La situation était désamorcée. J’avais dit la vérité à Margot à propos de mon divorce avec son père, elle savait et elle m’avait enfin promis de garder ça pour elle et de continuer à avoir la même relation avec Robin. Après tout, si quelqu’un devait lui faire payer sa conduite à ce goujat, c’était moi et personne d’autre. Et je ne voulais pas qu’on m’accuse de séparer un père de son enfant.
J’étais heureuse que Margot veuille en apprendre un peu plus sur mes journées. Ce qui accaparait le plus clair de mon temps, ces jours-ci, c’était l’organisation de cette vente aux enchères qui aurait pour but de financer de nouvelles constructions pour la ville. Et pour que ce soit attractif, il fallait bien s’y prendre. Je ne doutais pas une seconde qu’avec ma fille comme second, nous ferions une communication d’enfer ! Hochant la tête, je lui pinçais affectueusement le nez comme quand elle était petite.

- Oui, petite coquine, ton imagination nous sera utile, c’est sûr.

Son enthousiasme faisait plaisir à voir, c’était indéniable. Ce qui me fit encore plus plaisir, c’était qu’elle réclame une soirée mère-fille, comme nous avions l’habitude d’en passer avant. Avant le départ de Robin. Une soirée où nous étions affalées dans le canapé, elle dans mes bras contre moi sous un plaid à regarder un film Disney. J’adorais ces moments avec ma fille. En général, si elle ne s’était pas endormie, je la montais dans son lit et lui racontais une histoire. Mais cette époque lointaine nous renvoyait à ses cinq ou six ans. Aujourd’hui elle en avait presque seize, autant dire que mon gros bébé ne voudrait certainement pas de mes histoires ou de mes chansonnettes. Je lui proposais néanmoins des pop corns maison. Je mettais un point d’honneur à cuisiner moi-même un maximum de choses pour éviter que ma fille ne consomme des cochonneries industrielles.

- OK, alors je te ferais ceux au caramel dont tu raffolais tant. Et on regardera le Disney de ton choix.

J’étais vraiment très heureuse à ce moment précis, regonflée à bloc, je retrouvais mon bébé d’amour, enfin. Je déplorais le fait que ce soit au détriment de son père. Je n’arrivais même pas à savourer cette victoire, parce que j’avais l’impression d’avoir joué un coup bas. Je n’étais pas comme ça. J’aimais gagner, c’était un fait, mais à la loyale. Je ne voulais pas que ma fille soit un pion sur l’échiquier de notre haine mutuelle.

- Oui, tu as mon caractère, ce qui veut dire que tu ne te laisseras jamais faire ni marcher sur les pieds, et j’en suis ravie parce que tu verras que la vie est semée d’embûches. Mais tu dois aussi apprendre à rester à ta place, mon coeur.

Je lui souriais et rangeais les boites vides dans le sac en papier que je jetai à la poubelle.

Je fis un grand sourire à maman. Pour une fois, mon imagination allait nous être utile à toutes les deux et on allait faire un travail de fou et ça allait plaire à tout le monde et surtout à maman, c’était ça le plus important. Nous terminâmes de déjeuner alors que je lui demandais si on pourrait regarder un disney comme on faisait avant avec un gros saladier plein de pop corn au caramel comme elle sait si bien les faire et comme je m’en doutais, ce fut une réponse positive et un grand sourire naquit sur mon visage.

« Tu es la meilleure maman ! » lui dis-je, heureuse.

Je vins à lui dire que je ferais avec concernant papa, que j’allais essayer de passer outre ce qu’il lui avait fait même si c’était compliqué et maman me rappela que j’avais bien son caractère et qu’elle en étais fière parce qu’elle savait que je ne me laisserais pas monter sur la tête mais que je devais savoir garder mon rôle d’enfant et non m’immiscer dans les affaires de mes parents. Je lui fis un sourire convaincu avant de terminer mon soda et de le jeter à la poubelle alors que l’horloge du bureau indiquait déjà treize heures.

« Je reviens tout de suite ! » lui énonçais-je alors que je descendais rapidement à l’accueil pour prévenir Amélie que je passais l’après-midi avec maman et cela sembla d’ailleurs faire plaisir à la jeune femme.

Elle avait bien vu que ça n’allait pas ce matin mais à présent, ça s’était arrangé et ça allait d’ailleurs de mieux en mieux. Prenant mon sac à dos et mon portable, je vins à rapidement remonter dans le bureau de maman avant de poser mes affaires près de son bureau.

« Je suis allée prévenir Amélie que je passais l’après-midi avec toi et elle semblait contente de ce fait. C’est vrai qu’elle a tenté de me demander ce que j’avais ce matin et du coup, je ne lui en ai pas parlé mais…bah elle étais contente de voir que ça va mieux. » lui dis-je en me passant une main dans la nuque, comme le faisait papa.

Mon portable vint à vibrer dans ma poche, c’était un sms d’Adie. Maman me donna l’autorisation de répondre, ce que je ne tarda pas à faire avant de la prévenir que je coupais le téléphone pour l’après-midi.

Spoiler:

Après tout, j’étais avec maman et c’était irrespectueux que le téléphone sonne. Une fois mon sms envoyée à ma chérie, je range mon téléphone dans mon sac avant de revenir vers maman tout en attachant mes cheveux en queue de cheval et en remettant correctement mes lunettes sur le nez.

« Je suis prête à t’aider maman ! Par quoi on commence ? » lui dis-je avec un sourire.

Margot semblait soudain extrêmement motivée à passer l’après-midi avec moi et m’aider dans mes tâches. J’étais heureuse d’enfin retrouver ma petite fille, la voir sourire et passer du temps avec elle en lui apprenant des choses. Je l’avais invitée à s’asseoir près de moi à mon bureau et lui montrai différentes brochures, le plan de la salle des ventes, la liste des objets mis à disposition, leur prix de départ. Partant de là, il faudrait faire des flyers, et je lui confiai alors la mission de faire la mise en page, trouver une ou plusieurs images, en faire un montage et écrire les informations dessus, date, horaires et lieu. Ensuite je lui montrai comment préparer un bon de commande pour ces flyers qu’il fallait commander en grand nombre. Je lui avais aussi montré, accessoirement, pourquoi j’avais décidé d’organiser cette vente aux enchères pour financer les travaux : parce que le budget de la ville n’était pas assez important et que sans ça, il aurait fallu trouver des taxes supplémentaires. A la place, j’avais préféré laisser le choix aux habitants de donner quelque chose à vendre pour la ville. Margot apprenait vite et elle s’était montrée très utile. Grâce à son aide, j’avais sûrement gagné une journée de travail et dès le lendemain, je pourrais m’attaquer à autre chose.

Le soir, nous rentrâmes à la maison, toujours dans la bonne humeur. Je lui proposai alors que nous allions prendre chacune une douche et une fois en pyjama, je préparai son fameux pop corn au caramel maison tandis qu’elle choisissait le DVD qu’elle voulait regarder. Quelle belle soirée, jamais un lundi soir n’eut été si beau, ma fille contre moi, toutes deux affalées dans le canapé, elle avec son saladier de pop corn dans les mains et moi qui l’enlaçais sous le plaid, devant un dessin animé Disney. Comme au bon vieux temps.

Deux semaines s’étaient écoulées. La semaine de stage de Margot s’était bien passée, elle avait fait un rapport digne de ce nom que j’avais personnellement relu et corrigé pour m’assurer qu’elle aurait une note exemplaire. Néanmoins, je fus surprise d’une chose : elle rentrait tôt le vendredi soir. Elle qui, deux semaines auparavant, fanfaronnait de passer tous ses vendredis soirs chez son père sans que je ne sois au courant… Je me demandais alors si ce n’était pas à cause du fait que je lui avais dit la vérité. J’attendis donc qu’elle rentre.

- Bonsoir ma chérie, ça a été ta journée ? Lui demandai-je en souriant.

Je lui tendis un verre de jus d’orange que je venais de presser.

- Tu as enfin eu ta note de rapport de stage ou pas encore ?

Il fallait que je lui demande pour Robin, cette question me brûlait les lèvres.

- Dis, Margot, je remarque qu’on est vendredi… C’est le troisième vendredi où tu rentres tôt… Tu ne vas pas chez ton père ?

Passer mon lundi après-midi avec maman, c’était extraordinaire. J’avais découvert une autre vision de ma mère. J’étais heureuse, très heureuse de l’avoir « découverte ». Toute l’après midi, je m’étais rendue hyper active et j’avais écouté avec attention ce que me disais maman. Je faisais avec magnificence ce qu’elle me proposait, je lui expliquais certaines choses que je comprenait et qu’elle ne comprenait pas. J’avais eu pleins d’idées pour les images, les écritures et j’étais contente parce que maman avait beaucoup aimé ce que j’avais trouvé. Elle m’avait expliqué beaucoup de choses que je ne connaissais pas et j’avais adoré ça.

D’ailleurs, l’après midi était passée très rapidement, j’avais beaucoup travaillé avec ma mère et la soirée s’était passée très bien. Maman m’avait fait des pop corn au caramel et j’avais choisi la Petite Sirène, c’était mon disney préféré. Un lundi soir, blotti dans les bras de ma maman, devant mon disney préféré avec un immense saladier de pop corn au caramel, je n’aurais pas pu rêver mieux.

Deux semaines plus tard, mon stage terminée, j’étais retournée en cours. J’avais rendue mon rapport de stage parfait, aidé par maman pour le rendre extra. Ma prof était ravie de mon rapport, et d’ailleurs, je venais d’avoir mon résultat et comme maman devais s’en douter, j’avais eu la meilleure note de la classe. Peut-être parce que ma mère est le maire, je sais pas. Cependant, j’étais plus que ravie. Vendredi soir. Il était temps que je rentre à la maison. Je n’avais rien dit à maman mais je ne voyais plus papa, ses appels, je n’y répondais plus, ses sms, je n’y répondais plus non plus. C’était pas cool sans doute et maman m’avait prévenu de ne pas en vouloir à mon père, que c’était leur histoire à tous les deux mais je ne pouvais m’empêcher d’en vouloir à mon père.

Embrassant Adie devant le Manoir, je rentre avant d’enlever mes bottines et me rendis dans la cuisine pour y rejoindre ma mère. Posant mon sac près de ma chaise, je m’approche de ma mère avant de lui faire un bisou sur la joue, tout en prenant le verre de jus d’orange qu’elle me tendait. J’adorais qu’elle me fasse mes jus de fruit. Buvant une gorgée, je le pose sur la table avant de sortir mon rapport de stage de mon sac avant de le tendre à maman.

« Oui et toi maman ? Ta journée ? Elle nous a rendu nos rapports de stage et j’ai eu la meilleure note de la classe. »

Je lui souris en lui tendant le rapport de stage où un joli 19,75 trônait sur le haut de la feuille. En même temps, ma prof avait dû adoré le rapport de stage, j’avais fait des trucs passionnants pendant toute la semaine, j’avais découvert le métier de maman et au final, elle faisait un boulot trop génial, j’avais passé une merveilleuse semaine. M’asseyant, je bois une nouvelle gorgée de jus d’orange avant de lever le regard vers ma mère. Elle venait de poser la question que je redoutait.

« Oh je…non…il…je…Il n’était pas là aujourd’hui. » essayais-je de me rattraper.

Comment dire à ma mère que je ne donnais plus aucunes nouvelles à mon père alors que j’avais promis à ma mère que la révélation n’aurait aucun impact sur ma relation avec mon père.  

Ma fille était enfin de retour de l’école. C’était fou comme elle me manquait chaque fois que je devais aller travailler et qu’elle devait aller en cours. C’était irrationnel d’aimer quelqu’un comme j’aimais Margot, et je savais que tôt ou tard elle quitterait la maison comme un oisillon devenu grand quitte son nid, et je savais que je devais m’y préparer, mais pour l’heure, c’était trop difficile, et la retrouver chaque soir me comblait de joie. Elle me déposa un baiser sur la joue et j’étais la plus heureuse des mamans. Je m’enquis de sa journée, et je voulais savoir si son rapport de stage avait enfin été corrigé. J’étais si fière d’elle, j’espérais qu’elle aurait une note à la hauteur du travail qu’elle avait accompli. Et à ma grande joie, c’était effectivement le cas. J’hochai la tête avec un immense sourire aux lèvres lorsqu’elle m’annonça qu’elle avait obtenu la meilleure note de la classe.

- Oh Margot, je suis si fière de toi ! Félicitations mon ange, tu le mérites.

J’ouvris mes bras la câliner, lui caressant le dos en mouvements circulaires. Ma grande fille à moi. Puis elle me tendit le rapport avec sa note. Presque un vingt sur vingt, elle pouvait être fière d’elle. J’en avais presque les larmes aux yeux, jamais elle n’avait eu une note aussi excellente.
Et puis je réalisai quel jour nous étions, je ne m’attendais pas à la voir rentrer aussi tôt, aussi je lui demandai si elle ne devait pas retrouver son père. Là, son attitude changea. Haussant un sourcil, je plongeai mon regard dans le sien, espérant y trouver quelques réponses en le sondant.

- Ah bon ? Ça m’étonne…

Quel con, il osait manquer un rendez-vous avec Margot alors qu’il m’avait accusée de les empêcher de se voir. Cet abruti m’étonnerait toujours de par sa connerie. J’étais encore loin de me douter que Margot m’avait désobéi en « punissant » son père.

- Je suis désolée pour toi, ma chérie, je sais que ça te faisait plaisir ce rendez-vous avec lui. Maintenant que j’y pense, la semaine dernière aussi tu n’es pas allée le voir, on est rentrées ensemble après ton dernier jour à la mairie. Est-ce qu’il y a un souci, Margot ? Tu me le dirais, n’est-ce pas ?

J’étais soudain inquiète, est-ce que Robin lui avait fait de la peine ? Est-ce qu’ils s’étaient disputés ? Est-ce que… c’était à cause de la révélation que j’avais faite à ma fille ?

« Merci maman ! » lui dis-je avec un sourire en la serrant dans mes bras avant d’ajouter « C’est beaucoup grâce à toi tu sais ! Ce stage était plus que passionnant et j’ai découvert beaucoup de choses sur toi que je ne connaissais pas. » déclarais-je finalement.

J’avais donné mon rapport de stage à ma mère et souris lorsque je vis à quel point elle était fière de moi, en même temps, c’était l’une de mes meilleures notes, je n’en avais jamais eu de pareille alors elle pouvais être fière. Puis c’était cool, on avait fait le rapport de stage ensembles et j’avais adoré passer du temps avec ma mère. Reposant mon verre de jus d’orange sur la table de la cuisine, je lève le regard vers ma mère. Pour tout dire, je redoutais vraiment qu’elle me pose la fameuse question.

Il est vrai que tous les vendredis j’allais voir papa mais là, je n’en avais plus envie. Je ne pouvais tout simplement pas supporter de le voir. Adie m’avait fait comprendre que c’était bête de réagir ainsi, que c’était des histoires d’adultes et que je n’avais rien à voir à faire là-dedans mais bon, que voulez-vous, je ne pouvais m’empêcher de me mettre à la place de ma mère dans la situation actuelle. Je pris sur moi avant de reprendre la parole.

« Oui, il était pas là…mais c’est pas grave… » énonçais-je simplement.

Me passant machinalement la main dans ma chevelure, je redresse mes lunettes sur mon nez avant de croiser le regard chocolat de ma mère, elle se doutait de quelque chose. Si elle apprenait que je lui avais désobéi et que je ne voyais plus papa à cause de la révélation, pour sûre qu’elle allait encore me crier dessus et que j’allais encore la décevoir, cependant, je ne pouvais pas faire autrement, je n’arrivais pas à ne pas en vouloir à papa. Après tout, j’étais certes une enfant quand c’est arrivé mais j’ai vu le chagrin dans les yeux de maman et m’en souvenir me peinait beaucoup.

« Oui maman, évidemment que je te le dirais, tu me connais, je ne te mentirais pas, je te jure… » j’espérais juste qu’elle ne voyais pas que je cherchais mes mots, c’était toujours comme ça avec ma mère, je cherchais sans cesse mes mots quand je lui mentais, et je savais pertinemment qu’elle n’aimait pas du tout ça, elle me l’avait fait comprendre plusieurs fois déjà mais je devais me sortir de cette situation embarrassante. Levant le regard, je compris rapidement que ma mère n’allait pas lâcher l’affaire.

« Je…Je n’ai pas donné de nouvelles à papa depuis la dernière fois maman. » avouais-je finalement, incapable de pouvoir lui mentir indéfiniment.  

Je le sentais, quelque chose n’était pas normal. Je connaissais ma fille et elle ne me parlait pas franchement. Que me cachait-elle ? Etait-ce grave ? Mon esprit de maman tournait dans tous les sens, s’inquiétant de ce qui pourrait tracasser Margot. J’en occultais la bonne nouvelle de l’excellente note qu’elle avait ramené pour son rapport de stage et le fait qu’elle ait apprécié passer du temps avec moi à la mairie. Certes ces paroles m’emplissaient de bonheur, mais j’étais désormais inquiète. Elle me disait qu’elle n’avait pas été voir son père, alors que pendant des semaines voire des mois elle l’avait vu en cachette. Que s’était-il passé ? Elle m’avait pourtant promis que les révélations que je lui avais faites sur notre passé à Robin et moi n’entraveraient pas ses relations avec lui. Elle avait bien compris qu’elle n’était pas concernée. J’avais mes raisons d’en vouloir à son père, cela ne la regardait pas. Ma jolie petite tête blonde me promettait qu’elle ne me mentirait pas, qu’elle me dirait si quelque chose n’allait pas. Puis, après quelques secondes, elles finit par me livrer une tout autre vérité. Je la regardai, interdite. Je mis quelques secondes avant de pouvoir reprendre la parole.

- Oh, Margot… Mais… Pourquoi ?

Je m’approchai d’elle et la pris dans mes bras.

- Chérie… C’est à cause de ce que je t’ai dit ? Tu m’avais promis que tu ferais abstraction. Je t’en ai parlé parce que je te pensais assez mature pour comprendre que ces raisons sont les miennes et qu’en aucun cas toi tu dois les prendre en compte. C’est ton père, tu l’aimes et il t’aime, ça j’en suis sure. Les erreurs qu’il a pu faire avec moi, il ne pourra jamais t’en faite pâtir. Tu ne dois pas lui reprocher ce qui s’est passé entre nous.

J’imaginais déjà Robin me reprocher d’avoir tout manigancer pour éloigner sa fille de lui. Je soupirai intérieurement, me reprochant d’avoir ouvert ma bouche. J’aurais mieux fait de me taire.

- Allez, c’est pas grave, on oublie. On va passer une bonne soirée toutes les deux et puis la semaine prochaine, si tu veux, tu iras le voir. OK ? Je ne veux plus que tu te mettes martel en tête ma puce.

Je déposai un baiser dans ses cheveux avant de me détacher d’elle avec un sourire rassurant.

- Et arrête de mentir, c’est vraiment une très mauvaise habitude. Allez, monte te laver les mains, je prépare le dîner.