La bataille contre les ogres avait été violente et même Regina en avait fait les frais. De retour inconsciente, elle était restée dans cet état plus de quarante-huit heures. Robin, qui était resté la plupart du temps à son chevet, avait malgré tout tenté de rassurer leurs enfants. Mais dès son réveil, la reine de la Forêt Enchantée avait voulu les rassurer elle-même. Elle savait combien dans cette famille la franchise comptait et elle voulait impérativement être là pour eux. Après un bon bain pour se remettre un peu d'aplomb et en attendant que Zelena revienne pour la débarrasser des dernières traces de blessures et contusions, elle s'était habillée et était allée voir CJ dans sa chambre.
- Bonjour ma chérie, commença-t-elle avec autant de douceur que possible en la serrant affectueusement contre elle.
Sa main caressant son dos, elle humait le doux parfum de ses cheveux. Comme elle était heureuse de retrouver sa grande fille, et qu'elle n'ait rien, que les ogres n'aient pas eu le temps de gagner le château.
- Je voulais que tu vois que je vais bien. Robin m'a dit que tu avais été très inquiète.
Elle se détacha doucement de sa fille pour la regarder dans les yeux.
- Mais toi, comment vas-tu ?
Il y avait eu tant de changement ces derniers temps, un retour au monde des contes après un peu plus de deux années de malédiction où CJ et son frère Henry avaient tout tenté pou7r réunir leur famille et leurs proches. Ils avaient été si courageux et Regina était on-ne-pouvait plus fière de ses deux grands.
- Je crois que je n'ai pas eu le temps de te remercier pour tout ce que tu as fait avec Henry quand nous étions coincés à New York. Tu deviens une jeune fille incroyablement forte, ma CJ, et je suis très fière de toi.
Sa propre mère, Cora, n'avait jamais fait entendre ce genre de paroles à Regina, aussi, cette dernière trouvait important de le faire entendre à ses enfants. Et leur faire comprendre que, quoi qu'il arrive, elle serait là pour eux. CJ était d'autant plus courageuse que pour elle, tout ceci était à part, elle n'était pas originaire du monde des contes d'aucune façon, et ses qualités d'adaptation en faisaient une adolescente d'autant plus admirable, d'où la fierté de ses parents.