La dame voulait voir mon royaume. MA dame vouloir voir son futur domaine. Je jubilais un peu intérieurement. J’avais hâte de lui montrer les Enfers. Je mangeais avec elle un bon repas avant d’utiliser la baguette pour faire apparaître un portail et nous rendre aux Enfers. Nous attérissions directement au bord du Styx et le passeur était là avec sa barque. Mon apparence avait immédiatement changé. Un feu bleu intense me prenait durant une fraction de seconde de la tête aux pieds et les vêtements que je portais à Oz avait complètement disparu. Mes cheveux étaient en feu bleu désormais et mon teint plus pâle. Mes yeux pouvaient prendre une teinte noire et luisante selon la lumière. Le fleuve rempli d’âme était à quelques pas. Je me retournais vers Zelena avec un sourire en coin. Je portais une chemise blanche avec un pantalon noir.Je montais en premier dans la barque avant de tendre la main à ma rendre fiancée.

- Ne tombe jamais dans le Styx ma chérie. Tu y serais perdue à tout jamais.

Le passeur se mettait finalement en route pour mon «château». Les âmes agonisantes se cramponaient parfois au bateau en criant des profondeurs. Elles commençaient à me gaver à me demander mille et une choses. J’allais au bout de la barque et je levais lentement les bras vers le «ciel» avant de les redescendre violament. Un feu intense prenait la surface de l’eau et le silence emplissait alors enfin l’endroit. Je faisais signe à Zelena de s’approcher.

- De ce côté de fleuve Léthé ou fleuve de l’oubli. Les morts y viennent boire son eau pour oublier leur vie. De l’autre, le Cocyte, fleuve des gémissements qui accueille les morts jusqu’à se ce que ces derniers passent devant moi après cent ans de longue attente … Si je suis de bonne humeur. Là, le Pyriphlégéton, le fleuve du feu et mon favori. C’est là que les feux de l’enfers brûlent les âmes en les noyant dans le feu et l’eau.

J’adorais les Enfers. Du moins, j’avais appris à les apprécier à leur juste valeur. Ma forteresse noire se dressait finalement devant nous. Je remarquais deux silhouettes s’approcher rapidement. Je les connaissais bien ces deux-là. Une fois la barque stabilisée et accostée, je descendais en premier en tendant la main à Zelena. Ma forteresse était immense, lugubre, mais de bon goût je trouvais. Immédiatement, Peine et Panique se jetaient à mes pieds comme des larves pour les embrasser.

«MAIIIITRE VOUS ÊTES REVENUS OH MAITRE!»

«Laisse moi le pied gauche c’est mon favori! »

«Ah non hors de question!»

«Ah si!»

«Ah non!»

«AH si!

«AH NON»

- ASSEZ!

Je venais de les repousser avec mon feu et ils roulèrent de quelques mètres. Je me massais les tempes en soupirant.

- À peine de retour et vous me donnez déjà la migraine! Zelena, ma chérie, voici Peine et Panique que tu n’as pas eu la chance de croisé la derni…

Peine se jetais aux pieds de Zelena pour les regarder.

«La rousse! Elle est déjà venue!»

- J’espère pour votre deux petites têtes que les choses ont été parfaitement contrôler en mon absence.

Panique rigolait nerveusement et regardait Peine avant de me regarder ensuite. Ils partirent préparer mes appartements en quelques secondes. Les torches s’allumaient sur mon passage et je laissais Zelena entrer en premier dans la grande salle où était mon trône.

- Bienvenue chez toi mon amour. Je suis désolé pour l’acceuil … Ils sont de bonnes humeurs.

Je suivais Hades sans lui lâcher la main. Même si je me considère comme une sorcière relativement puissante, enfin, du moins à mon niveau, je dois bien avouer que les Enfers ne sont pas un endroit qui me rassure beaucoup. Mais je sais que je ne risque rien avec Hades. Je le laisse alors me guider. Il avait changé d’apparence et je souriais. Je devais bien avouer que j’aimais beaucoup son look. Il était plus beau que jamais. Ce dernier monta dans la barque et me tendit ensuite la main. Je prenais une grande inspiration. Je savais que je ne devais pas tomber.

« Oui, j’en ai entendu parler. Je dois bien avouer que ça me fait un peu peur d’ailleurs. »

Jamais de la vie je n’aurai dit ça à qui que ce soit. Mais Hades, c’était différent, il connaissait mes peurs et mes faiblesses tout comme je connaissais les siennes. Une fois dans la barque, j’allais m’assoir. Un frisson me parcouru et je me frottais les bras énergiquement avec mes mains. Hades était vraiment comme un poisson dans l’eau. Normal me direz-vous, il était chez lui après tout. Le bruit que faisaient les âmes étaient déchirant et je devais me retenir de ne pas me boucher les oreilles. Mais Hades coupa court leur horrible gémissement, ce qui me soulagea d’ailleurs.

Ce dernier me faisait signe de m’approcher. Je m’exécutais alors en me tenant doucement à lui. Il n’y avait que dans ses bras que je me sentais en sécurité. J’écoutais ses explications avec attention. J’espérais ne pas finir là le jour où ma dernière heure sonnerait. Car on ne pouvait pas vraiment dire que j’avais été très gentille durant mon existence. Et même si je faisais tout pour me rattraper, le mal avait déjà était fait. « C’est vraiment impressionnant ! »

Une fois arrivé à bon port, je prenais la main d’Hades pour descendre lorsque je vis deux petits diablotins arrivèrent en fonçant sur lui. J’haussais un sourcil sans dire un mot. Je souriais quand il les envoya balader. Mon Dieu, je comprenais à présent pourquoi il était sujet aux maux de tête avec ces deux-là. Je faisais des yeux ronds quand Peine se jeta à mes pieds. La rousse ??? Il était sérieux lui ??? De plus mais de quoi il parlait? Je n'étais jamais venue ici de ma vie. Je ne relevais pas et je suivais Hades à l’intérieur de sa demeure.

« Merci mon amour. Oh non ne t’en fait pas pour ça. Ils sont contents de te voir apparemment. » Je regardais autour de moi.  « Je dois bien avouer que c’est plus classe et plus grand que ce à quoi je m’attendais. » Je lui faisais un joli sourire. J’étais certaine que j’allais m’y plaire.

Est-ce que Zelena appréciait vraiment ces deux débiles profonds? J’espérais que non. Ils étaient là pour nous servir et servir de sac de sable si nous étions en colère. Je les avais créé un peu pour ça, mais au final ils avaient développé leurs propres personnalités hautement agaçante. Peine et Panique … quelle idée aussi de mettre une seule émotion dans ces petits diablotins idiots. Enfin bref, je marchais lentement avec ma future femme près de moi. J’étais fier d’avoir Zelena à mes côtés. Elle serait une reine parfaite pour notre royaume.

- Un peu trop heureux je crois … Je crains qu’ils n’aient fait des bêtises… Passons, je vais te faire visiter ma demeure.

Le marbre et les pierres composaient les murs et le plancher. C’était froid et sans la moindre chaleur contrairement à l’extérieur enflammé. La preuve, je ne ressentais pas grand-chose durant longtemps. Il n’y avait pas vraiment de décorations non plus. Je ne voyais pas vraiment le loisir de décorer en fait et j’avais toujours été un piètre décorateur.

- Je suis content que cela te plaise. Remarque, je peux changer le décor en un claquement de doigt ici. Mes pouvoirs sont plus puissants que jamais et je dois t’avouer que ça me fait un bien fou de revenir. Allons dans nos appartements si tu le veux bien ma chérie.

Je marchais lentement pour emprunter des escaliers qui menaient dans une section. Un couloir qui semblait sans fin, mais qui ne l’était pas. Je poussais la troisième porte sur la droite pour la laisser entrer dans mes appartements privés. Un immense salon, une cheminée gigantesque et une table pour deux personnes. Il y avait un petit bureau avec des papiers en bordel pour faire changement. Des bouteilles d’alcool un peu partout. Une chaise en morceau près d’un rideau arraché. Aie aie aie! J’avais fais un petite colère avant de partir visiblement. Je claquais des doigts et chaque objet revenait à sa place et les bouteilles d’alcool partirent en fumée.

- Navré ma chérie … Je ne pensais pas revenir aussi tôt. J’aurais demandé à Peine et de Panique de ramasser, mais je ne les autorise pas à venir ici. En fait, personne ne peut à moins que je ne le consente. Ce qui est ton magnifique cas. Idem pour mon bureau avec les registres des Enfers. Il s’actualise tout seul avec une plume magique et une encre de sang qui vient de chaque âme qui entre ici. Une invention de mon cru. Tu veux peut-être manger quelque chose?

Je passais mes bras autour de sa taille et je capturais ses lèvres en souriant. J'étais si amoureux d'elle.

Je me disais que ça devait quand même être sympa d’avoir deux petits diablotins sur lesquels on pouvait passer gratuitement ses nerfs. J’avais d’ailleurs du prendre sur moi pour ne pas le faire, car je n’avais pas vraiment apprécié que l’on me nomme la rousse. Mais ça, ce serait un détail que je réglerai plus tard. En attendant, Hades avait encore sa demeure à me faire visiter. Moi qui pensait que je m’y sentirai mal, je me rendais compte que ça allait finalement. Bon, je devais quand même bien avouer que ne pas voir le soleil allait rapidement me manquer. Mais pour le moment, tout allait bien.

« Des bêtises de quel ordre ? Car ta demeure est encore debout il me semble. Oui, je te suis. »

Je lui prenais doucement la main et je le suivais. C’était sobre et sans la moindre décoration. Je n’allais pas me permettre de redécorer son Royaume. C’était chez lui tout comme Oz était chez moi. Mais je devais bien avouer que ça me faisait drôle. Bon, en même temps, il serait judicieux de ne pas oublier qu’il s’agit des enfers et non du paradis. C’est donc normal que ce soit sombre et froid.


J’entrais dans ses appartements et je posais mes yeux un peu partout. Tiens, tiens, ce bordel me rappelait tout à fait son appartement. Ce dernier claqua des doigts et tout redevint impeccable. Il avait aussi prit le soin de faire disparaître les bouteilles d’alcool, ce qui était une très bonne chose en soit. J’étais tellement fier de lui, il était sobre depuis un bon moment et il avait passé le plus dur. J’avais été là pour lui et je le serai toujours. De l’encre de sang ? Oh mon Dieu, j’adorais cette idée ! Il passa ses bras autour de ma taille et m’embrassa. Je posais doucement ma main sur son torse et je prolongeais son baiser.

« Tu n’as pas à t’excuser. En tout cas, j’adore cette idée et cet endroit ! » Je lui faisais mon plus beau sourire et je posais doucement mon front contre le sien. « Et j’ai aussi hâte d’inaugurer ton lit avec toi. » Je commençais à lui déboutonner sa chemise. « A moins que tu es prévu autre chose. Tu sais que je suis ouverte à toute proposition. » Même si je devais bien avouer que j’avais envie de lui là, tout de suite. J’étais en feu et c’était le cas de le dire.

Peine et Panique faisait toujours des bêtises. Je ne serais même pas surpris que ces derniers aient décidé de faire un aménagement spécial avec des licornes et des chatons dans le but de me faire rager. Je rigolais un peu en marchant avec Zelena main dans la main. Je l’aimais profondément ma sorcière.

- Oh tu ne veux même pas savoir. Dis-toi simplement que j’étais bien torché quand je les ai créé. Ils sont envahissants, imbéciles, curieux et ont le cerveau de la grosseur d’un petit pois. Ne demande rien de complexe sinon ils vont tout faire de travers.

Mes appartements étaient beaucoup plus propre une fois que j’avais fait le ménage. Ma chevelure de feu prenait toute son ampleur et je regardais ma petite amie dans les yeux. Petite amie? Non, fiancée! Je fermais les yeux alors qu’elle posait son front contre le mien. J’étais si profondément amoureux de cette femme. Je caressais son dos avec douceur avant de sourire à ce qu’elle me disait et faisait. Les enfers étaient un endroit chaud , mais ma demeure était froide et pratiquement triste. Zelena pourrait la mettre à son aise si cela lui plaisait. Moi, je me fichais absolument de quoi avait l’air mes appartements. Cela me passait dix mètres au-dessus de la tête.

- Le lit hein? Ah ce que je vois, tu te sens parfaitement à l’aise et je n’ai rien prévu en particulier dans l’immédiat ma chérie.

Je lui faisais mon fameux sourire en coin avant de continuer à l’embrasser avec plus de passion. Je la prenais sous les fesses pour la transporter vers la chambre. Je la laissais enrouler ses jambes autour de mon corps et j’allais la déposer sur le lit avec douceur. Je retirais ma chemise pour me mettre sur elle. Je l’embrassais tout en détachant son chemisier et mes baisers descendaient dans son cou. J’entendais alors quelqu’un se racler la voix. Je cessais les baisers pour lever le regard vers … Peine et Panique.

«Votre seigneurie voudrait peut-être du champagne?»

«Avec des fraises?»

«On a aussi amené du popcorn»

Peine brandissait un sceau de popcorn à l’américaine et je posais mon front dans le cou de Zelena. J’allais les tuer ces deux imbéciles.

- Mon Dieu, donne moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer

«Tu crois qu’il est faché?»

«Il fait peut-être un malaise»

-Le courage de changer les choses que je peux …

«Ah non… ça va pas … Il a peut-être besoin d’une fille de plus»

«On amène laquelle?»

«Bah je sais pas trop. Il semble en mode rousse»

Je prenais sur moi, mais là ça devenait trop. Je me levais directement en marchant lourdement vers eux alors que je m’enflammais en entier.

«Ah … c’est pas bon ça»

«On devrait courir tu crois?»

«Heu je … Bonjour patron … Popcorn?»

Sans même réfléchir, je donnais un coup de pied à Peine directement dans les «couilles». Il lâchait un cri en partant telle un boulet de canon en dehors de ma chambre. Panique allait partir, mais je le retenais par les oreilles et je le soulevais alors qu’il me mettait un popcorn dans la bouche en souriant nerveusement.

«J’ai des pretzels aussi si vous … AAAAAAAAH»

Je venais de l’enflammer avant de le jeter dehors sur son ami. Je me mettais entre les portes doubles en leur hurlant légèrement dessus.

- NE PAS DÉRANGER!

Je claquais les portes en reprenant mon souffle. Le feu s’atténuait rapidement pour ne revenir qu’à mes cheveux. Je me retournais vers Zelena.

- Désolé ma chérie. Nous en étions où exactement?

Je lui faisais un petit sourire en coin. J’imaginais parfaitement dans quel état il avait du être lorsqu’il les avait crée. Mais le bon côté, c’est que ça lui faisait de la compagnie même si peine et panique n’étaient pas les créatures les plus intelligentes de la terre. Bon, je devais quand même avouer que j’avais mal prit le fait que l’un d’eux m’appelle la rousse. Mais j’avais préféré ne pas le relever. Je restais dans les bras d’Hades et je continuais de lui défaire sa chemise tout en l’écoutant. J’avais envie de lui, il me faisait de l’effet et encore plus avec sa flamme.

« Je veux bien te croire oui, mais à présent, ils sont là et je peux largement faire avec . Oui, le lit et oui, je dois bien avouer que j’aime beaucoup cet endroit. Bon certes, ça manque un peu d’une touche féminine mais je sais d’avance que je serais heureuse ici avec toi. »

Je me sentais vraiment moins enfermée que ce que je pensais. Bon, quand je disais touche féminine, je ne parlais pas de lui mettre du rose et des paillettes. J’avais des goûts complètement différents et j’aurai sans doute tout le loisir de m’occuper de ça plus tard. En attendant, c’était surtout de lui dont j’avais envie de m’occuper.

Il prolongea mon baiser et le rendit plus passionnel. Je le lui rendais avec plaisir et je lui ouvrais complètement sa chemise cette fois. Je poussais un petit cri quand il me soulevait et j’enroulais mes jambes autour de lui. Il alla m’allonger sur le lit et je l’aidais avec mon chemisier. Nous allions commencer notre affaire lorsqu’un raclement de gorge se fit entendre. C’était une blague ? Je tournais la tête, Peine et Panique étaient dans la chambre ? Ils étaient sérieux ?

Je sentais la colère d’Hades monter en flèche. Ce dernier posa sa tête contre mon cou et je lui caressais doucement les cheveux pour le calmer. Du popcorn ? Non mais à quoi ils jouaient ces deux crétins ? Ramener une autre fille ? Quoi ??? J’allais moi aussi leur dire ma façon de penser s’ils continuaient ainsi. Mais je préférais laisser Hades intervenir. Ce dernier essayer de se calmer et de prendre sur lui mais je le connaissais suffisamment pour savoir que ça ne fonctionnait pas aussi facilement. La colère d’Hades monta encore d’un cran et là, je savais que je ne pourrais plus rien retenir du tout. En même temps, je n’avais pas cherché à le faire.

Je me redressais sur le lit et j’assistais à la scène avec amusement. C’était vraiment pratique d’avoir deux petits diablotins sur lesquels on pouvait se défouler. Je n’avais jamais vu Hades aussi en colère depuis que j’étais avec lui. Il les jeta dehors et referma les portes. J’en profitais pour me mettre en sous-vêtements. Le tout était de couleur noir ce qui faisait ressortir ma chevelure.

« Nous en étions à inaugurer ton lit mon amour. »

Elle s’était mise en sous-vêtements quand celle-là? Pas devant Peine et Panique j’espère! Ils allaient me le renoter sans arrêt en me rappelant à quel point elle était bien foutue. Je la regardais cependant avec le sourire et je m’avançais dans toute ma prestance devant elle. Je claquais des doigts pour faire disparaître mes propres vêtements en entier et m’avancer lentement vers elle. Je me plaçais sur elle en la poussant contre le matelas.

- C’est nouveau ça? J’aime beaucoup.

J’embrassais son cou avec douceur tout en caressant son corps. J’avais ardemment envie d’elle en cet instant. C’était impossible à cacher. J’augmentais l’intensité de mes baisers avant de prendre le côté de sa culotte d’une main pour mieux la déchirer d’un coup. Je souriais en voyant sa réaction avant d’aller dans le vif du sujet. Je lui avais fait l’amour longtemps en alternant entre moment doux et intense. J’avais finalement obtenu mon orgasme en nous enveloppant d’un feu bleu intense qui ne la brûlait pas.  Je me calmais finalement en posant mon front dans son cou en reprenant ma respiration. Le feu s’atténuait graduellement et je capturais ses lèvres.

- Je t’aime ma reine.

Oui, elle serait ma reine pour l’éternité et cela m’allait parfaitement. Je me levais finalement pour aller dans la salle de bain privé. Je prenais mon temps avant de revenir la voir. Je claquais des doigts pour enfiler un pantalon noir et une chemise blanche. Je retroussais immédiatement les manches en la regardant dans les yeux et avec le sourire.

- Qu’est-ce que tu dirais de manger un morceau? Je suis mort de faim et j’imagine que toi aussi après tous ces exercices.

Je m’allumais une clope directement en attendant qu’elle ne se prépare. La salle à manger était dans une autre section de ma demeure. Je marchais avec Zelena en lui indiquant la bibliothèque, la salle de bal vide et mon bureau. Nous arrivions finalement à la salle à manger. Une immense table noire au milieu d’une pièce de style baroque très foncé. J’allais m’installer à ma place où les couverts étaient déjà installés. Zelena serait à ma droite ainsi.

- PEINE! PANIQUE!

Les deux diablotins arrivaient en roulant comme des malades avec le chariot contenant l’entrée. Peine rentra dans la table avec le chariot alors que Panique revolait dans les airs en lâchant un hurlement. Il s’écrasait contre la table en se râpant le visage sur le marbre noir comme jamais avant d’arrêter à quelques millimètres de mon assiette. Il levait la main pour faire apparaître une corbeille de pain.

- Le pain votre seigneurie.

Je me massais déjà l’arête du nez en soupirant.

- Merci Panique.

- CHAUD DEVANT LA SOUPE ARRIVE!

Peine mettait les freins comme un malade pour arrêter le chariot. Il montait sur le coin de la table pour remplir nos bols avec des motifs grecques de couleur noir.

- Velouté de palourdes mortes et très décédées vos seigneuries ténébreuses !

- Merci de spécifier qu’elles sont MORTES!

Un peu de flamme alors que mes deux imbéciles de diablotins retournaient en cuisine en hurlant «PIM PON! PIM PON!». Je me prenais du pain avant de rigoler un peu en regardant Zelena.

- On ne s’ennuie jamais avec ces deux là. Ce sont des idiots mais ils sont efficaces dans la mesure du possible.

Pendant qu’Hades avait utilisé ses deux petits diablotins comme boule de bowling, j’en avais profité pour me déshabiller. J’étais certaine que ces deux petits casse-pied ne m’avait pas vu faire. Hades se retourna vers moi et je fondais intérieurement fasse à ce sourire ravageur dont lui seul avait le secret. Il claqua des doigts pour faire disparaître ses vêtements et je fis une moue de frustration. J’aimais bien le déshabiller moi-même en général. Mais très bien, nous avions déjà perdu assez de temps et je n’avais pas appréciée l’interruption de Peine et Panique. Il me poussa contre le matelas et je me laissais complètement faire.

« Oui, c’est nouveau, et c’est spécialement pour toi. »

Il m’embrassait le cou et je fermais les yeux. J’aimais tellement quand il faisait ça. Mon corps était réceptif à ses moindre caresses. Il intensifiait ses baisers que je lui rendais bien volontiers. Il déchira ma culotte et je sursautais en poussant un petit cri de surprise. Une culotte toute neuve, encore… Heureusement que ne je payais pas ma lingerie et que je pouvais la faire apparaître comme bon me semblait. Sans quoi, ça reviendrait vraiment cher à la longue. J’avais adoré faire l’amour avec lui, il avait mit son front dans mon cou et je lui caressais les cheveux en calmant ma respiration.

« Je t’aime aussi mon Roi des Enfers. »

Hades se leva pour se rendre dans la salle de bain et j’en profitais pour matter son cul parfait sans la moindre gêne. J’allais être la Reine des Enfers, ça me faisait drôle de penser ça. Ceci dit, je me fichais complètement du titre. Je profitais pour m’étaler un peu dans le lit. Quand il revint, je me mettais à plat ventre et je l’admirais. J’adorais quand il s’habillait de cette façon.


« C’est une excellente idée ! Je dois bien avouer que tu m’as ouvert l’appétit. Je fais vite. »

Je me levais et je me rendais rapidement à la salle de bain. Je claquais des doigts après être sortie de la douche et je me mettais tout en noir dans un pantalon en cuir qui épousait parfaitement la forme de mes fesses. Je rejoignais ensuite Hades dans la chambre.

« Je suis prête, allons-y. »

Je prenais Hades par la main et je le suivait dans sa demeure. C’était grand et j’avais hâte de prendre le temps de visiter le tout. Car après tout, ce serait aussi chez moi à présent. J’allais prendre place à table et je laissais Hades appeler ses deux petits diablotins.

Le service fut…. Express et heureusement sans le moindre incident. Mais en revanche, la façon dont Peine avait présenté le plat, m’avait un peu coupé l’appétit. Je prenais un morceau de pain.

« Oh ça non ! Je dois bien avouer que je les trouve drôle. Mais quand tu n’es as d’humeur, ça doit-être un peu lourd en revanche non ? »

Je sentais que j’allais regretter la décision que j’avais prise en créant ces deux imbéciles. Déjà, ils nous avaient interrompu durant notre moment d’intimité avant de finalement commencer le service du repas comme … eux seuls savaient le faire malheureusement. Zelena ne devait pas avoir l’habitude de ce genre d’ambiance mais cela couvrait les lamentations que l’on pouvait entendre au loin. J’allais avoir un peu de boulot à faire cependant, mais le contraire aurait été étonnant. Zelena se contentait de pain alors que je commençais mon je-sais-plus-quoi.

- Lourd? Le mot est faible et je suis rarement d’humeur tu devrais le savoir. N’empêche, j’ai l’habitude. J’ai hâte de voir s’ils ont réussi à tenir le fort adéquatement durant mon absence. Tu ne manges pas ton … truc de palourdes?

Peine avait sans aucun doute coupé l’appétit à ma fiancée en parlant ainsi. Moi, je n’y faisais plus vraiment attention. Je posais une main sur celle de Zelena avant d’entendre de drôles de bruits dans la cuisine. Les casseroles qui tombaient, des cris diffus avant d’entendre une porte s’ouvrir. Nous allions avoir droit au second service visiblement. Soudain, la porte s’ouvrait à la volée et une chèvre complètement en flammes entrait en courant partout avant de sauter sur la longue table.

- LA CHÈVRE!

Peine arrivait et Panique également avec un filet pour les papillons. Ils se mirent à courir après la chèvre qui se sauvait comme jamais.

- JE L’AI!

- RÂTER PAUVRE CRÉTIN! ELLE VA LÀ-BAS!

- JE VAIS L’AVOIR ...JE L’AI! JE L’AI!

Le pauvre animal ne semblait même pas avoir mal tant il avait peur de mes deux imbéciles. Je me massais les tempes en soupirant. Panique donna un coup et enferma Peine dans le filet à papillons alors que la chèvre continuait à mettre le feu un peu partout. Je me levais lentement avant de cogner fortement sur la table avec mes poings. Le feu disparu instantanément de partout et l’animal également. J’allais vers mes deux imbéciles d’un pas lourd.

- COURIR!

Je prenais Peine à gorge avec le filet et Panique par la queue. Je les levais pour les regarder dans les yeux.

- Peu pas… respirer votre … déshonneur

- Vous n’avez jamais respirer bande de crétins!

- Ah ouais il a pas faux hein. Frimeur!

Je devenais complètement en feu avant de les regarder tour à tour.

- Vous allez me faire des pizzas.

- Des quoi?

- Des pizzas tu sais les choses italiens.

- Des spaghettis ?

- Non l’autre!

- Des lasagnes!

Je les balançais dans la cuisine avant de revenir m’asseoir près de Zelena. Elle n’aura probablement jamais eu un repas aussi désordonné de toute fa vie. Je prenais un verre … AH MERDE! Je voulais du vin. Je prenais mon verre d’eau en buvant ce dernier en entier avant de la regarder dans les yeux.

- Je crois que j’ai un peu moins de patience ici et je t’avouerais que je donnerais n’importe quoi pour un verre de fort histoire de me calmer les nerfs.

J’avais posé ma cuillère dans mon assiette que j’avais prit soin de pousser un peu sur le côté. Car l’annonce du plat m’avait vraiment coupé l’appétit. J’admirais vraiment son calme. D’ailleurs, je me demandais à quoi il avait bien pu pensé quand il avait crée ces deux petits diablotins. Je me contentais donc de manger le pain qui pour moi, était une valeur sûr. Je pouvais très bien me faire apparaître quelque chose que j’aimais, mais je ne voulais pas le vexer. Je ne savais pas comment il arrivait à manger ce plat. Il devait certainement avoir l’habitude de leur cuisine.

« Oui, ils ont l’air un peu…. Envahissant on va dire. Non merci, je n’ai pas vraiment envie d’essayer cette soupe, ne m’en veut pas. »

J’allas ajouter autre chose mas je fus interrompue par une chèvre enflammée qui courrait dans la salle. Je regardais le pauvre animal avec des yeux ronds. Mais il étaient vraiment débiles ces deux-là en fait. C’était un miracle que la forteresse d’Hades était encore debout quand je voyais tout ce qui était en train de se passer. Je me demandais comment ils allaient réussir à mettre fin à tout ça. J’avais vraiment de la peine pour ce pauvre animal qui semblait terrorisé.

Hades se leva et tapa des poings sur la table. Je sursautais à ce geste. Ce n’était pas bon du tout pour eux, je voyais la colère qui était en train de monter en lui. Je me pinçais l’arête du nez. Ils ne savaient même pas ce que c’était que des pizzas. Si on ne mourrait pas de faim, ça allait vraiment être un miracle. Ce dernier revint vers moi et je voyais qu’il avait du mal à se calmer. Je me levais pour lui faire face et je rapprochais ensuite ma chaise pour être plus proche de lui. Je posais doucement ma main sur sa joue.

« Oui je vois ça. Ferme les yeux et respire mon chéri. Je suis là. Je ne veux pas que tu mettes tous ces efforts par terre à cause de ces crétins. Car si jamais ça devait arriver, il y aurait de forte chance pour que je me mette en colère et là, ce ne serait vraiment pas bon pour eux. » Je ne voulais pas revivre toutes ces épreuves avec Hades. « Si tu te sens trop stressé, on peut toujours s’en aller tu sais. »