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 Café pour la dame de mon coeur

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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Ven 7 Mai - 14:28



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Je me demandais encore ce que je foutais ici, regrettant l’espace d’un instant, de m’être donné autant de mal. Pourquoi en étais-je arrivé à lui courir après, comme un clébard après son os ? Pourquoi, moi qui n’en avais rien à foutre des nanas que je draguais, je me sentais à présent complètement largué face à la gérante du Poisonned Apple ? Pourquoi, pourquoi et encore pourquoi ? J’avais beau me poser la question, je restais sans réponse. Enfin si, j’en avais une, mais par fierté je me refusais à l’assumer de peur de passer pour le con par excellence, ou pire, de me prendre le plus gros râteau de ma vie. Ce qui était mérité en un sens et nul doute que le karma, tapit dans l’ombre, m’attendait au tournant. Rigole bien espèce de trou du cul ! Un interlocuteur invisible qui me permettait dès lors, d’exorciser un début de frustration. Mais j’étais loin de me douter que si le karma était tapi dans l’ombre, attendant la moindre défaillance pour faire son œuvre, j’avais aussi dans ma manche, ce qui me sembla être un semblant de courage qui me poussa à répondre « oui » à la question de la drague. Un « oui » accompagné de tout un monologue que je me surprenais à prononcer sans les artifices d’une préparation.

Et de toute évidence, à en juger par le regard fuyant, mes paroles ne laissaient pas Roni insensible. Mon cœur cognait dès lors à vive allure contre ma poitrine, me rappelant que j’en avais un, malgré ce que je pouvais croire. Et la voilà qui se mit à détourner le regard pour mieux fuir le mieux. Mâchoires crispées, je savais que cela ne voulait rien dire de bon. Tout ça pour rien… Je soufflais en silence, un silence qui ne put se résoudre à perdurer, car voilà qu’elle prenait la parole à son tour. « C’est compliqué » venait-elle de faire entendre et je savais par habitude, que de commencer une prise de parole ainsi, n’augurait rien de bon.

- Le coup de Caliméro, c’était peut-être le prétexte pour vous entendre dire que je ne suis pas un connard. tentais-je avec une pointe d’humour. Mais la légèreté n’était plus de mise, car moi aussi j’étais gêné et je le fus encore plus lorsqu’elle fit entendre qu’elle ne voulait pas de relation, ni avec moi, ni avec personne d’ailleurs. - Non vous avez raison. En fait oubliez ce que je viens de dire, c’était complètement débile. Ne vous en faites pas, ça ne me fait pas de peine. Vous avez votre vie, votre fille, votre boulot. J’ai aussi le mieux. Ouais c’est mieux comme ça. Je préférais dès lors me lever pour mettre un terme à l’échange. Je crois surtout que ma fierté venait de prendre un sacré coup, moi qui jusqu’à présent ne m’étais jamais exprimé ainsi avec une femme.

- Et pour l’enchère, laissez tomber, on fera comme si. Bon, j’ai des trucs à faire, vous aussi j’imagine. Je voulais partir. Non-rectification, je devais partir. A quoi bon rester ? - Sur ce, bonne journée. Je connais la sortie. lançais-je plus froidement en quittant presque aussitôt la pièce pour regagner cette même porte d’entrée, que je j’avais franchie à peine quelques minutes plus tôt. J’étais déçu, mais je ne voulais pas insister, je préférais mettre les voiles. C’est donc sur cette note d’amertume que je regagnais l’extérieur pour retrouver ma vieille Ford sans intérêt.








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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Mer 19 Mai - 17:36



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Je me sentais vraiment mal face aux intentions de Bobby, sauf que cette fois, contrairement aux vingt années précédentes, je ne le maudissais pas, je ne lui en voulais pas. Je me sentais juste… le cul pris entre deux chaises. D’un certain côté, j’étais curieuse de voir les changements opérés sur cet homme qui, visiblement, n’avait plus rien à voir avec le petit coureur de jupons qui m’avait juste mise enceinte sans le savoir avant de me jeter, ivre mort. Il était devenu loyal, droit, juste, tout l’inverse du souvenir que j’en avais. Et il avait remarquablement bien vieilli aussi. Et d’un autre côté, je savais que je ne pouvais pas me permettre une relation éphémère ou sur le long terme, surtout avec lui. Si la vérité éclatait, tout le monde serait malheureux, à commencer par ma fille. La vérité sur son père avait été tue pendant si longtemps, c’était bien le seul mensonge que j’aie jamais réussi à gérer.

J’avais donc dû l’éconduire malgré le courage qu’il avait eu de me dire qu’il essayait de me draguer. Et en temps normal, si je n’avais pas eu Lynaya (et avec lui en plus), j’aurais sans doute été flattée et j’aurais probablement cédé à ses avances, mais là, il y avait ma fille. Mon coeur battait la chamade et je m’en voulais déjà car il avait beau dire le contraire, je savais qu’il était vexé.

- Je suis désolée… C’est pas contre vous…

Déjà il se levait pour partir. Je fis de même machinalement.

- Attendez…

Voilà qu’il parlait de l’enchère… Je croisai les bras, fronçant les sourcils.

- Vous n’espériez quand même pas que je cède au chantage de ces enchères ridicules j’espère ?

Mais le voir franchir la porte me serra le coeur. J’accourus comme une idiote jusqu’au pas de la porte avant que soudain un vive douleur me transperce la poitrine, le même genre de douleur irrationnelle que j’avais ressentie lorsque Bobby avait reçu la balle dans son épaule lors de l’attaque de ce café. Cette douleur me fit pousser un cri avant que je ne me plie en deux, incapable pendant quelques secondes de respirer.

Quand enfin je pus reprendre mon souffle, j’eus l’impression que tout tournait autour de moi, je dus alors m’asseoir par terre, m’adossant à la porte pour éviter de tourner de l’oeil.

- Nom d’un chien, qu’est-ce qui se passe ?

Machinalement, je cherchais Bobby du regard.




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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Mer 19 Mai - 22:30



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Tout ça ne menait à rien. « Pff, à quoi tu t’attendais abruti ? » Le karma se jouait sûrement de moi à présent, me faisant payer toutes les fois où j’avais fait de la merde avec mes « coups d’un soir. » Pas de sentiments, juste une nuit. C’était la règle et jusqu’à présent, cela ne me posait aucun problème, puisque c’était la norme chez moi. En fait, je ne voulais pas admettre que j’avais un problème et de toute évidence, maintenant je consentais à le reconnaître. Reconnaître quoi ? Ma peur de l’engagement et le fait que pour contourner tout ça, je n’avais rien trouvé de mieux qu’être un pauvre type ? Putain, il faut que je consulte ou que j’appelle Mery pour enfin lui offrir le repas qu’elle me doit. Bonne idée et comme je n’en ai pas souvent, il faut que je la garde en tête. Puis au moins ça me permettait de penser à autre chose que ce que je vivais présentement, à savoir le vent de l’année.  « - Non… » commençais-je en la coupant. « - C’est bon, ce n’est pas grave, ne vous justifiai pas. Je me sens déjà assez con comme ça, alors ce n’est pas la peine d’en rajouter. » J’étais piqué au vif et dans mon orgueil, vexé, voire blessé d’avoir ainsi été éconduit alors que je venais de me livrer, chose que je ne faisais jamais. Ma seule porte de sortie pour l’heure, c’était la fuite. Je me levais donc de ma chaise, prêt à retourner sur mes pas et franchir la porte qui me séparait de l’extérieur. Une légère douleur se fit alors sentir dans mon épaule. Mais j’imagine que par fierté, je préférais ne rien laisser paraître.

Je m’apprêtais à rejoindre la porte, c’était mon but et en de telles circonstances j’étais prêt à tout pour l’atteindre, allant jusqu'à prier une force invisible pour que Rony ne cherche pas à me retenir. Mais de toute évidence, cet enfoiré de Karma n’était pas encore repu et semblait bien décider à me les briser autant qu’il le pourrait et il avait trouvé en Roni, le parfait instrument. Sa voix, que dis-je son appel, mit fin à ma première entreprise de fuite. La douleur s’intensifia, m’obligeant cette fois à serrer la mâchoire pour essayer de la contenir. « - Que j’attende quoi ? » fis-je entendre avec amertume avant d’évoquer les enchères et le lot que j’avais remporté. Un lot auquel j’étais prêt à renoncer pour ne pas me foutre encore plus dans une merde sentimentale qui menaçait de m’engloutir à tout moment. La réponse que m’assena Roni me laissa sur le cul et me blessa encore plus. « - Ouais des enchères ridicules comme vous dites. » Qu’avais-je besoin de rajouter à ça ? Elle avait tout dit et je n’avais plus envie de l'entendre. Ce sont donc sur ses mots, que je quittais les lieux, le cœur lourd, plus qu’à l’ordinaire. Je m’apprêtais d’ailleurs à rejoindre ma voiture. Non sans mal, je sortais les clés de ma poche, étant gaucher, je peinais à me servir du bras droit au quotidien. Et alors que je m’apprêtais à faire entrer la bonne clé dans la serrure, une douleur aiguë me parcouru tout le corps avant de me transpercer la poitrine, me rappelant au bout souvenir de ma blessure. Je peinais à respirer tant la douleur était forte, mes genoux quant à eux, étaient en préavis de grève et me laissèrent choir au sol comme une merde. C’est alors que j’entendis un cri résonner. Je trouvais alors la force de me redresser pour courir à vive allure sur le trottoir avant de traverser sans regarder à gauche et à droite, comme il était d’usage.

« - Roni…. » Mon cœur battait à s’en rompre, j’étais sur l’instant horriblement inquiet plus encore lorsque je la vis à terre. « - Qu’est ce qui s’est passé ? Quelqu’un vous a attaqué ? »







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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Mer 26 Mai - 0:24



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Voilà, tout ce que je voulais éviter était en train d’arriver. Je me posais tout un tas de questions, comme d’habitude.

Ai-je envoyé les mauvais signaux ? Peut-être que j’ai pas utilisé les bons termes pour lui répondre ? Maintenant il est vexé, il se sent con… comment faire pour renverser la vapeur ? Est-ce que je dois écouter les conseils la trop optimiste Mary ?

Il marchait déjà d’un pas décidé vers la porte et moi, j’avais voulu le retenir, malgré tout incapable de répondre quand il me demanda ce qu’il devait attendre.

J’avais senti mon coeur me faire mal comme s’il se déchirait en deux au moment où Bobby traversa la route et atteignit sa voiture. Incapable de me tenir sur mes pieds, je m’écroulai au sol glissant le long de la porte. Il me semblait que tout tournait autour de moi, que mes mains tremblaient sans être capables de m’aider m’accrocher à quelque chose… Et soudain, je le vis, il était revenu vers moi. Ma vision se fit moins trouble quand je l’entendis prononcer mon prénom, ce fut comme si les nuages disparaissaient pour laisser place à un ciel bleu après une tempête. Je me sentais complètement désorientée, je ne comprenais absolument pas ce qui venait de se passer.

- Bobby… je… désolée… Non, pas d’attaque.

Je ne comprenais pas trop sa question, il n’y avait que nous dans cette rue. Mais toujours était-il que j’étais soudain soulagée qu’il soit là.

- Pardon… Je suis désolée.

Je sentais idiote d’avoir besoin qu’il me ramasse, de l’avoir forcé à revenir sur ses pas à cause d’un stupide malaise causé par je-ne-sais quoi, alors que le policier ne voulait qu’une chose, maintenant, me fuir.

- J’ai ressenti une vive douleur qui m’a coupé le souffle je crois.

Je n’avais pas d’explication plus claire ou précise, j’ignorais moi-même ce qui s’était passé. Je m’accrochai à son bras, sentant au passage ses muscles, pour m’aider à me relever. Mon équilibre était encore un peu chancelant et je détestais avoir besoin d’aide, mais il semblait évident que seule, je ne parviendrais pas à rentrer dans ma maison.

- Merci pour votre aide… Je me sens bête.

Et je ne voulais plus qu’il parte, j’avais cette peur irrationnelle que s’il partait, tout s’écroulerait autour de moi.

- Dites… j’abuse peut-être mais… vous pouvez rester un peu ?

Oui, là je me sentais carrément stupide. J'eus aussi une furieuse envie de pleurer. Que m'arrivait-il ? Etait-ce ce trop-plein d'émotions, cette crainte que la vérité ne sorte ? J'avais de plus en plus de mal à garder la face.


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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Mer 26 Mai - 13:58



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Partir me semblait être la seule alternative, si je voulais conserver un tant soit peu de fierté. À quoi m’attendais-je ? À ce qu’elle me tombe dans les bras pour lui avoir fait livrer un petit-déjeuner ? Si c’était aussi simple, je n’aurais pas ramé autant. Sois logique du con ! Ah oui, je me sentais comme le dernier des cons à présent. J’en avais trop dit et je m’étais pris les pieds dans le tapis. Ça m’apprendra. Preuve qu’avec le karma, tout finit par se payer. Je m’étais mal conduit avec les femmes et Roni me rendait la monnaie de ma pièce. Indépendamment de sa volonté, elle vengeait celles que j’avais jetées comme de vulgaires kleenex pour ne pas m’attacher. Et voilà qu’aujourd’hui, je me retrouvais confronté à la représentation même de toutes mes appréhensions. C’était donc une bonne chose que je mette les voiles après avoir pris ce qui me semblait être le plus magistral de tous les vents.

J’avais à peine regagné l’extérieur, que déjà la pluie, fine et froide, tombait sur moi, cernée par quelques épais nuages grisâtres à l’image de mon état d’esprit. « Plus jamais » me suis-je dit à plusieurs reprises avant de sentir une vive douleur assaillir mon bras blessé. Une de celle que l’on ne peut ignorer malgré le peu de fierté qu’il vous reste encore. J’étais à genoux, sans vraiment m’en être rendu compte et alors que je me maudissais d’être aussi faible, le cri de Roni me ramena à une réalité que j’aurai sûrement préféré fuir. Mais sans que je ne parvienne à me l’expliquer, un regain d’énergie m’assaillit me permettant de regagner très rapidement l’habitation de la gérante du Poisonned Apple. Je cherchais du regard, un potentiel agresseur, mais rien.

« - Ne soyez pas désolé. » Dis-je avec douceur, surpris le premier d’en être encore capable. Je l’observais sous plusieurs coutures, afin de comprendre ce qui venait de se passer. « - Je vous assure, ce n’est pas grave, vous n’avez pas à vous sentir désolée. » Elle m’avoua alors quelque chose qui bien au-delà de me surprendre, me fit presque frissonner. Par réflexe, je ne pus résister à l’envie de me toucher délicatement l’épaule. Moi aussi j’avais ressenti une vive douleur. Était-ce possible que cela soit au même endroit ? « - Épaule gauche ? » demandais-je par curiosité avant de rectifier pour préciser. « - Votre douleur venait-elle de l’épaule gauche ou du moins cette zone ? Non laissez tomber. Je vais vous aider, ça serait con de passer la journée ici sous un temps aussi pourri. » Je lui offris donc mon bras valide pour l’aider à se redresser.

« - Vous n’avez pas à vous sentir bête. Ça arrive à tout le monde d’avoir un petit moment de faiblesse, ce n’est rien. » Focalisé sur ma tâche, je l’aidais à retourner sur ses pas pour venir l’installer sur la chaise qu’elle occupait encore avant mon départ précipité. Je me sentais alors terriblement coupable, comme si j’étais responsable de son état, alors qu’il était fort peu probable que cela soit le cas. « - Ça va aller je vous assure… » commençais-je avant qu’elle ne me coupe pour me demander s’il était possible que je reste.

« - Je… » commençais-je incapable d’aller plus loin. Je voyais bien qu’elle était mal et j’ignorais encore pourquoi, mais peut-être que ma présence pourrait l’aider à aller mieux. « - De toute façon je n’avais rien prévu pour aujourd’hui, à part me prendre un vent auprès d’une nana qui pour une fois me plaît vraiment. Cela dit, oubliez cette partie-là de la réplique. Je vais rester si ça peut vous aider… »








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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Jeu 3 Juin - 14:36



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Que venait-il de se passer ? J’avais l’impression que tout allait trop vite et tournait autour de moi, comme si j’étais prise dans un tourbillon infernal sans savoir comment je m’étais retrouvée là. Bobby, encore et toujours lui… Aucun contact en vingt-et-un ans, et voilà que depuis quelques semaines nous ne faisions que nous croiser, ce qui attisait mon sentiment d’anxiété. Je ne voulais pas m’autoriser à l’apprécier, voire même plus. Pourtant, c’était ce qui se produisait, j’aimais sa présence, même si je ne voulais pas le reconnaître.

Il venait de se produire une chose étrange et qui m’effrayait un peu. Une sorte de malaise, une douleur intense et vive, mais heureusement de courte durée, qui cependant me cloua au sol. Et comme par hasard, ceci s’était produit alors que Bobby était parti suite à ce que je lui avais répondu.

Heureusement, le policier revint, il m’avait entendue crier. Je me sentis alors totalement démunie face à l’incompréhension que me susciter cet état. Ne sachant que faire d’autre, je lui expliquai ce qui venait de se passer. Le fait qu’il me précise quelle épaule m’avait fait mal me confirma que c’était la même que lui. Je le regarda avec des yeux ronds écarquillés. J’allais répondre, mais il m’en empêcha. Je pris alors le bras qu’il me tendit pour m’aider à me relever.

- Merci Bobby.

Il m’aida à regagner l’intérieur et une fois assise je lui avais demandé s’il pouvait rester, chose qu’il accepta bon gré mal gré. Je baissai les yeux en soupirant en silence.

- Bobby… s’il vous plaît. C’était pas contre vous, je vous l’ai dit, et vous êtes loin de ne pas me plaire.

Je me sentis bête de dire ça, je ne disais jamais ce genre de choses.

- Ce que je veux dire c’est que…

Mon coeur se serrait, je ne savais pas quoi dire.

- Il reste des viennoiseries et elles ont l’air d’être délicieuses.

J’en pris alors une dont je prélevai un petit morceau pour le porter à ma bouche.

- Vous avez bien choisi, encore merci.

Manger me faisait du bien. J’en profitais pour terminer ma tasse de café. Je reprenais un peu des couleurs.

- ça fait du bien, un bon petit déjeuner. Merci.

Nous pûmes terminer les contenus des tasses et assiettes et je l’invitai du regard à regagner le canapé, plus confortable que mes chaises.

- Venez, on sera mieux pour discuter.

Pourquoi disais-je cela ? Moi-même je ne me comprenais plus. Voilà que je recherchais sa compagnie alors qu’auparavant, j’aurais tout fait pour m’y soustraire.

- Est-ce que vous savez qu’on s’est déjà rencontrés ? finis-je par avouer.



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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Jeu 3 Juin - 20:14



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C’est fou tout ce qui peut se passer en un laps de temps. La minute d’avant, j’étais résolument prêt à mettre les voiles, sans me retourner. Et voilà qu’à présent, me soustrayant à la douleur, je revenais sur mes pas soucieux de l’état de Roni qui semblait mal en point. La voir comme ça était aussi désagréable que la perspective de partir sans un dernier regard. Finalement, malgré l’inconfort, je bénissais cette douleur d’avoir émergé, nous obligeant à nous retrouver à nouveau. Elle avait besoin de moi, autant que j’avais besoin d’elle, mais j’étais encore trop fier pour le faire savoir. Une fierté qui m’incitait à taire mon attirance pour elle. Toujours est-il que je devais l’aider sans me soucier de ma propre douleur qui étrangement s’amenuisait au contact de la gérante de bar.

Ce n’était qu’un malaise, du moins c’est ce qui semblait le plus plausible. Gérer un établissement n’est jamais facile surtout dans ce coin de la ville et avec Olympus comme rival. Mais de toute évidence, je me fourvoyais, ce n’était pas le résultat d’un simple malaise et la douleur qui l’avait étreint, venait de son épaule gauche à l’endroit même de ma blessure. « Non Bobby, arrête  ! Tu commences à te faire des films. C’est absurde et ça n’a aucun sens. Ce n’est que le fruit du hasard. » Tâchais-je de me convaincre, car incapable de trouver une explication cohérente. « - Ne me remercier pas, c’est normal. Je n’allais quand même pas vous laisser là. » Et pourtant, il n’y a pas longtemps, peut-être l’aurais-je fait avec une autre femme.

Sans attendre, nous regagnâmes l’intérieur et quelle ne fut pas ma surprise, lorsque Roni me demanda de rester. Était-ce pour me remercier ? Ou pire, était-ce de la pitié ? Son regard distant me permettait encore de douter du moins jusqu’à ce que j’entende ce qui me sembla être un demi-aveu. Mâchoires serrées, je demeurais silencieux tout en l’observant. Elle était gênée, tellement qu’elle peinait à trouver ses mots. « - Non, ne dites rien. Ce n’est pas grave. » Bien sûr que ça l’était, mais je ne pouvais me résoudre à la pousser dans ses retranchements. Alors j’acceptais de faire l’impasse et de changer de sujet si cela pouvait lui permettre d’être un peu plus à l’aise.

« — Elles le sont… les viennoiseries. » Ne puis-je m’empêcher d’ajouter comme si ce n’était pas assez clair. J’en saisis une à mon tour, un croissant. Et effectivement, il était délicieux. « — Je suis content si ça vous plaît. » Mon regard croisa à nouveau le sien avant de tomber sur sa lèvre supérieure où trônait une miette. « — Vous… » commençais-je en désignant sa bouche. « — Vous avez une miette sur le haut de la lèvre. » Incapable d’indiquer la localisation précise de l’intrus, j’entrepris de me rapprocher pour laisser à mon pouce tout le loisir de déloger la miette de ses lèvres magnifiques et terriblement attrayantes.

« — Vous reprenez des couleurs. Cela fait plaisir à voir. » À mon tour, j’achevais ma tasse de café et le croissant que je tenais encore en main. Légèrement silencieux, me demandant quelle connerie je pouvais sortir pour détendre l’atmosphère ? Pour le coup, Roni fut plus réactive et me proposa non pas une connerie, mais une place sur le canapé pour que nous puissions discuter. C’était aussi l’occasion de légèrement se rapprocher. Une perspective que je ne pouvais évidemment refuser. « - Eh bien je vous suis. » Ce qui nous mena au canapé, qui était bien plus confortable que les chaises que nous occupions jusqu’alors. Je m’apprêtais donc à relancer la discussion, mais une fois encore Roni me coiffa au poteau avec une bien étrange question.

« — Oui, vous m’en aviez parlé brièvement. Ce n’était pas la bonne époque et je crois que je m’étais excusé. Et si ce n’est pas le cas, je m’excuse. J’étais vraiment un pauvre con. La preuve, je vous ai traité n’importe comment. Roni, écoutez je ne vais pas y aller par quatre chemins et tant pis si je me répète ou que je passe pour un con. Vous me plaisiez énormément, assez pour que j’en sois au stade de pensée à vous quotidiennement. J’adore votre compagnie et j’ai l’impression que vous avez une bonne influence sur moi. Pour preuve, je ne pense pas qu’à ma gueule depuis longtemps. J’ai l’impression que j’arrive à m’ouvrir. Et je dois reconnaître que je n’ai pas l’habitude de devoir ramer et que paradoxalement ça me plaît. Et là maintenant, j’ai très très très très et très envie de vous embrasser. » Alea jacta est comme on dit !







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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Ven 25 Juin - 16:47



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Heureusement qu’il était revenu. Je lui devais une fière chandelle, et même si ça m’ennuyait de l’admettre, c’était pourtant le cas. Nous étions retournés à l’intérieur, et après quelques gorgées de café et bouchées de croissant, il me retira une miette restée accrochée à ma bouche. Le contact de son doigt sur mes lèvres et cette soudaine promiscuité me fit un drôle d’effet. J’en restai figée, le laissant parler. Un peu mal à l’aise, je le remerciai une nouvelle fois.

Une fois le petit déjeuner terminé en bonne et due forme cette fois, je lui proposai le canapé. Je ne sais pourquoi je lui parlai du passé, de notre rencontre qui eut lieux vingt-et-un an auparavant. Parfois je me gifllerais volontiers.

- Non, je n’attends pas de vous d’énièmes excuses, je voulais juste savoir si vous vous en souveniez. Ça ne rime à rien de s’excuser pour quelque chose qu’on ne se rappelle pas avoir fait…

Mais il continua à parler, et je devais bien reconnaître qu’il faisait tomber toutes les barrières que je m’étais donné un mal fou à ériger pour me protéger, et en particulier de lui. Force était de constater que bien des choses qu’il disait étaient réciproques.

- Je pense à vous aussi… balbutiai-je. Un peu trop.

J’avais détourné le regard une ou deux seconde, chose que je n’avais pas l’habitude de faire, et quand mes iris se posèrent à nouveau dans l’acier de ses prunelles, je ne sus résister à sa demande, et mes lèvres se posèrent sur les siennes.

Qu’est-ce qui m’arrivait ? Qu’est-ce qui me prenait ? Pourquoi est-ce que je faisais ça ? Elle était loin la Roni qui haïssait de toutes ses forces ce goujat de Bobby qui l’avait sautée et laissée en plan, la Roni mère célibataire qui dès lors avait tout fait pour protéger sa fille et lui éviter les déconvenues d’une éventuelle rencontre avec un père absent, alcoolique et peu fréquentable.

Après avoir laissé la passion m’emporter pour offrir au policier un baiser empli de fougue, le coeur battant, je me détachai sans trop oser le regarder.

- Je… j’aurais pas dû je crois… Si ?

Bien sûr que non, je n’aurais pas dû ! Et pourtant, j’avais les voix de Mary et de Elle qui s’unissaient dans ma tête telles deux mauvaises consciences qui m’encourageaient à profiter un peu plus de la vie, et que cet homme était des plus charmants et qu’il avait changé.
Aussitôt, je me ruai à nouveau sur sa bouche pour l’embrasser avec encore plus de fougue, n’écoutant plus rien et certainement pas ma raison.



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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Ven 25 Juin - 22:36



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L’atmosphère était étrange, assez pour que je peine à la définir. Nous étions là, assis sur le canapé après avoir pris un petit-déjeuner. J’aurais déjà dû mettre les voiles — drapé dans ma vexation — mais de toute évidence le destin (ou une connerie du genre) en avait décidé autrement. C’est quand même étrange que nous ayons été frappés quasi en même temps, par la même douleur. N’était-ce pas la manifestation d’un signe ; un de ce auquel l’on se refuse à croire tant cela paraît invraisemblable ? Putain, mais qu’est-ce qui m’arrive ? J’ai l’impression de ramer à contrecourant et d’être soudainement emporté par un courant impossible à maitriser. Qu’on se le dise, je ne suis pas le genre de type à s’excuser aussi facilement et à reconnaître ses torts ; pourtant avec elle cela semble si simple et évident. C’est comme si j’acceptais la défaillance sans broncher, comme si j’acceptais de me montrer sans aucune protection et sans me soucier de ce que l’on pourrait penser de moi.  

« — C’est vrai que ça paraît idiot de s’excuser pour quelque chose dont on ne se souvient pas. Et peut-être que c’est idiot, mais je crois qu’il me reste encore quelques principes. Toujours est-il que j’aurais vraiment aimé me souvenir de tout, croyez-moi. Cela m’aura permis de comprendre à quel point j’ai été con. » Mais de quoi ? D’avoir aussi mal traité cette femme ? De m’être tiré sans un mot, sans un égard  ? Et voilà que mon regard croise à nouveau le sien, m’inspirant assez pour sortir un joli petit monologue de ma manche. Et le pire c’est que j’étais sincère, assez pour penser et assumer chacun des mots passant le seuil de ma bouche. De toute évidence, je n’étais pas le seul à dédier mes pensées à l’autre. Un léger sourire prit alors vie sur mon visage, j’étais soulagé par la réciprocité, assez pour faire preuve d’un peu plus d’audace en lui avouant à quel point j’avais envie de l’embrasser.

Je ne pouvais plus le nier, je pensais fréquemment à elle, trop pour que cela ne soit qu’un simple béguin ; pire je ne m’imaginais pas lui faire subir ce que je faisais d’ordinaire subir à mes conquêtes d’un soir. Mais que devais-je donc faire pour… Je n’eus pas le loisir de développer davantage mon raisonnement, car à ma grande surprise, les lèvres de Roni venaient de trouver les miennes. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle exauce ce qui me semblait être une prière. Oui, je n’avais de cesse d’y penser sans oser me l’avouer. Et enfin, elle venait de me délivrer. Mes yeux se fermèrent aussitôt au contact de ses lèvres. Je me rendais alors compte que c’était la première fois depuis longtemps, que je laissais une femme m’embrasser sur la bouche. Mon cœur ne savait plus quel rythme adopter, malgré tout je me sentais léger comme libérer d’une trop grande entrave. Cependant, quelle ne fut donc pas ma déception lorsque Roni mit un terme si rapidement à ce baiser ? Je restais silencieux, tandis qu’elle fuyait désespérément mon regard.

« — Pourquoi poser la question si tu connais la réponse ? » Tentais-je avec légèreté. Et la voilà qui, à ma grande surprise, se rua à nouveau sur moi pour écraser sa bouche contre mes lèvres. C’est alors qu’une chose étrange se produisit ; tellement étrange que j’en oubliais la légère douleur émanant de mon épaule blessée. Je venais de revoir avec un peu plus de clarté le visage que j’avais vu dans cet étrange rêve. « — C’était toi… » commençais-je en lui prenant le visage. « — Quand j’étais à l’hôpital, dans les vapes, je t’ai vu. » Ma main se posa alors sur sa poitrine près du côté gauche, où son cœur battait la chamade. « — C’est complètement dingue ! C’est comme si dans une vie antérieure, on était ensemble, comme si l’on partageait quelque chose. Tu… tu crois en l’existence d’une âme sœur toi ? Non, oublie ! Je risque de passer pour un fou furieux là. Mais un fou furieux qui n’a jamais autant désiré une femme et pas juste pour une nuit. Qu’est-ce que tu m’as fait Roni ? Tu m’as littéralement envouté on dirait. »









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Message# Sujet: Re: Café pour la dame de mon coeur   Café pour la dame de mon coeur - Page 2 Icon_minitime1Sam 17 Juil - 22:04



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Bobby ne se rappelait pas de ce qui s’était passé entre nous voilà près de vingt-et-un an, et finalement, je me demandais si ce n’était ps mieux ainsi?Je me sentais mal à l’aise avec cette histoire, pour une raison qui m’échappait puisque je n’étais pas en tort. Peut-être était-ce parce qu’il avait changé, que par conséquent, je n’avais plus vraiment de raison de lui en vouloir… Et si d’aventure il finissait par s’en rappeler ? Eh bien il saurait pourquoi il présenterait ses excuses au moins… Mais contrairement à mon ressenti de toutes ces années, à présent je ne voulais plus qu’il culpabilise… Et je venais de lui avouer que moi aussi je pensais un peu trop à lui.

Tout alla si vite près ça… je me retrouvai à l’embrasser, laissant libre cours à je-ne-sis quoi en moi pour voir soudain aussi peu de retenue. Mon coeur s’emballait, mais j’aimais cette sensation. Malgré tout, ce goût d’interdit me fit stopper l’élan de ce baiser aux accents caféinés. La réponse de Bobby à ma remarque me fit reprendre où nous en étions, je n’avais en effet pas résisté à son regard et sa bouche que je désirais tant à présent. Mais je crois que lui était tout-à-fait ailleurs, car soudain, il me prit le visage pour reprendre la parole. Je le regardai alors avec une légère incompréhension dans le regard.

- C’était moi ? Quoi ?

L’espace d’une seconde, j’eus peur qu’il se souvienne de notre véritable première rencontre, de cette nuit-là, qu’il fasse le rapprochement avec Lynaya… Mais non, mon coeur fut soulagé de battements trop rapides, Bobby parlait de l’hôpital. Je sentis sa main se poser sur mon coeur, battant quand même moins calmement qu’en temps normal, écoutant ce qu’il disait.

- Tu crois aux vies antérieures ?

J’avais toujours été plutôt terre à terre, mais je devais reconnaître que j’avais de drôles de sensations ces derniers temps, surtout avec lui. J’esquissai un léger sourire cependant.

- Ah oui, je t’ai envoûté ? Pourtant j’ai aucun grimoire à ma connaissance.

A mon tour, je posai une main sur sa joue, plongeant mon regard dans le sien. Je me mordillai la lèvre inférieure quelques secondes, cherchant un peu mes mots. Je me sentis un peu idiote parce que je ne savais pas comment formuler ça.

- Est-ce que… tu voudrais venir… enfin, m'accompagner... - j’esquissai un mouvement de tête de côté – dans ma chambre ?

Je me levai ensuite, laissant ma main glisser le long de son bras valide pour saisir sa main, n’osant malgré tout pas tirer dessus pour ne pas lui faire mal.



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