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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Le soleil se levait sur le royaume blanc et je sortais rapidement de mon sommeil qui avait une fois de plus été trop léger. Comme tous les matins depuis que j’étais revenue je cherchais mon mari d’un geste de main, et me sentais mon cœur se serrer, j’avais tendance à oublier que mon mari avait disparu. D’ailleurs ne pas le sentir prêt de moi ne me suffisait pas, je continuais de le chercher du regard avant de sentir une larme rouler sur ma joue et que mon estomac se noua me donnant presque l’impression que j’allais rendre le peu qu’il me restait dans mon estomac. Retenant un soupir, je séchais ma larme et me dirigeais vers ma coiffeuse afin de préparer mon masque de fausse sérénité et de bonheur. Je ne pouvais pas me permette de m’apitoyer sur mon sort surtout depuis que Diazpro la reine du royaume du Nord d’Oz était venue me demander asile quelques jours après mon retour au royaume. La douce sorcière était enceinte lorsqu’elle était venue frapper à ma porte, mais la nuit qui suivi son arrivée elle perdait sa fille. J’entendais encore ses cris raisonnaient contre els murs de sa chambre, j’avais tout fait pour essayer de sauver son enfant, moi et les mages, nous avions tenté l’impossible, mais en vain, l’enfant avait succombé à l’instar de mon fils. Sa souffrance, sa perte de contrôle en ses capacités magique, tous mes rappelaient ma propre fausse couche, l’unique différence c’était qu’elle ne s’était pas laissé mouvoir par un désir de vengeance ardent et dévastateur. Une fois mon masque dûment installé, je fermais les yeux et passait un peignoir sur ma peau meurtrie en prenant soin comme toujours de ne pas regarder mon reflet dans la glace avant de sortir.
Sur le chemin, je trouvais Albertof le mage de l’esprit qui semblait inquiet plus que d’ordinaire, veiller sur les sautes d’humeur de deux souveraines le fatiguait plus que ce qu’il ne voulait bien le laisser entendre. Comme à son habitude ce dernier me souriait avec tendresse avant de me prendre dans ses bras comme un père aurait pu le faire avec sa fille avant de prendre la parole :
« Juliette, comment allez-vous ce matin ? Je n’ai pas eu l’occasion de venir veiller votre sommeil pour vous assurer un peu de tranquillité, j’en suis navré. »
Posant un baiser sur le front du quinquagénaire je lui souriais avec bonne grâce et sincérité avant d’y répondre :
« Vous faites bien assez, comment va notre invitée ?
- Elle reste toujours cloitrée dans sa chambre, mais j’ai réussi à l’apaiser le temps de la nuit, elle est réveillée depuis quelques minutes, mais sa souffrance ne la quitte pas…
- Comme je la comprends… »
Murmurais-je sombrement avant de perdre une larme et de l’essuyer tout aussi rapidement avant d’ordonner avec gentillesse et fermeté à mon conseillé :
« Je vais m’occuper de Diaz allez donc vous reposer Albertof et c’est un ordre non une suggestion »
Sur ses mots ce dernier hocha la tête avant de me prendre le bras avec délicatesse pour le serre légèrement et disparaitre tandis que je me dirigeais vers la chambre de Diaz, en croisant les femmes de chambres qui me saluaient comme à leur habitude, je leur demandais :
« Faites monter de quoi manger dans la chambre de Diazpro s’il vous plait !
- Majesté elle refuse de nous ouvrir voilà plusieurs fois que nous ramassons son diner.
- Faites simplement monter de quoi manger je m’occuperais du reste. »
Les deux femmes hochèrent la tête avant de disparaitre au détour du couloir, reprenant ma route vers la chambre de mon invité, je marchais seule plusieurs minutes avant de frapper à la porte de la souveraine en me manifestant :
« Diaz c’est Juliette, tu peux m’ouvrir s’il te plait ? »
Ma demande formulait j’attendais d’avoir une réponse, je n’accepterais aucun refus, si elle m’ouvrait pas j’utiliserais la voie des airs et je passerais par la fenêtre de ses quartiers.
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Derrière la porte de mon invité j’attendais qu’elle accède à ma requête, tout en me jurant que de toute manière si elle refusait je passerais par la fenêtre par le biais des airs et qu’elle ne pourra strictement rien faire pour m’empêcher d’entre dans ses foutus quartiers que je lui avais offert d’habiter jusqu’à sa rémission. Deux mois s’étaient écoulés depuis la perte de son bébé et aucune amélioration ne s’était fait sentir Diazpro s’était laissé sombrer et je ne comptais pas la laisser continuer ainsi. S’il y avait bien une personne dans ce monde capable de comprendre sa souffrance mieux que moi. Après moins d’une minute d’attente je fus invité à entrer. J’en revenais pas, j’étais persuadée que j’allais devoir entrer de force, mais je ne me faisais pas prier, entrant sans faire plus de manière. Refermant la porte derrière moi, je sentais mon regard se poser sur son plateau repas indemne, retenant un soupir je me retournais vers elle qui était allongée en chien de fusil dans son lit, mon cœur se serrant je me revoyais dans le même état qu’elle il y a quelques mois. Retenant mes larmes je l’écoutais avant de me diriger vers elle et de m’allonger derrière elle pour la prendre dans mes bras pendant qu’elle pleurait :
« Je sais Diaz, ... Je sais … »
Perdant une larme, je déposais un baiser sur sa chevelure emmêlée avant de me reprendre en caressant son avant bras comme une mère pourrait le faire avec son enfant :
« Tu n’es pas seule Diaz, je sais que c’est ce que tu ressens, je ressentais la même chose moi aussi, mais c’est faux tu n’es pas seule. Je suis là, Iva est là, et même si en cet instant tout te semble insurmontable je te jure que tu y arriveras. »
Me relevant je restais assise sur son lit, avant de sécher discrètement mes larmes afin de rester aussi forte que possible pour forcer Diazpro à se lever en usant de mes pouvoirs, faisant léviter son buste pour l’obliger avec douceur à se relever, une fois cette dernière assise, je m’agenouillais face à elle et lui prenait les mains pour ajouter ;
« Diazpro il faut que tu sortes de ces quartiers, ca va faire une semaine que tu n’as pas vu la lumière du jour… »
Ma pauvre amie était dans un piteux état, je m’obligeais constamment à ne pas faire la comparaison avec le mien, nos situations jumelles étaient déroutante et affligeante, le sort s’acharnait sur nous mais nous étions des femmes fortes ! Je l’avais décidé et je comptais bien faire en sorte qu’aujourd’hui Diaz sorte de son cercle vicieux quitte à ce qu’elle se batte contre moi, mais une chose était certaine elle sortirait de cet appartement et elle mangerait.
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Essayer de réconforter Diazpro était aussi compliquée que d’essayer de me réconforter moi, je lui parlais à coeur ouvert, consciente qu’elle ne pourrait rien avoir à redire sur mes propos. Elle savait. Prenant cette dernière dans mes bras, je lui caressais sa chevelure emmêlée par son manque d’entretien, maudissant ce fameux Jack qui l’avait abandonné. Sans laisser le choix à la souveraine des terres du Nord du royaume d’Oz je lui intimais l’ordre de sortir de sa prison dorée, après l’avoir légèrement secoué en lui faisant comprendre que si j’étais parvenue à moi même sortir elle y arriverait je l’écoutais me répondre. Elle ne voulait pas voir le regard des autres. Je ne pouvais que trop la comprendre, la compassion partait généralement du’n bon sentiment, mais la plupart du temps elle nous renvoyait en pleine face que nous avions perdu une chose importante. L’un dans l’autre nous nous retrouvions toujours au même point de départ :
« Dans ce cas n’utilisons pas les voies qu’ils prendraient ! »
Annonçais-je en désignant la fenêtre de ses quartiers d’un geste de tête, j’étais capable de voler, elle était capable de voler en usant de ses pouvoirs, si nous passions par les airs nous ne croiserons personne. L’entendre me dire qu’elle n’était pas prête était trop pour moi, si elle n’essayait jamais elle ne le sera jamais prête. Elle pensait qu’être prête ça arrivait d’un coup ? Elle devait simplement se faire violence, je préférais même affronté une Diazpro enragée usant de ses capacités magique sur moi que de la voir une seconde de plus dans cet état végétatif. Elle sentait fort, preuve qu’elle n’ait pas pris de bon bain depuis qu’elle était arrivée sous mon toit, ça serait notre troisième étape. Rapidement, je sentais mon esprit divagué vers mon passé qui avait été bien plus heureux qui aurait pu être parfait si des forces supérieur n’avaient pas décidé de tout foutre en l’air. La demande de Diaz me ramenant à l’instant présent j’hochais la tête, faire pleuvoir avait été la première chose que j’avais su faire, sans compter qu’au vu de ma tristesse personnelle il n’allait pas être compliqué de réaliser ce changement météorologique là. Fermant les yeux un instant, je tentais de réaliser le temps le plus réaliste possible alliant soleil estival et plus diluvienne en même temps avant de sourire à la dernière réplique de Diazpro qui m’annonçait qu’il était temps de relever la tête laissant un léger rire s’échapper de mes lèvres je la prenais dans mes bras avant de répondre :
« Tu es plus qu’une allié dans ce monde pour moi Diaz, tu es une amie, ce que je fais est normale tu aurais fait pareil si je t’en avais laissé l’occasion »
Déposant un baiser sur sa tempe je me levais avant de désigner la fenêtre d’un signe de tête, observant mon chef d’oeuvre météorologique à l’oeuvre en demandant :
« Est-ce comme dans vos souvenirs majestés ? »
Saisissant sa main, je le menais jusqu’à la fenêtre avant de la relâcher pour ouvrir les battants de cette dernière et de relever mon jupons pour me retrouver en équilibre sur cette dernière avant d’ajouter en riant :
« Tu ne veux croiser personne et je peux te jurer que par là aucun de mes sujets ne s’attendront à te voir, allez cap ou pas cap ? »
Telle une enfant, je riais avant de me jeter dans le vide les bras grands ouvert avant de me rattraper en un geste de main pour user de la force du vent pour me maintenir dans les airs en étant rapidement rejointe par Dawn qui glatissait de joie à me voir enfin voler. Une fois Diaz à mes côté je lui demandais :
« Alors que veux tu faire ? On redescend au sol, on vol ensemble, ou tu veux chevaucher un de mes aigles ? Choisi je suis toute ouïe »
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Sauver Diazpro était devenue mon exutoire. Elle me rappelait toutes mes souffrances, mais la sauver me permettait de me sauver moi-même. Je comprenais sa douleur. Je comprenais tout, jusqu’au mal être que le regard des autres pouvait engendrer. Diazpro voulait bien sortit mais seulement si elle ne croisait personne et que je pouvais reproduire l’ambiance de son enfance. Elle m’en avait déjà parlé à plusieurs reprises. Obéissante, je guidais les éléments avec agilité et l’excellence que les années d’expérience m’avaient apporté. J’avais gagné une bataille en forçant mon amie à se lever pour venir à la fenêtre, une fois devant cette dernière s’inclina en signe de respect avant de me prendre dans ses bras. Caressant ses cheveux, je lui souriais avant de me libérer de son étreinte avec délicatesse. Je n’étais pas la femme la plus encline au rapport physique qu’il existe. Peut de gens avait le droit de me toucher ou de m’enlacer, non pas par caprice, mais les épreuves de ma vie m’avait appris à détester les longues embrassades forcées. Diazpro faisait partie des gens qui avaient le droit d’avoir un contact physique avec moi. Je l’adorais.
M’abandonnant à une joie enfantine, j’ouvrais la fenêtre avant de me jeter littéralement vers l’extérieur avant de m’éloigner juste assez pour l’inciter à me suivre mais également pour que ses capacités magiques ne viennent pas contrebalancer les miennes. Rapidement nous nous retrouvâmes sur la terre ferme et sous la pluie. Dawn m’avait rejoint comme à son habitude et je posais mon front contre sa tête avant de demander à la reine du Nord d’Oz ce qu’elle voulait faire. Cette dernière optant pour une balade avec les aigles j’hanchais la tête :
« Dawn va chercher, Angel s’il te plait »
Obéissant je le voyais disparaitre avant de rire face à la réponse de Diazpro concernant son souhait pour son retour dans ses quartiers avant de m’offrir un baiser sur la tempe.
« Je suis heureuse de te retrouver Majesté, le bain te feras le plus grand bien je pense, tout comme ça me fera du bien à moi »
Je me fichais pas mal du regard que mes servants pourraient avoir sur nous quand nous reviendront trempée, mais certainement sales, aussi sales que des enfants. Les aigles revenant vers nous, je les saluais en une brève révérences qu’ils me rendirent. La marque de respect était essentielle avec les aigles. Leur donnant un biscuit capable de multiplier leur taille par sept. Dawn et Angel face à nous, je m’inclinais une fois de plus et ses derniers se couchèrent avec obéissance. Prenant la main de Diazpro je l’emmenais dans mon sillage avant de lâcher sa main pour caresser dans un même temps la tête de mon aigle et celle d’Angel. Une fois le lien effectuait avec Angel je me retournais vers mon amie :
« Tu connais Dawn, il t’apprécie, tu voleras avec lui, il te protègera. »
Sur ses mots, mon aigle glatissait. C’était la première fois que je laissais une autre personne chevaucher mon bébé, mais je savais que s’était mieux ainsi. Diazpro n’avait jamais voler sur le dos d’un aigle, il était important que sa première fois se fasse sur un animal qu’elle connaissait. Reprenant Diazpro par la main, je l’entrainais vers Dawn avant de faire signe à Dawn d’étendre légèrement ses ailes.
« Tu dois t’assoir derrière ses ailes fait attention à ne pas tirer sur ses plumes, je te jure que c’est encore plus simple que de chevaucher un équidé. Laisse toi aller. Oubli tout. »
Sur ses mots, je faisais un signe de tête à Dawn pour qu’il se lèvre et le gâtais d’une caresse sur son bec avant de mes retourner vers Angel pour monter sur son dos et ensemble dans un même mouvement nous déclames rapidement. Les conditions étaient idéales, je réduisais la pluie pour laisser une fine bruine s’abattre sur nous. Les aigles volant côté à côté je criais en riant de bon coeur à l’attention de la reine tout en écartant les bras me laissant parfaitement aller :
« C’est une liberté parfaite ! »
Alors que nous nous approchions du lac, je me retournais vers Diazpro et donnait de nouvelles instructions :
« Diaz, rapproche toi de Dawn couche toi presque sur lui pour avoir un meilleur équilibre nous sommes presque arrivées ! »
Une fois de plus je faisais signe à mon bébé de passer devant au cas où Diazpro glisserait, j’étais prête à la faire voler en usant de mes capacités magique. Une fois toutes deux à terres je me laissais glisser contre le plumage d’Angel avant de le congratuler par une caresse, avant de me retourner vers Dawn et Diazpro :
« Laisse toi glisser contre son plumage. »
Lui conseillais-je tout en caressant le bec de mon aigle. Une fois cette dernière à terre je donnais un biscuit aux aigles leur laissant leur taille de géant tandis qu’ils se couchaient :
« Alors comment est-ce que tu as trouvé ton premier baptême de l’air ? »
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Voler en présence de Dawn avait toujours été apaisant pour moi. Même après ma fausse couche quand la noirceur avait gagné mon cœur et mon esprit, voler avec mon aigle m’avait réconforté. Il pensait comme moi. Il était enragé par ce qu’il m’était arrivé. En atterrissant avec Angel, je remarquais le sourire sur le visage de mon amie et je comprenais que comme moi, elle avait été réconforter par la liberté enivrante et réconfortante du ciel. Les grands yeux brillants de mon ami, invitaient mes lèvres à se tendre en un sourire avant de laisser échapper un rire amusé par sa remarque. Il était vrai qu’elle ne sentait pas la rose, et c’était connue que je n’étais pas la reine la plus câline et tactile de notre monde, mais si elle l’avait fait je n’aurais pas bronché.
« J’imagine très bien, au contraire, je suis heureuse que cette technique marche aussi avec toi ! »
Lâchais-je avec un sourire tandis je caressais le bec d’Angel pour le remercier de son service, avant de regarder Dawn pour lui demander de monter la garde autour de nous en remarquant également son ami. Mon petit prince glatissant en signe d’accord, je le laissais poser son crâne contre ma tête avant de lui déposer un bref baiser sur le bec avant qu’il ne s’envole en un mouvement impérieux et élégant :
« Je leur ai demandé de monter la garde, ne t’inquiète pas quand il sera temps de rentrer ils reviendront en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire »
Ajoutais-je, afin de combler une quelconque angoisse en sa provenance. Diaz me connaissait elle savait que jamais au grand jamais je ne nous mettrais en danger autant l’une que l’autre et que j’étais largement assez connecté à mon aigle pour le faire rappliquer à la minute même où je le souhaitais. La souveraine du Nord d’Oz me proposa de se baigner là tout de suite maintenant et je laissais un nouveau rire s’échapper de mes lèvres. Était-elle sérieuse ? La voyant faire apparaitre des serviettes, du savon et des vêtements propres, je fronçais les sourcils, angoissant légèrement. Me baigner ? Lui montrer mes cicatrices ? Elle proposait d’oublier les rudiments, la bienséance et les règles qui incombaient à notre fonction et je me retrouvais à réfléchir tout en la regardant se mouvoir. Elle avait fait un pas de géant, elle avait passé cette phase que je n’étais jamais parvenue à passer : la tristesse. J’étais heureuse pour elle. Soulagée même qu’une de nous parvienne à aller de l’avant, la route était longue, je savais que la paix que Diazpro ressentait risquait de disparaitre au moment où elle serait face à un souvenir lui rappelant son défunt enfant ou Cly, c’était ce qui se passait quotidiennement avec moi, mais ce n’était pas grave, elle vivait. Elle avait accepté la vie et ça n’avait pas de prix. Sa proposition, me déboussola légèrement avant que je n’entende les battements d’aile de Dawn au-dessus de moi et que je me décide à lâcher prise. Tirant sur la ficelle de mon corset, je souriais à Diazpro avant de laisser les pans de ma robe glisser sur le sol et que je ne les récupère au sol en décrétant :
« Nous sommes juste Diazpro et Juliette, rien de plus »
Libérant mon corset en détachant ses liens, je le pendais à son tour avant de me retourner avec juste mon fond de robe sur la peau avant d’ajouter avec hésitation :
« Juste il faut que tu saches qu’avant d’être reine, j’ai connu une passe compliquée qui a laissé des marques … Ne pose pas de question d’accord ? »
Ma demande effectuée, je laissais tomber mon fond de robe laissant mes marques de lacération apparaitre face au regard de Diazpro avant de récupéré le morceau de tissu pour me retourner et le pendre avec le reste de mes affaires, laissant cette fois les preuves de la flagellation morbide que j’avais vécu il y a bien longtemps dans la cours de la maison close. Entrant dans l’eau avec élégance je demandais :