J’avais joint mes mains ensemble et posé mon front contre ses dernières avant que Zelena ne rapproche sa chaise de moi. Je sentais raidement sa main se poser sur ma joue et je levais la tête pour lui faire un beau sourire en coin dont moi seul avait le secret. Je l’aimais profondément cette femme. Je posais une main sur la sienne avec douceur sans quitter son regard vert. Elle était tellement belle.

- Je ne peux pas partir. Je dois vérifier des petites choses avant que nous ne partions, un peu comme tu as fait lorsque nous sommes allé à Oz.

J’entendais des enfantillages dans la cuisine et des chansons italiennes. Seigneur, ils étaient vraiment terrible mes deux petits cons de diablotins en fait. J’étais vraiment à l’ouest lorsque je les avais créé. Je prenais un morceau de pain pour mettre quelque chose dans le ventre lorsque la porte s’ouvrait en claquant. Peine et Panique entrait à nouveau. Cette fois avec une pizza fumante. J’espérais qu’ils n’avaient pas pris des liberté culinaires mes pauvres imbéciles. Panique montait sur la table pour marcher avec ses petites pattes.

- OHHHH SOOOO LÉ MIIIIO!

- Seigneur arrête de chanter! C’est même pas les bons mots

- POUUUUUR GEPETTOOOOOO

- Je démissionne votre atrocité! Je ne le supporte plus.

Je ne pouvais me retenir de rire en entendant Panique chanter et Peine qui semblait au bout de sa vie de tolérer son ami. Panique se figeait sur place avec la bouche grande ouverte. Il posait la pizza lourdement avant de regarder Peine.

- Il rigole … Le maître … RIGOLE.

- Ferme ta bouche, tu vas avaler une âme sinon et ça te donne la diarrhée.

- Même pas vrai! J’ai de la difficulté à digérer le lactose

Je continuais de rire tout seul. Peine s’approchait avec un stéthoscope pour le mettre sur mon front. Il posait son oreille sur mon coeur et Panique arrivait pour regarder dans la bouche.

- Pas de fièvre et j’entends son coeur je crois … Ou alors il digère mal?

- T’es vraiment un boulet. C'est dans la bouche que ça se passe... HÉÉÉ HOOOO Y'A QUELQU'UN ? Ça résonne pas ... Étrange...

- RETIRE ta tête de ma bouche Panique! Je vais parfaitement bien. Faites de l’air tout les deux!

Panique se retirait en rigolant avant de descendre avec Peine. Les deux diablotins continuaient de délibérer en sortant de la pièce. Je regardais la pizza en souriant. Elle avait l’air excellente. Je coupais une part pour ma Zelena d’amour et ensuite une pour moi. Il y avait visiblement deux moitiés. Je l’ignorais alors, mais l’une avait de la sauce sriracha ultra épicée à la place de la sauce tomate et l’autre était une sauce régulière. Je prenais une grosse bouchée de pizza sans me doute de rien.

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Oui : Hadès commence à manger avant de s’étouffer et tousser à cause de la sauce ultra piquante

Non : Malheureusement, c’est Zelena qui obtient la mauvaise part … Oups.

Le membre 'Hades Olympus' a effectué l'action suivante : La fatalité ou la destinée ?

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'Dé oui-non' :

Je voyais qu’Hades commençait à être au bout de sa vie et je ne pouvais pas lui en vouloir. Il fallait se les farcir ces deux petits diablotins. Mais on avait traversé tellement pire comme épreuve que ça, c’était vraiment du pipi de chat à côté. Je lui rendais son sourire. J’aimais tellement quand il me souriait comme ça. Dire que j’allais me marier avec lui. Comme quoi, Henry avait raison, les méchants ont aussi droit à leur fins heureuses. « Oui, je comprends très bien. Sache que je suis là et que si je peux t’aider à quoi que ce soit pour accélérer notre départ, tu peux compter sur moi. »

Les bruits que j’entendais de la cuisine ne me disait rien de bon. Je me mordais la lèvre et je fixais la porte. Les deux énergumènes arrivaient avec ce qui ressemblait à une pizza. Du moins, en apparence. Panique essayait de chanter en Italien et autant le dire franchement, c’était une véritable catastrophe. Peine avait l’air tout à fait d’accord avec ça d’ailleurs. Hades partit à rire et je sentais que c’était un rire purement nerveux. Je finissais par éclater de rire moi aussi. Il fallait dire que le rire d’Hades était communicatif.

Peine et Panique ne devaient pas en avoir l’habitude à en juger par leur réaction. Après un examen médical précaire, ils partirent et le calme revint en quelques secondes. Je soupirais de soulagement. Mon Dieu que ça faisait du bien. Et je devais bien avouer que la pizza sentait vraiment bon Je me demandais si je pouvais leur faire assez confiance pour y goûter, mais je devais bien avouer que j’avais vraiment faim et que l’eau était en train de me monter à la bouche. Hades coupa une part qu’il posa directement dans mon assiette. « Merci. »

J’attendais qu’il se serve à son tour. Une fois fait, je découpais un morceau et je le mangeais directement sans la moindre méfiance. « Elle est délicieuse ! Ils ne sont pas totalement stupides quand ils veulent. » Je buvais une gorgée de mon verre de vin. Comme ça faisait du bien de manger une bonne pizza et non un velouté de palourdes mortes. Je mangeais avec appétit en regardant autour de moi. C’était calme, un peu trop à mon goût. J’espérais qu’ils n’étaient pas en train de faire des bêtises plus grandes qu’eux. Je profitais quand même de manger en tête à tête avec mon fiancé.

Être dans mon royaume me permettait d’avoir la pleine possession de mes pouvoirs et ça c’était totalement le pied. Je me sentais bien comme jamais ici. Je n’avais pas besoin de cacher qui j’étais et de tempérer mon caractère bien trempé. Je me sentais bien tout simplement et avec Zelena à mes côtés c’était encore mieux. Je prenais donc une grosse bouchée de pizza. La première allait et comme j’étais mort de faim, je prenais une seconde bouchée. Là, je faisais un genre de sourire forcé à Zelena alors qu’elle me disait que la pizza était délicieuse. Bordel de merde j’avais la bouche en feu! Littéralement! Qu’est-ce qu’il avait foutu là-dedans. J’avalais ma bouchée en toussant un peu avant de vider mon verre d’eau d’un trait et le remplir magiquement à nouveau une deuxième et une troisième fois! Bordel! Ça empirait. J’étais mort de chaud en cet instant et j’avais le front en sueur comme jamais. J’appuyais mon front contre mes mains avant de donner un coup sur la table. Putain! Je vais pas mourir à cause d’une putain de pizza?

Zelena devait se demander ce qui se passait avec ma gueule. Sérieusement, j’avais l’impression que mon œsophage était en train de fondre, mais littéralement. Je me concentrais avant de devenir complètement en feu et je prendre du pain pour tenter d’atténuer ce poison qui me tuait. Je vais les tuer! Clairement je vais les tuer.

- Épicé!

Je n’en pouvais plus. J’avais les yeux qui pleuraient et demain j’allais chier du feu mais littéralement. Je reprenais finalement mon contrôle et changeant magiquement notre pizza pour une autre. Heureusement que j’avais mes pouvoirs sinon nous serions dans la merde.

- Rappelle-moi de faire la peau à ces deux imbéciles!

J’étais un peu de mauvais poil et je prenais sur moi. Après le repas, j’amenais Zelena dans mon bureau. J’avais besoin de vérifier les entrées et les sorties. Il n’était pas censé avoir de sorties en dehors de moi en fait. J’ouvrais le grand livre et je regardais en laissant ma douce fiancée faire le tour. Je regardais avec attention avant de froncer les sourcils.

- Eh merde … Quelqu’un est sortie des Enfers! Comment est-ce qu’une telle chose est possible en fait? … AH merde … La brèche lorsque ta sœur est venue pour Robin!

Là j’étais clairement dans la putain de merde. Il était censé y avoir une surveillance à cet endroit. Les gens aux Enfers y étaient pour une raison. Je retroussais mes manches pour aller sur place. Je prenais la main de Zelena et un feu bleu nous transportait devant la fameuse brèche. Je regardais autour. Tout semblait normal.

Mais bien évidemment, ce calme était bien trop beau. Hades changea de couleurs en une fraction de secondes. Je le regardais en l’interrogeant du regard et je finissais par comprendre d’où provenait le problème. Sa part devait être inhumainement épicée à en juger par sa tête et le rouge qui était en train de lui monter à la tête. D’un mouvement de poignet, je faisais apparaître un verre de lait, une banane et du pain. Il choisirait ce qu’il aurait envie. J’avais entendu dire que ces trois choses pouvait calmer le feu qu’il avait dans sa bouche. Je me mordais la lèvre.

Hades était vraiment très remonté contre ses deux petits diablotins et je pouvais parfaitement le comprendre. Je mangeais ma part de pizza en me disant que ce serait bien que je prépare une potion pour calmer les effets de l’épicé sur l’organisme de mon futur mari. Car sans ça, il allait vraiment en chier et c’était vraiment le cas de le dire. « Oh je ne vais pas avoir besoin de te le rappeler si tu veux mon avis. Tu vas t’en souvenir rien qu’en les voyant. Ca leur arrive de passer une seule journée sans faire des conneries ? »

Après le repas, je suivais Hades à son bureau. Je regardais partout, la pièce était magnifique. Il y avait pleins de livres que j’allais toucher du bout des doigts. Tiens, ce serait intéressant de les lire et d’en savoir un peu plus sur l’enfer qui serait aussi mon royaume à présent. Je me tournais vers Hades en souriant. J’aimais quand ce dernier était concentré de cette manière, ça lui donnait vraiment un petit côté sexy. Mais je perdais rapidement mon sourire quand je compris bien vite que quelque chose de pas normal était en train de se passer.

Une personne avait réussi à sortir des enfer ? Alors là, c’était carrément la merde… Je m’avançais rapidement vers Hades. « C’est pas vrai ! Est-ce que tu sais de qui il s’agit ? Il faut vite que l’on prévienne ma sœur et que l’on renvoie cette personne d’où elle vient. » Bon sang, j’espérais que la personne en question n’était pas ma mère, car cette dernière pourrait foutre un beau bordel. Je ne voyais pas de qui il pouvait s’agir, les possibilités étaient assez énorme quand on y réfléchissait bien. On ne devait pas perdre de temps et agir vite.

La situation était vraiment grave. Une personne avait réussi à s’évader des Enfers, et les conséquences pourraient vraiment être dramatique. Je savais qu’Hades allait se mettre dans une colère noire et je ne pouvais pas lui en vouloir. Pour minimiser les dégâts, il prit le soin de protéger les autres âmes afin qu’aucune autre ne sorte. Mais j’étais bien placée pour savoir que ce genre d’incantation pouvait être assez fatigante. Je suivais Hades du regard sans dire quoi que ce soit, me contentant uniquement de croiser les bras. Je ne savais pas comment j’allais pouvoir l’aider, mais j’étais prête à faire tout ce qu’il me demanderait.

Je faisais des yeux ronds à la révélation que mon fiancé venait de me faire. « Quoi ? Il a un frère jumeau ? Je n’étais même pas au courant de ça. Oui, on rentrera quand tu auras récupérer un peu tu en as besoin. Est-ce que tu veux que je prévienne ma sœur en attendant que tu te reposes ? Je pense que c’est important de la mettre au courant de cette fuite afin qu’elle puisse prendre les dispositions qu’il faut pour l’arrêter. Qu’est-ce que tu en penses mon chéri ? »

Ce dernier me prenait par les épaules et nous téléporta dans sa chambre sans que je n’ai eu le temps de dire quoi que ce soit. J’aurai voulu lui proposer de le faire moi-même afin de ne pas le fatiguer d’avantage car je connaissais que trop bien cette désagréable sensation. Une fois dans sa chambre, il alla s’assoir par terre et j’allais m’ me mettre par terre en face de lui. « Oui bien sûr. » Je me levais pour aller en chercher un que je lui rapportais rapidement. Je reprenais ma place en face de lui en lui tendant le verre.
Peine et Panique arrivèrent. J’allais dire quelque chose mais Hades me devança en leur claquant littéralement la porte au nez. Je devais me morde les lèvres pour ne pas proposer à Hades de l’aider en lui donnant un peu de mon énergie. Je savais qu’il allait le refuser de toute façon, il était bien trop fier. Il ferma les rideaux et la pièce plongea dans l’obscurité la plus totale. « Oui, ça ne me pose pas de problème. On peut venir aussi souvent que tu le souhaite. » J’étais vraiment inquiète et mon regard ne pouvait pas me trahir.

« Arrête de lire dans mes pensées. » Je lui faisais un petit sourire en coin. D’un mouvement de poignet, je me mettais en nuisette et j’allais me blottir contre lui. Je posais ma main contre lui avec douceur et je lui embrassais le torse.