand même beaucoup moins naïve qu’avant, heureusement pour elle d’ailleurs. A l’occasion, elle allait devoir avoir une explication de la bouche de Régina sur ce qu’il s’était passé. Car si elle s’était retrouvée enfermée dans cette prison, ça avait été de sa faute.
« Comme dans vos souvenirs ? J’aimerais bien avoir une explication car je ne me sens pas très à l’aise sans vouloir vous vexer. » En effet elle ne le prend pas aussi bien que tu le prends toi, après tout il faut la comprendre. Une étrangère, vous saute au cou pour une raison qu’elle ignore et sans aucune contrepartie vous oblige à un rituel d’enlacement chaleureux dénué de toute distance sociale. Un peu refroidis en sentant ça gène tu te décroches et toussotes en remettant une mèche bleue derrière tes oreilles. Faisant une mine de chien battu tu marmonnes avant de la fixer et inspirer « je comprends, tu ne me reconnais pas sous cette forme mais on se connaît bien mieux que tu ne le pense. Attends …. » Le sourire amusé que tu portes quand tu a une idée derrière la tête s’affiche clairement sur ton visage. Prenant une chaise tu l’approches d’une étagère ou se trouvais un service en porcelaine qui servait de décoration. Prenant une tasse tu retournes derrière le bar et prends un couteau, tu espères que l’idée que tu as va marcher. Posant la tasse sur le côté tu frappes brusquement la tranche de la tasse avec le manche du couteau pour l’ébrécher. Après cela tu vas directement dans l’arrière-boutique et prépares une infusion rose jasmin pour le verser à l’intérieur. Revenant vers elle tu lui tends la tasse qui sentait fabuleusement bon la rose.
« Tu te demandes ce que je m’amuse à faire. Je te rassure je ne suis pas une psychopathe qui t’a suivi toute ta vie…Quoi que certaines personnes me traitent de folle donc ce n’est pas tout à faux. » Secouant les mains tu coupes court à la conversation avant de venir lui embrasser la joue « enfin bref, peu être que si j’avais des oreilles et un pelage brun tu serais plus câline avec moi ? » Te pinçant les lèvres tu espères qu’elle fasse enfin le rapprochement avec ton état de lièvre. Les bons moments que vous avait passés ensemble, les fêtent que vous faisiez dans la neige avec les autres, les parties de cache-cache dans l’enceinte du château. Les livres qu'elle te lisais le soir où tu te blottissais dans ses bras pour se faire chouchouter. Malgré ton état animal, tu as vécu merveilleusement bien, grâce et uniquement grâce à elle. Belle. « Avec la malédiction, j’ai repris ma vraie forme, je ne pouvais pas te dire que j'étais humaine avant … je ne parlais pas en tant que lièvre. Mais tu m'a permis de vivre convenablement …même si je n’étais pas dans mon état normal. Mais c’est une longue histoire. » Lui touchant la joue comme pour être sure que c’est bien elle devant toi tu penches la tête «désolée si je t’aie brusquée, mais je ne m’attendais pas à te revoir ici, je pensais que la malédiction ne t’avait pas touché puisque je ne t’ai plus jamais revu depuis ce moment-là.
J’ai tellement de choses à te dire que je ne sais pas ou commencer. » Surexcité, c’est le mot, tu ne sais pas comment elle va réagir à tout ce que tu viens de lui balancer littéralement au visage. D’un simple lièvre perdu dans les couloirs de ce château tu te présentes comme une jeune femme bizarre et colorée devant elle. Certes tu n’étais que de passage dans sa vie mais elle a été un point de repère dans la tienne. Et tu ne peux pas laisser tes sentiments de côté en la retrouvant. Malheureusement, tu ne sais pas si elle va t’accepter comme tu es. Tu es bien plus extravagante et outrageuse qu’en étant un lièvre. Même si ton côté chaleureux et démonstratif lui est toujours le même ! il faut avouer que des que tu le pouvais tu la collait comme une sangsues à l’époque. Le temps semble long quand vous vous regardez dans le blanc des yeux, en attendant qu’elle émerge de ce flot de nouvelles tu tires une chaise pas trop loin et l’invites enfin à s’installer, peut être aurais-tu dû le faire plus tôt …. « oh…et je m’appelle Rozen… tu n’as jamais eu l’occasion de le savoir avant … »
Du thé et des biscuits, mais surtout du thé. Belle et Rozen
Belle se sentait vraiment confuse, elle ne comprenait pas du tout où la femme qui se trouvait en face d’elle voulait en venir quand elle lui disait qu’elle ne la connaissait pas sous cette forme. Elle était des kilomètres de se douter qu’il s’agissait du petit lièvre qu’elle avait prit plaisir à chouchouter lorsqu’elle était encore une simple servante dans l’immense château du Ténébreux. Mais notre petit lièvre, qui au jour d’aujourd’hui n’en était plus un, était bien décidé à lui faire retrouver la mémoire. Sans que Belle n’eut le temps de comprendre quoi que ce soit, elle vit son interlocutrice s’agiter dans tous les sens. Elle la suivait du regard en se demandant ce que cette dernière était en train de manigancer. Elle n’allait pas tarder à le savoir. Elle sursauta lorsqu’elle entendit un bruit de porcelaine que l’on venait de briser, elle espérait que la propriétaire de la boutique ne venait pas de se blesser. En la voyant revenir avec une tasse de thé, Belle sentit une délicieuse odeur et ferma les yeux pendant quelques instants. Elle les rouvrit et prit la tasse que lui tendait Rozen, elle l’observa et vit que la tasse était ébréchée ! Comment savait-elle ça ? Qui était-elle en réalité ? Tout un tas de questions commencèrent à se bousculer dans la tête de la jeune femme, elle savait très bien qu’elle n’allait pas tarder à avoir une explication, et elle était vraiment curieuse de l’entendre.
Belle l’écoutait avec attention et là, elle finit par comprendre, cette jeune femme avait été changée en lièvre dans le monde des Contes. La jeune femme l’avait prise avec elle afin de lui sauver la vie, elle ne voulait pas que Rumple la change en civet. Ce qu’elle ignorait, c’est que ce dernier avait était d’accord de lui laisser le lièvre car s’il avait voulu le tuer, Belle n’aurait rien pu faire pour le convaincre de le laisser en vie. « Oh mon Dieu mais c’est toi ! » La jeune femme posa sa tasse sur le comptoir de la boutique et serra Rozen contre elle. « Je suis tellement contente de te revoir ! Tu as l’air d’aller bien, je suis vraiment désolée pour ma réaction, mais je dois bien avouer que je ne t’ai pas vraiment reconnu donc j’ai étais un peu surprise que tu me sautes dessus. » Elle recula pour lieux la regarder sans lui lâcher les mains. « Non, je ne suis pas morte, la méchante Reine m’a envoyé dans un cachot à Nottingham mais c’est une très longue histoire que je serais ravie de te raconter à l’occasion. Je suis tellement folle de thé qu’il est clair que l’on se verra souvent. »Elle lui fit son plus beau sourire, elle était tellement contente de la retrouver ! Elle la serra encore une fois contre elle. « ça me fait drôle de me dire qu’en réalité tu es aussi grande que moi. En tout cas, je suis contente si je t ‘ai traité comme il se devait. »
Belle avait vraiment l’impression de rêver, elle qui avait peur de ce nouveau monde et de ses habitants, jamais elle ne se serait doutée que Rozen serait aussi ici. Avec un peu de chance, Rumple serait peut-être aussi dans cette ville quelque part, au fond d’elle, la jeune femme était persuadée que ce dernier était en vie. Mais pour le moment, elle voulait passer du temps avec Rozen, savoir qui elle était avant de se faire changer en lièvre et connaître son histoire. Il était fort probable que les deux jeunes femmes passent des nuits entières à parler et à refaire le monde avec du thé et des biscuits, ce serait un super programme quand on y pensait. Belle, sans lâcher Rozen, s’écarta d’elle pour la regarder d’avantage, elle se demandait comment elle avait pu faire pour avoir des cheveux de cette couleur, pour elle, ça restait un mystère. Elle était heureuse de savoir que Rozen avait une boutique et que cette dernière marchait plutôt bien. Elle pourrait aussi lui poser des questions sur les étranges technologies de ce monde, car il y avait encore tout un tas de choses que la jeune femme ne connaissait pas encore, comme le téléphone par exemple, elle voyait pleins de personnes avec des petits boitiers étrange, elle avait l’impression qu’ils parlaient dedans mais pourquoi et à qui ? « Je suis enchantée de te rencontrer sous ta vraie forme Rozen, et j’aime beaucoup ton prénom. »
La lueur dans ses yeux quand elle comprend enfin qui tu es réellement t’enchante, te chavires et te rend heureuse. Revoir ta petite soigneuse embellit ta journée et la suite de ta vie à Storybrooke. L’arrivé des nouveaux n’est pas une si mauvaise chose. Tu as rencontré ton petit colocataire qui travail pour toi, tu à enfin vu la Reine Blanche de Wonderland, et maintenant tu revois celle qui ta chouchouté, nourrit, et cajolé dans ta transformation. Belle dans le physique que dans l’ame ! cette demoiselle brille à tes yeux. Je suis enchantée de te rencontrer sous ta vraie forme Rozen, et j’aime beaucoup ton prénom. » Riant bêtement tu ne sais pas trop comment répondre oralement, c’est physiquement que tu lui montre de nouveau ton affection. Venant l’enlacer affectueusement tu inspires son parfum encore une fois « moi aussi je suis heureuse de te revoir Belle. » Te détachant tu l’invites à nouveau à ce poser faisant de même en face d’elle. « je veux savoir ce qu’il t’es arrivée. Raconte-moi tout …. Enfin….si tu veux je ne te force pas, je ne sais pas par quoi commencer tellement je suis contente de revoir ton visage » la laissant quelque seconde tu vas lui chercher un cupcake citron meringue et lui apporte. « Une douceur pour accompagner ton thé. C’est au citron »
« Quand tu dis que la méchante reine ta enfermé, pourquoi et comment à t-elle fait cela ? » tu es curieuse, malgré ce que tu te fais comme opinons sur Regina, tu conçois très clairement qu’elle n’a pas une âme des plus lumineuse dans le passé. Mais personnellement comme tu le dis tous le temps, elle ne t’as rien fait personnellement alors aucune pierre à lui jeter personnellement. Après celons ses grief tu ne diras rien à Belle quand à ton copinage avec la reine. Tu poses ta main sur la sienne et souris « sinon on peu parler de choses plus joyeuse, on à tout le temps pour se connaitre » t’agitant subitement tu secoues les mains « ho tu sais quoi, demain soir on peu se faire un dîner chez Granny et on se racontera nos souvenirs, et tout ce qu’on a vécu durant ses dernière années. Je vais tout faire pour qu’on retrouve notre complicité. » Elle n’avait pas changé, c’est fou elle est exactement comme dans tes souvenirs. Eblouissante, douce, attendrissante et posée. Son petit air naïf sur le bout du nez qui trompe tout le monde n’a pas changé. Voyant le calme dans la boutique tu décides de te poser avec une tasse de thé aussi. Revenant à ta place tu touille ton thé à la cannelle gingembre en la dévisageant littéralement. Cela peu être gênant pour elle mais tu ne peux pas t’en empêcher.
« sinon en ce qui me concerne, j’ai été emportée par la malédiction de Régina, comme beaucoup d’entre nous. Pendant 28 ans j’ai vécu comme une simple fille excentrique gérante d’un bar à thé dans cette petite ville du Maine. D’un côté je suis reconnaissante à Régina car sans son maléfice je serais encore un animal mais je ne suis pas dupe sur ce qu’elle à pu faire aux autres et les vies qu’elle à du gâcher…. Comme la tienne vue l’animosité de tes paroles tout à l’heure. Mais je te le dis même si ça en blesse plus d’un…. Je n’ai aucune rencoeur envers elle personnellement. » Une petite mou s’affiche sur ton visage, tu espères qu’elle comprenne ton point de vue. Chose que beaucoup de personne on du mal à envisager pour le moment sur ton opinons. Certain son tellement dans la rancœur et la haine qu’ils ne conçoivent même pas que l’on puisse ne pas la considérer comme une personne saine d’esprit et d’âme. « je pense que tout le monde peu changer, et je le vois dans ses yeux quand elle passe ici pour boire du thé loin de tout ces sentiments négatif envers elle. Je ne dis pas qu’elle blanche comme une sainte, elle est consciente de ce qu’elle à fait et je ne défendrais ni ne ferrais partie d’aucun groupe pour ou contre elle, je suis juste sur un statu neutre envers elle….. » Perplexe tu la regarde comme sortie d’une stase « pourquoi je te parle de ça…. On en était ou déjà ? »
Du thé et des biscuits, mais surtout du thé. Belle et Rozen
Si un jour on avait dit à Belle qu’elle rencontrerait son adorable petit lièvre sous une forme humaine, la jeune femme aurait probablement éclaté de rire. Mais avec la magie, tout peut devenir possible, même ça. La preuve, Rozen était bel et bien devant elle et la jolie brune savait très bien qu’il ne pouvait pas s’agir d’un canular de mauvais goût. Elle accepta donc l’invitation de Rozen et alla s’asseoir avec sa tasse de thé dans la main. Cette dernière voulait tout savoir sur ce qui était arrivée à Belle, elle non plus ne savait pas trop par où commencer à dire vrai.« Oh eh bien plein de chose, Rumple m’a chassé de chez lui car je l’ai embrassé sous le conseil de la méchante Reine. Sur le moment, il a cru que je voulais le manipuler pour lui retirer tous ses pouvoirs. Sauf que la magie ne m’intéresse pas. Je suis donc partie du château et sur le chemin, j’ai croisé la méchante Reine qui m’a fait disparaître et je me suis retrouvée enfermée dans un cachot à Nottingham. » La jeune femme ressentit des frissons rien que d’en parler. « J’ai cru ma dernière heure arrivée, personne ne savait où je me trouvais et je ne savais pas comment faire pour sortir de là, mais heureusement pour moi Robin des Bois passait par là avec ses compagnons et ils m’ont libéré. Je suis donc restée avec eux. Puis, on a rencontré le chapelier et la suite tu la connais. J’espère retrouver Rumple, je ne sais pas pourquoi, mais je suis certaine que ce dernier est vivant. »La voyant repartir, Belle en profita pour boire une gorgée de ce délicieux thé et ferma les yeux tout en savourant le parfum, lorsqu’elle les rouvrit, elle vit Rozen qui lui tendait un cupcake qu’elle prit en souriant. « Oh merci beaucoup, il a l’air délicieux. »
« Eh bien comme je te l’ai dit, elle m’a fait disparaître avec sa magie et elle m’a fait enfermé car elle a fait croire à Rumple que j’étais morte pour le faire souffrir d’avantage. Pardonne moi, j’ai dû parler un peu trop vite. C’est juste que, ce ne sont pas les souvenirs les plus heureux de ma vie. » Oui, pendant un très long moment, Belle lui en a voulu, car elle n’avait été qu’un dommage collatérale. Elle ne savait pas encore comme elle allait réagit face à la méchante Reine, mais il était clair qu’elle avait besoin de lui parler et de mettre les choses au clair pour pouvoir repartir du bon pied. La jolie brune allait devoir faire un sacré travail sur elle même pour ne pas l’étrangler. Elle n’était pas de nature violente de base, mais après tout, elle avait bien faillit mourir dans ce cachot, qui sait ce qui aurait pu se passer si Robin et ses joyeux compagnons n’étaient pas arrivés à temps ? Elle préféra effacer tout ça de sa mémoire et se concentrer sur les retrouvailles avec Rozen. « C’est une excellente idée, ne parlons plus de sujets qui évoquent des mauvais souvenir. » Belle regarda la main de Rozen sur la sienne et plongea son regard dans le sien en souriant. « C’est une excellente idée, ça me donnera l’occasion de te connaître d’avantage et d’en savoir plus sur toi et sur qui tu es vraiment. Je suis contente de voir que je me suis bien occupée de toi quand tu étais encore sous ta forme animal. » Belle mordit dans le cupcake, mon Dieu comme s’était bon ! Elle n’avait jamais goûté de pâtisseries aussi bonne ! Ce nouveau monde était décidément plein de surprises, et elle était certaine qu’elle allait encore découvrir énormément de choses avec l’aide de Rozen. Elle mangeait tout en lui souriant. « Quoi ? J’ai du glaçage sur le nez que tu me fixes ainsi ? »
« Oui, c’est vrai que pour toi, son sort a eu du bon. Tu as retrouvé ta forme et tes souvenirs ce qui n’est pas rien. Je ne peux pas vraiment te cacher qu’en ce qui me concerne, je vais vraiment avoir du mal à lui pardonner. Elle a quand même fait croire à Rumple que j’étais morte et elle a fait beaucoup de mal autour d’elle. Après, je comprends que tu ne lui en veuilles pas, elle ne t’a rien fait personnellement. Et la méchanceté gratuite n’aiderait pas. Donc ne t’en fait pas, je comprends tout à fait ton point de vue Rozen. » Elle ne mentait pas en disant ça, Belle n’était pas le genre de personne qui disait ce que les personnes voulaient entendre. Régina avait certainement dû avoir une vie merdique pour faire autant de mal autour d’elle, mais même si pour le moment, Belle lui en voulait profondément, elle trouverait peut être la force de lui pardonner et de passer à autre chose. Ce monde était certainement l’occasion pour la méchante Reine de se racheter et de s’offrir une nouvelle vie. Belle le verrait bien par elle même. « Tu as raison Rozen, je ne dois pas le laisser aveugler par la rancoeur que j’ai envers elle. Mais je n’ai pas envie de parler d’elle pour le moment. Je préfère que tu me parles de toi. Nous étions en train de parler de retrouver notre complicité en allant manger chez granny. Est-ce que tu voudrais bien me faire visiter ton chez toi ? Je suis curieuse de voir ta maison. » La future bibliothécaire était vraiment heureuse de retrouver Rozen, c’était le début d’une solide et sincère amitié.
Malgré vos points de vue différents sur la situation tu ne pouvais que comprendre ce qu’elle pouvait ressentir, si cela t’était arrivé, tu aurais surement eu les mêmes ressentis voir décuplé et plus dangereux et morbide pour Régina. Loin de ce que Belle pouvait être, tu ne sais pas te retenir, que ce soit en positif ou en négatif. Et pour le moment pas grand monde s’en est aperçu. Tout le monde à son côté obscur, et le tien peu parfois surprendre. Un psychologue pourrait te traiter de bi polaire mais tu n’en prendras pas note, tu es comme ça et personne ne pourront te faire changer. Tout simplement par ce que tu n’en as pas l’envie. Tu t’assumes dans ton ensemble, avec son bien comme son mal. Gardant tout de même le sourire par l’impulsion de revoir cette personne tu passes outre vos différents sur La reine, et restes sur les bons moments que tu as passés avec elle. Belle était la plus sublime personne que tu es rencontré dans le monde des contes avant ton arrivé à Storybrooke. Aussi belle à l’extérieur, car il ne faut pas se voiler la face, elle est très mignonne. Et à l’intérieur aussi. Elle conclut cette discussion dérangeante par une invitation à visiter ton chez-toi. Et oui maintenant c’est plus grand qu’une cage à lapin ton chez-toi !
« Avec plaisir ! Laisse-moi juste encaisser les quelques clients et leur dire que je vais bientôt fermer » en tant que propriétaire tu ne te fais pas prier pour gérer ton temps d’ouverture comme tu le souhaites. Parfois un peu abusivement, mais cela ne semble pas gêner les gens vus qu’ils reviennent pour ton thé. Donnant les notes et faisant payer le reste des clients tu leur dis que le bar fermera après leur dégustation rangeant ta caisse tu fais signe à ta jolie ex propriétaire d’approcher vers l’escalier qui mène de ton salon à ton appartement. « Suis-moi, on y va. » Montant les quelques marches tu ouvres la porte qui donne sur le salon cuisine ouvert. « Bienvenue chez un Lièvre ! » La laissant prendre son temps pour entrer, tu refermes derrière elle pour ne pas laisser entendre tes colocataires végétales. « C’est petit mais ça me suffit amplement » marchant devant elle tu commences à lui indiquer les différentes pièces. Le salon, la cuisine, les deux chambres, la salle de bains et le balcon improvisé sur les toits de la ville. Peu être un peu trop expressive et enjouée tu l’assommes de paroles aussi utiles qu’inutiles parfois. Mais ton enthousiaste sur ces retrouvailles ce fait clairement ressentir. Tu n’es jamais fausse tu tes sentiments, c’est une chose utile comme agaçante.
« J’ai une dernière chose à te montrer, ça me laisse un souvenir de notre monde quand je leur parle. » Approchant à pas feutrés vers ta chambre tu ouvres doucement comme si un bébé s’y cachait et ouvre la porte pour faire découvrir ta chambre colorée et barioler comme un carnaval à Wonderland « approches » chuchote tu en lui faisant un geste d’approche. « Ce sont des roses parlantes » pointant du doigt deux pots ou dans chacune dormait une rose magnifique dans sa couleur comme dans leur prestance. Bien qu’elles pouvaient t’agaçaient au plus haut point elles restent d’une beauté inégalée dans tous les contes possible.
Du thé et des biscuits, mais surtout du thé. Belle et Rozen
Belle savait très bien que tout le monde avait une vision bien précise de la méchante Reine. Pour le moment, la jeune femme ne savait pas encore si elle pouvait totalement lui pardonner ou non, car certaines blessures sont plus longues que d’autres à refermer. Qui sait, peut-être qu’avec le temps… Car pour tout dire, la jeune femme n’avait vraiment pas appréciée d’être séparée de Rumple et d’avoir faillit se faire tuer. Ca faisait vraiment beaucoup d’émotions d’un coup. Donc elle allait avoir besoin de temps mais elle ne désespérait pas de réussir à lui pardonne un jour, mais une chose à la fois. La jeune femme devait déjà réussir à s’accommoder à sa nouvelle vie, oui, d’accord, cela faisait à présent un petit moment qu’elle était là, mais elle en apprenait tous les jours un peu plus. Cette époque était vraiment incroyable, certaines inventions étaient vraiment pratiques, comme avoir la lumière autant que l’on veut sans avoir besoin d’une bougie, ou d’avoir de l’eau chaude sans avoir besoin de la chauffer. Oui, la jeune femme arrivait bien à s’accommoder à sa nouvelle vie, même si certaines choses la dépassait encore un peu. Rozen avait l’air relativement à l’aise et Belle se disait qu’elle pourrait lui apprendre un certain nombre de choses. La jolie brune préféra changer de sujet et demander à Rozen de visiter son chez elle, elle était curieuse de voir son appartement.
Pendant que cette dernière encaisse les derniers clients, Belle profit pour terminer son thé et sa pâtisserie qui étaient vraiment délicieux. Elle se leva et débarrassa sa table, elle alla poser le tout sur le comptoir de Rozen. Les derniers clients ne tardèrent pas à s’en aller et Belle suivie son amie en prenant le soin de regarder autour d’elle. La jeune femme monta les escaliers et lorsque cette dernière ouvrit la porte, Belle regarda à l’intérieur. L’appartement est vraiment très bien agencé et décoré avec goût, on ne voit même pas qu’en réalité il est petit. « Mais c’est vraiment joli chez toi, j’aime beaucoup ce que tu as fait, je trouve que tu as vraiment beaucoup de goût. Le jour où j’aurai un appartement à moi, je ferai appel à tes services pour m’aider à décorer, qu’est-ce que tu en penses ? Tu serais d’accord de m’aider ? » Pour le moment, Belle se trouvait encore au couvent, mais elle commençait à en avoir un peu marre, elle voulait un endroit pour elle, mais pour ça, elle allait devoir faire une demande auprès de Régina et elle n’en avait pas la force pour le moment. Elle devait se préparer à la confrontation. Elle se concentra sur tous les objets qui se trouvaient autour d’elle. Une chose était certaine, l’appartement reflétait vraiment la propriétaire.
Notre petite Rozen avait encore une chose à montrer à Belle. Cette dernière ne pouvait cacher sa curiosité, elle suivit donc son ancien petit lièvre. Cette dernière ouvrit la porte de sa chambre, Belle avait l’impression d’entrer dans un arc-en-ciel. Cette dernière lui montra deux pots dans lesquels se trouvaient des roses endormies. Elles étaient absolument magnifiques, mais Belle n’avait encore jamais vu des roses qui parlaient. « Elles sont magnifiques. Elles parlent vraiment ? "Ca devait faire de la compagnie pour Rozen ce qui devait être pratique quand on y pensait. « Qu’est-ce qu’elles te disent ? » La jeune femme était curieuse.
La réaction de belle face à ton appartement te réjouit. Les compliments te revigorent et rendent plus soyeuse. Avec un clin d’œil tu lui réponds en hochant la tête. « Avec plaisir joli cœur. Je te dois beaucoup de choses, alors n’hésite surtout pas si tu as besoin de quoi que se soit. » Pour ponctuer ta réplique tu lui embrasses tendrement la joue comme avant. En frottant ton petit nez contre sa joue, en réel, ça pouvait paraitre bizarre étant donné que tu es humaine à présent. Mais tu t’en fiches, elle reste ta jolie et gentille petite gardienne affectueuse. « Je ne me lasse pas de faire ça sérieusement » éclatant de rire tu continues d’avancer, ton caractère contraste furieusement avec celui de Belle, et pourtant vous vous entendez comme deux grandes amies qui se connaissent depuis longtemps. Quand on dit que les opposés s’attirent ce n’est pas du vent. L’invitant à s’avancer tu scrutes fixement sa réaction face à tes roses uniques. Sa question te fait sourire. « Oui elles parlent comme toi et moi, quoi qu’un peu trop hautaine, c’est le caractère des roses après tout. Comme celui des Lys plus calme et timide. » À ça seconde question tu comprends qu’elle n’avait jamais vu de fleurs parler, et ceci peut être totalement déroutant pour les gens qui ne connaissent pas. Tu imagines qu’elle pense que parler à des fleurs s’apparentent à parler à un perroquet dressé pour des phrases précises. Ce qui te fait encore plus sourire.
Lui prenant la main tu l’entraînes dans la chambre plus sérieusement. « Et bien allons te présenter et tu verras bien » venant vers les demoiselles tu prends un petit vaporisateur pour les asperger délicatement d’une rosé afin de les réveiller dans les meilleures conditions connaissant leurs caractères. « Je te préviens, ne soit pas trop susceptibles, Pruce et Lily sont du genre Princesses déchu, elles s’estiment plus haute dans la société que nous simple mortels » doucement les fleurs s’éveillent comme dans les dessins animés que les enfants de ce monde pourraient regarder. Déployant leurs feuilles comme des bras qui s’étirent, et petit à petit un visage ce forme dans les pétales qui forme le haut. Les deux dames regardent Belle de haut en bas curieuse avant de jeter un regard glacial à ta personne pour savoir ce qu’il se passe. « Les filles je vous présente Belle, vous savez la princesse qui s’est occupée de moi dans le château de Rumple ! » Perplexes, elles se regardent entre elles avant de croiser les feuilles. « Si cette femme est une vraie princesse qu’elle le prouve … Car à vrai dire son accoutrement douteux ne nous convainc pas du tout. HUM » sur un ton des plus dénigrants les deux dames lèvent la tête en même temps comme pour donner plus d’impact à leur prise de paroles. De vraies divas pour des fleurs. « Ne fait pas attention, elles sont tout le temps comme ça, j’ai prévue de leur amener une gueule-de-loup pour calmer leurs ardeurs de filles de riches si elles continuent à être aussi hautaines. »
« Rozen Dolorès March tu n’as pas intérêt à nous faire cela, ou sinon nous ….. Je… Tu n’as pas le droit ! » Tu te mets subitement à sourire de façon douteuse. « Sinon quoi…. Tu prends tes petites racines et tu t’en vas te planter en forêt ? » Tu sais très bien que tu as le dessus sur elle et que tu les laisses exercer leur fausse domination princière dans l’appartement. Car pour le moment sans elles tu serais bien seule dans cet appart. Mais elles savent aussi que sans toi elles n’existeraient pas. Malgré ce qui dégage de votre relation vous êtes l’une comme les autres très attachées. Et oui même des roses peuvent devenir indispensables dans une vie. Te tournant vers Belle, tu tires la langue « tu vois maintenant ce qu’elles me disent » les roses regarde Belle à leur tour « Vous êtes de quel royaume si vous êtes une princesse ? »