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 Café pour la dame de mon coeur

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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Sam 17 Juil - 23:19



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Je me sentais tellement étrange ; mais une bonne étrangeté. Vous savez, une de celle qui vous trouble, car vous aimez ça sans trop savoir pourquoi. Moi, j’aimais de plus en plus être avec Roni sans m’offusquer de l’aspect exclusif que prenait notre relation. Merde ! J’ai dit « relation » ? N’était-ce pas un peu précipité de mettre des mots là-dessus, sans même comprendre la nature de ce lien qui n’avait de cesse de me troubler ? Question rhétorique mon cher Watson ! Toujours est-il que jamais auparavant je n’avais autant désiré une femme et que chaque seconde passée auprès d’elle renforçait ce dangereux désir qui mettait à mal mes principes avec la gent féminine. Elle, je ne voulais pas la jeter comme les autres ni fuir avant le levé du jour. Elle, je voulais la voir s’endormir pour ensuite attendre que le jour se lève pour voir ce que ça fait de poser son regard sur une telle femme, endormie, désarmée, mais confiante. Oui, pour une fois je ne voulais pas fuir et juste essayer de voir ce que cela fait de bien se conduire. « Bien se conduire » s’est relatif ! Tout venait de s’emballer passer le cap du premier baiser. Nous étions dès lors incapables de bien nous conduire. Roni commençait à se défaire de sa large carapace à ma plus grande joie, tandis que moi je savourais le fait d’avoir ses lèvres sur les miennes ; moi qui d’ordinaire me refuse à laisser une nana m’embrasser, car je trouvais le geste trop intime. Elles étaient donc rares à avoir eu ce privilège ; rare et quasi inexistantes, autant que mes relations sérieuses.

Mon cœur venait de s’emballer sous l’impulsion de ce second baiser, moins sage que le précédent. Mais pour une raison qui me faisait défaut, je me sentis obligé d’évoquer mes étranges rêveries à l’hôpital, sans vraiment me soucier du fait que Roni puisse me prendre pour un psychopathe. J’en étais même réduit à causer vies antérieures. « — Excuse-moi… » J’avais encore son visage entre mes mains. « — Je suis du genre septique d’habitude. Tu sais le genre de gars qui ne croit qu’en ce qu’il voit. Donc pas le genre à se la jouer Claire Fraser. Oui, je connais Outlander, pour ma défense j’ai dû mater un ou deux épisodes, sans conviction bien sûr. Non plus sérieusement, je ne suis pas le genre de type à croire à ces conneries de vies antérieures. Pourtant je dois bien reconnaître que depuis que nos chemins se sont croisés à nouveau, tu m’as fait remettre en question pas mal de choses. »

Je ne pouvais m’empêcher de rire suite à sa remarque ; moi l’acariâtre, qui ne souriait que très rarement. « — Pas besoin de grimoire milady pour ensorceler un bougre comme moi. » Le contact de sa main contre ma joue éveilla en moi bon nombre de sensations étrangères et familières à la fois. Un paradoxe qui m’amena à me questionner à nouveau sur cette histoire de vies antérieures. Était-ce possible ? Et alors que je me perdais dans mes pensées, Roni attira toute mon attention. Elle cherchait ses mots, se demandant quelle était la formule adéquate pour m’inviter à la suivre ?  « — Tu sais que tu es mignonne quand tu cherches tes mots ? » Elle venait de se lever et se permit de saisir ma main sans oser ne rien imposer. Sans rien ajouter, je me levais à mon tour pour lui faire face et me rapprocher dangereusement « — Je te suis où tu veux », lui murmurais-je à l’oreille avant de parsemer son cou de quelques baisers et ainsi souffler sur les braises du désir.

Main dans la main, nous regagnâmes le couloir où la maitresse des lieux m’invita à la suivre jusque dans sa chambre. À peine le seuil franchi, je me ruais sur elle pour écraser mes lèvres contre les siennes, avant d’entreprendre de me déshabiller. Tout se passait bien jusqu’au moment de retirer ce que j’avais sous ma veste. Je grimaçais légèrement et malgré mes efforts, je peinais à le cacher. « - excuse-moi, j’avais oublié que j’étais légèrement blessé. » Mais j’étais bien décidé à me défaire de mon t-shirt avant de le balancer victorieux et de me rapprocher à nouveau de Roni pour l’embrasser avec passion. Mon bandage caressa son épaule dénudée, me rappelant une fois encore ma blessure, mais il en faudrait plus pour m’empêcher de déshabiller l’objet de mes désirs et sentir sa peau contre la mienne. « — Je risque d’être légèrement moins au meilleur de mes capacités à cause de mon épaule. Tu me pardonnes d’avance ? »









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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Mer 28 Juil - 19:14



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OK, là, tout allait vite, bien trop vite, beaucoup trop vite. Je me sentais embarquée dans une spirale de laquelle je ne pouvais plus sortir. Mais en avais-je envie ? Je serais malhonnête si je disais que oui. Je culpabilisais d’être aussi faible, une seconde fois en plus, face à Bobby, mais c’était électrique, je n’avais aucun moyen de lutter, cet homme m’attirait irrémédiablement, et à présent que nos lèvres s’étaient rencontrées une première fois, puis une seconde fois, j’étais totalement enivrée par lui. Je le voulais. C’était troublant, j’avais comme l’impression de ne pas être totalement moi-même, comme si une autre moi prenait le contrôle, une moi inconnue mais qui le connaissait. Et alors que je pensais furtivement cela, voilà que mon beau policier se mit à me parler de vies antérieures. Et alors il se lança dans un monologue qui me fit sourire. J’avais l’impression qu’il parlait beaucoup parce qu’il était gêné ou que sais-je encore. Mais ce que je retenais et appréciais, c’était le fait qu’il disait se remettre en question, lui et d’autres choses de sa vie. C’était carrément positif et j’avais définitivement la confirmation que ce Bobby-là n’avait plus rien à voir avec le goujat que j’avais rencontré il y a de cela vingt-et-une années.

- C’est plutôt positif alors, soulignai-je avec un sourire.

Mais trêve de bavardages, je n’avais plus spécialement envie de parler, là ce que je voulais, c’était lui, son corps, son attention. Après tout, n’avait-il pas dit que je lui plaisais ? Après s’être légèrement moqué de mon bafouillement – pour ma défense, je n’avais pas l’habitude de recevoir des hommes chez moi -, il consentit à me suivre, non sans m’embrasser dans le cou ce qui me procura de la chair de poule sur absolument chaque centimètre carré de ma peau.

La chambre bien vite atteinte – je ne vivais pas dans un palace , Bobby m’embrassa à nouveau, un baiser teinté de passion que j’accentuai encore en m’empressant de défaire sa ceinture. Lui retira sa veste mais au moment d’atteindre son T-shirt, sa blessure à l’épaule se raviva. Je vins alors l’aider, délicatement, à ôter le vêtement, non sans profiter de la vue sur ses splendides abdominaux.

- Laisse-moi t’aider…

Je passai ensuite avec douceur mes mains sur son torse, remontant doucement, prenant soin d’éviter son bandage. Le pauvre, il devait morfler. J’entrepris de retirer à mon tour mon T-shirt, avant de lui défaire son jeans tandis qu’il s’excusait d’avance, ce qui me fit secouer la tête.

- Non je ne t’excuse pas d’être un héros, désolée, tu vas devoir vivre avec ça.

Je me redressai pour capturer ses lèvres tandis que mes mains abaissèrent son pantalon. Je laissai les siennes faire de même pour moi tout en l’aidant un peu, parce que je ne voulais pas qu’il se fasse mal non plus. Puis, avec doucement, je le poussai à s’asseoir sur le lit tandis que je me défaisais de mon jeans avant de venir m’installer à califourchon sur lui.

- Si tu as mal, tu me le dis.

Il était hors de question d’aggraver sa blessure. Certes j’avais envie de lui comme de personne, mais j’étais capable de me maîtriser tout de même !
Je pris sa main droite pour la poser sur ma poitrine, remarquant alors un très beau tatouage. Le voir me fit un drôle d’effet que je n’aurais su qualifier. J’avais déjà vu des hommes tatoués évidemment, mais pour une raison qui m’échappait, ce motif à cet endroit me fit une sorte d’électrochoc. Je me repris pour ne rien laisser paraître parce que je ne voulais pas interrompre ou gâcher ce moment inutilement.









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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Mer 28 Juil - 21:47



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Je la désirais de toutes les façons possible et le pire c’est que je ne m’en voulais pas de céder aussi facilement. Pour la première fois depuis un nombre incalculable d’années, je me sentais vivre. Mais passé les prémisses de l’ivresse des premières fois, quelque chose d’indescriptible accapara mon esprit l’espace d’un instant. J’aurais pu croire à de l’hésitation, mais ça semblait bien plus profond et déroutant. Je me mis alors à causer « vies antérieures » me maudissant intérieurement d’avoir laissé mes pensées outrepassées le seuil de ma bouche qui n’en demeurait pas moins accaparée de la plus délicieuse des manières. Roni… J’aurais pu aisément prononcer son nom une bonne centaine de fois sans jamais m’en lasser. Ses iris chocolatés, son sourire mutin habillé par une petite cicatrice sur sa lèvre inférieure, le parfum fruité de son shampoing, je prenais le temps de graver dans ma mémoire, chaque petit détail pour ne rien oublier de ce moment. Jamais encore je n’avais regardé quelqu’un de cette façon et surtout pas une femme. Jamais encore je n’avais embrassé de cette façon, d’ailleurs d’ordinaire ça m’insupportait assez pour qu’aucune de mes précédentes conquêtes n’ait eu la chance de poser ses lèvres sur les miennes. Roni abattait progressivement l’imposante carapace que je m’étais construire au fil des années et ça ne me faisait rien. Quoique, j’étais légèrement curieux et anxieux, mais pas assez pour mettre un terme à ce moment délicieux.

— Je dirais même que c’est très positif. Renchéris je en souriant à mon tour avant que les choses sérieuses ne reprennent là où nous les avions laissés. Oui, je la désirais de bien des façons, toutefois je me refusais à griller les étapes ; handicapé par ma blessure d’une part et désireux de profiter de chaque instant d’autre part. Une attitude qui n’avait de cesse de me surprendre, moi qui d’ordinaire, n’étais pas le genre de type à œuvrer en préliminaires. J’étais sauvage, fougueux dira-t-on pour ne pas écorner une image déjà bien abimée par les années. Je me fichais bien de ce que les nanas éprouvaient, mon plaisir prédominant sur le reste. Ainsi, s’envoyer en l’air pour moi était un besoin dépourvu de la magie de l’envie et du désir. Baiser dira-t-on pour cette fois écorner l’image. Mais avec Roni, je me refusais à jouer les bêtes sauvages et encore moins à chercher la performance. Elle, je voulais l’embrasser, saisir du bout de mes lèvres, chaque parcelle de son corps. Elle, je voulais la déshabiller progressivement pour que mon regard capture chacune de ses formes. Elle, je voulais la caresser du bout de mes doigts et sentir le désir grimper à l’approche des zones érogènes. Mais pour l’heure, il nous fallait regagner sa chambre.

Les premiers vêtements choir contre le sol, avant que je ne me rappelle bien malgré moi et la douleur (légère que l’on se rassure) et le fait que je ne sois pas libre de mes mouvements. Roni se substitua donc à mon bras et vint délicatement me retirer mon t-shirt. — Tu vas te reconvertir en infirmière ? tentais-je avec humour alors qu’elle apposer ses mains chaudes sur mon torse tandis que mes yeux se posaient sur les siens. « - Quelle infamie, je vais devoir vivre le reste de mon existence en héros. » Elle m’embrassa à nouveau, j’en avais des frissons ; un état d’excitation qui s’intensifia lorsqu’elle abaissa mon pantalon, avant que j’en fasse de même avec le sien. Elle m’incita ensuite à m’asseoir sur le lit pour se placer sur moi dans une position plus qu’affriolante.

— Et si tu as mal, tu me le dis aussi ? tentais-je avec humour pour dédramatiser la situation bien qu’elle n’ait pas besoin de l’être. Pour l’heure, je me fichais bien de ma blessure, de la douleur et de tout ce qui était susceptible de mettre à mal ce moment magique. Je sentis à nouveau sa main se saisir de la mienne pour la poser sur sa poitrine. Je n’avais pas remarqué son trouble, mes lèvres se posèrent donc à leur tour sur sa poitrine pour venir saisir avec délicatesse son sein. Du bout des dents, je me jouais de son mamelon durci par le désir. Un premier gémissement remonta jusqu’à mes oreilles m’incitant à gouter à nouveau cette délicieuse récompense. Puis tout s’accéléra et ce fut moi qui laissa échapper un gémissement, surprit de la sentir entrer en moi. Pour plus de facilité, elle m’allongea et continua à onduler lascivement contre mon bassin. Mes mains vinrent saisir ses deux seins qui se mouvaient aussi en cadence avant de glisser le long de son corps pour saisir ses hanches et mieux l’accompagner dans le mouvement. — Tu es divine… Je tentais à nouveau de me redresser afin d’apposer mes lèvres contre les siennes. Son cœur cognait contre sa cage thoracique, tellement que j’en percevais chaque battement et étrangement, nous avions la même cadence. Nos regards se croisèrent à nouveau, c’était comme si nous nous retrouvions pour la première fois.  — Je… J’étais troublé par ce regard, par ses mouvements et l’excitation engendrée. « — Je suis content d’être sobre. » laissai je échapper avant de prendre délicatement le contrôle. Elle s’allongea à son tour sur le dos, m’entrainant vers elle. Du bout des dents, je saisis sa lèvre inférieure avant de l’embrasser avec passion tout en pénétrant son intimité ivre de désir.

Les minutes passaient, nos corps se mêlaient encore et encore sans que ni l’un ni l’autre ne s’en lasse. Elle était sublime et jamais encore je n’avais autant désiré une nana. Et pourtant vous pouvez me croire, j’en ai vu défiler des canons, mais elle demeurait hors catégorie. Nos lèvres se cherchaient encore lorsque je donnais le coup de reins libérateur. — Wow… J’étais essoufflé et allongé sur le dos, je fixais le plafond avant de reporter toute mon attention sur Roni. — Je crois que je vais t’apporter un petit-déjeuner tous les jours. Qu’est-ce que tu en dis ? 












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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Sam 31 Juil - 10:04



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Être avec Bobby me semblait sur l’instant une évidence. Peut-être que je m’en voudrais plus tard, ou peut-être pas, d’avoir renié mes principes, d’avoir oublié pour quelle raison je l’avais évité soigneusement pendant plus de vingt ans, mais à, pour l’heure,je le désirais intensément et plus rien d’autre ne comptait que lui et moi dans cette pièce, sur ce lit. Je ne pensais à rien d’autre. Ou si, peut-être un peu à sa blessure que je ne voulais pas rendre plus douloureuse, mais cela restait attaché à Bobby, donc oui, le beau policier hantait mes pensées.
Je l’avais aidé à se déshabiller justement pour ne pas le laisser faire des mouvements douloureux. Je n’avais pu retenir un rire quand il me demanda si j’allais me reconvertir en infirmière.

- Certainement pas, j’aurais pas la patience. Mais je peux t’aider à l’occasion, répondis-je avec un sourire en coin.

Quand nous fûmes enfin délestés de nos vêtements, je l’avais fait s’allonger sur le dos, essayant d’être délicate pour ne pas tirer sur son épaule meurtrie. Mais Bobby continuait à faire preuve d’humour. Je secouai la tête en souriant.

- ça devrait aller pour moi.

J’étais bien et j’espérais qu’il l’était aussi, mais son corps ne mentait pas, il me désirait, je le savais. Je frissonnai au contact de ses lèvres sur ma poitrine. C’était comme s’il connaissait déjà mon corps et chacun de mes points sensibles, pourtant, ma logique me martelait que c’était impossible qu’il se souvienne de quoi que ce soit étant donné l’état et les années. Peu importait, l’instant était délicieux. A cheval sur lui, je laissai son intimité pénétrer la mienne avant d’onduler sur lui, il semblait apprécier, alors je continuai, sentant ses mains chaudes saisir mes hanches. Que j’aimais le contact de ses mains ! C’était difficile de m’en cacher. Les baisers se succédèrent, de plus en plus passionnés, de plus en plus intense, tout comme le ballet auquel se livraient nos corps réchauffés. Je sentis qu’il voulait changer de position, c’était étrange, nous n’avions pas besoin de nous parler. Je me retirai pour le laisser venir au-dessus de moi, ne résistant pas à l’envie de l’embrasser encore et toujours. Sa bouche me manquait à chaque seconde qu’elle était séparée de la mienne. Chaque minute qui passait rendait le moment plus plaisant encore, j’avais rarement ressenti autant de passion. C’était comme si son corps et le mien étaient faits pour être ensemble, comme s’ils l’avaient toujours été. Je prenais un plaisir non dissimulé, c’était certain. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin évidemment. Nous étions ruisselants de sueurs, le coeur battant, à reprendre nos souffles et nos esprits.

- Est-ce que ça va ?

Je demandais surtout pour son épaule. J’eus un petit rire à sa réflexion sur le petit déjeuner.

- Dans ce cas, c’est moi qui te l’apporterai. Je vis pas toute seule, tu te souviens ?

Je me tournai vers lui, accoudée sur le côté avant de caresser sa joue de ma main libre. Je ne voulais plus le laisser partir. Qu’est-ce qui venait de se passer ?

- Il me faudra ton adresse, du coup.










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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Dim 1 Aoû - 23:00



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J’aurais dû fuir, mais il n’en était rien. C’est étrange peut-être, cette curiosité… Celle de comprendre sans avoir besoin de formuler la moindre parole. Celle de savoir, sans poser la moindre question. À bien des égards, ce moment me semblait magique. Mon cœur cognait à un rythme fou à présent, bien au-delà de la prouesse physique, il me délivrait quelques décharges de plaisir me rappelant à quel point tout est différent lorsqu’il y a des sentiments dans l’équation. Être ici était une évidence accentuée par la multitude de baisers que nous échangions, alors que d’ordinaire je me refusais à ce geste trop intime. Avec elle, cela semblait si facile de se perdre puis de se retrouver. Chaque geste, chaque regard, chaque baiser ne me laissaient pas indifférent. Elle semblait même connaître les zones me faisant le plus d’effet. Lisait-elle en moi comme dans un livre ouvert ? Étais-je donc si facile à décrypter ? Arrête de cogiter Bobby, ce n’est vraiment pas le moment. Non, le moment était propice à bien des choses, mais certainement pas à la réflexion.

À présent nu, je fus comme ébloui par Roni avant qu’une légère familiarité ne s’invite. Normal, puisque ce n’était pas la première fois. Cette simple évocation me rappela à quel point j’avais été con et que j’étais peut-être passé à côté de quelque chose avec Roni. Mon sourire s’agrandit alors en l’imaginant pourvu d’une robe blanche, avançant dans une allée en pleine forêt. Puis nous aurions surement eu des enfants, deux, un garçon et une fille. Cette douce pensée me fit sourire à nouveau alors que le Bobby connu de tous aurait déjà pris ses pieds à son cou. Roni m’embrassa à nouveau et me sortit de ma douce rêverie pour me ramener à une réalité qui l’était tout autant. Mes lèvres se mirent de ce pas, en quête de sa poitrine. Elle aimait ce contact et pour une raison que j’ignore, je le savais. C’était comme si je connaissais déjà son corps et chacune de ses zones érogènes. Cette histoire de vie antérieure revint titiller mes pensées. Était-ce seulement possible ?

Je sentais sa peau se coller à la mienne à présent. Nous étions en sueur tant l’effort était intense, bien que délicieux. Jamais encore je n’avais pris autant mon pied. Et pour la première fois depuis longtemps, je ne voulais pas abréger la chose pour rapidement me défaire de son étreinte et ainsi mettre les voiles. Non, je voulais continuer, l’embrasser à perdre haleine et ne jamais quitter son regard. Oui, j’étais près à bien des folies à commencer par celle de tomber en amour. Et nous voilà à changer de position sans avoir besoin de le faire entendre. C’était comme si nous parlions par la pensée, comme si les mots n’avaient désormais plus aucune utilité. Ses lèvres trouvèrent à nouveau les miennes. C’était si facile et agréable d’ainsi me livrer et de passer outre tous mes principes avec la gent féminine. Et pauvre de moi, j’étais désormais accro à cette bouche pulpeuse, à ces formes délicieuses et à ce parfum fruité, qui laissait deviner de la pomme sur la fin de senteur. La pomme, accessoirement mon fruit préféré.

Nous fîmes encore l’amour sans vraiment nous rendre compte du temps qui passe. C’était comme si plus rien n’avait de sens, comme si nous étions dans notre petite bulle, inaccessible au commun des mortels. Il nous fallut toutefois faire preuve de raison et mettre un terme à cette délicieuse et magique partie de jambe en l’air. Non, c’est trop vulgaire de considérer la chose de cette façon. On ne parle pas de baise là. Je lui ai fait l’amour et j’étais prêt à recommencer tant qu’elle le voudrait, sans jamais fuir.

— J’ai connu pire , lui répondis-je après qu’elle se soit enquise de ma situation ; l’humour était toujours là malgré la fatigue. Ainsi, elle se mit à rire, un rire léger, presque cristallin qui acheva de me réchauffer le cœur. — Ah ce rire ! Au risque de tomber dans le cliché, laisse-moi te dire que je le trouve… J’allais dire magique, mais à bien y réfléchir “mignon” me semble plus adapté. Je m’accoudais à mon tour pour mieux lui faire face, tandis qu’elle venait caresser ma joue avec une infime douceur. — Mon adresse ? Ah pour le petit déjeuner ? Oui bien sûr. Je restais silencieux à présent. Je voulais graver cet instant dans ma mémoire, car j’étais conscient qu’il s’était passé un miracle.

— Je n’ai pas envie de partir et je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive. Je dois avouer que ton lit est extrêmement confortable, ça aide. commençais-je avec humour — Toi aussi tu n’es pas si mal je dois le reconnaître. Tu fais des cartes de membres au Poisonned Apple ? J’aurai l’excuse parfaite pour venir ou comme on dit dans le jargon, un bon alibi. Mais alors que j’avais trouvé refuge dans l’humour, je me fis un peu plus sérieux l’espace d’un instant. — Tu crois à ce que le commun des mortels et les personnes de type “mièvres” appellent le “coup de foudre ?” Mais genre le coup de foudre un peu à la bourre ? En fait la première fois que je t’ai vu, je parle de la fois où j’étais sobre, il s’est passé quelque chose. Quoi ? Je n’en sais rien, mais j’ai senti mon cœur battre bien plus vite. C’était comme si j’étais irrésistiblement attiré par toi alors que je suis à peu près sûr de n’avoir aucun souvenir de cette nuit où je me suis très mal comporté. Je sais que je me suis déjà excusé à plusieurs reprises, mais je m’excuse à nouveau. J’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose. Et je n’arrête pas de me demander ce qui se serait vraiment passé si ce soir-là je ne m’étais pas torché la gueule. En somme, si je m’étais bien conduit avec toi.







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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Jeu 12 Aoû - 19:59



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Qu’est-ce que j’étais bien ! J’avais l’impression que je n’avais pas été aussi bien depuis des années, voire même depuis toujours, c’était si étrange. J’avais déjà passé du bon temps avec quantité de mecs, mais ce jour-là, avec Bobby, c’était différent, c’était mieux, il n’y avait même aucun comparatif possible. C’était comme si nous nous étions toujours connus. Pourtant, je pouvais jurer que la dernière fois que j’avais couché avec cet homme, c’était il y avait un peu plus de vingt-et-un ans ! Je pouvais l’attester avec certitude. Alors comment se faisait-il qu’il me connaisse déjà si bien, qu’il sache comment me faire du bien sans que je n’aie rien besoin de dire ? Aucune idée, mais je m’étais contentée de profiter de l’instant, parce que j’avais peur, quelque part, que ma raison ne reprenne le dessus. Et je ne le voulais pas. Faire l’amour avec Bobby, c’était décidément déjà une addiction. Je pensais déjà à la prochaine fois. Nous voilà à reprendre nos esprits. Je m’étais inquiétée pour sa blessure mais il avait l’air d’encaisser. Il complimenta mon rire ce qui me fit secouer la tête.

- N’importe quoi, t’as l’ocytocine qui t’embrouille les tympans je crois.

Puisqu’on parlait de petit déj’, et qu’il n’était pour le moment pas pensable qu’il vienne ici quand ma fille était là. Je redoutais le scandale que pourrait faire la vérité révélée. Je regardai Bobby dans les yeux en souriant.

- Oui, je fais la livraison de petit dej’, mais uniquement pour toi. Alors file-moi ton adresse.

J’eus un nouveau rire à sa remarque sur le confort de mon lit.

- C’est vrai qu’il est confortable, mais j’ai pas l’habitude de recevoir du monde dedans. Pour le bar, eh bien tu es le bienvenu quand tu veux, tous les alibis seront acceptés. Eh non, on fait pas de carte.

Mais voilà qu’il partit dans un monologue qui, en temps normal, m’aurait fait prendre mes jambes à mon cou, mais qui cette fois, me parut touchant. Néanmoins, il reparla de notre toute première rencontre, celle qui avait occasionné la naissance de Lyanya, et je ne voulais pas qu’il se doute de quelque chose.

- Effaçons ça, le fait qu’on se soit déjà rencontré il y a longtemps. Y a prescription de toute façon, alors on oublie. On a qu’à… juste se concentrer sur le présent. Et à présent, tu es quelqu’un de bien, et euh… je dois reconnaître que moi aussi j’ai ressenti quelque chose. Quelque chose qui était caché sous ma colère à ton égard. Je te demande pardon pour ça d’ailleurs. Alors on a qu’à juste repartir à zéro et puis on verra bien ?

Nom de dieu qu’est-ce qui m’arrivait ? Ma raison trépignait et fulminait en me hurlant de le foutre dehors, que c’était dangereux, que a vérité allait éclater, et à côté de ça, mon autre conscience me disait que la vie était courte, que ce mec était bien, et qu’il ne me ferait plus de mal, que je pouvais avoir confiance. Et j’avais envie de la croire.

- On va prendre une douche ? proposai-je.










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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Ven 13 Aoû - 14:19



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Jamais, du moins d’aussi loin que je m’en souvienne, je ne m’étais senti aussi bien avec une nana. Enfin, je veux dire « une femme. » J’en perds mon latin, c’est dire ! Elle était et demeure tant de choses à la fois. Tantôt forte, caractérielle même ; je la revois me menacer avec sa batte. Puis elle pouvait l’espace d’un instant, aussi infime soit-il, laissait paraître une faille dans laquelle je m’étais engouffré corps et âme sans trop réfléchir. Pour dire vrai, j’en étais incapable. Donc adieu les calculs du séducteur désireux d’ajouter une conquête de plus à son tableau de chasse. Il y a bien longtemps que ce type a déserté et je dois avouer que ce n’est pas désagréable de vivre sans. Tout comme ce n’est pas désagréable de laisser les choses se faire sans calcul, d’être là ici et maintenant et vivre l’instant. Me voilà donc devenu philosophe, qui l’aurait cru ?

Je maudissais toutefois mon bras hors d’usage de me faire défaut et de rendre ma performance pas des plus optimale. Mais je m’en fichais finalement, autant que le fait d’être en défaillance, moi qui d’ordinaire veillais à laisser un souvenir impérissable à mes conquêtes. J’en étais même arrivé à rire à mon tour, comme contaminé par la bonne humeur de Roni. Ah oui ce rire ! Je pourrais en parler pendant de longues minutes tant j’étais fasciné par un tel spectacle et peut-être avait-elle raison ; l’hormone de l’amour était en train de se jouer de moi.

— J’suis pas scientifique, mais c’est plutôt le cerveau que ça embrouille non ? Je m’étais légèrement redressé, prenant appui sur mon bras valide pour faire face à Roni. — Peut-être que je devrais consulter alors ou m’acheter des boules quies. Qu’est-ce que tu en dis ? L’humour était de retour, bien que jamais parti et l’appel du ventre à nouveau d’actualité par le biais de notre conversation sur la potentielle livraison de petit-déj’ ; une perspective intéressante qui plus est. — Ok donc en plus j’ai le droit à quelques privilèges. Attention je pourrais y prendre goût mademoiselle Mills. Pour ce qui est de mon adresse, je ne te la donnerais que lorsque mon appartement de célibataire endurci sera en meilleur état. Je n’ai pas vraiment l’habitude de recevoir en plus donc tu vois le genre ? Effectivement, je n’avais pas l’habitude de recevoir plus encore « mes conquêtes. » Pour ainsi dire, c’était une règle que je m’étais fixée. Force est de constater que je venais de la briser sans vraiment m’en offusquer.

— Ok donc je suis le bienvenu au bar, tous les alibis sont acceptés, mais pas de carte de fidélité ? Je vais devoir en trouver des alibis pour justifier ma présence. Il ne faudrait pas que la proprio se doute du fait que j’en pince un peu pour elle. Et je dois reconnaître avoir lorgné sur son derrière à quelques reprises. L’ambiance était légère, putain que c’était agréable, autant que de la regarder, que de la faire sourire et que de m’imaginait la revoir. Emporté dans un élan incontrôlable d’honnêteté, me voilà à débiter un petit monologue qui ne la laissait pas insensible. — Ok, je suis pour tout effacer et recommencer à zéro. Et puisqu’il y a prescription, on classe l’affaire. Ma main caressa à nouveau sa joue avec douceur. Rares étaient les personnes à laisser entendre avec sincérité que j’étais quelqu’un de bien et je dois bien reconnaître que ça me touchait. — Ne t’excuse pas pour la colère, c’est pardonner. On repart à zéro et l’on se laisse porter par le courant milady. Mais pour l’heure, on va vivre d’amour et d’eau fraiche. Je te suis jusqu’à la douche pour se faire. Je devrais peut-être me couvrir jusqu’à la salle de bains non ? Il ne faudrait pas que ta fille me voie à poil non ?

La douche expédiée, nous nous retrouvâmes dans la cuisine à boire un café. Je souriais, je crois, comme un idiot en la regardant. — Donc maintenant j’échappe à la batte ou je suis encore en période de probation ?







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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Mar 17 Aoû - 14:21



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Qu’est-ce qui venait de se passer ? Exactement ce que je voulais éviter. Mais voilà, j’avais été faible, je m’étais laissée happée par le désir, attirée tel un aimant par le pôle opposé. Est-ce que je regrettais ? J’aurais menti en répondant par l’affirmative. Je venais de passer un très bon moment avec Bobby. D’ailleurs, maintenant son humour me faisait rire. Moi aussi je devais encore être sous l’effet de l’ocytocine.

- Ouais, des boules Quiès pour épargner tes oreilles de mon rire qui n’a rien de cristallin.

Après cette matinée inattendue, je devais reconnaître que la perspective d’autres petits déjeuners avec mon beau policier était tentante, néanmoins je ne pouvais me permettre de prendre le risque de le recevoir ici. J’avais tenté donc d’émettre l’hypothèse que je lui amènerais le petit déjeuner chez lui, et sa réponse m’étonna.

- Tu plaisantes ? Tu vis dans une vraie garçonnière bordélique et tout ? Après tu sais, je vais pas juger. C’est juste que… chez moi, y a ma fille et je veux pas. Tu comprends ?

Nous nous mîmes d’accord pour ne plus reparler du passé et c’était bien plus sécuritaire pour moi, afin d’éviter d’éventer un secret que je comptais bien garder. Je me mis à rire de nouveau.

- Ma fille a fichu le camp pour la journée, tu te rappelles ? Elle a dit que t’étais mignon avant de partir.

Nous voilà dans la salle de bain à prendre une douche bien chaude avant de finalement retrouver la cuisine pour un autre café.

- Ne cherche pas les ennuis où y en a pas, toi. Pour l’instant, ma batte reste sagement sous le comptoir, mais si tu me cherches des noises, elle viendra briser tes rotules comme n’importe qui.

Je lui assenai un clin d’oeil avant de retremper mes lèvres dans ma tasse de café avant de jeter un œil à l’heure. La matinée était déjà quasiment terminée et il fallait que je songe à me mettre en route pour ouvrir le bar.

- Qu’est-ce que tu as prévu de faire aujourd’hui ? De mon côté, il va falloir que j’aille travailler. Tu veux venir au bar ce soir ? proposai-je. T’as qu’à venir avec des amis si tu veux.

J’avais un peu peur qu’il s’ennuie s’il venait tout seul. On était samedi, il y aurait un peu de monde et selon à quelle heure Elle venait, je risquais d’être pas mal débordée, ce qui était une bonne chose au vu de mes finances ces derniers temps.









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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Ven 27 Aoû - 0:33



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— Non, surtout des Boules quies pour me prémunir des effets dévastateurs de l’ocytocine , rétorquais-je presque aussitôt. — Et aussi de ce rire cristallin qui n’en est pas un, bien que j’en doute. Bon, ça n’est pas la cinquième symphonie de je ne sais quel compositeur, mais c’est quand même assez agréable à écouter autant que de contempler le modèle ; qui à coup sûr me dira qu’elle n’a rien d’un modèle. Je parlais et je parlais trop, moi qui d’ordinaire avais un débit de parole « raisonnable ». Mais de toute évidence avec Roni j’étais soudainement plus bavard sans pour autant me sentir dérangé par la logorrhée.

Je la regardais avec une douceur dont je me pensais incapable avec le sexe opposé. Elle me faisait rire avec son franc parlé, avec cette attitude qui à n’en pas douter, en avait désarmé plus d’un. Pire encore, je me plaisais ici avec elle. Était-ce vraiment si catastrophique finalement ? Devais-je me sentir mal d’éprouver autant de choses en si peu de temps ? L’ancien Bobby aurait sûrement pris ses jambes à son cou, effrayé par la prémisse de relation qui débutait ici. Le nouveau Bobby se posait quant à lui trop de questions. Et si, pour une fois je me laissais porter par le courant. « Fais simple Bobby, arrête de te prendre la tête ! »

— Je ne plaisante jamais , laissais-je entendre en prenant l’air le plus sérieux que j’avais en boutique avant de me rétracter et de laisser un léger sourire prendre vie sur mon visage. — Je ne vis pas dans une garçonnière si ça peut te rassurer. C’est juste un peu le bordel ces derniers temps. Tu peux me croire, c’est difficile d’entretenir tout un palais avec un bras. Je voyais bien qu’elle se fichait de l’état de mon logement, mais qu’elle ne pouvait malgré tout se résoudre à accepter que l’on se voie ici à cause de sa fille. Comment pouvais-je lui en vouloir ? Elle ne faisait que préserver son ado et c’était plutôt noble de sa part ; assez pour que je consente à accepter sans m’offusquer de voir ce début d’aventure caché aux yeux de certaines personnes.

— Je comprends ne t’en fais pas. Cela dit, j’ai effectivement retenu que ta fille avait de bons goûts. Pour le reste, ne t’en fais pas, on se verra chez moi si c’est plus facile pour toi ou ailleurs si tu veux. Un ailleurs où il sera facile de prendre un petit-déjeuner, car je n’ai pas oublié que tu t’es portée volontaire pour m’en amener. Une fois encore je faisais parler un humour bien à moi pour ne pas accroître son malaise et mettre à mal la magie de ce moment que nous venions de partager.

La douche vite expédiée, nous pûmes nous retrouver au point de départ, à savourer un autre café dans la bonne humeur ; trop bonne pour moi. — Ah mais je ne cherche pas les ennuis. Je te rappelle que j’ai un bras en moins, donc il serait idiot de ma part d’aller chercher des noises à une nana capable de briser les rotules avec sa chère et tendre batte de baseball. Tu en joues d’ailleurs ? Peut-être était-ce là l’excuse pour un prochain rendez-vous si d’aventures Roni ne savait pas jouer au baseball. Je m’interdisais toutefois de formuler cette hypothèse à voix haute, car de toute évidence, l’espace d’un instant, j’avais oublié que ce genre d’activités m’étaient interdites le temps de ma convalescence. — Cela dit, je vais rester sage pour m’éviter quelques déconvenues. De toi à moi, c’est la première fois qu’une nana menace directement mes rotules. Et au risque de paraître maso, je trouve cela très excitant malgré tout. Tu crois que c’est encore l’ocytocine qui parle ?

Je voyais bien, malgré l’instant délicieux que nous partagions, que Roni avait l’œil rivé sur l’horloge et que le temps allait sous peu nous faire défaut autant que les quelques regrets d’une séparation trop rapide à mon goût. Mais il fallait bien qu’elle travaille. Le bar étant son gagne-pain, je ne pouvais lui imposer une journée de liberté en sachant pertinemment qu’elle ne pouvait se le permettre. — Je n’ai rien prévu aujourd’hui, encore moins de te retenir contre ton gré. Quant à mes amis, j’en ai très peu donc il faudra se contenter de moi ce soir, si je passe , lançais-je en me redressant. — Merci d’avoir accepté de prendre ce petit-déj avec moi. C’était vraiment sympa. Ma main frôla maladroitement la sienne, car j’étais incapable de savoir comment mettre un terme à notre échange. Avant finalement m’approcher d’elle, de m’abaisser légèrement pour venir poser mes lèvres sur les siennes ; m’abreuvant au passage d’un goût de café, comme un goût d’inachevé que j’emportais avec moi en me dirigeant ensuite vers la portée d’entrée d’un pas peu décidé.







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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 3 Icon_minitime1Mar 31 Aoû - 20:44



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C’était si bizarre, je plaisantais avec Bobby comme si nous étions ensemble depuis des années, comme si nous nous connaissions bien… Alors qu’en toute objectivité, je ne le connaissais que très peu. C’était étrange, autant que ce constat que j’étais bien avec lui. Et pour être honnête, ça m’effrayait.

- Pourquoi tu ne fais pas appel à des professionnels de l’entretien le temps de a convalescence ? hasardai-je alors u’il me faisait part de ses difficultés à faire le ménage dans son « palais ».

Nous voilà à plaisanter sur mon outils de défense.

- Sage décision, ça veut mieux. N’empêche, on dira ce qu’on voudra, une batte de baseball c’est efficace et au moins c’est légal, pas besoin de permis de port d’arme ou quoi que ce soit.

Le temps passe vite quand on passe de bons moments, et jamais je n’aurais cru que ce serait le cas avec Bobby, mais ça l’était. Néanmoins, l’heure tournait, et j’avais un bar à ouvrir. Je serais seule toute la journée jusqu’au soir où Elle viendrait me donner un coup de main. Je n’avais pas les moyens de la payer toute la journée, et elle avait gentiment accepté de me laisser réduire ses heures afin qu’elle soit là uniquement quand j’avais le plus besoin d’elle aux préparations des cocktails, à savoir le soir.

Mon charmant policier sembla parfaitement comprendre qu’il me fallait me dépêcher un peu, malgré tout, je me sentais un peu triste de le laisser partir. Mais il le fallait.

- Merci à toi de l’avoir emmené, ce petit déjeuner. J’attends ton adresse par texto pour le prochain.

Je le vis se lever et s’approcher pour m’embrasser. Je sentis mon coeur faire un drôle de bond. C’était agréable de sentir ses lèvres sur les miennes. Moins de le voir s’éloigner.

- Bobby ? Je… j’ai passé un bon moment avec toi, lui dis-je avec un petit sourire.

Je me sentais idiote, je ne savais pas quoi dire, c’était bizarre comme sensation.
Je le regardais partir, espérant secrètement le revoir tout bientôt. C’était niais à dire, mais il me manquait déjà.
Quand il quitta la maison, je soupirai avant de mettre les tasses à café dans l’évier et procéder rapidement à la vaisselle, puis j’attrapai mes clés, mon blouson et enfilai mes bottines pour me rendre au Poisoned Apple. La journée pouvait commencer, et j’espérais qu’elle se déroulerait aussi bien que cette matinée.  







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