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 Café pour la dame de mon coeur

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Message# Sujet: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Mar 13 Avr - 15:17



Café...


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D’aussi loin que je m’en souviens, je n’ai jamais aimé les hôpitaux. D’ailleurs je pense que peu de personnes peuvent se targuer d’aimer ce genre d’endroit. Tout y est trop blanc, trop aseptisé et la vie n’a de cesse de côtoyer la mort. Je déteste encore plus leur salle d’attente. Les sièges « banquettes » si vous êtes chanceux, deviennent inconfortables au bout d’une heure. Et que dire de cette ignoble pile de magazines qui se veulent variés dans le contenu, mais qui finissent tous par vous faire chier. Mais ce que je déteste le plus, c’est l’attente, un moment sur lequel vous n’avez aucun pouvoir. Pour moi, il n’y a rien de pire que d’être là, à faire les cent pas, à se chercher une distraction ou n’importe laquelle des excuses pour s’occuper l’esprit. Bref, je déteste les hôpitaux et ça explique pourquoi j’ai fait du forcing pour que mon séjour « de convalescence » ne soit pas prolongé.

Je me retrouvais donc à nouveau chez moi, harnaché comme un idiot avec cette foutue attelle. Chaque mouvement était incertain et je vous épargne la douleur que je devais dompter par mes propres moyens ayant renoncé aux médocs que l’on m’avait pourtant prescrits au sortir de l’hôpital. N’y voyez pas là une quelconque démonstration de virilité, juste de la prévoyance. Avec mon passif d’alcoolique, le moins que l’on puisse dire, c’est que le terreau de l’addiction était fertile. Je ne pouvais donc me permettre de prendre le moindre risque. Ainsi, je me contentais du basique « doliprane » en serrant les mâchoires dans l’espoir de jours meilleurs.

J’avais quitté l’hôpital depuis 24 h, prenant grand soin de donner quelques directives au personnel hospitalier si d’aventure une certaine Roni Mills pointait le bout de son charmant petit nez. Je me désespère d’avance. Toujours est-il que j’avais laissé mon numéro de portable et que je n’avais de cesse de fixer l’écran dans l’espoir d’un appel ou même d’un sms. En parallèle et parce que je n’étais pas un mauvais bougre, j’envoyais quelques textos à Dean pour le tenir au courant tout en lui faisant savoir que je gardais un œil sur lui « de loin » force est de constater malgré tout, que je commençais à apprécier le bleu et que j’étais un tantinet emmerdé de le savoir tutoré par quelqu’un d’autre. Emmerdé je l’étais aussi par le silence radio de Roni, si bien que résistant mal à la tentation, je me mis à chercher son adresse sur le vaste et vénérable internet. Une fois l’information récoltée, ni tenant plus, je pris la direction de la douche pour me débarbouiller avant de regagner ma chambre pour m’habiller non sans mal.

Conduire n’était pas facile et je mentirais si je prétendais pouvoir le faire les doigts dans le nez. Une fois encore je prenais sur moi pour dompter cette foutue douleur et rejoindre le centre-ville pour m’abreuver de café et acheter quelques petites viennoiseries histoire d’agrémenter ce petit déj improvisé. Je repris ensuite la route, direction le Queens. Si Mery me voyait, nul doute qu’elle se foutrait de ma gueule à me voir me comporter comme ça, moi qui n’avais pas l’habitude de courir après les filles, ni de ramer autant. Mais de toute évidence, Roni Mills n'était pas une femme comme les autres et c'est peut-être pour ça que j'acceptais de me conduire ainsi.

Arrivé sur place, je pris le temps de découvrir les lieux. Un quartier simple et calme avec des barrières blanches et des chiens qui vous aboient dessus. Récupérant non sans mal et le café et le sac contenant les viennoiseries, j'observais les numéros figurant sur les devantures, avant de m'arrêter devant le bon pour toquer à la porte. Je n'en menais pas large et me sentais sur le coup, tellement con.




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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Mar 13 Avr - 21:19



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Je pensais à Bobby. J’en avais honte, je m’en voulais, mais je pensais à lui. C’était bizarre, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je l’avais maudit pendant vingt ans, et à présent que je l’avais revu, il ne faisait que hanter mes pensées. Nous nous étions croisés à cette soirée du nouvel à l’aquarium où cette salope de directrice m’avait jetée en pâture à ses enchères minables comme si j’étais une vulgaire prostituée, puis il y avait eu ce goûter improvisé suite auquel Bobby s’était retrouvé avec une balle dans l’épaule. J’avais tellement culpabilisé que je lui avais apporté un café. Mais depuis… je ne sais pas, je n’osais plus aller le voir. J’avais discuté avec Mary, et je crois que c’est cela qui me faisait douter. Elle qui était toujours si positive et pleine d’espoir, elle me conseillait de le revoir pour tenter de nouer quelque chose. Sauf que Bobby était le père de Lyna, et ce détail avait toute son importance. Je n’avais de cesse de me demander si je devais lui dire la vérité ou non. Et ma fille dans tout ça ? Je ne pensais qu’à son bien-être et j’avais tu toutes ces années l’identité de son père pour la préserver, parce que dans mon souvenir, c’était un sale type abruti et alcoolisé qui, jouant de ses charmes, ne s’en servait que pour sauter des nanas éméchées, et sans préservatif en plus, avant de disparaître comme le dernier des goujats. Moi aussi j’avais été idiote dans l’histoire, mais je ne m’étais pas soustraite à mes responsabilités.

Enfin bref, je me sentais idiote, je ne savais pas quoi faire et à force de cogiter, les jours avaient passé et je me doutais que Bobby était finalement sorti de l’hôpital.

Ce matin-là, Lyna n’avait pas cours mais elle devait bientôt sortir rejoindre des copines. J’espérais que c’était vrai. J’avais du mal à communiquer avec ma fille ces derniers mois, et j’avais très peur qu’elle me mente pour faire diverses conneries. J’avais eu du mal à dormir et j’étais un peu dans le gaz quand on toqua à la porte. Je me demandai alors si c’était un livreur, je savais que Lyna avait commandé des trucs sur Amazon. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant Bobby sur le seuil. Bouche bée et yeux ronds, je me mis à bégayer.


- B… Oh… euh Bobby… bonjour !

Machinalement je me retournai rapidement vers l’intérieur pour voir si Lyna était levée, mais non. Mon coeur se mit à tambouriner dans ma poitrine.

- Qu’est-ce que… qu’est-ce que vous faites là ? Est-ce que ça va ? Et comment vous avez eu mon adresse ?

J’étais à peu près sur de ne pas la lui avoir donnée, je ne la donnais à personne. Là, je me sentais vraiment conne mais je n’avais pas le choix, je n’allais pas le laisser devant la porte alors qu’il devait morfler avec sa blessure à l’épaule.

- Eh bien euh… entrez.

Mon coeur battait de plus en plus fort.

- Ou… asseyez-vous , je vais enfiler quelque chose et on ira discuter autour d’un… café.

Je m’aperçus alors qu’il avait déjà du café dans la main.


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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Mer 14 Avr - 0:40



Café...


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J’hésitais encore, comme si tout d’un coup, je prenais conscience du fait que je ne devrais pas être là. C’était absurde, car j’aurai pu agir autrement, privilégiant l’appel à l’action. Depuis quand je suis serviable avec une femme ? Me voilà rendu a imaginé la horde de féministes enragées anti misogyne qui me court après, de la bave sortant de la bouche avec des fourches. Oui, c’est très imagé, j’en conviens, mais je ne pouvais nier avoir été de ceux que l’on cloue au pilori, en place publique. J’étais un con, que dis-je, un véritable connard dans toute sa splendeur, mais qui ne s’en offusquait pas, au contraire. Seulement voilà, depuis que Roni Mills est apparue tout a changé, j’irai même jusqu’à dire que tout a déraillé dans mon semblant de petite vie tranquille.

Moi qui ne pensais qu’à ma gueule, aujourd’hui, je ne pensais qu’à la sienne. Mais que personne ne s'y m'éprenne, je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle hante mes nuits et mes pensées, mais disons qu’elle commence à se faire une petite place. Parfois, il m’arrivait même de sourire bêtement quand je laissais mon esprit vagabondé pour finalement me mener à elle. Elle qui m’a obligé à sortir les rames, elle qui me regarde sans intensité et sans incrédulité. J’ai rapidement compris qu’avec Roni Mills, il fallait se montrer patient, gentil, attentif, imaginatif parfois, ne serait-ce que pour capter son attention. Qu’il fallait aussi bien plus que quelques sourires et quelques regards en coin pour oser prétendre la séduire. J’aurai pu péché par excès d’orgueil, moi le conquérant, le coureur de jupons, le Don Juan en carton. Bien sûr, je ne peux nier avoir eu envie de la conquérir par défi. Mais de toute évidence, une balle dans l’épaule semble avoir remis bien des choses en perspective. À commencer par mon envie de la revoir à nouveau, juste pour le simple fait de partager quelques minutes avec elle. Et me voilà à quitter ma voiture, priant pour que la fille après laquelle je courrais comme un dératé, accepte de prendre un petit-déjeuner avec moi.

« Quand il faut y aller, il faut y aller ! » Jamais cette phrase ne m’avait paru aussi conne qu’en ce jour. Et pourtant, c’est bien ce que je m’étais dit en amont pour instiguer en moi un semblant d’audace, moi qui n’en manquais pas d’ordinaire. Je venais donc de toquer à la porte, conscient du fait que je ne pouvais désormais plus faire demi-tour au risque de passer pour un débile. Je me tenais donc droit, avec mes deux gobelets de café encore fumant et le sachet en papier contenant quelques viennoiseries. Heureusement (ou pas) je n’eus pas à attendre, car déjà la porte s’ouvrait sur une Roni dans le coaltar.

« - Salut ! » Je souriais presque attendri de la voir comme ça, au naturel, sans aucun artifice et visiblement surprise par ma présence. Je la vis se retourner comme pour vérifier quelque chose. Mon cœur se serra presque aussitôt. « - Je vous dérange sûrement. En fait, comme vous étiez venu me voir à l’hôpital en m’apportant du café et de quoi me mettre quelque chose sous la dent, je me suis dit que je devais vous rendre l’appareil. Et pour ce qui est de l’adresse, ayant votre nom et votre prénom, ça n’a pas été trop difficile à trouver. » Légèrement gêné, car incapable d’anticiper, je me mis à me mordre la lèvre inférieure jusqu’à ce qu’elle me propose d’entrer. Je compris alors, que je m’étais peut-être fait des films et qu’aucun mari/petit ami n’était à dénombrer dans l’équation. « - Merci, mais j’aurai compris si vous m’aviez fermé la porte au nez. Après tout, je débarque comme ça presque comme un cheveu sur la soupe. » Elle m’invita alors à m’asseoir ce que j’hésitais à faire, visiblement mal à l’aise à mon tour. « - Je vous ai pris un petit-déjeuner. Mais si vous avez déjà pris le vôtre, ce n’est pas grave. Je suis désolé, j’aurai dû vous prévenir au moins. En tout cas, j’aime beaucoup votre pyjama. »



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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Dim 18 Avr - 16:50



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Bobby était là, devant moi. Je n’en menais pas large, sincèrement… Mon coeur tambourinait dans ma poitrine de peur que Lyna n’ait entendu toquer et se lève, qu’elle vienne et qu’elle le voie, qu’elle se mette à poser des questions… J’en devenais paranoïaque, j’essayais de me raisonner, elle n’avait aucune raison d’avoir le moindre doute sur l’identité de Bobby…

J’avais salué le flic qui, je ne l’oubliais pas, avait enchéri sur moi pendant cette foutue soirée du nouvel an. Une étape de cette réception que je voulais absolument oublier. On n’en avait pas parlé lors de notre rencontre à Central Park, peut-être que le temps nous avait fait défaut, le petit goûter écourté par un braquage. Et je n’avais pas envie de relancer le sujet, je me sentais suffisamment honteuse d’avoir été considérée comme un objet. J’en maudissais Uma Seablack d’ailleurs, cette garce ne perdait rien pour attendre.

Je fis entrer Bobby, ne voulant pas le laisser se geler planter debout devant ma porte, d’autant qu’il était en convalescence.

- Vous ne me devez rien, enfin, je vous l’ai déjà dit… déclarai-je en refermant la porte derrière lui.

Je me retournai et, un peu gênée de le recevoir en pyjama, je croisai les bras.

- Je suis pas du genre à fermer la porte au nez des gens qui se prennent une balle dans l’épaule sous mes yeux. Merci pour le petit déj, vous n’étiez vraiment pas obligé. Asseyez-vous et posez ça sur la table, vous serez plus à l’aise.

Il fit une remarque sur mon pyjama, ce qui me flanqua un peu plus la honte.

- Je vais me changer, je reviens.

Je me précipitai dans le couloir, ne manquant pas de fermer soigneusement la porte de la chambre de Lyna pour être sure qu’elle n’entendait rien. En règle générale, elle dormait assez tard, mais elle m’avait dit qu’elle avait rendez-vous avec des copines, alors j’espérais qu’elle ne tomberait pas sur Bobby.
Je m’empressai de rejoindre la salle de bain, de retirer mon pyjama, prendre une douche rapide et enfiler des vêtements propres assez simples : un jeans, un t-shirt avec un pull par-dessus. Un coup de brosse dans mes cheveux en pagaille du matin, et ça ferait l’affaire.

Moins de dix minutes plus tard, j’étais revenu auprès de Bobby.

- Je suis désolée, je ne m’attendais pas à avoir de la visite, l’appart est pas trop rangé. Vous voulez qu’on sorte ? Ou… vous avez peut-être faim ?

Je ne voulais pas avoir l’air de le mettre dehors mais j’étais terrorisée à l’idée que Lyna se lève. Mais chaque fois que je posais mon regard sur le flic, mon coeur avait comme un sursaut qui m’était jusqu’alors étranger. J’allai alors chercher deux assiettes et deux tasses pour transvaser le café dedans.

- C’est plus agréable non ? Merci encore, c’est vraiment sympa de votre part de vous être donné cette peine.

J’entendis alors la porte de la chambre de ma fille s’ouvrir. Je sentis chacun de mes muscles se crisper. Elle était réveillée. Par chance, elle passa d’abord dans la salle de bain. En général, elle y passait des plombes. J’espérais que Bobby n’ait rien entendu quand soudain…

«  - Mamaaaan ?! T’as pas vu mon fer à boucler ?? »

Gênée, je me levai.

- Je reviens, faites comme chez vous.

Je me précipitai dans la salle de bain pour rejoindre Lynaya et lui trouver son gadget à cheveux maléfique.

- Prends ton temps. Et évite de hurler, y a un… invité dans le salon.

Je ne savais pas mentir, je n’allais pas prétendre qu’il n’y avait personne. J’embrassai ma fille sur le front avant de la laisser se préparer et je rejoignis Bobby.

- Voilà, désolée. Alors, comment va votre épaule ?



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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Mar 20 Avr - 1:34



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Elle était particulièrement gênée et mal à l’aise, assez pour que je parvienne à le ressentir. Finalement, j’en arrivais à me demander si je n’avais pas commis un impair en venant jusqu’ici. A quoi m’attendais-je ? On ne débarque pas comme ça chez les gens même avec un petit déjeuner. Et si elle avait un mec, de quoi aurais-je l’air ? Bah ouais espèce de couillon, il aurait peut-être fallu réfléchir un peu avant de foncer tête baissée tel le bourrin que tu es. Jusqu’à preuve du contraire, c’est une méthode qui n’avait jamais porté ses fruits sur le plan personnel.

Je me sentais con, une fois encore et elle mal à l’aise. Je venais d’envahir son territoire sans sommation et sans la possibilité d’un repli tactique. Malgré tout, elle m’invita à entrer, me permettant – je crois – d’appréhender le fait qu'il n'y est probablement aucun mari / petit ami ici. « Depuis quand ça t’intéresse ? » J’aurai presque pu croire en une intervention de ma mauvaise conscience, me rappelant un passif encore récent de Don Juan invétéré, collectionneur et pas du genre à demander la permission de prendre ce qui ne lui appartenait pas. Mais non, c’était juste moi et moi seul, qui me faisait des films.

J’étais donc là, à lui faire face « - Je sais que je ne vous dois rien, mais ça me fait plaisir. » Oui et parce que j’avais comme une furieuse envie de vous voir, que je ne cesse de penser à vous depuis l’épisode du braquage… Oui bien sûr, je vais lui balancer tout ça en pleine figure et à coup sûr, elle va flipper et me mettre dehors. « - Ah ! Je savais que la balle dans l’épaule serait un petit plus en venant vous voir. Mais le cas échéant, je m’étais préparé à vous supplier de ne pas me laisser dehors. » Je faisais de l’humour, pas le meilleur, mais au moins je commençais à être un peu plus à l’aise. « - Je suis sérieux quand je dis que j’aime votre pyjama. » Non, j’aurai dû tenir ma langue cette fois. « - Mais pas de soucis, je suis en convalescence alors on peut dire que j’ai tout mon temps. » Et ce sont sur ses mots qu’elle s’en alla, me laissant seul dans le salon, assis sur ma chaise à observer les lieux.

Mon cœur tapait fort, plus qu’à l’accoutumer. Une sensation inconfortable et d’autant plus étrange qu’elle ne survenait que lorsque j’étais en compagnie de Roni ou à proximité. Ou alors peut-être étais-je encore en train de me faire des films. Putain, si Mery me voyait, à n’en pas douter elle rirait à gorge déployée tout en me faisant savoir avec son tact légendaire que comme toujours je me voilais la face. Peut-être avait-elle raison finalement. Je n’eus par chance pas le loisir de m’attarder sur mes pensées, car déjà la maîtresse des lieux refit son entrée en scène. Toute pimpante, elle semblait avoir repris du poil de la bête.

« - Non, c’est moi qui devrais me confondre en excuses. Et de vous à moi, ce n'est pas trop mal par ici, par rapport à mon repère. Pour ce qui est de la suite des évènements, loin de moi l’idée de jouer les squatteurs, mais au vu de ce qui nous est arrivé la dernière fois, je pense que ça serait plus sécurisant de rester ici pour savourer cet extraordinaire petit déjeuner que je vous ai apporté. Après si vraiment vous voulez que l’on savoure l’air hivernal de notre bonne vieille grosse pomme, je ne suis pas contre non plus. Je m’adapte... » Tant que je peux passer du temps avec vous. Oui, je me maudissais de penser de telles choses sans oser les formuler.

Alors, je me contenais d’acquiescer en la regardant s’éloigner pour aller récupérer des assiettes et de quoi transvaser le café dans deux tasses. « - Un service à trois étoiles incontestablement. En fait je… » Je n’eus pas le loisir de continuer, car de toute évidence un évènement somme tout imprévu, obligea la gérante du Poisonned Apple à m’abandonner quelques instants. Je me souviens alors qu’elle avait dit avoir une fille, une adolescente qui plus est. « - Le devoir vous appelle. » Je pris alors le mug à disposition en main, avant de touiller son contenu à l’aide d’une cuillère attendant patiemment le retour de la femme prodige.

« - J’ai eu peur, j’ai cru que vous vouliez me fuir. Vous auriez pu, car dans mon état je peux à peine courir cent mètres. De vous à moi je suis un peu déçu, car je pensais que j’allais avoir un super plâtre sur lequel je pourrais fièrement arborer plein de dédicaces. Mais au lieu de ça j’ai une attelle bleue, des bandages et du pansement. J’espère que j’aurai une belle cicatrice de guerre pour compenser. Au moins, je ne suis plus à l’hôpital. De vous à moi, ce n’est pas l’endroit que je préfère à New-York. Mais sinon ça va, je serre les dents et les fesses quand ça pique trop. J’ai demandé à ne pas avoir de médocs au vu de mon passif addictologique. Et puis j’avais aussi envie de jouer les gros durs. Et vous, comment ça va depuis la dernière fois ? Vous avez à nouveau ressenti quelque chose d’étrange ces derniers temps ? »




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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Ven 23 Avr - 19:08



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Je ne savais pas trop quelle attitude adopter, j’étais déjà d’ordinaire mal à l’aise en la présence de Bobby, et plus encore maintenant, après cette soirée à l’aquarium et ce goûter qui aura fini en séjour à hôpital pour lui. J’étais très effrayée par ce que je ressentais. Cette colère après lui que j’avais éprouvée pendant vingt ans et qui s’était finalement étiolée quand je l’avais revu, redécouvrant un nouveau Bobby, très éloigné du souvenir que j’en avais. Et j’avais l’impression qu’il me draguait ouvertement, ce qui n’aidait pas mon malaise à se dissiper. C’était précisément à cause de lui que vingt années auparavant je m’étais fermée à toute relation sur le long terme, et pour cause, je m’étais retrouvée mère célibataire, le travail à temps plein le plus difficile du monde. Et aujourd’hui, voilà qu’il était là, devant moi, avec sa gueule d’ange, son épaule en rémission et du café… Aurais-je réellement pu le chasser ? Non… Mais j’étais morte de peur, peur qu’il découvre la vérité, parce que je ne savais pas mentir, peur de ce que je commençais à éprouver, car en effet, je commençais à un peu trop apprécier sa présence sans vouloir me l’avouer, et surtout peur, maintenant qu’il savait où j’habitais, que Lyna ne le voit.

Il avait plaisanté sur son état, puis sur mon pyjama. C’était un peu la honte de lui ouvrir dans une telle tenue, mais il était encore tôt pour une personne comme moi qui travaillait tard… J’avais filé me changer après une rapide douche qui m’avait aidée à me réveillé, et finalement ma fille s’était réveillée, m’appelant à la rescousse pour une sombre affaire de disparition de fer à boucler. Elle n’avait pas bronché quand j’avais expliqué qu’il y avait un invité, sans doute trop occupée à se préparer pour retrouver ses amis.

J’avais retrouvé Bobby, plus gênée que jamais. Nous pouvions commencer à prendre ce petit déjeuner qu’il avait si gentiment apporté.
J’eus un petit rire nerveux à sa remarque.

- Fuir ? C’est pas vraiment mon genre. Par contre j’aurais pu vous achever à coup de batte. J’en ai une ici aussi.

Sa réflexion sur le plâtre qu’il était déçu de ne pas avoir me tira un sourire avant que je ne prenne une gorgée de café. Je compatissais également à sa douleur, lui qui ne pouvait pas prendre de médicament. D’autant plus que j’avais eu cette impression d’avoir senti la balle me traverser moi aussi, alors que j’étais totalement indemne.

- C’est très courageux de votre part, vraiment.

Je repris un gorgée salvatrice de café, que j’avais, avant l’intervention de ma fille, transvasé dans un mug, trouvant cela plus sympa pour un petit dej’ à la maison. Puis je fus surprise par sa question.

- Moi ? Oh euh… ça va oui. Non, je n’ai plus eu de douleur bizarre, c’est arrivé une seule fois, quand vous vous êtes pris la balle.

Je me mordillai la lèvre inférieure.

- Prenez donc une viennoiserie, proposai-je.

Soudain, j’entendis le pas précipité de ma fille arriver vers le salon. Machinalement, je me remis droite, je redoutai un commentaire de sa part.

« - J’y vais m’man, m’attends pas pour dîner ! »


Sa main posée sur la poignée de la porte d’entrée, elle se tourna vers moi avec un sourire en coin.

« - Il est canon. Amusez-vous bien les jeunes ! » lança-t-elle avec un clin d’oeil avant de quitter l’appartement.

Je ne savais plus où me mettre, me sentant rougir de la tête aux pieds, glissant presque sur ma chaise comme si le sol pouvait m’engloutir. Je me saisis immédiatement de ma tasse pour en reprendre une gorgée.

- Je suis désolée… C’est une jeune fille qui aime bien embarrasser sa mère...




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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Dim 25 Avr - 0:34



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Je la sentais plutôt mal à l’aise malgré les quelques efforts. Ça la rendait presque mignonne, d’ainsi se démener pour ne rien laisser paraître. Mais n’étant pas né de la dernière pluie, j’avais –et bien malgré moi – compris que cette arrivée surprise avait des relents d’intrusion dans la vie privée d’une personne qui n’avait pas son paraître pour me tenir « légèrement » à distance. Du moins c’était un peu plus évident au début, à présent (car peut-être avait-elle ravisé son jugement) elle était le cul entre deux chaises. Et une fois encore, je ne la trouvais que plus mignonne encore.

Ma réflexion – car oui je sais réfléchir contrairement aux apparences – me menais à penser qu’elle avait surtout peur que je ne croise sa fille. Peut-être voulait-elle lui épargner une énième déception, elle qui élevait une ado seule et qui en avait surement vu des vertes et des pas mûres en matière de mecs. Plus encore en gérant un bar. Ou peut-être que cette chère Roni n’avait plus vécu aucune histoire sérieuse depuis belle lurette, ce qui l’avait incité à ne ramener aucun mec chez elle pour ne pas envoyer des signaux contradictoires à sa fille.

Stop ! Ça cogite beaucoup pour un type qui d’ordinaire s’en branle et est le premier à se tirer pour qu’aucune ambiguïté ne subsiste. Et voilà que maintenant je développais toute une réflexion sur le ressentit de Roni et le fait que j’aurai peut-être dû m’abstenir de jouer les saints Bernard. Mais ça me plaisait et plus encore, j’appréciais de faire la cour à une femme qui semblait encore résister à mes charmes.

« - Non je ne voulais pas dire fuir. Vous avez le sens du devoir de toute évidence. Et vous aimez les battes. C’est bon à savoir pas pour mon matricule, mais pour le cas où il me prendrait l’envie de vous offrir un cadeau. Les fleurs, c’est trop conventionnel non ? De vous à moi, je n’ai jamais été quelqu’un de très conventionnel. » Mais je n’en demeurais pas moins prêt à rebondir sur n’importe quel sujet, du moment que cela me permettait de la faire sourire, voire même rire. À ma grande surprise, le clown, l’espace d’un instant, avait accepté de se défaire de son nez rouge pour évoquer sans demi-mesure son addiction qui l’obligeait à se priver de médicaments pour amoindrir la douleur, de peur de sombrer dans l’accoutumance à nouveau.

« - J’aimerai que ça soit du courage, mais c’est juste la meilleure des solutions pour ne pas tomber dans de vieux travers. » Je pourrais peut-être sortir les violons tant qu’à faire, nous serions plongés dans l’ambiance. Trouve autre chose au moins, ne reste pas stagner sur ce genre de phrase. De quoi as-tu l’air ? La douleur, rebondis là-dessus. Car de toute évidence, elle aussi avait ressenti quelque chose. Ce qui me sembla bien étrange, assez pour que je me décide à soudainement tenter de comprendre l’incompréhensible.

« - Oui vous. J’ai cru comprendre que vous aviez ressenti une étrange sensation. » Ce qu’elle confirma à nouveau et qui m’intrigua davantage. Comment cela pouvait-il être possible ? D’ordinaire ce genre de sensation n’a lieu qu’avec des jumeaux ou des personnes très connectée l'une à l’autre, voire fusionnel. « - Peut-être que nous avons un lien vous et moi… » commençais-je alors qu’elle me proposait de prendre une viennoiserie pour à nouveau masquer sa gêne apparente. Mais voilà que le hasard, en la personne de sa fille, sembla enclin à mettre en suspens certaines choses. En effet, l’adolescente que je n’avais pas eu l’occasion de rencontrer, déboula telle une tornade en signalant à sa mère de ne pas l’attendre pour le dîner. Puis elle disparut vers la porte d’entrée, avant de se retourner une dernière fois pour m’affubler indirectement d’un compliment que je prenais pour argent comptant, mais qui je le savais, aller mettre à nouveau cette chère Roni très mal à l’aise.

« - Mais votre fille me trouve canon. Ça me rassure, ça veut dire que peut-être la mère pense pareil même si elle ne veut pas le reconnaître. » A mon tour je me saisis de la tasse pour prendre une gorgée, le sourire aux lèvres.





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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Mar 27 Avr - 21:14



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J’avais de plus en plus de mal à dissimuler mon malaise, parce que plus Bobby parlait, et plus je me sentais mal. Je ne savais quoi lui répondre sans paraître blessante, mais je ne comprenais pas pourquoi cela m’importait autant après tout ce temps passé à le maudire.

- Quoi ? Non, pas de cadeaux ! m’empressai-je de répondre. Je.. euh… j’aime pas ça, ça me met mal à l’aise.

Bordel il voulait m’offrir des fleurs ? Heureusement qu’il n’était pas conventionnel alors… Hors de question.
Je me calmai un peu lorsqu’il évoqua sa blessure et le fait qu’il avait expressément demandé à ne pas prendre de médicaments. Je trouvais cela courageux, et il avait beau dire le contraire, ça l’était.

- Certes, mais ça reste courageux. La douleur est certainement la chose qui effraie le plus en ce monde, avec la mort, alors refuser de votre plein gré un analgésique après une telle blessure, c’est du courage.

Il me ramena à la douleur que j’avais moi-même ressentie au moment de l’impact de la balle dans son épaule à lui. Ça n’avait duré qu’une seconde mais ça avait été puissant, comme si je l’avais reçue moi-même. C’était extrêmement bizarre. Je sentis mon coeur se serrer quand il déclara qu’on avait peut-être un lien tous les deux… S’il savait que ce lien en question était une jeune fille blonde de vingt ans qui se trouvait quelques mètres plus loin dans la salle de bain… Je me mis à rire nerveusement, et comme par hasard, au même moment, Lynaya arriva pour sortir, non sans balancer une réplique dont elle seule avait le secret pour me faire me sentir encore plus mal.

- Quoi ? Non ! C’est pas… rassurant... Qu’est-ce que vous dites ?


Lyna tu me paieras ça, chaton…


Je soupirai silencieusement, reposant ma tasse.

- Qu’est-ce que vous faites, Bobby ? Ou plutôt, qu’est-ce que vous cherchez à faire ?

Tout tournait en boucle dans ma tête, la conversation avec Mary, la balle que Bobby avait reçu dans l’épaule et mon angoisse qu’il ne meure, cette foutue soirée à l’aquarium…

- Répondez-moi sincèrement : est-ce que vous me draguez ?

Je trouvais cela aberrant, qui draguait une mère célibataire de presque quarante ans ? Surtout avec un caractère comme le mien ? Et bordel, il l’avait déjà fait il y a vingt ans ! Etais-je assez gourde pour tomber deux fois dans le panneau ? Pourtant, il avait l’air d’avoir changé… Pouvais-je me fier à ça ? Je pensais à Lyna, à son bien-être… Qu’adviendrait-il si elle savait la vérité ?



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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Mer 28 Avr - 1:01



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Les cadeaux la mettaient vraisemblablement mal à l’aise, autant que les surprises de toute évidence. C’est noté. A l’avenir, j’éviterai et de débarquer à l’improviste et de lui offrir des cadeaux. Je rêve, où je suis déjà en train de planifier des trucs ? Question rhétorique pour me voiler la face une fois n’est pas coutume. « - Rassurez-vous, mon but n’était pas de vous mettre mal à l’aise. Mais j’ai comme l’impression que quoi que je dise ou fasse, les rames seront de rigueur. Je me trompe ? » Un peu de seconds degrés pour détendre l’atmosphère. Bien joué ! Ça craint, j’en suis réduit à me congratuler d’être un boulet. Si je continue à m’enfoncer, nul doute que le pétrole est à portée de main.

Malgré le fait que je sois légèrement débile en sa présence, du moins selon mon impression, Roni semblait déceler en moi un quelque chose d’héroïque parce que j’avais décidé de m’affranchir (bien malgré moi) des médicaments. « - Je suis un habitué des choses douloureuses. Donc on peut dire que je suis immunisé en quelque sorte. » Cela ne m’empêcha point de penser à la douleur que Roni avait elle aussi ressenti après que l’on m’eut tirer dessus. Ce qui m’amena à penser presque un peu trop naïvement, à l’existence d’un lien entre nous. Alors que tout cela n’était probablement que le fruit du hasard, rien d’autre. Oui, genre là tu commences à te faire des films Bobby. Mais qu’est-ce qui m’arrive ?

Par chance, je ne pus me résoudre à cogiter, car une tornade blonde fit son apparition, me rappelant au passage, que la tenancière avait une fille, qui bien que pressée, était bien décidée à accroitre de nouveau la gêne de sa mère, ce qui me fit sourire avant qu’un étrange sentiment ne m’assaille. C'était comme une espèce d’impression de déjà-vu alors qu’à priori c’était la première fois que je venais ici et que je rencontrais la fille de Roni. Sûrement la fatigue qui commençait à se jouer de moi tout en stimulant maladroitement mon imagination. Rien de mieux qu’une bonne gorgée de café pour y remédier. Ça et un petit pic gentillet à l’encontre de Roni quant au fait que sa fille me trouvait canon. Ce qui me laissait espérer qu’il en soit de même pour la mère. La voilà qui soupire tout en reposant sa tasse, ce qui n'augure rien de bon. J'avais comme l'impression que passé cette étape, elle s'apprêtait dès lors à me poser une question. Une de celles qui vous brûlent les lèvres et que par convenance, vous préférez garder pour vous, malgré cette putain de curiosité qui jamais ne vous quitte. Malheureusement pour moi, la demoiselle voulait avoir des réponses et je ne pouvais plus me résoudre à faire le clown.

« - Là on ne peut pas dire que vous tournez autour du pot. On va commencer par le plus simple. Est-ce que je vous drague ? Oui. En fait vous savez quoi, je vais être franc avec vous. Je suis un connard, enfin c’est ce que je ressentais avant. Vous n’êtes d’habitude pas le genre de femme qui m’intéresse et pourtant je suis là. Je n’arrête pas de penser à vous. Et le simple fait de devoir ramer, ça me fait rire, car ça ne m’arrive jamais. Je prends, je jette, je me lasse vite. Ça c’était le connard. Mais depuis que nos routes se sont à nouveau croisées, j’ai l’impression qu’on m’envoie un signe. Ouais, je sais, c’est con, voire mystique, alors que je ne crois pas à toutes ces conneries. Mais quand je suis près de vous, je me sens con, je perds mes moyens parfois, je ne sais pas quoi dire. Parce qu'avec vous j’ai l’impression de tout réapprendre. Donc oui, je vous drague Roni. »




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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur Icon_minitime1Jeu 6 Mai - 16:05



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J’avais la nette impression de totalement perdre le contrôle et je détestais cela. Bobby était là, face à moi, désarmant de sincérité, et j’avais de plus en plus de mal à maintenir cette distance que je m’étais efforcée d’instaurer avec lui pour protéger ma fille . J’avais d’étranges sentiments qui me parcouraient et je me sentais mal, parce que visiblement, tous mes efforts pour continuer à le détester fondaient comme neige au soleil à chaque rencontre. J’étais même triste d’apprendre qu’il était un peu trop coutumier de la souffrance.
Mais une question me brûlait les lèvres. Il en faisait beaucoup, et même trop, et j’avais peur de lui envoyer les mauvais signaux, alors je devais savoir. Je lui avais donc demandé ouvertement s’il me draguait. Et sans détour, il avoua que oui. Je sentis mon coeur se serrer. Pourquoi est-ce que ça me touchait autant ? Alors que je n’aurais pas dû, j’aurais simplement dû l’éconduire en lui demandant de se tirer et ne plus jamais m’adresser la parole. Alors qu’il continuait son argumentaire, je détournai le regard vers ma tasse de café, puis quand il acheva de parler, je pris à mon tour la parole.

- Ecoutez Bobby… C’est compliqué, d’accord ? J’ai une vie compliquée. Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Et puis arrêtez de dire à tout bout de champs que vous êtes un connard, c’est faux, et le numéro du Caliméro, c’est surfait. Vous êtes quelqu’un de bien. Avant oui peut-être que vous l’étiez, mais il semblerait que vous ayez changé, maintenant vous pensez aux autres, vous faites des efforts pour changer en bien. Le truc c’est que… je peux pas. Je peux pas entrevoir une relation avec vous. Avec personne d’ailleurs.

Encore moins avec vous.

C’était comme si ces mots n’étaient pas de moi, ou alors de moi mais un autre moi. J’avais du mal à me l’expliquer mais tout ce que je disais allait à l’encontre totale de ce que je m’étais efforcée de maintenir pendant des années. Il m’aurait sorti son discours lors de notre rencontre quand le flic ripou avait pété son câble, je lui aurais simplement dit de foutre le camp. Mais là je n’y arrivais pas.

- Je veux vraiment pas vous faire de peine, mais vous voyez bien, j’ai pas d’heures, j’ai une fille à gérer, c’est.. compliqué.

Et j’avais la voix de Mary qui tournait sans cesse dans ma tête. Cette incorrigible romantique pleine d’espoir à tout-va qui avait trouvé l’Amour en la personne d’un pompier qui se trouvait être, très probablement, le père de son bébé. Nos histoires se ressemblaient un peu, mais j’étais encore sous le joug de cette colère que j’avais éprouvée toutes ces années à galérer seule avec ma fille. Dès lors, malgré les changements opérés par Bobby, il m’était difficile d’avoir totalement confiance, d’autant que la vérité que je gardais secrètement était un poids non négligeable et qui risquerait de faire l’effet d’un bombe si je la laissais échapper.



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