Hades Olympus feat Zelena Mills

Elle était tout et rien. Ses cheveux de feu m’hypnotisait et l’alcool abondant coulant dans mes veines n’aidait en rien. Je ne disais rien en cet instant observant chacun des gestes et chacune des paroles de Zelena Mills. Elle me demandais de me calmer sur la boisson et voulait s’occuper de ma main. Ma main … elle avait quoi ma … Ah oui oops. Je regardais la serviette qui s’était imbibé de son sang laissant des gouttes tomber sur le sol à une lenteur irritante. Je perdais clairement des bouts de se qui se passait dans ce lieu de luxure moderne. Je poussais un long soupir avant en passant ma main intacte dans mon visage.

Les femmes sur scène en montraient de plus en plus de chair au grand plaisir des hommes présents. Moi, je sentais la pièce bouger par mes excès, mais il n’y avait qu’elle que je voulais regarder. Elle s’était penchée sur moi pour me parler à l’oreille. J’eus un sourire en quoi. Elle voulait faire ça ailleurs. Mon esprit tordu pensa à une position sexuelle plutôt alléchante et je ne pus me retenir de rigoler gentiment. Bien évidemment que Zelena ne pensait pas à sa, mais plutôt à ma main qui pissait le sang.

- Mon cœur que se soit ici ou ailleurs je n’en ai strictement rien à foutre.

Elle était si proche, son odeur me fit fermer les yeux. J’avais envie de la toucher, de sentir son cœur battre au milieu de sa poitrine et son souffle s’accélérer dans mes bras. Ma main se glissa sur la nuque de Zelena alors qu’elle était toujours près de mon oreille. C’était un toucher doux, mais appuyé. Un jour elle serait complètement à moi. L’usure fait bien les choses et j’étais un homme déterminé.

- Tu m’as manqué et laisse moi ajouter que tu es plus belle que jamais.

Le calme semblait revenu chez moi, je posais un baiser sur sa joue lentement avant de retirer ma main de sa nuque et de me réappuyer contre ma chaise avec nonchalance. Je respecterais son souhait de ne pas boire, elle méritait bien ça venant de ma part. Il faudrait faire une croix sur le calendrier, ce n’était pas tout les jours que j’accédais à une demande sans demander quoique se soit en retour. Je levais ma main pour lui montrer.

- Je perds du sang là mon trésor, j’ai besoin de toi.

J’avais besoin d’elle et pas seulement que pour ma blessure. J’avais besoin d’elle sur de nombreux aspects qui m’était propre. Elle seule savait me calmer adéquatement, mais c’était aussi la seule que je laissais faire.

Hades Olympus feat Zelena Mills

De base, Hades a toujours été un homme compliqué à cerner mais quand il avait bu, c’était encore plus compliqué. Ses réactions étaient totalement aléatoires, ce qui ne me facilitait pas la tâche car pour le coup, je ne pouvais rien anticiper. Il était en train de prendre du sang et je ne pouvais pas rester sans réagir. La plaie était quand même relativement profonde. Je pouvais le soigner ici en un simple mouvement de poignet, mais je lui avais proposé de le faire dans un endroit plus calme car le faire dans cet endroit de débauche ne me plaisais guère. Sans compter que je devais limite hurler pour me faire comprendre, ce qui ne devait pas être très agréable pour lui. N’oublions pas qu’il n’avait plus ses pouvoirs et que par conséquent, il pouvait être victime de migraines.

Je m’étais penchée vers son oreille afin de pouvoir lui parler doucement. Ce dernier se mettait à rire et je comprenais bien vite qu’il avait pris mal interprété ma proposition. Ceci dit, je ne pouvais pas lui en vouloir, il était vraiment bien saoul. Les femmes qui se trouvaient sur scène commençaient à se déshabiller de plus en plus mais je ne les regardais pas. Je fixais rapidement l’assistance en secouant négativement la tête. Non mais franchement, les hommes qui étaient là ressemblaient à des chiens à qui on agitait une friandise qu’ils ne pouvaient pas atteindre. Il n’y a pas à dire, dans certains cas, les hommes pouvaient vraiment se comporter comme des animaux.

Ce dernier me toucha la nuque tout en me parlant et un frisson que je ne pouvais pas contrôler me parcouru le dos. J’avalais difficilement ma salive et je me mordais la lèvre. Heureusement, il ne me voyait pas. Il me complimentait en me disant que j’étais belle et que je lui avais manqué. Au fond de moi, ça me touchai  car lui aussi m’avait manqué. Mais il fallait vraiment que j’évite de le souligner. Je me contentais de lui faire un joli sourire tout en posant ma main sur son bras.

« Tu n’es qu’un flatteur Hades. »

Il m’avait embrassé la joue ce qui n’aidait vraiment pas à calmer l’excitation naissante que je ressentais dans mon bas ventre. Je secouai la tête, je devais me reprendre et m’occuper de sa main. Ce dernier acceptait de cesser de boire et pour le coup, j’en fus vraiment très agréablement surprise. Hades n’était pas un homme qui cédait facilement. Il faisait ce qu’il voulait et il se fichait bien de l’avis des autres personnes. Il me montrait sa main que je prenais délicatement dans la mienne. A ce moment précis, je faisais abstraction de tout ce qui se passait autour de moi. Je passais ma main sur la sienne et sa blessure disparue tout de suite. Je plongeais mon regard dans le sien et je lui lâchais la main.

« Voilà, tu es soigné à présent. Je peux faire pareil pour ta future gueule de bois si tu veux. »

Je savais gérer une personne qui avait trop bu avec ou sans pouvoir. Mon père adoptif était saoul tout le temps. C’était la première chose qu’il faisait quand il se levait. Depuis, j’ai vraiment du mal avec les personnes qui boivent beaucoup.  Je le revois frapper ma mère ou me frapper moi. Car j’avais cette tendance à me mettre devant elle pour la protéger au maximum. Quand je voyais Hades minable comme il l’était là, je ne pouvais pas m’empêcher de voir mes souvenirs d’enfance remonter à la surface. Je me levais.

« Tu ne veux pas que je te raccompagne chez toi ? »

Hades Olympus feat Zelena Mills

Elle avait pris ma main avec avec telle douceur. Je posais mon regard d’homme saoul non pas sur le geste qu’elle faisait, mais bien sur son visage. Ses cheveux roux, sa bouche rose, ses yeux magnifiques et la tendresse dont elle pouvait faire part lorsqu’elle y mettait un peu du siens. Tout se passait lentement et mes yeux fondirent dans ceux de Zelena. Elle ferait une parfaite reine des enfers un jour, je l’aurai, elle finirait bien par m’accepter… si je dégrisais dans un premier. Je regardais finalement ma main comme neuve. Un coup de chance que je ne négligeais pas.

- Merci belle sorcière de l’Ouest.

Elle proposait maintenant de me retirer ma future gueule de bois. Si elle le faisait, qui j’allais emmerder au réveil en entrant dans ma morgue? Mes pauvres assistants méritaient un minimum de valorisation pour leur excellent travail. En fait non, pas du tout, je prenais simplement un malin plaisir à les envoyer promener à chaque seconde.Ce n’était pas de ma faute si aujourd’hui je voulais une lame de scalpel numéro 22 et pas une 21 comme hier. J’étais innocent dans toute cette histoire. Je tournais finalement mon regard vers la scène et je ne cachais pas ma surprise. Combien de temps c’était passé. Le show était rendu au point que les hommes sifflaient et que les danseuse faisaient tournoyer leur poitrine et leur corps nue ou en string.

Je secouais la tête, je ne m’étais pas attendu à ça. Non pas que je ne savais plus où je me trouvais, simplement que d’habitude je gardais le fils sur ce qui se passait sur scène. Mais, ce soir c’était différent. Zelena était là et c’était la créature la plus délicieuse à mes yeux à des milliers de kilomètres à la ronde tout monde confondu je tiens à le préciser. Elle me proposait de me reconduire chez moi. Il faut dire que j’étais venu à pied, je pouvais rentrer comme tel, mais si elle s’offrait…

- Si tu retires ma gueule de bois, qui aura la chance de goûter à ce charmant caractère doux qui vient avec demain matin ou après-midi? Mes pauvres assistants vont se demander si je vais bien si je ne suis pas trop chiant et je n’ai aucunement envie de finir en psychiatrie j’aime beaucoup trop ma morgue pour ça.

Est-ce que je venais de parler pour finalement ne pas dire grand-chose? Fortement possible, j’étais assez brouillon. Je soupirais en levant les yeux au ciel et en secouant la tête.

- C’est d’accord mon bébé tu pourras me retirer ma gueule de bois chez moi.

Je me levais lentement et prenait ma veste de cuir que je mettais avec nonchalance. Étonnamment je marchais droit. Il ne fallait juste pas me faire chier. Le Libertease était bondé. Je soupirais. Si quelqu’un touchait à Zelena … je le défoncerais jusqu’à la mort. Je prenais la main de Zelena en l’obligeant à se lever pour sortir.

- Et c’est partie pour une promenade ma petite émeraude.

Ma petite émeraude … Je me ramollissais vraiment avec elle.

Hades Olympus feat Zelena Mills

Hades était vraiment incroyablement chiant quand il avait bu. Je ne savais jamais de quelle humeur il était. Mais ce que je savais, c’est que je ne pourrais jamais être en couple avec lui, ni avec aucun autre homme d’ailleurs. J’avais compris avec le temps et les évènements que je n’avais pas droit au bonheur. Pourtant, je ne demandais pas grand chose mais il fallait croire que pour le destin, c’était bien trop demandé. Pourtant, à chaque fois qu’Hades m’appelait, j’allais le rejoindre en courant. Il savait qu’il pouvait compter sur moi et je savais que je pouvais compter sur lui. Mais ça n’irait jamais plus loin. Je lui fis un petit sourire.

« Je t’en prie. »

Quand les hommes commencèrent à s’agiter, je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel. Ce sont vraiment des animaux qui ont une fâcheuse tendance à penser avec ce qu’ils ont entre les jambes. Tous les hommes sont pareils et ce niveau et le fait qu’Hades fasse partie de ce groupe ne m’étonnait qu’à moitié pour tout dire.

Je n’avais qu’une envie, partir de cet endroit mais s’il voulait rester, je ne pourrai pas l’en empêcher. En revanche, s’il prenait cette décision, ce serait sans moi. Il me faisait comprendre qu’il n’avait pas envie que je lui retire sa gueule de bois. Je ne pouvais m’empêcher de hausser un sourcil à cette remarque. Il n’avait pas besoin de se mettre minable pour être désagréable avec ses employés. Car si c’était vraiment le cas, ce serait encore plus grave que ce que je pensais.

-Attends une minute, tu es en train de me dire que tu es obligé de te prendre une murge pour être désagréable avec tes employés ? Depuis quand ?

Mais au final, ce dernier fini par accepter ma proposition. Il se leva et il me prit la main. Je ne disais rien car il était saoul. Je ne voulais pas me prendre la tête avec lui bien au contraire. Alors, je décidais de le laisser faire. Je faillis pouffer de rire quand il m’appela ma petite émeraude mais je n’ajoutais rien. Une fois dehors, je m’arrêtais et je fermais les yeux quelques instants avec de les rouvrir. Bon sang, du calme et de l’air frais, ça faisait vraiment du bien car en ce moment, le libertease sentait la testostérone et l’alcool. Je prenais Hades par le bras et on se mettait en route.

Hades Olympus feat Zelena Mills

Marcher avec elle à mon bras dans la rue était une douce sensation même si j’étais totale ivre. Elle avait la gentillesse de me suivre dans ces rues sans vraiment rien attendre en retour, mais je me trompais peut-être? Je jetais un regard oblique sur elle avec un sourire en coin, ses lèvres, ses cheveux, son odeur, sa poitrine, son roulement de hanche et ses fesses sublimes. Je commençais à faiblir lentement, peut-être pas si lentement si je me fiais à se que mon corps me disait dans une certaine zone qui devenait restreinte dans mon pantalon.

« Je suis toujours désagréable. Ça m’empêche de penser que je n’ai plus mes pouvoirs. »

Ah la vulnérabilité dont je faisais preuve était presque trop mignonne. Je retirais son bras du mien pour passer mon bras autour de sa taille fine. Ça c’était quelque chose de plutôt agréable qui n’aidait pas à la situation qui se produisait ailleurs sur mon corps. Je me mettais à rigoler un peu nerveusement. Cette femme aurait pus et pouvait encore briser ma malédiction si je n’avais pas été aussi con. C’était à ce moment que je sentais un désir encore plus puissant m’envahir. Je lui prenais la taille et avec mon poids je la basculais en manquant de la faire tomber au sol pour l’appuyer lourdement sur un camion stationner dans la rue. Je posais une main sur la toile froide juste à côté de la tête de Zelena et la regardait dans les yeux comme jamais.

Mon regard descendait avec lenteur sur sa poitrine et sa respiration. Je remontais les yeux pour croiser les siens et je l’embrassais à pleine bouche. Une pulsion intense et bestiale. J’avais envie de lui prouver quelque chose mais quoi exactement? Que je n’avais rien perdu de ma stature et de ma puissance morale même si mes pouvoirs étaient absent? Ma main libre alla directement presser la nuque de Zelena pour la rapprocher de moi le plus possible dans ce baiser que je voulais torride … Si elle ne me rejetait pas.

J’étais un homme à la croisée des chemins en train de se suicider lentement avec les démons du monde humain moderne. J’étais un alcoolique, parfois un drogué, un impulsif, un sanguinaire et un homme rempli de violence et de rancœur. Malgré tout si quelqu’un osait toucher à un seul de ses cheveux il aurait affaire à moi, qu’elle accepte ma présence ou non. J’étais son bouclier pouvoir ou non. Elle était ma drogue naturelle, mon héroïne personnelles dont les doses m’avaient grandement manquées.

Hades Olympus feat Zelena Mills

Je comprenais tout à fait la logique dont il faisait preuve. Perdre ses pouvoirs, s’était perdre une partie de nous même et il ne fallait pas monter aux autres personnes que nous devenions faibles et vulnérables sans eux. Mais nous avions notre fierté et on ne voulait pas le montrer à qui que ce soit. Je pouvais donc tout à fait comprendre qu’Hades avait besoin de se défouler sur ses employés. Je ferais la même chose si j’étais à sa place. Je gardais mon bras autour du sien. Même si je n’étais plus amoureuse de lui, ou plutôt, j’essayais de m’en persuader, je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose.

« Je te comprends tout à fait. »

J’évitais de lui sortir des phrases stupides du genre ne t’en fait pas, ça va finir par s’arranger. Je ne voulais pas lui faire des promesses en l’air car faire en sorte que ce dernier récupère ses pouvoirs, ça n’allait pas être une tâche facile. Je ne voulais pas lui faire de fausses promesses. En revanche, la seule chose que je pouvais faire, c’était d’être là pour lui en soutient moral. La scène qui suivait se passa très rapidement, Hades me saisissait par la taille pour me faire basculer sur le capot d’un camion. Je n’avais vraiment pas vu le coup venir et son geste me faisait pousser un petit cri de surprise.

« Hades… Qu’est-ce que tu fais…. »

Ce dernier plongeait son regard dans le mien et je sentais rapidement des frissons parcourir la totalité de mon corps. Mon corps le réclamait et j’avais beau lutté, je ne pouvais rien faire contre ça. J’aurai très bien pu me dégager et lui mettre une gifle mais je n’en avais pas du tout envie. Il était en train de me dévorer du regard et pour tout dire, j’en faisais autant. Il était beau, il était machiavélique, il était vraiment tout ce que j’aimais. Il se mettait à m’embrasser et je savourais ce moment sans le rejeter. Mon Dieu, ses lèvres m’avaient vraiment manquées. Ainsi que tout le reste d’ailleurs. Mais je ne voulais pas non plu abusé de la situation, après tout, ce dernier avait vraiment beaucoup bu et j’étais certaine qu’en vu de la quantité qu’il avait ingurgité, il n’allait pas se souvenir de ça demain matin.

Mais je ne pouvais m’empêcher de prolonger ses baisers tout en lui déboutonnant sa chemise. Ceci dit, je n’avais pas envie de coucher avec lui dehors sur un camion. Mais la pulsion avait tellement été forte, que j’avais pris la décision de me laisser aller.

Hades Olympus feat Zelena Mills

Elle me demandait vraiment ce que je faisais? Sérieusement? Une partie de carte! Non encore mieux de la plongée sous-marine! Plongée sous-marine dans mon décolleté tiens! Ça allait me prendre une sacré bonbonne d’oxygène si je voulais faire l’apnée dans ses magnifiques seins. Je pourrais étouffer dedans que je n’en serais que plus heureux. Je cessais de l’embrasser pour la regarder déboutonner ma chemise. Vilaine jeune fille que voilà.

Je n’avais plus trop les idées claires, mais suffisamment pour me souvenir de cette femme. Peu importe ce qui se passerait je m’en souviendrais pour mon plus grand plaisir. Je devais avoué que l’idée complètement folle de me faire une ligne de cocaïne sur ses fesses ou sa poitrine me passa par la tête, mais elle ne méritait pas ça. Les putes du bar oui, mais pas elle. Je passais ma main dans ses cheveux et glissais l’autre main sur son corps et sa taille.

« Tu ne mérites pas que je te prenne sur le capot de cette bagnole. Tu mérites mieux … Chez moi ou chez toi? »

J’avais envie de profiter de sa nudité et de son corps. Pas de la baiser comme une vulgaire salope au milieu de la rue. Elle avait quand même droit à un intimité et une dignité. J’avais du respect pour elle, pas pour les autres. Je me reculais après avoir unis mes lèvres une dernière fois passionnelle avec elle. L’attente vers un domicile allait être une véritable torture. J’oubliais complètement qu’elle pouvait se téléporter dans un nuage de fumée dont la couleur me faisait fondre.

Je laissais ma chemise déboutonner, mes abdominaux toujours aussi bien dessiner lui faisant face. Elle avait droit à son petit spectacle elle aussi. Je passais bien mon temps à fixer sa poitrine et ses hanches. J’avais envie de lui arracher ses vêtements. Par chance, j’avais encore mon pantalon, mais l’érection dans ce dernier devenait inconfortable. Si elle refusait de coucher avec moi, se serait forcément une séance avec ma main droite qui m’attendait et j’avais horreur de ça. J’haussais gentiment un sourcil en souriant.

« Il faut que tu te décides mon petit trésor. On ne va pas y passer la nuit … Quoique … »

Je me mettais à rigoler. Passer la nuit avec Zelena était un rêve pour moi. Je voulais, au plus profondément de mon âme, passer toutes mes nuits avec elle. Je voulais me réveiller avec son corps chaud contre le miens, voir son regard ensommeillé se poser sur moi et sentir l’odeur de ses cheveux chaque matin. Je voulais sentir sa respiration régulière lors d’un sommeil profond. Je voulais ce que les autres avaient … Une fin heureuse. Ma fin heureuse. Sans la foutue malédiction de Zeus.

Hades Olympus feat Zelena Mills

Clairement, ça faisait des mois que j’essayais de lui résister. Depuis que j’avais apprit qu’il m’avait manipulé pour que je le libère de sa malédiction, j’avais essayé de garder une distance mais ça devenait de plus en plus dur. Pourtant, j’étais toujours la première à venir à son secours quand il avait un souci. C’était plus fort que moi. Je n’avais plus envie de lutter. Après tout, nous étions tous les deux des adultes consentant et j’avais bien le droit de m’amuser un peu. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que je m’engageais auprès de lui ni que le baiser que je lui donnais était sincère. Quoi que ? Je n’avais pas envie de me poser trop de question. J’avais juste envie de vivre le moment présent.

Il passait sa main sur mon corps et je frissonnais. Je ne pouvais pas m’en empêcher, il me faisait un effet incroyable. J’étais de l’essence et il était l’allumette. Cette soirée était en train de déraper clairement mais je m’en fichais pas mal. Il avait envie de me prendre sur le capot de cette voiture ? Pourquoi pas. Je me fichais bien de me donner en spectacle et de savoir ce que les personnes qui me croiserais penseraient de mon comportement. Je n’avais de compte à rendre à personne.

« Chez moi. Ca changera car d’habitude on allait toujours chez toi alors autant changer et puis, le bon côté c’est que ma maison est au milieu de la forêt donc on pourra faire tout le bruit que l’on voudra. »

Lorsque ce dernier terminait son baiser, je me rhabillais mais je constatais avec bonheur qu’Hades laissait sa chemise ouverte. En ce qui me concernait, ça ne me posait aucun souci. Il était incroyablement bien fait et dire ou penser le contraire serait vraiment mentir pour le coup. Il était vraiment saoul car j’avais déjà répondu à sa question en lui disant que je préférais aller chez moi.

« Je t’ai déjà répondu très cher, on va aller chez moi. »

Je lui prenais la main et je claquais des doigts. On disparaissait tous les deux dans un nuage de fumée. On apparaissait dans mon salon. Sans lui dire quoi que ce soit, je me remettais à l’embrasser tout en lui caressant le torse. J’avais envie de lui comme jamais et je savais que lui aussi. Je savais que son envie de moi n’était pas uniquement du à l’alcool mais aussi à moi. Il m’aimait et il fallait que je trouve le courage de lui pardonner. Je lui mordillais doucement la lèvre inférieur et d’un mouvement de poignet, on apparaissait dans ma chambre. Je le faisais basculer sur le lit et cette fois, je lui arrachais sa chemise.

« Comment tu as envie de moi ? Je peux réaliser tous tes fantasmes. »

Hades Olympus feat Zelena Mills

Ah ce petit claquement de doigt. Je trouvais pratiquement érotique. Quoique la situation en soit était devenu plutôt chaude comme le feu ardent des Enfers. Je fermais les yeux pour les rouvrir dans un salon qui m’était totalement inconnu. C’était sans doute le siens. Elle n’était pas suffisament coquine à ce point pour nous envoyer chez quelqu’un d’autre. Je regardais la décoration en faisant un petit hum avec mes lèvres.

- Pas mal la décoration, c’est très rustique et brut. J’aime bien, mais ça manque de chaleur.

Je me tournais pour la regarder avec un sourire pratiquement diabolique sur le visage. Le prédateur avait trouvé une belle proie et elle se laissait mordre à pleines dents comme jamais. Comme un lion qui plante ses crocs dans le cul d’une antilope. Elle était mon antilope. Elle me mordillait la lèvre inférieure en petite coquine qu’elle était et un nouveau claquement de doigt. Seigneur, si elle continuait j’allais vomir sur le parquet. J’avais horreur de voyager dans la fumée ironiquement, l’alcool n’aidait absolument pas.

Je n’avais pas beaucoup d’équilibre et la rousse en profita pour me faire basculer sur le lit et m’arracher ma chemise. Je me mordais la lèvre inférieur en la dévorant du regard. Oh oui, elle allait être un repas délicieux. Elle me posa une question et j’haussais un sourcil comme moi seul savait le faire.

- Comment j’ai envie de toi? Tu parles de quantité ou de façon de faire? En quantité je dirais vraiment beaucoup. En action… difficile à dire tu as été une très vilaine fille. Par contre, ma petite pomme si tu décides de réaliser mes fantasmes ça risque d’être problématique compte tenu que je n’ai pas mes pouvoirs.

Je me redressais et l’embrassait à pleine bouche en laissant mes mains baladeuses parcourir son corps sans ménagement. Je glissais une main dans ses cheveux qui dégageaient une odeur déliceuse et je les tirais fortement vers l’arrière. Elle n’aurait pas le dessus pour l’instant. Je posais des baisers appuyer sur son sternum, remontant lentement dans son cou et derrière son oreille avant de lui murmurer dans cette dernière.

- Et toi que veux-tu réellement Zelena?

C’était un peu comme poser une graine dans son esprit. Une question qui semblait banale, mais qui était surtout lourde de sens. Je descendais ma main libre sur le haut de ses fesses en tirant un peu plus ses cheveux. Je n’avais jamais été délicat et ce n’était pas ce soir que j’allais commencer.

- Qu’est-ce que tu veux mon bébé?

Peu importe la réponse, je mettrais tout en œuvre pour le lui donner. Je lui appartenais dans un certain sens.

Hades Olympus feat Zelena Mills

Je venais de nous faire atterrir dans mon salon sans vraiment savoir pourquoi. Car je savais qu’avec ce qui allait suivre, la chambre serait bien plus appropriée. Ce n’était donc vraiment pas le moment de faire visiter ma maison à Hades, j’aurai tout le loisir de le faire plus tard. Car pour tout dire, je ne comptais pas le laisser partir de si tôt et je savais sans nul doute que cette situation lui plairait au plus haut point. Je passais mes bras autour de son cou.

« Promis, la prochaine fois, je lancerai un feu dans la cheminée. »

Je nous faisais ensuite apparaître directement dans ma chambre. Car en ce qui me concernait, j’avais la flemme de prendre les escaliers et Hades n’était pas vraiment en état de les monter. La téléportation était bien plus pratique dans ce genre de situation. Mais je voyais à sa tête qu’il serait préférable que je cesse de le faire. Ca tombait bien, car nous étions précisément là où je le désirai.

Tout en écoutant ce que ce dernier me disait, je lui caressais le torse du bout des doigts. Il était vraiment bien fait et quand je le voyais hausser son sourcil, je ne pouvais pas m’empêcher de me mordre d’avantage la lèvre. Cet homme me rendait complètement folle et il était de plus en plus compliqué de laisser les sentiments que je ressentais pour lui enfermer dans une petite boîte.

« Non, en effet, tu ne les as plus, mais je sais que tu es un homme avec une imagination débordante. Tu pourrais donc trouver quelque chose dont tu rêverai et que je serai capable de faire. Tu sais, j’ai cette capacité à apprendre très vite quand j’ai un semblant de motivation. »


Je le lui avait chuchoté à l’oreille tout en prenant soin de lui défaire la boucle de son pantalon. Il était sans pouvoir et l’alcool avait une certaine influence sur lui, je le voyais dans ses yeux. Je prolongeais le baiser qu’il me donnait. J’allais avoir le dessus cette fois. Mais j’avais parlé trop vite car ce dernier me prenait les cheveux et se mettait à me les tirer en arrière. Je décidais de me laissais faire, j’étais curieuse de voir ce qu’il allait me réserver. Je fermais les yeux à ses baisers. Tout mon corps frissonnait. J’étais incroyablement réactive avec lui.

Il me demandait ce que je voulais mais ses baisers me rendaient tellement folle, que je n’avais pas le courage de lui répondre.

Sans réponse de ma part, il me tirait un peu plus les cheveux. J’ouvrais les yeux pour plonger mon regard dans le sien.


-Je te veux toi, là, maintenant, tout de suite, je veux que tu me fasses hurler de plaisir, je veux que tu me baises à me couper le souffle.

Oui, j’avais clairement laissé mes désirs parler. Je n’avais plus envie de lutter. Je l’avais fait depuis bien trop longtemps.


Peu importe la réponse, je mettrais tout en œuvre pour le lui donner. Je lui appartenais dans un certain sens.