En retrouvant sa ville, Regina avait constaté que rien n’avait été fait pour les fêtes de fin d’année. Aucun sapin, aucune décoration, aucune animation, rien. Pourtant, cela faisait partie des fonctions du maire que de perpétuer les traditions, de faire en sorte que les habitants se sentent heureux. A présent qu’elle avait repris ses fonctions, la maire avait décidé que l’année 2014 démarrerait sous de bons auspices, que la paix devait être scellée entre les camps et que tout le monde avait droit aux fééries de Noël, même si la date était passée. Elle avait donc fait décorer sa maison et le jardin avec l’aide de ses enfants, dont deux, Lina et Richard, découvraient ces traditions, et organisé un repas de Noël pour tous les habitants de la ville. Toute la famille avait mis la main à la pâte.
Elle avait donc ouvert sa maison, ayant au préalable envoyé des invitations à toute la ville. Un buffet serait servi chez elle avec des spécialités de Noël et ce serait l’occasion pour tous de faire la paix, se rencontrer et revivre un peu les joies traditionnelles des fêtes de fin d’année.
De la musique traditionnelle des fêtes jouait et ambiançait tout cela. Les premiers invités arrivaient et Regina et sa famille se faisaient un plaisir de les accueillir.

La guerre était terminée et la paix semblait avoir repris ses quartiers à Storybrooke. Bien sûr, avant de se réjouir, les habitants avaient dû mettre la main à la patte pour nettoyer le fruit de plusieurs semaines de ravage. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que personne n'avait chaumé durant cette période de grande nettoyage. Mais à présent que le calme et l'ordre régnaient à nouveau, tous étaient forcés de constater qu'il manquait quelque chose pour savourer pleinement ce retour à la normale. La neige continuait elle de tomber, mais sans la magie inhérente à la saison. La guerre avait privé la petite bourgade du Maine, d'un noël, une bien triste constatation pour les administrés de Regina. Il fallait faire quelque chose et tant pis si la date était passée. Tous décidèrent donc de jouer le jeu et de ramener la magie de Noël à Storybrooke. Robin prit en charge la mission « sapin » et aidait par les merry-men et d'autres volontaires dont son camarade @Eric Fisher, ils s'apprêtaient à s'enfoncer en forêt pour y trouver quelques sapins qu'ils ramèneraient ensuite sur Main Street afin de les confier aux commerçants pour qu'ils puissent décorer leur devanture comme il se doit. L'archer espérait aussi pouvoir passer du temps avec son fils aîné à défaut de convaincre Richard de se joindre à eux. « - Allez les gars ! Couvrez-vous bien parce qu'il fait froid et on y va ! » Il en profita pour se rapprocher d'Eric. « - Comment, tu vas ? »

J'ai accepté l'invitation de Regina et Robin seulement pour leur faire plaisir car je ne suis pas du tout d'humeur à faire la fête. Je n'ai pas reparlé à Ariel depuis que nous l'avons arrêtée. Je l'évite au maximum car j'ai besoin de me calmer avant de pouvoir l'affronter. Je ne veux rien faire de façon précipitée. Mais je compte toujours divorcer et demander la garde exclusive de mon enfant. Bien évidemment il faut qu'on fasse cela avec des gens qui connaissent le monde de la magie car beaucoup plus de choses pourront pencher dans ma balance ainsi. Mais ce n'est pas le moment d'y penser...

Je me prépare en enfilant des vêtements chauds et demande à Melody de se préparer. Ce sera son premier Noël ici. Son premier en famille. Car oui je me doute bien qu'Ariel sera là et je les laisserai volontiers passer du temps ensemble. C'est important qu'elles passent du temps ensemble surtout pour un événement aussi familial même si on le fête un mois plus tard.

Une fois arrivé Robin m’entraîne direct dans les bois pour couper des sapins. Cela nous fera un bien fou même si je souffre encore un peu. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai refusé qu'on me soigne. Ma blessure de guerre n'est pas que cela. Elle montre aussi la blessure que porte mon cœur, elle montre que je ne suis pas un homme si solide que cela, que je souffre, que je suis brisé. Mais bref. Je ferais de mon mieux pour apporter des sapins aux commerçants. Tout en marchant je sens Robin s'approcher. Je sens que je vais avoir le droit à un interrogatoire... Heureusement que je peux compter sur lui pour me confier.

- Je ne sais pas comment je vais... Je suis heureux de savoir que Melody va enfin avoir un Noël avec nous tous, y compris sa mère. Mais sinon rien ne va. Je ne sais plus quoi faire avec Ariel... Je lui en veux tellement et elle ne semble pas comprendre pourquoi.

J'espère que c'est un bon résumé car ce n'est pas simple de mettre des mots sur ce que je ressens actuellement.

Il s'en était passé des choses ces derniers temps. Il avait découvert que la magie existait réellement, grâce à Isaac; il avait commencé à parler à CJ avec qui il avait sympathisé. D'ailleurs, il était ravi car tous les deux semblaient avoir pas mal de points communs. Finalement, il s'était trouvé une amie avec qui trainait et partageait pas mal de chose.

Aujourd'hui était un jour particulier : la maire invitait tous les habitants qui le souhaitaient de venir fêter Noël et le Nouvel An car apparemment, Storybrooke n'avait pas pu célébrer les fêtes de fin d'années. En même temps, ce n'était pas étonnant. Dés son arrivée, le jeune homme avait été surpris de ne voir aucune décoration de Noël. Sa mère étant obligée d'être à l’hôpital pour son boulot, il devait emmener avec lui sa sœur mais ça ne le dérangeait pas. Il ne lui en avait pas encore parlé de tout, juste que la magie existait et qu'il y avait des gens bien.

- Bon, Chloé, t'es prête ? J'ai mis où le ... Ah le voilà !

Il avait prévu d'offrir à Mme de Locksley une boite de chocolats belges que lui avaient envoyé récemment sa grand-mère paternelle. Lorsque frère et sœur furent prêts, ils partirent pour le manoir Mills en voiture, Emilio au volant. Quand ils arrivèrent, il garda le véhicule. Puis, il sonna à la porte.

- Tu crois qu'il y a déjà du monde ? demanda-t-il à sa sœur.
- Aucune idée ! fit Chloé.

J'avais passé la nuit en prison avec les autres "vilains". Je l'avais méritée, j'étais passée du "mauvais côté" si on peut dire ça comme ça. Pendant la nuit, je n'avais pas dormi une seule seconde. J'avais fixé le plafond. Quand Regina était venue nous libérer, elle m'avait proposée de venir à la soirée de noël qu'ils organisaient. J'avais accepté parce que je savais qu'il y avait Eric à cette soirée et ma fille. Melody allait y être, je le savais.

Quand j'avais quitté la prison, la première chose que j'avais demandé à Regina, c'était de faire apparaître le Trident. Une fois dans mes mains, je m'étais rendue jusqu'au Port avant d'ouvrir un portail pour pouvoir me rendre à Atlantica. Ma queue de sirène à la place de mes jambes, je saute dans l'eau avant de me retrouver là où j'avais grandie. Retournant auprès de mon père pour lui rendre le Trident, il comprends par mon regard que ça ne va pas, je lui explique donc toute l'histoire et pour la première fois, il me demande s'il peut venir avec moi.

-Mais papa ? Tu es sûr ? Tu ne peux pas laisser Atlantica sans surveillance...
-Je crois qu'il faut que je parle à mon gendre et puis, j'aimerais voir cette fameuse Storybrooke et puis ma petite fille. Tu acceptes que je t'accompagnes ?
-D'accord...
-Puis, tes soeurs sont là et Sébastien également. S'il arrive quelque chose, je serais informé rapidement, ne t'en inquiète pas ma chérie.

Après discussion avec mes soeurs, mon père décide de m'accompagner et j'ouvre donc un portail avant de plonger dedans, suivie de mon père avant d'arriver au port de Storybrooke. Enfilant le bracelet, je récupère mes jambes avant de voir mon père disparaître dans un nuage de fumée doré avant de se retrouver avec une paire de jambes à la place de sa nageoire. Je le regarde. C'était étrange de voir mon père en tant qu'humain et je crois que je n'étais pas la seule surprise.

-Tu vas te débrouiller papa ?
-Mais oui, ne t'en fais pas. Tu as bien réussi toi.

Il commence à marcher et même s'il galère au début, il finit par plutôt bien se débrouiller et réussit finalement à marcher comme nage un poisson dans l'eau. Avant toute chose, il fallait que j'emmène mon père acheter des vêtements pour la soirée du soir. Mais j'espérais surtout que son Trident n'allait pas poser de problèmes. Nous passons l'après midi dans les diverses boutiques de la ville pour que je lui trouve une tenue adéquate avant que je n'aille à mon tour me préparer et c'est donc accompagnée de mon père que je me dirige jusqu'à chez Regina.

Mes talons claquant sur le sol, je sonne une fois arrivée sous le porche et souris à Regina lorsqu'elle ouvre.

-Bonsoir...merci de...l'invitation. énonçais-je à l'ancienne méchante reine avant de reprendre en présentant mon père mon père a voulu m'accompagner, j'espère que ça ne t'ennuie pas...

Mon père sourit à Regina.

-Bonsoir Regina. Enchanté de vous connaître.

Je murmure à l'oreille de la brune.

-Je lui ai rendu son Trident mais est-ce-que tu pourrais t'en occuper...Pour la discrétion tu sais.

Je lève le regard vers mon père.

-Papa, Regina va s'occuper de ton Trident. Comme je te l'ai expliqué, ici...dans ce monde, nous ne sommes pas censés exister. Du coup, il faut être discrets et donc cacher ton Trident.

Il me regarde quelques instants sans rien dire avant de faire un signe positif de la tête.

-D'accord mais...vous ne pouvez pas le toucher...

Je souris.

-T'en fais pas pour ça.

Une fois le Trident disparu, j'entre à l'intérieur aux côtés de mon père, espérant que la soirée allait...bien se passer.

Les garçons s’étaient occupés d’aller chercher un sapin, et la tâche de le décorer avait été confiée ensuite à tous les enfants, adultes et mineurs, autant dire qu’ils avaient mis du coeur à l’ouvrage, même pour ceux dont c’était la première fois. Seul Richard manquait à l’appel et Regina en était triste. Peut-être finirait-il par se joindre à la foule plus tard ? C’était tout ce qu’elle espérait.
En attendant, tout était fin prêt, les décorations, les boissons, les mets, et les invités commençaient à arriver. La nouvelle maire aperçut Ariel au bras d’un homme plus âgé muni d’un trident qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle s’empressa de les rejoindre, espérant que l’arme du roi Triton, qu’elle avait immédiatement identifié, n’ait pas été remarqué. Au îre, ils prétendraient que ce n’était là qu’un accessoire festif.

- Bonjour Ariel, commença-t-elle. Votre majesté, ajouta-t-elle avec un hochement de tête respectueux envers le roi des Sept Mers.

La sirène demanda à Regina de faire disparaître l’arme du roi le temps des festivités. Ce dernier ajouta qu’elle ne pouvait le toucher. La reine eut un sourire en coin. Elle avait expérimenté par deux fois d’en saisir le manche et elle l’avait senti passer. Discrètement, elle leva sa paume de main vers le trident et le fit disparaître, s’assurant en amont que personne alentour ne pouvait les voir.

- Je suis heureuse de vous voir. Ariel, j’espère que nous pourrons avoir une petite conversation. Sache que je ne t’en veux pas, j’ai décidé de pardonner, puisque c’est ainsi que j’aimerais que l’année commence pour tout le monde, mais j’aimerais quelques explications de ta part, quand tu seras prête. Pas maintenant. Allez donc profiter du buffet.

Elle espérait qu’Eric et Robin ne tardent pas à les rejoindre. Sans doute Robin expérimentait-il encore l’un de ses fabuleux cocktails avec son ami. Les Merry-mens, qui avaient aidé à rapporter le sublime sapin qui ornait désormais le salon, seraient probablement de la partie. Regina s’inquiétait un peu de l’état de sa cuisine en les y ayant laissés seuls, mais qu’importe, c’était un peu Noël en cette fin janvier. Elle entendit retentir la sonnet et vit arriver un adolescent qui devait avoir l’âge de CJ, et une jeune fille un peu plus jeune, probablement sa sœur, à qui sans doute quelqu’un avait ouvert. Elle s’approcha d’eux, tout sourire, avec deux verre de cocktails sans alcool.

- Bonjour, merci d’être venus. Tenez, c’est pour vous. Pouvez-vous me rappeler vos prénoms ? demanda-t-elle, souriante.

Finalement, quelqu'un avait ouvert aux deux adolescents et ce n'était pas la maire en personne. Emilio se sentait un peu timide sur le moment. Il chercha des yeux des personnes qu'il connaissait, au moins déjà Génie euh Isaac ou son prof d'escrime qu'il avait tenté de convaincre de venir tout de même. Mr Spooks n'avait pas l'air d'avoir trop le moral depuis ce qui s'était passé l'autre jour au centre ville. Peut-être que fêter Noël, même un peu en retard, lui ferait du bien. En attendant que quelqu'un vienne leur ouvrir, l'adolescent rappela à sa sœur qu'ils devaient faire comme s'ils ne savaient rien du tout. Ce n'était pas à eux de dire " ah au fait, je sais que vous êtes des personnages de conte ! ". Ce n'était pas le moment pour créer une panique générale. Il pensait en parler un jour à CJ mais il estimait que ce n'était pas encore le moment propice. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis environs une semaine. Enfin moins d'une semaine si on prenait en compte le jour où ils ont commença à se parler.

Tout à coup, la maîtresse de maison vint à la rencontre des Caudron, deux verres sans alcool pour eux et un grand sourire bienveillant aux les lèvres.

- Bonjour, merci d’être venus. Tenez, c’est pour vous. Pouvez-vous me rappeler vos prénoms ? demanda Regina.
- Je m'appelle Emilio et voici ma sœur Chloé. Notre mère s'excuse de ne pas pouvoir venir mais elle est de service ce soir à l’hôpital. Et euh c'est pour vous !

Il prit son verre en remerciant son hôtesse alors que sa sœur avait déjà pris le sien. Il donna alors le paquet de chocolat.

- Cela vient directement de Belgique. C'est du chocolat Léonidas. On ne savait pas trop si on devait venir avec quelque chose alors euh on s'est dit que ça devrait vous plaire. Enfin, je crois.

Je n’avais pas la moindre envie de faire la fête. Qu’y avait-il à fêter ? Noël était passé depuis plusieurs semaines et cette fête elle-même était censée célébrer le retour des beaux jours après le solstice d’hiver. Je n’avais pas l’impression que des beaux jours se profilaient pour moi : j’avais échoué à la mission qu’Hadès m’avait confiée, je ne retrouverais jamais mon épouse et j’avais perdu la confiance de certains de mes chevaliers après ma trahison de Regina. Je n’avais aucune raison de célébrer avec les habitants de Storybrooke, même si la Reine m’avait invité avec les autres alliés du Dieu des Enfers.

Après une nuit passé en prison où je n’avais pu fermer l’œil à cause de ma blessure au bras qui me faisait souffrir et à cause de mes pensées tournées vers ma pauvre Roxanne condamnée à errer dans les Enfers en ressassant ses regrets et ses douleurs, Regina était venue nous parler et nous libérer. Je ne m’étais pas trop attardé, préférant retrouver la relative tranquillité de mon école d’escrime, le temps de trouver le courage de rentrer à Gorre et réparer mon erreur, si elle était réparable. Mon bras ayant été soigné par magie, je d’avais décidé de faire quelques passes d’armes pour me dégourdir un peu les muscles. Puis Emlio était venu me voir, inquiet à mon sujet. C’était un garçon adorable et un très bon élève que j’appréciais énormément. Me voyant triste, il avait insisté pour que je vienne à la fête de Noël et je n’avais pas eu le cœur de lui dire non.

Je me retrouvais donc devant la porte de la maire de Storybrooke, une bouteille de la cave de mon château à la main, vêtu d’un costume élégant et la barbe taillée avec soin. J’espérais que l’ambiance ne serait pas trop tendue entre moi et la reine après que j’aie blessé un de ses enfants. J’aperçus le prince Eric et décidai de me tenir loin de lui.

« - Bonsoir, Regina. Comment vas-tu ? » dis-je quand elle m’ouvrit la porte. Je lui tendis la bouteille avec un sourire avenant. « J’espère que ce vin te conviendra.

Il. Fait. Froid. Pensa Pyrrha. Elle n'avait aucune idée comment certains humains faisaient pour apprécier cette température. À force de vivre avec des dragons, elle s'était habituée à un environnement chaud, certainement pas à un janvier à Storybrooke. Grelottante, la nouvelle arrivante serra le manteau qu'elle avait dû volé pour se couvrir à son arrivée. Heureusement, le couvent recevait souvent des dons de vêtements et en fouillant une nuit dans le dépôt, elle avait réussi à mettre la main sur quelques morceaux qui lui seraient bien utiles.

Nite était resté pour la soirée dans la forêt, caché pour ne pas attirer l'attention. C'était à Pyrrha d'essayer de repérer les lieux. À force de marcher dans les rues, elle avait appris qu'une soirée était donnée quelque part en ville où tout le monde était bienvenu et après un long moment de recherches, elle avait enfin trouvé les lieux. Observant d'abord quelques personnes se présenter à la porte, elle décida enfin d'en faire de même.

Sonner fut une expérience nouvelle pour elle. Suivant les gestes des passants avant elle, elle appuya sur la sonnette et sursauta quand elle entendit le bruit en réponse. Cette soirée allait être étrange, mais peut-être qu'elle aurait des réponses pour savoir où était son père.

Nous n'avons pas fêté cette année Noël à cause de notre petite bataille pour la reprise du pouvoir. Et je dois dire que cela ne m'a pas tant manqué. Je n'ai d'ailleurs pas décoré de sapin cette année et je n'y même pas mis de gui devant ma porte. Non je n'en avais pas du tout envie. C'est un jour compliqué pour moi. Cela me rappelle mon ancienne époque lorsque j'étais avec légende, dont North... Le père Noël... La neige qui tombe depuis quelque temps me rappelle tous les bons moments que j'ai pu partager avec Jack Frost... Donc ne pas fêter Noël cette année ne m'a pas manqué. Mais la proposition de repas chez Regina m'a plu. C'est le moment de se retrouver tous unis et de fêter son retour en tant que maire. Je suis devenue très amie avec Regina et c'est donc tout naturellement que j'ai accepté son invitation.

Pour le coup je me prépare et enfile une jolie robe rouge. Je fais même un effort en lissant mes cheveux et en me maquillant légèrement pour avoir bonne mine. J'enfile rapidement mon manteau et mes chaussures à talon et direction chez madame le maire. Une fois arrivée, je sonne et on m'invite à entrer. Je fais le tour des invités, saluant au passage Eric Fisher. Je me dirige tout naturellement vers l'hôte de cette soirée pour la saluer. J'attends patiemment que les autres invités aient fait la même chose que moi. C'est chacun son tour. La pauvre, elle va être épuisée à la fin de ce repas.

- Bien le bonsoir madame le maire. Ta maison est magnifique. Merci pour ton invitation et surtout bravo pour cette si bonne idée de soirée et pour ta reprise de poste. Comment tu vas ?

Oui j’enchaîne tout d'un coup car je sais bien que je ne suis pas la seule à vouloir encore la saluer ; et elle va sans doute aller de personne en personne pour avoir un mot pour chacune d'elle.