Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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« I have built, deep in my heart, a chapel filled with you.… »
Un léger sourire essais de faire éruption sur tes lèvres, même dans ce genre de contexte ses compliments chavire ce cœur qui bat pour lui. Car oui malgré les orages entre vous, tu as un besoin irrépressible de l’avoir dans ta vie, c’est ton encrage, tu ne peux toi-même l’expliquer mais le voir dans sa débauche comme aux prémices de cette aventure qu’est l’amour qui vous à attirés. Te rend nostalgique, touchée, agacée, résignée. Tu peux faire et penser ce que tu veux, Cly est imprégné dans chacune des fibres de ton corps. « Malheureusement pour toi, tu en vaux la peine … » Chuchotes-tu en posant le regard qui te caractérise tant, doux, chaleureux et bienveillant. Tes gestes ne se font pas prier, tes doigts de reine effleurent sa peau sans modestie. Cette douceur, cette chaleur te manque à présent, ce fut une nuit mais elle avait été tellement attendue. Une promesse si douce d’un avenir prometteur. Aucun autre n’avait eu le droit de parcourir ce corps que tu lui avais offert ce jour-là. Comme une règle implicite que le destin à imposé entre toi et les autres. Une reine encore seule et sans descendance faisait longuement jaser dans les tavernes, mais peu importe, les sentiments ne sont pas voués à être bafoués. C’était impossible de penser offrir ce cœur à un autre, irréalisable même. Iva l’avait bien compris et c’est grâce à elle que tu as tenue tant d’années comme ça.
« Tu veux m’épargner de quoi ? J’ai déjà vécu le pire qu’une femme puisse vivre… Tu ne m’épargneras pas la peine, la déception, la tristesse, je les est déjà vécu tout ça, j’ai besoin de vivre à présent, avancer et voir l’avenir. »
Tu le laisses se remettre, connaissant ses petites manies à force de veiller sur lui au château, approchant de ce qu’il semble être une cuisine, tu regardes autour de toi, une vraie garçonnière, en même temps cela ne te choques pas venant de lui, au contraire un petit rictus amusé fait une rapide apparition. Ouvrant les placards pour trouver de quoi faire une concoction rafraîchissante et apaisante, tu trouves des petits contenants ressemblant à ceux de chez ton meilleur ami. Lisant ce qu’il y a dessus, tu viens remplir une tasse encore propre d’eau avant de la tenir entre tes mains pour la chauffer par magie versant les ingrédients trouvés, mélanger le tout, l’odeur n’est pas des plus agréable certes, mais au moins les contres coup de cette débauche d’alcool lui sera moins fatale. Ce n’est pas la première fois que tu lui ferra boire une chose désagréable, déjà à l’époque, il avait le chic pour revenir dans des états pas possible.
Mais cette fois aucune raison de lui faire oublier la magie qui l’entoure pour ses soins, il sera capable de se rappeler tout dans les moindre détails. Revenant vers lui, la main tendue avec le breuvage, tu t’installes en face de lui sur la petite table en dégageant les magasines et les objets divers. « Bois ça…. » Lui prenant les mains, tu lui fais entourer la tasse pour la porter à ses lèvres « c’est plus efficace chaud, dépêche toi aller… » Malgré les ordres, ta voix reste chantante et doucereuse. Cette attitude que tu n’as que pour les gens qui comptent pour toi, une fois ingurgité, tu passes doucement le pouce sur le coin de ses lèvres pour enlever le petit filet coulant de breuvage. La maladresse vient avec le surplus d’alcool. « Une fois le goût passé ça ira mieux » Tu la cale avec les coussins environnant pour qu’il puisse être à l’aise et bien en face de toi. Petit à petit avec cette solution, il pourra t’écouter et être un peu plus concentré qu’imbiber d’alcool.
« Tu sais … Ce n’est pas une question de pardon, je suis pas prête à me le pardonner moi-même alors les autres c’est une autre histoire. J’ai un ami qui m'a clairement fait comprendre que vivre dans le passé n’arrangera rien à ma situation, ni à la tienne. Je ne vais pas parler pour toi Cly, mais une chose est sûre, tu es un élément indispensable à ce qui est l’avenir qui se profil. »
Tu inspires, déglutissant maladroitement en cherchant tes mots, les agencer pour que ce soit plus claire que dans ton esprit. Il y a tellement de choses que tu souhaites lui dire, tellement de choses que tu gardes depuis toutes ses années, tellement à lui exposer et lui exploser à la figure. Tu oses t’aventurer à lui prendre la main pour avoir son attention première.
« Tu n’as pas à endosser sa disparition seule, j’ai totalement ma responsabilité dans ce qu’il s’est passé, je ne veux pas que tu te détruises à cause de ça, je l’ai bien assez fait subit durant des années, je ne le souhaite à personne. Et sûrement, pas, à toi, tu l’as vécu une fois, et je sais que c’est irréaliste de le vivre une seconde fois. Je préfère largement mourir que renouveler ce cauchemar. »
Serrant sa main calleuse dans les tiennes comme pour te donner du courage, tu reportes tes yeux noisette dans les siens « si je venais à te perdre toi aussi je pourrais plus me regarder en face, j’ai tenue pour te retrouver, Jack et toi, venir pour mettre les choses au point te dire tout le mal que j’ai vécu, la colère que j’ai encaissé, mais je me retrouve enfin en face de toi et je n’ai rien de cela à te faire partager. » Tes yeux descendent vers le sol lentement, tu t’ouvres à lui comme un exutoire une façon de faire pénitence de tout ce qui s’est passé. Tu vois bien qu’il en souffre autant que toi, tu es la bonne sorcière du Nord, ça fait partie de tes gênes, de ton sang, de ta façon d’être. Tu peux souffrir le martyre, mais c’est impossible de le faire aux autres. « Je n’ai aucune volonté quand tu es proche de moi, tu as ce pouvoir que je ne peux expliquer… Ce pouvoir de me rendre dépendante de ton regard, de ta présence »
Tu t’approches délicatement pour lui prendre le visage en coupe dans l’une de tes mains « je me fiche que tu me détestes pour ce qui s’est passé, je suis prête à encaisser la peine qui t’envahit, je le ferrais pour nous deux, c’est moi qui ne l'ai perdu pas toi, je veux que tu avances … Même sans moi, tu as assez souffert dans cette existence »
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Mer 6 Juin - 14:24
