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 Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.

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Message# Sujet: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 14:05


Et si nous étions maudites ?


Alors que j’étais assise aux côtés de celle que j’aime, je lui parlais de mes devoirs de princesses, de mes envies de partir à l’aventure avec elle et de voir le monde à ses côtés, je sens soudainement la plus mauvaise chose qui pouvait arriver. La malédiction de Rumplestiltskin était lancée mais qui l’avait fait ? Maman. Il fallait que je la prévienne. Je me lève en vitesse avant d’enlacer mes doigts dans les siens avec un sourire qui se voulait rassurant bien que j’étais paniquée.

« Je dois prévenir ma mère. On va se retrouver, je te le promets. »

Je l’embrasse amoureusement avant de monter sur ma jument et pars au galop, ravalant mes larmes. Je ne voulais pas la quitter mais le nuage sombre au loin n’était pas bon signe. L’un des ennemis de maman avait lancé la malédiction et je savais que nous étions en danger. Il fallait à tout prix que je la prévienne. Frappant avec rapidement le flanc de ma jument, j’arrive rapidement au Palais Sombre avant de descendre de cheval, et je me mets à courir pour monter dans les appartements de maman, mon arc à la main. Par chance, mes cheveux étaient natés alors je ne les avaient pas dans les yeux.

Je pousse la porte des appartements de ma mère, essoufflée et paniquée. J’espérais que maman soit capable de faire quelque chose mais apparemment, vu son regard, je m’étais trompée. Je m’approche d’elle, laissant tomber mon arc sur le sol.

« Maman, le nuage noir. La malédiction, elle a été lancée. Je ne veux pas être séparée de mon amoureuse, je ne veux pas t’oublier. Tu peux l’arrêter ? » dis-je à ma mère alors que je m’avançais vers le balcon avant de voir que le nuage était bien plus proche que je ne le pensais.  
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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 15:57


Et si nous étions maudites ?


J’avais écouté Clochette et j’avais rencontré dans cette taverne mon véritable grand Amour : Robin des bois. Par la force des choses, nous avions pu nous marier et avions eu une fille merveilleuse : Lina. Ses cheveux blonds, ses yeux bleus, tout rappelait son père. J’étais parfois un peu jalouse qu’elle lui ressemble plus qu’à moi, mais tout un chacun vantait sa beauté qui n’était pas sans rappeler la mienne.
Les années avaient filé à une vitesse folle, si bien que j’en avais oublié mon ancien maître de magie qui avait tenté par tous les moyens de me faire sombrer du côté obscur pour que je lance sa malédiction de malheur. Seulement Clochette m’avait sauvée, tout comme Robin d’ailleurs, et je n’aspirais plus à faire le mal. Seulement Rumpelstiltskin, lui, n’avait pas oublié son but premier. Sans doute avait-il trouvé quelqu’un pour lancer son Sort Noir, je l’avais senti, et d’ailleurs il ne s’en était pas caché. Je ne savais pas quelle étendue la malédiction couvrirait, je ne savais pas ce qui adviendrait de mon royaume, de ma fille, de mon mari… Je me sentais impuissante comme jamais. Plantée sur ma terrasse, j’attendais avec impatience le retour de Robin et de Lina. Ma fille passait du temps avec son amoureuse. Elle était heureuse, et je m’en voulais de ne rien pouvoir faire pour lui permettre de prolonger son bonheur. Je pouvais voir au loin le nuage arriver vers nous. Un tressaillement me prit. Que pouvais-je faire ? Je n’étais pas assez puissante pour contrer un sort du ténébreux, personne ne l’était. Tournant les talons pour revenir dans ma chambre, je m’apprêtais à demander au miroir de me montrer Robin pour savoir où il était lorsque la porte s’ouvrit sur ma fille qui lâchait son arc au sol pour venir me voir.

- Hélas ma chérie, avouais-je. Je ne peux rien faire. Mais je te fais une promesse, mon ange, je te retrouverai. La force de notre amour, dans cette famille, est une arme redoutable. Ton père et moi nous t’aimons plus que tout au monde, et rien ne pourra jamais nous séparer. Je te fais la promesse de toujours veiller sur toi, avec ou sans mémoire.

Dans un élan, je la pris dans mes bras alors que le nuage, sans crier gare, était arrivé et nous avais enveloppées toutes entières, avant même que je n’aie pu dire au revoir à l’homme de ma vie.


 
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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 16:20


Et si nous étions maudites ?


Comme je m’en doutais, maman ne pouvait pas arrêter la malédiction. Tout ce que j’avais connu. Tout ça allait m’être enlevée, je n’aurais aucun souvenir de ma vie d’ici. De maman. De ma chérie. De papa. Rien. Non, je ne pouvais pas. Me blottissant dans les bras de ma mère, je ne retiens plus mes larmes et pleure alors que le nuage nous entoure toutes les deux. Je la serrais le plus fort que je le pouvais mais elle m’échappait. Le Sort Noir était jeté et Margot était née.

J’ouvre les yeux et me relève. J’avais dû m’endormir tard, mon vieux tome de Robin des bois ouvert sur mon ventre. Je mets mes lunettes et me lève avant de sortir de ma chambre. J’étais habillée d’un long tee shirt avec le visage de mickey mouse dessus et un legging noir. Je passe devant la chambre de ma mère. Vide. J’hausse les épaules et entre dans la salle de bain avant de me passer un peu d’eau sur le visage et de nater mes cheveux en une tresse.

Remettant mes lunettes sur mon nez, je descends les escaliers avant de rejoindre ma mère dans la cuisine. Comme je m’en doutais, elle s’y trouvais.

« Je suis vraiment obligée de faire ce stage tout pourri que je suis obligée de faire ? J’en ai pas du tout envie de le faire maman. Pas que j’aime pas ton boulot, t’es la maire de la ville mais…bah t’es dans les paperasses toute la journée, c’est ennuyeux et je trouve que le métier de papa est bien plus passionnant même si t’as trouvé la merveilleuse idée de le virer de notre vie et que donc, je peux même pas le voir. »

Je me dirige vers le réfrigérateur avant d’en sortir la bouteille de jus d’orange et de m’en servir un verre.

« Tu en veux ? » demandais-je à ma mère.
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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 16:40


Et si nous étions maudites ?


Les enfants grandissent si vite… Ils le font toujours trop, mais n’acquièrent jamais autant de maturité qu’on le voudrait, et ce pour leur bien avant tout. Ma fille, Margot, si belle, gâchait son intelligence, qui lui venait de moi assurément, en futiles rêveries. J’avais pu lui obtenir un stage à la mairie, MA mairie, étant donné que cette petite poupée pourrie gâtée ne s’était pas secoué les puces quand je le lui avais dit. Résultat des courses, à présent elle râlait parce qu’elle n’avait pas ce qu’elle voulait. J’espérais qu’en ce premier jour de stage, je n’aurais plus à l’entendre pester, mais visiblement je me trompais à voir la mine qu’elle arborait en déboulant dans ma cuisine alors que j’étais en train, en mère modèle que j’étais, de lui préparer son petit déjeuner.

- Bonjour à toi aussi, ma chérie, articulai-je pour lui signifier que la politesse n’était pas en option même avec sa mère.

Voilà qu’elle continuait à se plaindre, mais pire encore, elle évoquait son looser de père. Je soupirais en serrant la main autour de ma tasse de café.

- Pour commencer, si tu avais fait preuve d’un peu de débrouillardise et si tu avais fait tes demandes dans les temps, comme je te l’ai maintes fois répété, tu aurais eu un stage dans une branche qui t’intéresse. D’ailleurs, qu’est-ce qui t’intéresse à part ces T-shirt ridicules que tu portes ? Segundo, estime-toi heureuse d’en avoir finalement un, de stage, et des plus prestigieux. Quelle honte tu m’aurais fait si tu avais été la seule de ta classe d’attardés à ne pas en avoir !

Je posais dans un bruit assez sourd ma tasse sur le plan de travail en marbre.

- Tertio, ton père est un raté, c’est bien pour ça qu’il n’est pas là, et je te saurai gré de ne plus l’évoquer sous mon toit, comme je te l’ai déjà plusieurs fois demandé ! Si tu souhaites devenir une ratée à ton tour, eh bien libre à toi, mais quand tu seras majeure. Tant que tu es sous ma responsabilité, tu feras ce que je te dis. Ça peut te paraître sévère, mais je suis ta mère et je fais ce qui est le mieux pour toi. Un jour, tu comprendras et tu me remercieras.

Si elle ne devenait pas aussi ingrate que son idiot de père. Voilà qu’elle me proposait du jus d’orange. Il n’y avait pas assez d’alcool dans cette boisson pour que je puisse tolérer l’affront qu’elle venait de me faire.

- Non merci, le café suffira. Mange tes pancakes et ne sois pas en retard. Et par pitié, enfile quelque chose de décent.

 
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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 17:11


Et si nous étions maudites ?


« Ouais bonjour. » maugréais-je simplement.

En ce moment, ma mère me tapait littéralement sur le système. Puis, son stage tout pourri, je n’en avais aucune envie. Franchement, la regarder faire ses paperasses, ça va bien trois secondes mais j’avais d’autres trucs plus intéressants à faire, comme passer du temps avec mon père que je n’avais pas revu depuis un long, très long voir trop long moment. Si je pouvais, je dégagerais de cette barraque. Alors qu’elle me réprimandais, j’avais pris la merveilleuse idée de joliment l’imiter. J’aimais bien l’imiter, ça l’énervais et moi ça me faisait rire.

Plus je grandissais et plus je me rendais compte que je ressemblais plus à mon père. Bon, j’avoue que parfois, j’avais quand même le caractère de merde de ma mère mais pas au point de lui ressembler. Me retournant, je vins poser mon regard sur ma mère, un regard rempli de mépris à l’égard de ma mère, celle qui m’avait mise au monde mais qui m’avait séparer de l’homme qui m’avait fait voir mon côté sauvage, qui m’avait fait aimé le tir à l’arc. Et ça c’était trop cool. Mais bon, ma mère n’était pas de cet avis et comme elle venait de si bien le dire, avant ma majorité, je serais prisonnière dans cette baraque pourrie avec une mère casse co*lles et en plus, je continuerais à vivre dans l’incompréhension la plus totale. Pourquoi papa a pas eu ma garde déjà ?

« Depuis quand ça te préoccupe de savoir ce que j’aime ? Je tiens juste à te signifier un truc maman, c’est que t’en as strictement rien à foutre de ce que j’aime ou quoi que ce soit. Tout ce qui t’intéresse, c’est que je devienne une petite réplique de toi, parce que t’as honte de moi en fait, t’as honte que j’ai plus d’esprit que toi et surtout t’as honte parce que t’es vieille et que t’as pas été capable d’être une bonne mère. Eh ouais, ça fait mal hein. Tu sais quoi ? Je préfère être comme mon père plutôt que de ressembler à une traînée. Ouais, t’as beau être la mairesse, c’est comme ça que tout le monde te vois. Les gens parlent maman. »

Remettant la bouteille de jus d’orange dans le frigo, je bois le verre cul sec avant de poser mon regard sur ma mère qui venait de me demander de ne plus parler de mon père sous SON toit.

« Vivement que je sois majeure, je n’en peux plus de vivre sous le même toit que toi et TU ne pourras pas m’interdire de parler de papa, c’est mon père et ce n’est pas un raté ! Tu peux pas savoir comme j’aurais aimé vivre avec lui plutôt qu’avec toi. Je ne te remercierais jamais de me garder enfermer et de vouloir à tout pris que je te ressemble parce que ça n’arrivera jamais. Je suis une Locksley et ça, tu ne peux pas le changer. Je ne serais JAMAIS comme toi. »

Je m’empare de l’assiette de pancakes et monte dans ma chambre avant de prendre des vêtements propres. Elle voulait de la descence, j’allais lui en donner. Prenant une douche rapide, je me sèche et enfile mes vêtements avant de démêler mes cheveux et de les laisser tomber sur mes épaules. Une fois prête, je sors de la salle de bain et prends mon portable sur mon bureau avant d’envoyer un sms à mon père, parce que que ma mère le veuille ou pas, je contactais mon père et si ça lui plaisais pas, j’en avais rien à foutre.

Papa, viens à la maison steplait. Je crois que je vais tuer maman. J’en peux plus. EN PLUS ELLE VEUT M’OBLIGER A ALLER A SON STAGE TOUT POURRI.

Mon sms envoyé, je descends les escaliers avant de regarder ma mère.

« Ça va ? C’est assez décent pour toi ? Non parce que de toute façon, je compte pas me changer. » dis-je en la rejoignant « Ah et au fait, PAPA va venir. »  
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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 17:34


.Attention je débarque !

Par où je dois commencer ? Les rénovations de la rue principale ? Ah oui effectivement c'est un bon commencement qui m'oblige irrémédiablement à parler de celle dont je refuse de prononcer le nom. Nous voilà, moi et ma petite équipe dans la rue, à « savourer » un chantier qui n'avance pas. Je les entends s'offusquer de la lenteur des travaux et dans ma tête je sais qui en est responsable. Regina bien sûr ! Elle est prête à me pourrir la vie c'est un fait et puis en étant maire de la bourgade, elle y arrive très bien, je suis forcé de l'admettre. « Ca prendre longtemps tu crois ? » me demanda l'un de mes acolytes en fixant le panneau devant lui. « - Regina Mills a la rancune tenace et comme je ne suis plus dans ses bonnes grâces depuis qu'elle m'a bazardé de sa vie, j'imagine qu'on peut se brosser si on tente la moindre réclamation. Yep, mettez une femme en rogne et vous en ferez la reine des pétasses ! On dira à John de faire la livraison par derrière. Et on offre la première tournée. Je vais gérer ne t'en fais pas. Tant que l'ouragan n'est pas tout près, on peut espéré survivre. » Mais n'avais-je pas causer trop vite? En effet, dans la poche de mon jean, poche gauche, soyons précis, je sentis une vibration m'alertant de l'arrivée d'un nouveau message, que je m'empressais de découvrir. « -Merde ! » fut mon sens mot. Vulgaire j'en conviens, mais qui résumait à peu près la situation. « Qu'est-ce qui se passe ? » lança William à ma gauche. « - Ma fille m'envoie un appel à l'aide ! Je vous confie le pub j'en ai pas pour long » Et à peine deux minutes plus tard, j'enfourchais le guidon de ma moto, direction la demeure cossue de mon ex-femme. Peut-être aurais-je du sortir les gants de boxe pour l'occasion.

Ma puce ! Je suis en bas ! Je t'attends !
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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 17:58


Et si nous étions maudits ?


Ma fille était définitivement en pleine crise d’adolescence et elle me le faisait sentir à chaque seconde que je passais avec elle. Pourquoi les enfants devaient-ils toujours se montrer aussi ingrats ? Je faisais de mon mieux, ne pouvait-elle pas s’en rendre compte ? Je faisais tout pour qu’elle ait une situation plus tard, qu’elle ne se retrouve pas comme son demeuré de père à ne fréquenter que des poivrots et se faire de l’argent sur leur dos. Mais non, son cher papa était si « cool », à faire du tir à l’arc avec elle, l’emmener faire de la moto dans mon dos alors que l’un comme l’autre savaient que j’avais horreur de ça, que ça me faisait peur, et encore tout un tas d’autres choses que je préférais ignorer, sans quoi mon psy pourrait très vite s’offrir de nouvelles vacances aux Caraïbes. Alors que j’essayais une énième fois de faire comprendre l’évidence à Margot, cette dernière me sidéra de par la façon dont elle s’adressait à moi. Quelle insolence ! J’en fus estomaquée, si bien que j’en restais bouche bée quelques secondes.

- Margot ! Parvins-je à articuler. Modère ton langage ! Je suis ta mère !

Etais-je blessée d’entendre des propos aussi injurieux de la part de ma propre fille ? Evidemment. Le lui laissai-je vois ? Absolument pas. Je croisai les bras et la regardai d’un air extrêmement mécontent.

- Quelle insolence, quelle vulgarité ! Je vois que malgré toute la bonne volonté que je mets à te donner une éducation, les gènes de ton père prennent le dessus et qu’en plus tu en es fière. C’est désolant ! Alors pour te répondre, parce que oui, je vais malgré tout m’abaisser à répondre à tes propos complètement insensés, petite ingrate que tu es. Je suis ta mère et je t’aime, quoi que tu en penses, et je me préoccupe de ce qui est bien pour toi. Savoir ce que tu aimes m’importe, mais comme je constate que ce que tu aimes le plus, c’est me défier et essayer de me contrarier et que cela semble te prendre le plus clair de ton temps, que te reste-t-il pour le reste ? Dis-moi, je suis curieuse de savoir ! Lançai aussi calmement que mon état de nerfs me le permettait.

Je soupirai, je mourrai d’envie de lui coller une gifle dont elle se souviendrait, mais je ne voulais pas que ma fille m’accuse à tort et à travers de lever la main sur elle.

- Je suis vieille ? Vraiment ? Eh bien nous verrons comment tu seras à mon âge, très chère. Quant au fait que tu m’accuses d’être une mauvaise mère, je ne relèverai même pas. Tu n’as aucune idée de ce que c’est que d’être mère, tu devrais regarder autour de toi, tes amis par exemple, ces … gens avec qui tu traînes. Ça te paraît « cool » que leurs parents les laissent faire n’importe quoi. Mais peut-être que quand ils se retrouveront sans diplôme à fumer des joints en dispersant ce qui leur reste de neurones dans la drogue, tu trouveras toujours ça aussi cool ? Si je suis sévère avec toi, c’est parce que je ne veux pas que tu finisses mal !

Mais là, c’était le pompom, voilà qu’elle m’insultait, carrément. Je lui fis le regard le plus noir qu’elle n’ait jamais vu.

- Comment oses-tu proférer de tels propos ?!

Je n’avais rien pu contrôler, la gifle était partie. Je le regrettai immédiatement, mais elle l’avait bien mérité.

- Oui, vivement que tu sois majeure et que je ne sois plus responsable de tes erreurs, tu pourras foutre ta vie en l’air toute seule comme une grande. En attendant, il te reste encore quelques années à me supporter, alors sois patiente et fais ce que je te dis !

Elle ne serait jamais comme moi, voilà ce qu’elle me serinait. A vrai dire, je ne voulais pas qu’elle soit comme moi, je voulais surtout qu’elle ne soit pas comme son père. Je la laissai monter dans sa chambre avec son petit déjeuner, bien que je lui avais strictement interdit de manger dans la chambre. Mais j’étais bien trop énerver pour souffrir sa présence encore. Il me fallait me calmer. J’attrapai ma tasse vide de café et l’envoyai valser dans l’évier où elle se brisa. Je n’en avais que faire, c’était de la porcelaine qu’on nous avait offert pour notre mariage avec Robin, et outre le fait qu’elle soit jolie, elle ne me rappelait pas de bon souvenir.
Je finissais de ranger ma cuisine lorsque Margot redescendit, accoutrée comme pour aller à la plage.

- C’est une plaisanterie ? Remonte te changer IMMEDIATEMENT ! Tu vas enfiler un pantalon et un chemisier ! TOUT DE SUITE MARGOT !

En principe, lorsque j’élevai la voix et que je faisais les gros yeux, elle obéissait, même si ça ne lui plaisait pas. Mais elle venait de dire quelque chose qui me déplut plus encore que sa tenue ridicule.

- Pardon ? Pourquoi viendrait-il ? c’est ridicule ! Monte te changer, nous partons dans cinq minutes !

Je montais également pour me brosser les dents et finir de me maquiller. Une touche de rouge à lèvres plus tard, je redescendais.

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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 18:22


Et si nous étions maudits ?


« T’es ma mère ? C’est à fou à quel point je suis chanceuse ! » lui dis-je avec un ton moqueur.

Je manqua de peu de briser le verre que j’avais dans la main lorsque j’avais posé le regard sur ma mère lorsqu’elle m’avait dit que le plus clair de mon temps, je le passais à la défier. Oui bon c’est vrai que j’aimais bien la défier et ça m’amusais parce qu’elle répondais à chaque fois. Mais elle n’avait toujours pas compris pourquoi je passais autant de temps avec Adie, elle ne comprenait rien. Elle était trop débile pour comprendre de toute manière.

« Tu sais quoi ? J’ai même pas envie de te parler. T’es chiante. Et puis tant à rien à faire de ce que je pense ou de ce que je vis, tout ce qui t’importe, c’est ta petite image personnelle. Tu réussis tellement bien à être détestée de tous maman, papa te déteste et moi aussi. Et toute la ville également. Bravo, t’as accompli un joli travail. »

Je soupire lorsqu’elle me parle de mes amis. Mes amis d’enfance, ceux avec qui je passe des moments extra et parmi ses amis, il y a celle que j’aime, Adie, mon amoureuse, celle que j’aime plus que tout au monde mais était-elle simplement capable de le comprendre ? J’en doutais fort. Je fronce les sourcils avant de la regarder droit dans les yeux, je n’avais pas peur d’elle, non, je n’avais plus peur d’elle.

« Tu veux pas que je finisse mal ? Oh mais c’est gentil de t’en inquiéter maman. Mais figure toi que je vais très bien, et que mes amis vont très bien. Avec eux, je vis au moins alors que dans cette baraque, c’est limite si je suffoque pas et je sais pas si tu t’en es rendue compte mais Adie… Oui Adie, la fille du commerçant au bout de la rue, tu vois ? Ma meilleure amie, celle que je connais depuis toujours. Je l’aime, mais je me demande si t’es encore capable de savoir ce que c’est. Et moi au moins j’ai des amis, toi t’es toute seule maman et dès ma majorité, t’aura le grand plaisir de le rester parce que je m’en irais, je partirais très loin de Storybrooke avec Adie et tu me reverras jamais. »

Avais-je été méchante ? oui je m’en rendais compte mais elle l’avait bien mérité. Lorsqu’elle m’avais mis une gifle, ça m’avait surprise sur le coup, j’en étais restée bouche bée alors que ma joue avait rougie. Posant ma main dessus, je vins à poser un regard noir sur ma mère.

« J’te déteste Regina. »

J’étais montée dans ma chambre en mangeant mes pancakes, j’avais pris ma douche, envoyée un sms à mon père et enfilée une tenue qui se voulait provocante et comme je m’en doutais, ma mère en avait tenue compte. Un sourire était né sur mon visage lorsqu’elle m’avait limite hurler dessus pour que j’aille me changer.

« Tu peux toujours courir. »

Papa. C’était le sujet de notre conversation qui l’avait apparemment la plus surprise, j’avais levé le regard vers elle. Ma joue était encore légèrement rougie par la gifle qu’elle m’avait mise.

« Je ne monterais pas me changer et en plus, c’est trop tard, il est déjà là. Je l'ai appelé parce que j'ai besoin de lui ! » dis-je en mettant mes chaussures avant de me diriger vers la porte et de courir jusqu’à mon père pour me blottir dans ses bras « Papa ! »

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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 18:52


.Attention je débarque !

Ma relation avec ma fille ? Bonne, non très bonne. Elle est ce que j'ai de plus précieux et pour elle, je pourrais aisément gravir des montages ou me rendre chez sa mère, ce qui en somme, représente un effort considérable. Pourtant, je l'ai aimé cette femme, mon dieu à s'en damner ! C'était intense, passionné à l'image de notre divorce. On dit que toutes les bonnes choses ont une fin, je crois malheureusement que celui ou celle qui a dit ça, était dans le vrai. Mais toujours est-il que désormais, nous nous détestons, c'est comme ça. Une haine quasi-viscérale due à une infidélité dont étrangement, je ne m'en rappelle pas, contrairement à mes quelques problèmes d'alcool. J'imagine que tout est lié, que c'est une espèce de malédiction qu'il m'a fallu accepter. Je suis sobre maintenant, mais ironiquement, les gens pour qui je travaille ne le sont jamais. Je suis là, à longueur de journée, face à la tentation qui, avec le temps et devenue, plus facile à gérer, je dois le reconnaître. Margot m'aide beaucoup dans ce processus. Comme je l'ai dit, pour elle, je suis prêt à gravir des montages et pour elle, je suis près à faire ce qu'il y a de mieux. Donc arrêter de boire. J'en suis à ma cinquième année, c'est pas mal non ? Après, de vous à moi, je ne suis pas naïf, je sais que je ne récupérerais pas sa garde, c'est trop tard, mais je nourris encore le bel espoir, de pouvoir mieux profiter de sa présence dans les années à venir, lorsqu'elle pourra prendre ses propres décisions et se défaire de l'emprise diabolique de sa mère.

Toujours est-il que je suis là, à me peler le derrière. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, en partant comme un voleur, j'ai omis de prendre une veste et il est vrai qu'il fait frisquet par ici depuis quelque temps. Mais que voulez-vous ? Votre fille vous appelle à l'aide, vous volez à son secours. C'est ça être père. Peut-être devrais-je frapper ? Ou coller l'oreille contre la porte histoire de m'assurer qu'aucune morte n'est à déplorée. Et à peine ais-je le temps de faire un pas, que la porte s'ouvre comme par magie, laissant paraître Margot qui se rue sur moi, comme un boulet de canon. « - Ma puce ! Ca, c'est un câlin, dis donc ! Qu'est-ce qui se passe ? » Avais-je besoin d'une réponse ? La joue rougie de ma fille m'alerta cependant et me força à prendre un air moins détendu « - Putain c'est pas vrai ! » Et c'est la gorge serrée et le cœur haletant que je prends la direction de la porte toujours ouverte et que je fais face à celle dont je me plais à ignorer le nom. « - Ne me dis pas que tu as levé la main sur elle ? Quoi il te fallait quelqu'un pour te défouler, c'est ça ? Tu n'as pas assez de larbins à la mairie pour ça ? Tiens d'ailleurs merci au passage pour tes putains de travaux. »


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Message# Sujet: Re: Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi.   Et si...nous étions maudits ? ✗ Maman & papa aussi. Icon_minitime1Lun 14 Mai - 19:13


Et si nous étions maudits ?


Ma fille était odieuse ! Ses propos me blessaient tels des lances enflammées jetées à bout portant dans mon coeur. Néanmoins, je restais droite et stoïque face à cette rébellion juvénile qui, je l’espérais, passerait un jour. Elle m’avait asséné le coup de grâce en me parlant de son amie Adie en des termes que je n’aurais jamais imaginé. Je dévisageai Margot en m’appuyant sur le plan de travail derrière moi, ce qui m’empêcha de tomber à la renverse. Et en plus elle me détestait ? Et m’appelait par mon prénom ? C’était le bouquet ! Moi-même je n’avais jamais été infernale à ce point avec ma propre mère, et pourtant, elle n’en avait fait voir. Si Margot se plaignait que j’étais une mauvaise mère, qu’aurait-elle dit en étant à ma place avec Cora…

Bref, ce n’était pas la question, voilà ma petite tête blonde revenue, plus insolente que jamais dans une tenue que je ne me rappelais pas lui avoir achetée. Il était clair qu’elle serait privée d’argent de poche jusqu’à sa retraite, si c’était pour se pourvoir de vêtements d’une telle vulgarité.

- Ce n’est pas négociable, Margot, tu ne sortiras pas de cette maison accoutrée de la sorte !

Mais trop tard, elle se dirigeait déjà vers la porte d’entrée. Parfois, j’aurais aimé avoir des pouvoirs magiques pour l’empêcher de faire bêtise sur bêtise et aussi pour changer ses tenues vestimentaires en quelque chose de plus distingué et moins provoquant. Je soupirais, marchant derrière elle, juchée sur mes escarpins hors de prix. Un air de mépris s’empara presque involontairement de mon visage lorsque je la vis sauter dans les bras de son père. J’aurais tant voulu qu’elle ait menti et qu’il ne soit pas là. Je ne supportais plus de voir cet homme qui avait pourtant partagé ma vie si longtemps, que j’avais eu la faiblesse d’aimer au point de lui donner une fille, notre merveilleuse et magnifique Margot, qui depuis gâchait sa vie à vouloir devenir comme son pécore de père. Pourquoi n’avais-je pas écouté ma mère ? Je le réalisais, il fallait toujours écouter sa mère. Et j’avais peur que Margot reproduise le même schéma que moi en ne m’écoutant pas.

Les premiers mots que j’entendis sortir de la bouche de mon ex-mari furent des grossièretés, et enfin il s’adressait à moi, sans aucune politesse. Je savais bien que le comportement insubordonné de ma fille venait de lui !

- Bonjour, articulai-je. Je vois que toi aussi tu te sens exempté de la moindre politesse. Je te prierais de ne pas crier sur moi de bon matin, et de ne pas juger une situation qui t’échappe totalement. Ce qui se passe ici ne te regarde plus depuis longtemps. D’ailleurs, tu n’as pas à te trouver ici sans que je t’y autorise. Cette maison est à moi. Veux-tu que je fasse mettre en place une mesure d’éloignement, pour être certaine que tu ne viendras pas nous importuner ?

Dieu que je haïssais cet homme. Il m’avait humiliée, comment avait-il pu me tromper avec l’une de ses écervelées de serveuses ? Ma mère m’avait pourtant prévenue… Il était ensuite devenu alcoolique, quel bel exemple pour notre fille ! Cependant, cela m’avait permis d’assurer l’obtention de la garde de Margot, bien qu’il ne fasse aucun doute que je l’aurais eue de toute façon. J’étais sa mère, j’avais la meilleure situation qui soit, et j’étais irréprochable. Lui m’avait trompée, il était devenu alcoolique, il avait une situation des plus bancales. C’était tout vu.

- Modère ton langage devant ta fille !

Je lançai un regard à Margot et parlai entre mes dents, signe que la tension était à son comble.

- File te changer et va m’attendre dans la voiture !

Je regardai à nouveau mon ex mari.

- Tu vas maintenant me blâmer parce que la route a besoin d’être réparée ? Tu n’as qu’à t’en prendre au séisme qui a fissuré le goudron ! Que je sache, je ne maîtrise pas les intempéries !

Si ça avait été le cas, voilà longtemps que j’aurais foudroyé ce misérable coureur de jupons.

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