La Méduse ! Qui aurait cru que je devienne un jour ma propre pire ennemie, cette Méduse qui vociférait constamment dans ma tête me rendait dingue. Elle avait des périodes ou peut-être était-ce moi qui faiblissait selon les périodes, la réponse n’importait pas réellement, la seule chose qui m’importait c’était qu’elle me rendait littéralement dingue. Le déclencheur de cette nouvelle crise avait été Regina, une fois de plus, cette fois elle n’avait pas essayé d’expérience extravertie d’apprenti sorcière sur moi, la première tentative l’avait dissuadé de recommencer, non cette fois elle s’était contentée de m’incendier aux Libertease. La cause de notre désaccord, il était d’ordre masculin naturellement et d’ailleurs pour une fois je n’avais rien fait de répréhensible. Je n’avais pas tenté d’empiéter sur ses plates-bandes, je n’avais nullement abusé de sa confiance, je n’avais même pas essayé de me servir de lui pour assouvir un de mes plans malsains, rien je n’avais strictement rien fait qui me ressemblait. Au contraire, j’avais uniquement écouté les brillants conseils avisé de la maire de cette ville, l’espace de quelques secondes j’avais cru que faire une bonne action me ferais du bien, et c’est d’ailleurs ce qui s’était passé. J’étais assez fière de moi, j’avais tendu la main à une personne qui en avait besoin et cette personne n’était nulle autre que Robin et pour ceux qui ne sorte pas le nez de chez eux, Robin est l’homme dont Regina s’est éprise pour une durée indéterminée d’après ses dires, toujours d’après ses dires. Enfin bref, vous vous demandez tout de quel crime la terrible Anne De Winter est coupable ? Et bien d’après la juge Regina j’étais coupable d’avoir donné du travail à son homme. Un grief horrible qui visiblement mérite la peine de mort uniquement parce que je ne l’ai mise devant le fait accompli trois jours après son embauche et parce que mon établissement était remplie de femme légèrement vêtue et dont la vertu était quelques-fois aussi douteuse que la mienne. En somme il n’y avait pas de quoi fouetter un chat sauf d’après le point de vu de l’Evil Queen qui m’avait rapidement mise dans une rage folle et qui avait gentiment réveillé la Gorgone. Depuis ce jour maudit à savoir quatre jours j’avais coupé mon téléphone, je vivais recluse dans mon appartement et je me nourrissais uniquement de pizza. Mes seules occupations étaient donc de faire de la musculation et de la boxe jusqu’à épuisement, lézarder dans un bain bourrée d’herbe aux propriétés apaisante et une fois par jours pendant dix minutes je checkais mes mails afin de vérifier qu’aucune de mes danseuses n’avaient mis le feu à mon club de strip-tease, ô et je buvais jusqu’à en perdre la raison. Enfin pour la dernière occupation j’étais contrainte de faire une croix dessus depuis environ 28 heures. Que voulez-vous les temps sont dure lorsque l’harpie fait des siennes.
Aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle, lorsque j’étais dans mon bain j’avais appelé le livreur de pizza et avais commandé une pizza royale en l’honneur de ma saleté de meilleure amie. J’étais d’ailleurs sur la bonne voie avec la Méduse car depuis environ 10 heures elle ne s’était pas manifestée. Une petite victoire en somme, mais je ne m’avouais pas totalement victorieuse, j savais de quoi elle était capable, elle était vicieuse et elle attendait certainement le moment le plus opportun pour réduire tout mes précieux effort en poussière. Une fois sortie de mon bain, je m’habillais avec une combi-short en soie noir, celle que j’avais achetée en compagnie de Regina la première fois où la Méduse avait pris le dessus à cause d’elle et de son trop plein de confiance en elle en matière de magie. Le livreur ne devait pas tarder à arriver et je me décidais à ranger mon appartement en ramassant les éclats de verre des miroirs que j’avais brisé la veille en apercevant mes pupilles reptiliennes dans le maudit objet. C’est donc en plein mission de nettoyage que la sonnette de mon appartement résonna contre les murs, la pizza ! Reposant les éclats de miroir sur la table du salon je saisissais mon porte-monnaie avant d’ouvrir la porte un air légèrement impatient su le visage. En ouvrant la porte, la première chose que j’apercevais était l’absence de pizza dans les mains de l’homme qui venait de m’interrompre, faisant ainsi disparaitre mon sourire avant que je ne relève les yeux vers le visage du dit homme et de reconnaitre Romain Whitechappel, laissant échapper un léger soupir je posais ma main sur le cadre de la porte avant de demander :
Je ne savais plus où j'en étais. J'avais envie de me terrer dans un coin et de ne plus montrer le bout de mon nez. Cependant, je ne pouvais clairement pas faire cela. En effet la maire avait besoin de moi et du coup je m'étais mis à son service comme je le faisais depuis vingt huit ans maintenant. Cependant même si je me souvenais de ma vie et du fait d'avoir une épouse je n'avais toujours pas en tête le visage de mon épouse. Je croyais cette femme quand elle me disait qu'elle était Juliette mais je ne comprenais pas pourquoi je n'avais toujours pas en tête son visage. Enfin si. Je le savais. Je n'avais plus de cœur et du coup il était sûrement temps pour moi de me mettre en quête de mon cœur. Malgré tout, il y avait une part de moi qui ne voulait pas du tout me rappeler parce que me rappeler ça voulait dire que j'avais osé oublier la femme de ma vie chose que je ne pourrais pas accepter ou alors avec difficulté.
Perdu dans ce flot de penser, je voulais trouver un moyen de me détendre et le nom de Neilina me vient tout de suite en tête. Ça avait été la seule personne dans cette ville à ne pas changer de comportement quand la malédiction fut levée. Elle est restée la même du moins avec moi et du coup je savais que je pouvais compter sur elle. Alors à la fin de mes heures de travail pour Regina je me dirigeais chez elle, vers la seule personne qui pouvait peut être apaisé mon esprit.
Me garant devant son immeuble je restais bien une demi heure me posant encore des milliers de questions. Est-ce que c'était bien que j'aille voir une autre femme que ma femme pour parler de mes problèmes ? Surtout que Neilina était une femme que je connaissais dans tous les sesn du terme et du coup je me demandais encore si c'était une bonne chose mais quelque chose me poussait vers elle et je ne pouvais clairement pas rester dans le doute comme cela. Alors je prenais mon courage à deux mains et je sortais de ma voiture pour me rendre dans l'immeuble. Connaissant le code de la porte j'arrivais à y rentrer rapidement puis je montais jusqu'à taper à sa porte. Elle ne tarda pas à ouvrir.
« Romain que me vaut se plaisir ? »
Je la regardais en souriant.
« As-tu quelques heures à me consacrer ? »
Je lui souriais tout en m'appuyant contre l'encadrure de la porte. Je plongeais mon regard dans le sien comme pour sonder si j'étais le bienvenue ou non. Je l'avais revu depuis la levée de la malédiction bien sur depuis que j'avais revu Juliette c'était compliqué.
« On discutera après d'accord ? »
Je sortais de mon dos une bouteille de vin et je la lui montrais. Bien sur ce n'était pas la seule idée que j'avais en tête mais depuis la levée de la malédiction mais aussi le fait d'avoir rencontré de nouveau Juliette j'étais perdu. Je ne savais plus trop où j'en étais et dans mon agonie de vingt huit ans elle avait été la seule lumière dans cette ville et je revenais vers elle encore une fois.
Romain prenait une position similaire à la mienne en posant sa main juste au dessus de la mienne sur le cadre de la porte pour me forcer à le regarder droit dans les yeux. Il était doué. Il était très doué. Il était également très beau et même si j’attendais patiemment l’arrivée de ma pizza cet encas était clairement très attractif. Je savais qu’il ne m’aimait pas. D’ailleurs je ne voulais pas qu’il m’aime, c’était ça que j’aimais le plus chez lui après sa capacité à me faire prendre mon pieds comme personne et celle qu’il parvenait toujours à me redonner le sourire même lorsque je pensais que c’était impossible. Ce dernier m’avait demandé si j’avais quelques heures à lui consacrer mais je ne lui répondais pas, je préférais peser le pour et le contre avant de lui répondre. Je venais de vaincre Médusa ou du moins je venais de gagner une bataille. L’inviter à entrer pouvait engendrait son retour, elle haïssait les hommes, elle haïssait tout et tout le monde or mi elle-même. J’aurais dû le congédier mais j’en étais incapable, sans compter que ce dernier briser le silence après m’avoir offert un sourire charmeur avant de me planter sous le nez une magnifique bouteille de vin rouge. Un sourire aguicheur naissant sur mes lèvres je saisissais son présent et cédais à sa demande en m’écartant de l’embrasure tout en faisant un pas en arrière :
« Tu m’as convaincu tu peux entrer … »
Sur ses mots, je me rapprochais de lui et embrassais la commissure de sa lèvre avec un air légèrement enfantin, avant de regretter ce que je venais de faire à l’instant même où je sentais la présence de la Méduse se réveiller légèrement. J’avais l’impression de l’avoir entendu me murmure une chose, vérité ou simplement le fruit de mon imagination ? Je l’ignorais, mais j’avais assez peur de la voir renaitre de ses cendres pour m’éloigner rapidement de Romain pour prendre la direction de la cuisine. Je profitais de l’excuse qu’il m’avait donnée pour m’occuper.
La bouteille posée sur le bar je saisissais un bout de miroir brisé assez grand pour pouvoir vérifier que mes pupilles étaient toujours humaines, le cœur battant la chamade. J’hésitais a appeler Regina, elle avait déjà vu la Méduse et une partie de moi avait besoin qu’elle m’épaule au cas où cela recommençait mais je n’en faisais rien. Durant mes journées de luttes invétérées pour reprendre le dessus sur la gorgone elle m’avait très bien fait comprendre qu’elle ferait souffrir la maire de la ville pour se venger et me punir. Jamais je ne laisserais faire cette garce, même si cela signifiait que j’allais devoir m’éloigner de ma meilleure amie. Transférant tous les éclats de miroir que j’avais ramassé dans la poubelle en un geste de la main, je m’attelais par la suite à ouvrir la bouteille de vin, avant de déverser un peu de son contenu dans deux verres, avant de rejoindre Romain tout en tentant de parraître la plus naturelle possible.
« Alors Romain vas-tu enfin te décider à me dire ce qui t’as poussé à venir ici ? Ca a un rapport avec Regina ? »
Je lui faisais mes petits yeux de chien battu tout en lui présentant la bouteille de vin. Je me sentais un peu mieux depuis que j'avais Neïlina en face de moi. Elle me rendait plus serein et en plus elle me permettait de m'amuser avec elle. Pendant les années de malédiction j'avais passé du bon temps avec elle et je ne regrettais rien de ce que j'avais fait avec elle bien au contraire. J'avais même un goût de retour qui me faisait toujours revenir vers elle.
« Tu m’as convaincu tu peux entrer… »
Je lui souriais et je rentrais dans son appartement quand elle m'en donna l'occasion. Je souriais encore plus quand elle m'embrassa sur la commissure des lèvres. J'avais envie d'un baiser plus franc mais ça serait pour plus tard. Pour le moment j'enlevais ma veste et je la lui tendais. Comme d'habitude elle alla la mettre dans un placard.
« Merci... »
Je m'étais retourné pour l'embrasser encore une fois mais elle s'était déjà précipitée en cuisine. Tant pis ça serait pour plus tard. Je la suivais dans la cuisine et je la regardais s'occuper de la bouteille de vin que j'avais amené. Je lui souriais. J'avais l'esprit préoccupé comme si... Comme si une partie de moi me disait que c'était mal d'être là alors qu'une autre partie était prête à tout accepter. J'avais vu qu'elle avait ramassé des morceaux de verre mais je ne relevais pas... Du moins pour le moment.
« Alors Romain vas-tu enfin te décider à me dire ce qui t’as poussé à venir ici ? Ca a un rapport avec Regina ? »
Je soupirais. Non. Enfin je ne savais pas. Je me sentais incomplet et j'avais besoin d'en parler à la femme que je connaissais le mieux maintenant. Juliette ma femme était encore une étrangère à mes yeux... Bien que j'avais senti quelque chose entre nous, je ne savais pas quoi penser de tout cela.
« Je ne sais pas... Il manque quelque chose dans mon thorax comme mon cœur mais... Je ne suis pas venue pour ça. »
Je lui souriais et je faisais le tour du comptoir pour aller la prendre par la taille. Je caressais son visage avec ma main et je replaçais une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
« J'ai besoin de passer du temps avec toi juste un peu... Ne plus penser. Ne plus penser à cette femme qui se dit être ma femme qui... Je veux juste... »
Je lui souriais et je déposais un baiser sur son front.
« Arrêter de penser et tu es la seule personne qui puisse me calmer. »
Je serrais dans mes bras fortement.
« C'est juste de ça dont j'ai besoin. Te tenir dans mes bras. »
Je prenais de profondes inspirations pour calmer mon envie de m'énerver. Je sentais la terre ou du moins le plancher trembler légèrement et s'arrêter tout aussi soudainement. Je savais me contrôler. Au moins sur ça.... Quand à mes relations. C'était beaucoup plus compliqué.
Le faire entrer était une mauvaise idée. J’aurais dû regarder à la lucarne avant d’ouvrir cette fichue porte, je le savais. J’avais envie de me mettre des baffes sans compter que la Méduse recommençait à se réveiller sous l’arrivée de la testostérone. J’aurais sans doute dû le mettre dehors après avoir récupéré la fameuse bouteille de vin qu’il avait ramené. C’était même certain que c’était ce que j’aurais dû faire, mais j’en avais été incapable. Une partie de moi était heureuse que Romain soit présent. Avec lui je me sentais en sureté, aussi étrange soit-il ce dernier faisait renaitre mes souvenirs avec Athos. Je savais que c’était parfaitement pervers de me rappelé de mon ex-mari en sa présence, mais j’étais incapable de me contrôler. J’avais honte de mes pensées, elles fissuraient mon orgueil au plus profond de lui, et pour cause j’étais encore assez stupide pour ressentir des sentiments envers l’homme qui m’avait condamné à mort. A ses pensées j’entendais la Méduse éclatait de rire dans mon esprit tandis que je me tendais main tremblante sur le goulot de la bouteille : « Parfaitement ridicule, quand comprendras-tu que les hommes te mèneront à ta perte ? Mais après tout vas y laisse toi te faire piéger une énième fois par eux comme ça je pourrais retrouver le monopole de mon corps ! » Ses mots me glacèrent le sang pendant que je déversais le liquide dans deux verres à vin, dent serré, de son coté Romain m’expliquait les raisons qui l’avaient poussé à venir chercher asile dans mon antre. « Soit la digne fille de ta mère Anne et satisfait donc l’appétit de cet homme comme sa femme ne peux pas le faire visiblement ! » Fanfaronna la squatteuse faisant naitre un nouveau frisson d’effroi qui fut apaisé par les bras du garde du corps de ma meilleure amie. J’étais tellement absorbée à ne pas réagir plus que de raison aux provocations de la Méduse que je ne l’avais pas vu contourner le comptoir pour venir me rejoindre. Dès que sa main frôla mon visage je souriais oubliant pendant un cours instant les propos de la première version de moi sur ma catin de mère avant de repousser les verres délicatement de notre passage pour m’assoir sur le comptoir après qu’il m’eut déposé un baiser sur le front. Un sourire taquin illuminant mon visage fatigué, je le laissais s’immiscer entre mes jambes bien heureuses d’avoir mis une combinaison-short pour calmer ma libido avant de laisser ma tête se poser dans le creux de son cou le laissant me serrer dans ses bras avant de lui mordiller le lobe de l’oreille gentiment pour lui dire :
« Tu es conscient que ce n’est pas très gentille pour ta femme ce que tu viens de dire… »
Secouant la tête un instant je me reculais afin de guetter sa réaction tout en saisissant nos verres pour lui tendre le sien et attaquer mine de rien le mien tout en ajoutant :
« Tu deviens pire que moi Romain, d’ailleurs me dit pas que ta femme est une princesse hystérico-possessive et qu’elle va tenter de me tuer ! Non parce que je dois me méfier de bien assez de personne je n’ai pas foncièrement besoin d’en ajouter une autre à ma liste … »
A ses mots je sentais mes pensées se diriger vers Cly autrement dit Porthos que j’arrivais à contrôler à coup de chantage, mais je savais que ce dernier attendait que je ne baisse pas garde et frapper. Il ramènerait Athos à moi ey je redoutais ce jour plus que tout autre
Il était toujours facile pour moi de me livrer à Neilina. Elle était bien la seule personne qui ne me jugeait pas dans cette ville. Elle n'en avait que faire de ce que j'étais avant. Elle m'appréciait juste pour ce que je suis maintenant et c'était pareil pour moi. Voilà pourquoi je revenais toujours vers elle pour un moment de complicité ou pour me confier sur ma vie. Elle avait de l'importance à mes yeux.
« Tu es conscient que ce n’est pas très gentille pour ta femme ce que tu viens de dire… »
Je souriais.
« Je sais mais c'est ce que je pense. »
Je n'avais jamais été un homme qui cachait ce qu'il pensait bien au contraire ! Je m'étais toujours promis de toujours dire la vérité et c'était le cas quand je disais à ma sublime amie que je ne savais même pas pourquoi j'avais une femme.
« Tu deviens pire que moi Romain, d’ailleurs me dit pas que ta femme est une princesse hystérico-possessive et qu’elle va tenter de me tuer ! Non parce que je dois me méfier de bien assez de personne je n’ai pas foncièrement besoin d’en ajouter une autre à ma liste … »
Je souriais. Je ne connaissais pas assez cette Juliette pour savoir si elle était dangereuse ou pas mais il était certain que je ne permettrais pas qu'on fasse du mal à ma très jolie Neilina. C'est d'ailleurs pour capter l'ensemble de ses sens que je me glissais doucement entre ses jambes, sachant pertinemment où je voulais que ce jeu nous mène. J'approchais mes lèvres de son oreilles et je lui soufflais alors :
« Personne ne te fera de mal. Du moins pas à cause de moi. »
Puis je me reculais pour boire le verre qu'elle m'avait tendu. Après avoir fini mon verre, je tendais mon bras pour le poser derrière elle sans oublier de frôler sa hanche au passage. Je me sentais bien dans ses bras ou plutôt entre ses jambes même si pour le moment nous n'étions pas du tout au même point que les autres fois. Je glissais alors mes mains sur sa taille en plongeant mon regard dans le sien.
« Et si nous arrêtions juste de penser aux problèmes qu'on a pour juste ce concentrer sur ça... »
Je me penchais alors vers elle pour l'embrasser laissant mes mains parcourir le haut de ses cuisses. Je ne voulais plus penser à cette femme que j'avais soit disant. Je voulais juste profiter du moment voulu comme je l'avais fait déjà de nombreuses fois. Il n'y avait plus rien qui comptait à ce moment. Juste elle et moi une dernière fois. Mes mains se posèrent sur ses joues puis je détachais mes lèvres doucement des siennes.
« Peut être ne devrais-je pas t'importuner de la sorte. »
avais-je glissé à son oreille tout en laissant parcourir ses doigts sur la peau fine de son cou mais surtout sur son décolleté. Mes yeux se plongèrent dans les siens comme pour ne pas trahir le désir que je ressentais pour elle bien qu'elle était tout à fait apte à le sentir vu la position dans laquelle nous nous trouvions.
La situation tournait au vinaigre et je sentais ma détermination à repousser ses avances s’amoindrir de minutes en minutes. Il était tellement doué, même parler de sa femme ne détruisait pas sa détermination, en même temps s’il ne se rappelait pas d’elle cela pouvait se comprendre. En un sens je jalousais Romain, lui au moins il avait oublié, certes la cause de son amnésie était inconnue mais au moins lui il n’avait plus à se souvenir de sa moitié dans le monde des contes. J’aurais aimé qu’Athos disparaisse de mon esprit, que lui et mon désir ardant de vengeance à son encontre disparaisse pour toujours, mais malheureusement il n’en était rien, à la place j’avais ma jumelle maléfique en tête qui vociférait et profanait des menaces dans mon esprit tel le vil serpent vénéneux qu’elle était. Lors que je plaisantais sur le niveau de dangerosité de la femme d mon amant, ce dernier souriait avant de me murmurait qu’elle ne me ferait pas le moindre mal et un frisson parcouru mon échine. Tandis que je le regardais le regard rieur quand il se débarrassait de mon verre en le buvant d’une traite, dit donc il est déterminée ton beau garde du corps, susurra la Méduse d’un air moquer tandis que je fermais les yeux de peur que ses pupilles maléfique ne remplace les miennes. Ce fut la main de Romain qui me ramena gentiment à lui, elles caressaient mes cuisses et des papillons naissaient dans mon estomac tandis que je souriais pleinement satisfaite de cette sensation avant que je ne lui rende son baiser en un soupir tout en repliant mes jambes derrière ses hanches et que je glissais mes mains derrière sa nuque pour réduire l’espace entre nous. L’objet de sa virilité quant à lui était tristement arrêté contre la paroi de son jean, mais que je sentais tout de même à travers ma combi-short. Les mains de Romain quittèrent mon dos pour se placer sur mes joues et il rompit le baiser pour glisser à mon oreille qu’il ne devrait pas m’importuner de la sorte. Riant à sa remarque je lui mordillais le lobe de l’oreille avant de répondre avec un air taquin :
« On s’en fou maintenant c’est fait »
Surs ses mots je retrouvais ses lèvres et je retirais sa chemise de son pantalon avant d’entreprendre de lui retirer, un sourire étirant mes lèvres consciente que la tenue dans laquelle je me trouvais allait littéralement lui faire péter un câble, bien que j’espérais qu’il ne me l’arrache pas tout bonnement, c’était un cadeau de Regina et de surcroit de la soie. Rompant le baiser, je m’attaquer à sa nuque avant de lui susurrait en riant :
« Je te préviens on doit faire vite, y ale livreur de pizza qui doit arriver et j’ai très faim »
Je riais doucement tout en reprenant mes caresses sur ses cuisses et mes baisers langoureux. Je n'avais pas connu beaucoup de femmes mais bon dieu celle ci était une vraie déesse, une tornade dont je n'arrivais pas à me passer et même si elle n'était pas ma femme ce soir là j'avais envie de la posséder quoi qu'il advienne. Je penserais aux conséquences plus tard.
« Je te préviens on doit faire vite, y a le livreur de pizza qui doit arriver et j’ai très faim » « Alors faisons vite. »
J'avais souri quand elle m'avait dit d'aller vite. Habituellement j'aimais prendre mon temps mais après tout ce n'était pas l'envie qui m'en manquait donc je pouvais accéder à sa demande. Je la sentais impatiente me retirant déjà ma chemise de mon pantalon et me rendant de ce fait beaucoup plus entreprenant que je ne l'aurai voulu. Je passais mes mains sous ses genoux pour l'approcher du bord du plan de travail de sa cuisine. Mes mains remontèrent le long de ses cuisses mais elles furent arrêter par un morceau de tissu bien trop présent à mon goût. Mes lèvres elles ne lâchaient pas du tout les siennes, nos baisers devenant de plus passionnés et langoureux. Lorsqu'elle commença par retirer mon pantalon, je lâchais un soupire, puis j'attrapais ses mains pour la stopper ou plutôt pour la guider à défaire les boutons de ma chemise. Je finissais de défaire mon pantalon que je laissais tomber au sol avec tout le reste de tissu pouvant m'empêcher de faire ce que je voulais faire à ce moment précis. Mes mains allèrent ensuite dans son dos pour défaire sa combishort de la façon la plus rapide possible. Une fois libérée de tout vêtement, je passais ma main dans ses cheveux et je lâchais ses lèvres pour qu'elles aillent trouver son cou. Mes mains allèrent ensuite sur ses cuisses, glissant sur son ventre puis dans son dos. Je me glissais alors entre ses cuisses allègrement, dans un soupire et je commençais une lente danse. Mes lèvres étaient toujours dans son cou et je lâchais un grognement avant de retrouver ses lèvres et d'accélérer mes mouvements de bassin. Ses gémissement et soupires suffisaient à m'indiquer comment m'y prendre avec elle comment la mener jusqu'à l'orgasme en un minimum de temps vu qu'elle m'avait bien spécifié qu'elle n'en avait pas beaucoup. Mes mains glissèrent de nouveau dans son dos, la soutenant du mieux que je le pouvais tout en me rendant totalement compte que nous n'étions pas forcément dans la meilleure des positions pour conclure notre affaire. C'est avec délicatesse que je la soulevais du plan de travail pour l'allonger sur le sol reprenant là où nous en étions, accélérant même les mouvements afin d'atteindre enfin l'orgasme... Cependant alors que nous allions l'atteindre, la sonnette retentit et je grognais ne voulant pas m'arrêter mais n'ayant visiblement pas trop le choix. Je soupirais avant de me retirer d'elle et de remonter rapidement mon pantalon. Putain de livreur. Je ne prenais pas le temps de me rhabiller complètement. J'attrapais mon portefeuille et j'ouvrais la porte.
« Une commande pour... » « Oui oui c'est combien ? » « 20 dollars monsieur. »
Je tendais un billet au livreur et je prenais la pizza avant de lui claquer la porte au nez. Je me retournais alors pour voir Neilina non loin derrière moi.
« Que préfères-tu ? »
Elle saurait très bien de quoi je parlais et le regard que je lui lançais lui montrer à quel point j'avais encore envie d'elle à cet instant précis.
Les cartes étaient jouées avant même que Romain n’ait fini de me faire son numéro. Je savais qu’il avait déjà gagné. J’aimais trop ses moments d’intimités avec lui. Cela nous engageait à rien. Nous nous occupions que de notre plaisir et de rien d’autre. Que demande le monde en sommes ? Certes, en bonne emmerdeuse, je lui apprenais que j’avais mon fameux livreur de pizza et que par conséquent il ne devait pas tarder à se mettre en marche. Une alternative qui ne semblait pas le gêné ce dernier m’avait répondu en un sourire qu’on ferait vite et je souriais avec un air machiavélique en ajoutant avant que ses lèvres ne s’abattent sur les miennes :
« Me fait pas regretter mon livreur Whitechappel »
J’étais encore en train de rire lorsqu’il passa à l’action en m’embrassant avec passion. Lui rendant ses attentions, je laissais échapper un léger gémissement. Ok, il était assez doué. Sa chemise fut rapidement libéré de la pression de son jean. De son côté, Romain rapprochait nos corps. avant de m’attaquer directement à son pantalon. Avant y aller ferme, mais Romain soupirait avant de me stopper et m’indiqua de défaire sa chemise. Très bien, je lui obéissais amuser, tandis qu’il galérait de son côté avec ma combinaison-short, mais il retrouva rapidement sa dextérité. Rapidement, je laissais sa chemise tomber dans son dos avant qu’il ne retire de lui même son pantalon. Je sentais mon vêtement quitter ma peau et je souriais tout en l’embrassant, l’aidant à la faire tomber au sol en me tortillant avec souplesse, tandis que les lèvres de Romain venaient se balader contre mon cou. Laissant échappé un gémissement, avant qu’il n’entre enfin en moi, en me faisant échapper un nouveau gémissement. Ce dernier entamait sa danse et je lui mordais le lobe de l’oreille avant qu’il ne me soulève et que je ne me rattrape à son cou. Nous étions désormais sur le sol, et Romain accélérait la cadence pour mon plus grand plaisir. L’orgasme était proche autant pour l’un que pour l’autre mais mon fameux livreur venait casser l’ambiance. Du moins j’espérais que c’était lui sinon l’intrus allait finir écartelé par mes soins. Romain fut le plus rapide, et râlant autant que moi, je finissais attelante sur le sol tandis qu’il remettait son pantalon. Automatiquement mes yeux se portèrent sur son dos et je détournais les yeux. Je m’étais toujours demandée d’où est-ce que cela venait, mais je n’avais jamais osé lui demander. A quoi bon ? Le passé était passé ? Il n’avait jamais demandé d’où venait la fine cicatrice qui ornait mon cou avec finesse. Certes elle était discrète mais elle était quand même là. Me relevant, je croisais les bras en riant lorsque mon amant coupait la parole au livreur en payant pour ma fameuse pizza tout en lui claquant la porte aux nez. Hilare, j’ajoutais :
« Merci grâce à toi je vais pouvoir changer de livreur. »
Ce dernier me demandant ce que je préférais je m’approchais de lui faisant mine de réfléchir entre les deux, et lui prenais la pizza des mains avant de la poser sur la table.
« Les fours n’ont pas été inventé pour rien »
Lançais-je espiègle avant de me rapprocher de lui pour lui retirer son pantalon et lui grimper dessus afin de poursuivre là où nous étions brutalement arrêté. Ce dernier me possédant une fois de plus je laissais un nouveau soupir d’aise s’échapper de mes lèvres tout en donnant moi aussi la cadence. La danse repris rapidement son rythme et nos respirations saccadées empreinte de désir emplissaient mon appartement jusqu’à ce que l’orgasme nous gagne presque en même temps. Embrassant Romain au moment où il se retirait, je riais avant de murmure :
Je me retournais vers elle, agacé d'avoir été stoppé pile au moment le plus intense de notre rapport. C'est pourquoi j'avais renvoyé boulet le livreur qui avait eu tout le loisir de comprendre qu'il n'était pas arrivé au bon moment. Après tout ce n'était pas tout les jours qu'un homme juste en pantalon venait ouvrir la porte de l'appartement d'une demoiselle.
« Merci grâce à toi je vais pouvoir changer de livreur. »
Je souriais en coin. Je ne me sentais pas du tout coupable bien au contraire. J'avais juste envie de profiter d'elle parce que quelque chose me disait que ça serait une des dernières fois que je pourrais l'aimer comme ça.
« Oh je suis certain que tu arriveras à te trouver un autre livreur. »
Je lui souriais en coin avant de lui demander ce qu'elle préférait faire. Elle me prit la pizza des mains et je compris à son regard ce qu'elle pensait et ça me convenait parfaitement. Je glissais ma main dans son dos quand elle s'approcha de moi.
« Les fours n’ont pas été inventé pour rien. »
Je la laissais retirer mon pantalon et je soutenais quand elle me sauta dessus. Je me remis à l'embrasser puis je rentrais à nouveau en elle reprenant là où nous nous étions arrêtés lors de l'arrivée du livreur. Le rythme s'accéléra alors que ma respiration était de plus en plus saccadée. Je me sentais bien dans ses bras et je me donnais corps et âme à ce moment de passion entre nous. Il n'y avait jamais eu de problème entre nous. Il n'y avait jamais eu de promesse. Nous prenions juste ce que l'autre pouvait nous donner et c'était le principal. Quand l'orgasme nous atteint presque en même temps, j'embrassais son cou avant de me retirer doucement. Elle m'embrassa tendrement :
« Ah en faite, merci pour la pizza. » « De rien demoiselle. »
Je lui souriais avant d'embrasser à nouveau son cou, puis je me levais pour lancer le four. Je mettais la pizza au four puis je me tournais à nouveau vers Neilina. Je ramassais ma chemise puis je la lui tendais. Elle savait que j'aimais la voir porter ma chemise surtout après l'amour. Je lui souriais avant de l'aider à refermer la chemise sur sa peau.
« Je peux rester un peu encore ? »
Je remettais mon pantalon pour le moment en attendant de voir si elle n'était pas contre le fait que je reste avec elle encore un peu. J'avais envie de me détendre et de ne plus penser à quoi que se soit et pour le moment j'avais juste envie de rester un peu plus avec mon amante.
Accueil
Jeu 25 Mai - 11:52
Gasmask
