Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Rozen lui expliquait les petits soucis d’égo de son ami. Un ami qu’elle n’aurait su dire ce qu’il représentait pour elle. Le voilà bien dans une situation embêtante. Il n’avait pas envie de le faire pour lui, mais il avait envie de lui faire plaisir à elle. Au final ? Si seulement il n’avait pas été là, il aurait réparé ça tranquillement en échangeant peut-être plus de deux phrases avec l’adorable serveuse du salon de thé. Mais non, car quand c’est trop simple ce n’est pas drôle. Encore une fois, une belle occasion pour Cly de s’épanouir un peu et on la lui soufflait. Tout ce qu’il avait entendu c’est qu’elle se sentait moins seule et ça il comprenait ce qu’elle voulait dire. Le peu de moment où il la voyait dans une semaine, l’aidait à ne pas s’enfermer dans sa rongeante solitude. Il soupira discrètement. Non vraiment, j’ai pas envie de me coltiner l’asticot et faire un effort. Il arrive avec ses muscles en mousse et veut me la jouer menace et intimidation. Qui il est pour penser que je ne mérite pas la moindre de ses attentions, aussi petites elles sont en plus !
Rozen se refroidissait le front avec la canette. Il commençait à sortir des outils de son énorme sacoche, pour sortir une enveloppe de cuir roulé sur elle-même. D’un geste il l’étalait sur le comptoir devant le sac. Mushu redescendait et vint finir ses soins à la perfection, venant afficher sa preuve d’amour d’un pansement sur sa micro-blessure. Il le grimaçait le dos tourné dans sa caisse à outils quand le jeune homme insista pour du désinfectant. C’était navrant ! Et quand je me suis retourné en voyant la petite étoile tamponné sur le front de Rozen, je… Je ne saurais dire ce que j’en ai pensé. Encore une fois, je me demandais si penser à elle comme je le faisais était légal. Elle est majeure, n’est-ce pas ? Et l’autre qui osait me lancer son air suffisant alors que la belle lui faisait l’honneur d’un baiser. Va crever, ta fierté je l’écrase. Je t’aiderais pas !
On l’avait poliment intimé à se mettre au travail, pendant que la patronne s’occupait de la clientèle, et que Mushu regarde et apprenne. Peut-être, mais pas pour tout de suite. Avant, il va lui faire son baptême de l’eau. Il allait l’emmerder un peu. Parce qu’il lui en voulait et qu’il était comme ça Portos. Trop souvent, les nouvelles recrues passaient une salle période d’intégration avec lui, mais ils apprenaient beaucoup de chose à l’arrivée. En résumé, il allait se payer sa tête. La tête sous l’évier, il lui demanda de l’aide : « Dis Mushu, euh.... (soupir) je vais avoir besoin de on aide. » presque comme si ce fut dur pour lui de lui demander ça mais qu’il avais besoin de lui. « Tu peux me passer la clé de douze… Celle où c’est écrit « 12 » dessus. » précisait-il au cas où, pratiquement allongé sur le carrelage. Il fit mine de bricoler en tapotant la tuyauterie. Puis, après, il lui demanda un seau ou une bassine. Il attendit qu’il revienne pour lui réclamer des serviettes ou serpillère s’il avait. Un tuyau à poser au poubelle dehors. En gros, il lui trouvait toujours une excuse pour le balader et ne pas le laisser voir. Est-ce qu’il s’en rendrait compte ? Car au bout d’un moment, j’aurais plus d’idée et j’aimerai bien pouvoir attaquer réellement la plomberie.
Parfois, il échangeait un regard complice à Rozen, sous-entendant qu’il s’occupait de l’autre jeune-homme, mais il avait cet air amusé dans son sourire alors qu’il suivait Mushu allé et venir des yeux. Est-ce que elle avait compris ce qu’il faisait ? Ce n’était pas méchant juste pour l’embêter un peu et lui faire manger son regard suffisant de tantôt.
Avant de vraiment faire un effort et prendre sur lui pour laisser Mushu l’accompagner dans les réparations d’un tuyau, il voulait se payer un peu sa tête. Juste pour le plaisir. Cela l’amusait et remettait le frêle jeune-homme à sa place. Montrant sa bonne foi, il lui quémande ouvertement de l’aide. Il lui demanda avec arrogance, une clé de douze en lui précisant bien à quoi elle ressemblait ne pensant pas qu’il le savait. Il se serait trompé de toute évidence. Juste Mushu qui n’accusait pas le coup et préférait mentir qu’assumer. Si seulement Cly avait su, il aurait tant savourer sa victoire. Lui, il n’avait pas vu son regard perdu alors que Mushu penchait la tête sur la boite à outil. Cela aurait été si bidonnant. Ce n’était pas vraiment de la méchanceté, juste de la bêtise d’un gros ours mal-léché. Après la clé, faisant sembler de travailler sur les tuyaux, il lui demanda d’aller chercher tout un tas de chose inutiles ou qui pouvait attendre. Il lui avait fait parcourir presque les quatre coins du salon de thé.
Dès qu’il s’éloignait, son regard ne le quittait pas. Tout son corps donnait l’impression de bouger sous sa tête fixe. Quand il dut sortir pour le tuyau, Cly ne put s’empêcher de sourire. Il faisait tout comme un enfant sage, écoutait et était agréable avec outrances. Un fayot. Il était sortit et avait fait un pas en arrière pour vérifier. Histoire d’être vraiment sûr qu’il me grillerait pas entrain de courir dans la salle pour sauter sur Rozen dès qu’il avait mis le pied dehors. Bah ouais, c’est tellement mon genre… Cly avait secoué la tête, épaté par le personnage. Cela devenait encore plus drôle de se moquer de lui. L’ancien mousquetaire ne regrettait pas son attitude puérile. Il était temps de vraiment changer ce tuyau. Mushu était revenu, se proposant de suite pour rendre service à Rozen. Ainsi, il l’aidait elle et cela lui permettait d’éviter de mouiller son joli peignoir en soie. Pauvre petit chou…
La demoiselle voulait s’informer du temps qu’ils allaient prendre pour réparer tout ça. Cly haussa les épaules et soupira. « Y’en a pas pour long. Si seulement ton ami arrêtait de courir à droite à gauche et venir mettre un peu les mains à la pâtes, j’avancerais beaucoup plus vite. Je t’attends moi, je dois te montrer non ? » finit-il par dire à Mushu avec un petit sourire moqueur. Les deux plus jeunes échangèrent alors quelques mots à propos de leur affaire et une fois fini, Cly fit un signe à Mushu de s’approcher. « Viens, je te montre. » commença t-il en lui faisant une place. Il lui montrait sa bonne foi.
Mushu voyait enfin sous les jupons de l’évier. « Tu commences par couper l’eau. L’arrivée d’eau est dans les cuisines. Rozen te montrera. Pour retirer un tuyau c’est simple. Tu n’as qu’à dévisser ça » dit-il en accompagnant le geste à la parole. Il attrapa à main nu l’anneau qui faisait le joint entre deux tuyaux et le dévissait. Le fer grinça fortement avant de coulisser tout seul. Il retirait le tuyau pour lui montrer. « Okay ? T’as retenu, c’est pas trop compliqué ? » et il remit le tuyau et serra le joint. Très fort. « Vas y, essaie… » lui dit-il presque pédagogue. Et il attendit. Techniquement il faut une clé pour le dévisser. A moins d’avoir une force au-dessus de la moyenne, voir hors-norme. Ce n’était pas fait pour être fait à main nue. Une façon facile de se moquer du petit gringalet qu’il avait en face de lui. Un concours de testostérone où Cly était sûr de gagner.
Allez, c’était fini de jouer. Cly arrêta un peu ses gamineries. En fait non. Il arrêtait juste de l’envoyer à droite à gauche. Au bout d’un moment, il finirait par le remarquer, ou peut-être que non d’ailleurs. Au final, il faisait perdre du temps à tout le monde ainsi. Alors, les bonnes choses avaient une fin. Il avait secoué la tête las, quand l’Asiatique avait fini par comprendre que Cly se payait sa tête, tout en énumérant les corvées inutiles qu’il lui avait infligé. Il appela Mushu et lui fit signe d’approcher. Il avait trouvé une autre connerie à lui faire. Monsieur était tout docile, aux petits soins avec sa Rozy, avenant, serviable, dans un beaaaauu peignoir de soie. Réactif et intelligent ! Malin même je suis sûr. Peut-être… Mais moi j’avais les muscles ! J’ai pas entendu beaucoup d’histoire où l’eunuque sauvait la princesse, mais plutôt le fort et brave chevalier. Je dis ça, je dis rien...
Mushu était venu s’agenouiller à côté de Cly dans la même position, comme s’ils allaient prier l’autel du Robinet. Dans l’idée, Cly demandait à Mushu de retirer le tuyau. Il lui montrait comment faire, à main-nue et resserra bien. Normalement, pour le joint, il fallait une clé, sinon il fallait être du genre costaud – comme moi ! – pour le faire sans outils. « C’est simple… Vas y. » lui dit-il de façon solonnel comme s’il préparait Mushu à son examen de plomberie. Le plus jeune avait l’air très concentré. Cly l’observait silencieux, se retenant de rire d’avance. Mushu ne se fit même pas de surprise et posa les deux mains. Cly secouait légèrement la tête. C’était drôle de jouer avec lui. A bien y réfléchir, il regrettait pas tant sa présence que ça. Il s’amusait bien lui pour l’instant. Cela lui changeait de simplement bidouiller la plomberie ou clouer des planches. Et là, tous ce qu’il vit, c’est Mushu et ses tout petits bras qui tiraient et tiraient… Mais rien. Rien du tout.
Décidément, Cly ne pouvait pas rester impassible à côté de lui. Il se déplaça légèrement, feignant de fouiller dans son sac. Le but était surtout de cacher son visage, car il arborait un grand sourire. C’était ça où il explosait de rire. « Bah alors, tu t’en sors pas ? Tu veux t’être que je t'aide ? » tenta t-il de dire le plus normalement possible, mais il dut faire des pauses pour ne pas glousser. Soudain, quand il trouva son calme et son sérieux, il se tourna. Et l’autre, il avait le tuyau dans les mains ! J’y croyais pas… Il me l’a jeté et je l’ai attrapé par automatisme, la mâchoire qui touchait le sol. J’étais complètement abasourdi. Mais comment il a pu ? Avec ses tout petits bras ! Puis j’ai vu le tuyau de plus près. Cly le tourna d’un bout à l’autre, étonné. Il recommençait dans l’espoir que le tuyau deviendrait soudainement intact. « Je sais pas comment t’as fait, mais t’es un grand malade ! T’es sérieux ? » éclatait-il en lui jetant le tuyau à son tour. « Comment tu veux que je répare quelque chose avec ça ? Faut tout changé » dit-il un peu énervé, mais surtout un peu paniqué. « Je sais même pas si j’ai le tuyau en stock ! Ca peut prendre des jours ?! T’as vu où est placé Storybrooke, genre au milieu de nulle-part ! » se retenait-il de s’arracher les cheveux. D’un autre côté, il aurait peut-être du arrêter de le chercher. « Putain... Mais t’as fondu le tuyau quoi... » ajouta t-il plus calmement, encore sur le cul. Il s’attendait tellement pas à ça. « T’as des soucis... » ajouta t-il comme un dernier souffle, ses épaules qui s’affaissèrent. « Je veux même pas savoir comment t’as fait. »