I don't deserve your love
But you give it to me anyway
L’idée de reproduire le bal où on était tombé amoureux l’un de l’autre était une idée qui plaisait à Romain. C’est fou comment l’amour était littéralement incontrôlable. J’avais essayé de me convaincre que cet homme n’était pas fait pour moi car il était un Montaigu et que par définition un Montaigu était fourbe et manipulateur (oui j’ai eu une super éducation), mais en vain. Il m’avait envouté à l’instant même où mes yeux s’étaient posés sur lui et quand il avait osé de remettre à ma place. C’était le premier à l’avoir fait.
Je me permettais de songer à la liste des choses à faire pour l’organisation de ce bal. Même si l’organisation de ce type d’évènement me plaisait j’avais toujours peur de devenir comme ma mère. En voilà une drôle d’angoisse, devenir comme mon indigne de mère. Roméo me ramena à l’instant présent en me proposant un plan d’action pour le mois à venir ou grand maximum dans les deux mois à venir. Ce dernier roula sur le côté et je reprenais mon oreiller pour loger ma tête dessus sans le lâcher des yeux. Retourner à Storybrooke, en voilà une mauvaise idée, sans compter qu’elle regorgeait de mes anciens tortionnaires de client.
« Oui, je suis d’accord »
Je lui souriais. Je prenais vraiment sur moi pour ne pas le convaincre d’oublier l’idée de Storybrooke en lui révélant les raisons qui me poussaient à ne pas aimer cette ville. Il ne devait pas savoir. Il ne devait jamais le savoir. S’il savait il détruirait la ville pour les tuer, et même si je n’avais rien à faire de leur vie, je ne voulais pas qu’il me soit arraché. Il se leva et je me tournais sur le dos, en lui souriant. Ce dernier m’embrassa sur le front, puis il embrassa mon ventre avant de m’annoncer qu’il allait chercher de quoi nous sustenter. Lui souriant en caressant ses cheveux je répondais ;
« D’accord »
Je le suivais du regard, l’admirant comme la plus belle toile que je n’avais jamais vue. Dès qu’il eut fermé la porte, je sentais mes yeux se fermer et je me retrouvais en train de dormir légèrement. Je ne l’entendais pas revenir, mais je finissais par me réveiller en ajoutant les yeux toujours clos :
« Je me sens observée »
Ouvrant les yeux, je me redressais dans le lit en m’asseyant en tailleur. M’étirant la nuque je me demandais :
« Tu nous as ramené quoi ? »
Me levant du lit complètement nu, je le contournais pour aller chercher une de mes robes de chambre et l’enfiler.