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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Changer de livreur : facile, il avait raison. J’obtenais toujours ce que je voulais. Mon corps aidait beaucoup, autant que ma position sociale dans cette ville et aussi l’argent. Être l’unique amie de Regina avait des avantages. L’histoire de la pizza fut vite réglée et nous repartîmes rapidement là où le livreur nous avait arrêté. Comme toujours, l’orgasme arriva rapidement, et nous emporta chacun dans notre petite bulle. Le sexe entre nous s’était parfait. Autant être honnête nous savions parfaitement quoi faire l’un de l’autre pour se satisfaire et se complaire dans cette relation dénudée de promesse. C’était ça que j’aimais chez lui, il ne cherchait pas plus loin que ce que j’étais prête à lui offrir. Il ne voulait pas emménager avec moi, ou même juste laisser sa brosse à dent sur l’évier. Rien. Il venait et repartait quand je lui demandais ou quand le devoir lui ordonnait. Cette potentielle épouse dont il m’avait parlé en arrivant m’agacer déjà. Elle allait tout faire capoter si elle parvenait à lui retourner le cerveau, mais en même temps une part de moi désirait que tout capote. Le perdre. Naturellement il me manquerait. Sa présence rassurante me manquerait mais au moins il ne rencontrerait jamais le monstre qui gisait en moi. Prêt à tout pour foutre ma vie et celle de toutes les personnes que j’aimais en l’air. Enfilant sa chemise comme d’habitude, je le regardais allez mettre la pizza au four. Je le laissais refermer sa chemise sur ma peau tandis qu’il me demandait s’il pouvait rester un peu plus.
Riant à sa demande je déposais un baiser sur ses lèvres avant de ramasser son boxer et lui tendre en ajoutant :
« Tu peux rester, ça m’évitera de me goinfrer »
J’en convenais c’était la le romantisme qui m’étranglerait. D’ailleurs ma réponse aurait pu paraître cruelle pour n’importe quel oreille, mais je savais qu’il ne le prendrait pas mal. Il savait que c’était ma manière de me protéger et de communiquer avec les autres, que ça plaise ou non je m’en fichais. Partant vers la cuisine, je nous resservais un verre de vin et lui apporta avant de m’assoir sur le dossier du canapé avant de lancer en un soupir :
« Tu m’as parlé de ta femme tout à l’heure, Je te forcerais pas à en parler t’inquiète pas… J’ai moi aussi retrouvé mon mari, c’est quoi ta recette pour perdre la mémoire, j’en aurais besoin …. »
Annonçais-je avec un grimace enfantine tout en buvant une gorgée de vin. Revoir Athos m‘avait boulversé, j’en avais a peine parlé à Regina. Cette dernière vivait son amour à 100 % et je ne voulais pas être l’ombre à son tableau. Je l’étais déjà bien assez sans compter que son habitude à tenter de mettre ses idées de rédemption dans mon esprit me fatiguait.
« Ca faisait des années que j’avais pas songé à lui… »
Je souriais en la regardant faire. Nous ne nous étions jamais rien promis elle et moi et c'était peut être pour cela que je m'accrochais autant à elle. J'avais vraiment l'impression que nous étions tout les deux identiques et à la fois éloignés. C'était évident que nous avions tous les deux des vécus qui nous hanterait tout le temps. Et nous arrivions tous les deux à nous remonter le moral que ça soit de façon charnelle ou pas. Je lui rendais son baiser quand elle me tendit mon boxer que je ne tardais pas à renfiler.
« Tu peux rester, ça m’évitera de me goinfrer, »
Je riais gentiment avant de poser mes lèvres sur sa joue.
« ça tombe bien parce que moi j'ai une faim de loup. Tout cet exercice m'a donné faim, très faim même. »
Je lui faisais un clin d'oeil tout en la suivant jusque dans la cuisine. Elle nous servit deux verres de vins et j'en buvais une gorgée avec plaisir. Elle savait comment me requinquer et rapidement en prime. Cependant je voyais son visage se faire plus grave et je compris qu'il était temps pour moi de me mettre à table.
« Tu m’as parlé de ta femme tout à l’heure, Je te forcerais pas à en parler t’inquiète pas… J’ai moi aussi retrouvé mon mari, c’est quoi ta recette pour perdre la mémoire, j’en aurais besoin … » « Si je pouvais t'aider je le ferai mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas récupéré ma mémoire. »
Je fronçais les sourcils sans comprendre pourquoi elle me disait cela. Elle ne m'avait jamais parlé d'un mari et je me demandais si elle en avait peur. Si c'était le cas elle pouvait être certaine que je la protégerais. Je ne voulais pas qu'il lui arrive malheur.
« Ca faisait des années que j’avais pas songé à lui… »
Je m'approchais d'elle et je la prenais tendrement dans mes bras.
« Cette malédiction nous a tous touché... Si tu as besoin de protection contre ton mari tu peux compter sur moi. Je ne te laisserai pas tomber même si je suis marié. »
Je lui souriais en embrassant son front tendrement.
« Ma femme s'appelle Juliette et d'après elle mon véritable prénom est Roméo. »
C'était étrange de voir à quel point ce nom pouvait résonner en moi sans que je n'en comprenne la signification.
Du vin une pizza, tout promettait une paisible soirée. Je n’avais pas prévu d’aller au Libertease, pour la bonne et simple raison que j’étais encore trop imprévisible en matière de contrôle de Médusa. Buvant un peu de la boisson que Romain avait apporté, je laissais mes fesses prendre place contre le dossier de mon canapé en songeant aux nouveaux évènements qui venaient de se passer. Outre le fait qu’une fois de plus nous avions couché ensemble, il m’avait appris qu’il était marié. Pour moi cela ne changeait rien, mais alors rien du tout. Cependant, je savais que s’il commençait à s’attacher à cette inconnue, il allait finir par me laisser, et même si je savais que c’était mieux pour lui, je n’étais pas encore prête à faire une croix sur le garde du corps de ma meilleure amie. Son aveu me rappelait l’existence de mon mari et subitement je ressentais le besoin d’en parler à Romain. Je voyais bien qu’il ne comprenait pas pourquoi je lui disais cela. Enfin il avait compris que je préférais oublier son existence, comme lui avec sa femme, mais je n’avais pas eu sa chance. A la levée de la malédiction, j’avais récupéré tous mes souvenirs aussi handicapant soient-ils. Aprè lui avoir appris que ça faisait longtemps que je n’avais pas songé à mon mari, Romain me prit dans ses bras. Refermant les miens dernière lui, je posais ma tête sur son pectoraux toujours nu. Toujours en accord avec celui qu’il était, il me proposait sa protection et automatiquement je me sentais sourire avant qu’il ne dépose un baiser sur mon front. Disait-il vrai ? Sa femme était elle un variable qui n’allait pas influer sur ses décisions ? Relâchant ce dernier, je déposais un baiser sur le haut de son pectoraux avant de m’écarter légèrement pour pouvoir voir un peu de vin pendant qu’il me donnait le nom de sa femme et son véritable nom. Manquant de m’étouffer sous le choc, j’ouvrais des yeux aussi grand que des soucoupes. Toussant légèrement, je laissais échapper un léger rire avant de demander :
« T’es sérieux là ? C’est elle ta femme ? »
Riant encore une peu, je posais ma main libre sur mes lèvres en songeant à la fameuse Juliette avant de me reprendre :
« Manquait plus que cela, ta femme est la meilleure amie de Robin des bois ! Celle qui joue avec la foudre et qui créée n’importe quel perturbation météorologique en fonction de ses humeurs ?? Elle va me foudroyer direct, elle avait déjà du mal à encaisser la relation de Robin avec Regina alors ma relation avec toi ? »
Riant jaune, je secouais la tête avant de lever les yeux vers Romain :
« C’est elle ? C’est la reine blanche de Wonderland ? »
Attendant la réponse de mon amant, je m’humectais les lèvres. Bon certes, cette Juliette ne me faisait pas spécialement peur, c’était une de ses héroïnes, une de ses femmes qui ne tuait que par obligations et non pour des raisons pervers. Malgré tout, une part de moi se doutait que la reine blanche aussi tolérante soit elle n’allait pas beaucoup tolérer les écarts de conduite de son mari. Dans l’attente de sa réponse je me laissais aller aux confessions, j’avais bizarrement confiance en lui :
« Mon mari s’appelait Athos, … moi j’étais Anne de Winter, on ne s’est pas quitté en très bon terme, je sais pas si tu as entendu parler de cette histoire… »
J'expliquais à Neilina qui était ma femme. Enfin ce que je savais de ma femme bien entendu. Je ne connaissais pas beaucoup de choses sur elle. Je disais tout ce que je savais sur Juliette à mon amante. Tiens Neilina était mon amante au lieu d'être ma petite amie par intermittence. C'était un statut que je trouvais étrange mais bon les mots étaient les mots.
« T’es sérieux là ? C’est elle ta femme ? »
J'acquiesçais. Si j'en croyais cette femme bien entendu oui c'était bien elle ma femme. Je la regardais puis je souriais en coin. Elle semblait inquiète. Mais elle n'avait rien à craindre. Même si j'avais une femme notre relation ne changerait pas. Je tenais bien trop à elle au final.
« Manquait plus que cela, ta femme est la meilleure amie de Robin des bois ! Celle qui joue avec la foudre et qui créée n’importe quel perturbation météorologique en fonction de ses humeurs ?? Elle va me foudroyer direct, elle avait déjà du mal à encaisser la relation de Robin avec Regina alors ma relation avec toi ? »
Je souriais en coin.
« Moi je sais faire trembler la terre donc je pense que je peux contrôler ma femme. »
Je riais avant de la serrer un peu plus dans mes bras. Il n'y avait pas besoin de plus je pensais pour qu'elle comprenne que je ne la laisserais pas.
« C’est elle ? C’est la reine blanche de Wonderland ? »
Je soupirais. Visiblement c'était bien elle d'après ce que je savais ou plutôt d'après ce qu'elle m'avait dit.
« Oui visiblement c'est bien elle. »
Je soupirais un peu. C'était compliqué dans ma tête. Je voulais plutôt passer du bon temps avec elle. Je lâchais deux secondes la jolie demoiselle pour prendre une part de pizza. J'avais faim maintenant. Je lui tendais la boîte pour qu'elle se serve puis je la prenais de nouveau dans mes bras.
« Mon mari s’appelait Athos, … moi j’étais Anne de Winter, on ne s’est pas quitté en très bon terme, je sais pas si tu as entendu parler de cette histoire… »
Je fronçais les sourcils.
« J'ai lu un livre à ce propos mais je ne crois pas tout ce que je lis dans les livres. Si tu as envie d'en parler je suis là. Cet homme ne semble pas être une bonne personne. »
Mes yeux se posèrent sur la marque sur le coup de Neilina. Si j'en croyais l'histoire c'était lui qui lui avait fait cela et ça méritait vraiment toute la haine que je pouvais avoir pour lui. Il était hors de question que Neilina soit de nouveau en contact avec lui. Moi protecteur ? Totalement faux.
Ok cette fois c’était bel et bien la merde, la femme de mon amant était nulle autre qu’une sorcière qui foudroyait la source de ses problèmes. Sincèrement qui après ça oserait dire que j’ai de la chance ne matière d’homme ? Cette question déclencha le rire de Médusa et je tentais de le faire taire en me concentrant sur Romain et les réponses qu’il m’offrait. Il semblait amusé par ma réaction, il y avait bien que lui d’amuser pour le coup.
« Heu mon chou, les rumeurs disent qu’elle sait voler et disparaitre dans le ciel … »
Annonçais-je dans ses bras tout en embrassant son pectoraux. J’appréciais les efforts qu’il faisait, même si en soit cela ne changeait strictement rien au problème de base. Malgré tout j’osais espérer qu’il avait raison. Après tout cette femme était humaine, elle devait bien avoir un point faible a exploiter en cas de problème … Malgré tout dans le doute, je devais impérativement en parler à Regina. Ca ne devait pas être un secret défense ça ? Face à un énième soupir de Romain je riais tout en prenant une part de pizza dans la boite qu’il me tendait :
« Dit donc d’ordinaire tu es de meilleur humeur, tu dois vraiment avoir les crocs ! »
Finissant ma part de pizza je me laissais lover contre les bras musclés et réconfortant de mon amant tout en lui avouant ma véritable identité. Chose que je n’avais jamais fait dans cette ville. Malgré tout il méritait de savoir, je faisais autant confiance en cet homme qu’en Regina. Tu le regretteras espèce de gourde ! Soupirait pendant la proposition de Romain et je me libérais de son étreinte pour déposer un baiser sur ses lèvres en décrétant :
« Non j’ai pas spécialement envie d’en parler, le passé est passé. Puis après Regina je suis la seconde femme la plus protégé de la ville »
Riant à ma remarque, je prenais une nouvelle part avant de tendre la boite à Romain. Tout ce que je venais de dire était vraie, l’unique différence entre ma meilleure amie et moi, c’était qu’elle avait Romain dans son ombre. Songeant aux dires de Romain, je me retrouvais contraire de ne pas être en accord avec lui, Athos était un homme bien c’était moi qui était mauvaise, mais naturellement je n’allais pas lui raconter cela. Entendant mon téléphone sonner, je partais au pas de course vers la cuisine et décrochait sans pour autant lâcher le bel apollon qui gisait fièrement dans mon salon. Après plusieurs soupirs et un bonne dose de reproche, je raccrochais avant d’ajouter :
« Visiblement je ne peux pas laisser le Libertease quelques jours sans moi, je dois y retourner. Tu peux rester ici ça ne me gène pas. »
Filant me changer, je revenais vêtue d’une robe noire moulante et d’une pair d’escarpins bordeaux, rendant la chemise au roi déchu, je lui dérobais un baiser au passage avant de susurre à son oreille :
« Merci d’être venu me déranger, c’est toujours un plaisir monsieur Whitechappel »
Dernier baiser sur sa joue et je disparaissais, consciente qu’un chauffeur attendais en bas de l’immeuble.
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Lun 16 Oct - 20:33
Gasmask
