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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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La négociation avançait peu à peu et même si mon entrée n’avait pas plus à la souveraine, elle faisait bonne figure et écoutait mes arguments. Je préférais rester franc avec la demoiselle car il n’était pas spécialement dans mon intérêt de mentir, en effet, elle pouvait tout à fait comprendre qu’un homme d’affaires savait prendre les décisions qui s’imposaient dans son propre intérêt. Il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles croisent votre chemin. Tout simplement, et en ce moment mon chemin vient à prendre une direction différente de son origine. Il fallait donc repenser les alliances, les partenariats, les implantations et les relations publiques, tout cela devaient absolument fonctionner en harmonie afin de rester stable et encore debout après les temps de troubles.
La Reine Diazpro fut assez emballée par l’idée d’implanter des forges dans son pays et c’était déjà un bon présage, toutefois comme la personne intelligente et méfiante qu’elle était, elle voulait savoir quel genre d’établissement je comptais implanter chez elle, la différence de culture entre nos pays semblant être le principal obstacle. Puis avant que je ne puisse lui répondre, elle interpella mon bras droit afin qu’il puisse siéger à mes côtés. Même si au début celui-ci s’y refusait, devant l’insistance de la reine mais également un regard acceptant la proposition, il fut bien obligé de venir à table avec nous.
Puis nous nous dirigeâmes vers l’échantillon que nous avions amené pour l’occasion. Je regardais alors la jeune femme, répondant à son interrogation de tout à l’heure. Je voulais implanter un établissement de jeux, c’était là ma première intention néanmoins tout en discutant avec la souveraine mais aussi en réfléchissant à ce que serait le mieux pour nous tous, j’optais pour tout autre chose : « Comme vous semblez l’avoir compris, je suis un homme d’affaires et en cela je suis implanté dans différents lieux mais aussi dans diverses domaines d’activités. Après une mûre réflexion et après avoir discuté avec vous, il me semble que vous avez tout à fait raison, certains de mes établissements ne seraient pas adaptés à votre pays. Toutefois, je pense qu’avec votre dynamisme grandissant, il est possible de développer un comptoir d’échange qui puisse autant vous être bénéfique qu’à moi-même. »
En effet, les comptoirs d’échanges pouvaient permettre un fort dynamisme, développer le passage, le commerce et aussi permettre au pays de s’enrichir et de devenir une place forte commerciale. Un endroit incontournable ayant un pouvoir certain sur le développement du pays mais aussi des alentours, jusqu’à s’étendre…
Puis nous revenions à notre sujet principal, la jeune femme me demandant des précisions sur nos enchantements et me demanda s’il était possible de les voir en action. Lui souriant tranquillement, je lui répondis alors : « Bien entendu, il est possible de les voir en action, la plupart de nos enchantements sont plutôt de type défensifs, mais il est également possible d’augmenter la force d’attaque ou encore la résistance des objets. » Elle demanda alors à ce que nous déplacions les armes vers l’extérieur afin que nous puissions faire des essais, des démonstrations. Je fis un signe à Nathanaël qui aida à transporter notre marchandise à l’extérieur, tandis que la reine nous invitait à dîner avec elle. « C’est avec plaisir que j’accepte votre invitation, Majesté... », lui dis-je alors en faisant une gracieuse révérence…
Le chef de la garde de la Reine qu’en à lui, nous laissait des regards clairement désapprobateurs jusqu’à en faire part à sa souveraine qui respirait la confiance en soi. Soit, nous verrions bien la suite de notre confrontation, après tout, tout était affaire de contingence, on ne peut pas plaire à tout le monde… Je suivis alors Diazpro à l’extérieur, légèrement en retrait car après tout, en ces lieux elle était la maîtresse de maison. Puis une fois que les armes furent amenées, je repris la parole à l’intention de la reine mais aussi de son chef de la garde.
« Je vous propose de faire une démonstration de chacune de nos armes en situation si vous le souhaitez, contre l’adversaire de votre choix, Monsieur Morgenstern ou moi-même, vos armes, contre les nôtres... », lui dis-je alors, mon bras droit était un excellent combattant tout comme je l’étais également, bien sûr ce n’était pas toujours ce que je préférais, mais j’avais moi-même gagné mon lot de guerre sur le champ de bataille, alors quel que soit leur choix, ils ne seraient pas déçus du déplacement. J’étais confiance en nous, mais également dans les armes que nous avions amenées avec nous, elles étaient résistantes, enchantées pour la plupart, certains sorts que j’avais moi-même apposés. Bref. Quoi qu’il puisse se passer, aucun de nous deux ne serait blessés, c’était certains, même un peu, au pire, nous laisserions faire mais la guérison serait rapide et sans douleur…
« Etes-vous prêt ? Qui voulez vous combattre ? », ajoutais-je avec une pointe d’impatience, oui j’avais dit que ce n’était pas ce que je préférais, mais rien ne m’empêchais de prendre du plaisir dans le combat, ce sentiment, cette adrénaline, parfois elle était comparable à l’acte lui-même, de quoi me remplir de joie !
L’idée du comptoir d’échange semblait enchanter la souveraine autant que cela pouvait l’inquiéter, la question de la direction semblait être quelque chose d’assez important pour la jeune femme. De plus, elle soulevait (comme toujours) un point intéressant sur le prix des marchandises et le pouvoir que cela pouvait avoir. Toutefois ce qu’elle ne voyait pas c’était que profiter de la dynamique de son pays et l’encourager était en soi un but important pour moi et cela me permettrait de mener à bien d’autres projets. Travailler main dans la main avec la Reine Diazpro était une bonne idée et mon rôle était de la faire accepter mais aussi d’effacer au mieux ses craintes.
« Ce comptoir d’échange serait en effet dirigé par mes soins, toutefois je pense qu’il serait intéressant pour nous deux de collaborer de façon plus égalitaire, ainsi je vous propose d’avoir votre mot à dire dans ce projet commun. Après tout, c’est votre pays et il paraît important que l’État ait également main mise sur un tel établissement, ne pensez-vous pas ? », je m’arrêtais un instant avant de reprendre sur la question des prix, « Les prix sont fixés selon la loi du marché, je peux comprendre que vous craignez une forte hausse qui serait un désavantage, néanmoins sachez que mon but n’est pas que l’on est une crise et que les échanges soient rigides, figés. L’objectif d’un tel édifice est de fluidifier le commerce, le faciliter et de faire respecter ses valeurs. Pour cela je vous propose de former une guilde permanente composée de mes hommes mais également des vôtres, pour réguler le commerce, gérer les prix et les conflits éventuels. »
Cette méthode avait déjà fait ses preuves et permettait d’avoir une instance mixe pouvant régler 80 % des choses se passant au sein du comptoir. Pour le reste, nous pourrions être tous deux sollicités.
« En effet, ce comptoir d’échange se situerai à un axe stratégique, que ce soit pour le commerce, mais également pour la guerre menée par la Reine des Glaces, croyez-moi je n’investis pas dans quelque chose que je ne pense pas viable sur le long terme. Même si cela attire l’oeil de d’Ingrid nous ferrons notre possible pour protéger les lieux, les routes également, faire en sorte qu’Oz et ses alentours deviennent une place forte commercialement et militairement. »
Puis nous parlâmes un peu plus du sujet actuel, les armes que nous avions apportées, en mode action, d’ailleurs la chef de la garde, celui qui ne nous appréciait pas (euphémisme) accepta la proposition. « Nous sommes parfaitement accord, ceci est une démonstration et nous éviterons de la blesser, Majesté. », lui dis-je alors, scellant notre accord pour le moment. Nathanaël et moi-même étions des combattants expérimentés même si pour ma part, l’art du combat était surtout un exutoire au même titre que le sexe, mais pour mon compagnon par contre, c’était tout autre chose. Cette démonstration était la clef pour sceller notre alliance et je comptais bien nous donner cette satisfaction, envers et contre tout. Alors nous serions tous deux ses adversaires.
« Monsieur Morgenstern ouvre le bal, n’hésitez pas à y aller à fond, sinon cette démonstration ne servira à rien... », dis-je alors au chef de la garde de la souveraine, qui n’avait sans doute pas besoin de cela pour montrer à sa Reine notre incompétence, enfin, il allait essayer… Nathanaël choisit son arme, une lance avec comme particularité de pouvoir se scinder en plusieurs morceaux grâce à une longue chaîne, un combat à mi-distance, nous avions apposé un sceau magique sur cette arme, donnant à celui qui la tenait une protection légère sur les mains et les bras de l’utilisateur. J’avais toute confiance dans le maniement de l’arme et il nous offrit un superbe spectacle, permettant également de voir la fameuse protection. En effet, le chef de la garde avait atteint les doigts de mon bras droit sans pour autant le blesser.
Puis nous passâmes à d’autres armes, démontrant la dextérité des deux hommes et la capacité de pouvoir manier n’importe quelle arme de la part de Nath. J’étais fier de lui, comme un père avec son enfant, il arrivait à pousser le garde dans ses retranchements, tout en arrivant à montrer l’utilité de nos armes. Ensuite nous changeons d’adversaire, j’offris une tape sur l’épaule de mon bras droit ainsi qu’un sourire entendu, il avait bien travaillé et j’en était très satisfait, c’était pourquoi je le lui fis comprendre, avant de me dévêtir un peu, provoquant quelques émois auprès des domestiques féminines, ce qui me fit sourire intérieurement. J’étais celui qui montrerait l’étendue des capacité défensives de nos objets.
« Je vous laisse m’attaquer, je me contenterai d’encaisser mais aussi parfois de contre-attaquer… », dis-je à mon adversaire, je n’allais pas l’attaquer, ce ne serait pas intéressant et puis je voulais lui montrer un petit avant goût de la panoplie d’armes offensives mais aussi défensives que nous avions. Une sorcière cardinale saurait sans doute apprécier la finesse de la magie. Après tout, pour la majeure partie de ces objets, j’y avais mit mon grain de sel en personne. Des œuvres uniques, que dis-je de véritable bijoux d’équilibre et d’une douce puissance…
J’avais prit comme premier objet une sorte de bijou de main, un bracelet avec une chaîne se divisant en trois, une petite bague pour le pouce, une autre pour l’index et l’autre pour l’annulaire. J’attendis que notre nouvel ami vienne m’attaquer de toute ses forces lorsque je mis la main en avant, une petite barrière se forma, me protégeant de l’attaque, jusqu’à ce que je décèle un mouvement plus fort de la part de mon assaillant, c’était juste suffisant pour que je puisse montrer la contre-attaque, je fermais alors le poing avant de la réouvrir, projetant le chef de la garde trois mètres plus loin. C’était grâce à la force de son attaque, plus l’attaque est puissante plus le revers est dangereux… C’était l’une de mes plus belle œuvre et j’en était fier, un vrai bijou de magie et d’alchimie mêlée, mais chuttt, ce son des petits secrets que je me devais de garder. Puis nous enchaînâmes avec d’autres objets défensifs, certains avaient le contre, d’autres non… Pourtant j’espérais que ces démonstrations avaient convaincu la Reine Diazpro. En tout cas, nous avions tout fait pour…
Une fois le spectacle terminé, je remerciais le chef de la garde pour sa contribution, le félicitant également sur sa force combative qu’elle soit physique ou au niveau de son mental avant de retourner vers mon bras droit et vers la Reine : « Qu’en pensez-vous, Majesté ? », lui demandais-je pendant que je reposais les objets entre les mains de Nath et que je remettais ma veste.