Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Les cris d’épouvantes enivrés les remparts tandis que je tenais le poignard prête à trancher la gorge à quiconque venant nous menacer, enfin ça c’était l’idée de base. Malheureusement, mon insolation et ma déshydratation avaient mis leur grain de sel dans le rouage et mon esprit s’en était allé vers d’autre lieu, j’étais de retour dans le labyrinthe de Wonderland, celui qui séparait le royaume rouge du blanc, celui qui m’avait tant obsédé lors de notre arrivée dans ce domaine. J’entendais la voix de mon mari m’appelait mais je ne voyais rien. Je ne savais as où il était et je perdais une larme jusqu’à ce que mon arme me soit enlevé par Azia qui s’était aperçue que j’étais une nouvelle fois emprise d’une hallucination, cette dernière entoura ma tête en étaux dans ses mains et murmurer avec empressement :
« Tu t’appelles Juliette ? Reviens s’il te plait toi seule sais ce qu’il faut faire ! »
Sa voix me parvenait comme un doux murmure indéfinissable, mais je restais dans mon monde jusqu’à ce que la voix de Rozen ne me sorte de mes souvenirs, ses bras m’enlacèrent et je retrouvais mes esprits, amorphe pendant quelques secondes, je finissais tout de même par la reconnaitre et la serrer dans mes bras tandis que je me surprenais à pleurer. Cette dernière s’inquiétait pour mi et je la rassurer en secouant la tête de gauche à droite en signe de négation, ses hommes ne m’avaient rien fait. Enfin rien de plus horrible que ce que j’avais déjà subi, caressant son visage ensanglanté je retrouvais l’usage de mes mots avec une voix roque :
« Est-ce que tu es blessé ? »
Ses prouesses magiques me revenant en mémoire, je ne pus m’empêcher de m’inquiéter, elle n’utilisait pas la magie à proprement parlé mais chaque création hors-norme avait un prix lequel avait-elle dû passer ? Tant de question se bousculer dans ma tête, qu’elles me donnaient la migraine, je voulais les poser, mais Rozen pris les devant et nous embarqua avec elle loin des remparts, une fois dans un lieu que mon amie jugea convenable nous nous arrêtâmes et je me sentais défaillir à nouveau tandis qu’Azia me soutenait du mieux qu’elle pouvait en me menant face à un mur. Des perles de sueur froide gisant le long de la naissance de ma chevelure j’écoutais Rozen parler de mes pouvoirs et j’ajoutais en relevant les yeux vers elle :
« Mon corps me lâche Rozy, voilà plus de trois décennie qu’il n’était pas contraint de s’adapter aux fluctuations des températures, utilise ta magie pour le briser, je me fiche de la potentiel souffrance si tu en es capable utilise ta magie, avant que mon corps cède définitivement »
Sous mes mots Azia, me tapota le font avec un morceau de sa robe déjà bien dépourvu de tissu pour m’humecter le front et m’attirer un peu plus à l’ombre, tandis qu’elle me demander de rester encore avec elles un moment. Comment faisaient-elles pour ne pas souffrir de cette chaleur étouffante ? Pourquoi est-ce que j’étais soudainement devenue le maillon faible ? Fermant les yeux un court instant je fus rapidement remise sur pied par Azia qui me somma de rester avec elle, un ordre décidément dans cette contrée tout le monde se plaisait à me commander, une chance pour eux que je n’étais pas susceptible. Remarquant la dispute avec Rozen et un autre homme, je resserrais ma prise sur sa main avant de murmurer :
« Allons-nous en Rozen s’il te plait. »
Étais-je au moins capable d’encaisser un nouveau voyage avec ce maudit bracelet d’accrocher à mon poignet ?
After few years, I found you here ? What's going on outhere ?! Are you mad or not ? Whatare you planing little girl ? I love you as my daughter and you have to know that no one can hurt you babe ! It's a promise...
Ma nièce était pleine de ressources, une jolie petite fille à mes yeux mais qui méritait toutes les attentions. Elle était la fille que j’aurai du avoir et en tant que tel, je n’avais aucune intention de la laisser filer cette fois ci. Rozen récupérait alors la pleine garde de l’une des deux jeunes femmes de tout à l’heure, Juliette apparemment, la jeune femme était entravée et semblait assez mal en point de ce côté. La jeune enfant passa devant moi, je l’observais, sans faire le moindre mouvement, lui laissant le temps d’apercevoir légèrement ma nature, mais aussi la ressemblance qu’il y avait entre nous. Après tout, il paraissait que des membres d’une même famille pouvait sentir la présence des autres, c’était un don, un sentiment qui ici pourrait nous aider à prendre contact. Elle s’arrêta mais ne s’attarda pas, elle avait semblé déstabilisée, le temps d’un instant…
Je souriais un peu, ne la lâchant pas des yeux, puis lorsqu’elle entreprit de s’approcher du prince et de ses gardes, je n’eus qu’un regard à lancer à mon bras droit pour qu’il éclate les gardes avant qu’ils n’osent porter la main sur mon petit trésor. Petit mais virulent qui s’énervait contre mon cher Nathanaël, lui était stoïque, il savait bien qui il avait devant lui et jamais au grand jamais il n’aurait posé la main sur elle. Il n’avait pas intérêt… C’est alors qu’elle reporta de nouveau son attention sur moi, m’agressant quelque peu, mais bon, elle avait son charme et vu le spectacle qu’elle m’avait offert, je n’allais pas la réprimander… Bien au contraire, je lui souriais avant d’engager à mon tour la conversation : « Loin de moi l’idée de venir vous chercher des embrouilles, bien au contraire Rozen Dolorès March. », lui dis-je alors, les yeux brillant l’excitation. « Je suis à la fois surpris mais très heureux de pouvoir enfin te retrouver… cela fait si longtemps que j’attends ce moment, si tu savais…. », ajoutais-je alors en changeant quelque peu ma façon de m’adresser à elle, après tout vouvoyer ma nièce ne me semblait pas naturel…
Lançant un regard à mon bras droit, il reprit sa place à mes côtés, la situation était délicate mais surtout je ne savais pas réellement comment faire en sorte pour que Rozen me croit, me fasse confiance et ne tente rien de dangereux qui pourrait se retourner contre elle… Mais tout d’abord, peut-être était-il temps que je me présente afin qu’elle apprenne mon identité…
« Absolem Benedicte, mais tu peux m’appeler Absolem ou tout autre surnom qui te conviendras. », lui dis-je en souriant et en inclinant légèrement la tête. Puis je reportais mon attention sur son amie Juliette, son bracelet était fait pour drainer ses pouvoirs et empêcher son utilisation, c’était très efficace mais aussi assez embêtant pour le porteur du dit bracelet. Alors, je proposais mon aide aux filles, après tout l’une était ma nièce et la seconde, la fille pour qui elle avait tout risqué, au point même de créer sa propre chimère ! « Avant de vous en dire plus à toutes les deux, je peux vous aider avec ce bracelet si vous le souhaitez, ensuite… je répondrais à toutes tes question Rozen, toutes, y compris ce que tu as ressentis tout à l’heure en me passant devant... ». Je souriais, mais ne fis pas un pas en leur direction leur laissant le temps de prendre la décision et de peser le pour et le contre. Je voulais les aider, enfin surtout la charmante demoiselle aux cheveux colorés. Espérons que les jeunes femmes acceptent, après tout un tonton prince des enfers, ça pouvait toujours être utile !
Tu as enfin récupéré ta Juliette, ENFIN, tu ne l’as lâches plus d’un iota. Mais il se trouve qu’elle ne suit pas du tout. Entre ses hommes en costumes et ton amie mal au point, tu ne sais plus où donner de la tête. Approchant tu touches, caresses le visage de Juliette avant de regarder Azia « qu’est ce qui lui prend… Pourquoi elle est comme ça » Azia soupire et soutient encore Juliette « son bracelet puise toute son énergie et sa magie. Elle ne doit sûrement pas supporter les changements de températures et doit être épuisée par tout ça » tu te pinces les lèvres et commences à sincèrement t’inquiéter. «Je sais pas quoi faire….. ! » C’est là qu’elle te propose de lui enlever ce foutu bracelet, mais il est magique, et tu ne pratiques pas la magie !!! Tu commences à paniquer franchement maintenant, lui faire du mal ? Mais elle délire complet là. Tu ne peux pas lui infliger ça ! Tu fronces les sourcils et la plaque au mur. « Je ne vais pas faire n’importe quoi, je ne suis pas douée en magie moi, je ne vais pas te mettre en danger alors que je viens juste de te sauver ! » Tu gardes en vu les hommes qui s’infiltrent un peu trop dans vos histoires. L’un des deux aillant immobiliser le prince et ses hommes l’autre vous regarde. Cette sensation bizarre ne te lâche pas, et devient pesante. Qu’est-ce qu’il vous veut ?
Elle te supplie de partir, tu veux répondre à ses attendes, mais tu sens que quelque chose d’important va t’échapper si tu pars maintenant « on va t’enlever ce bracelet et Kara va te soigner, elle est Gin du désert ! » Regardant Azia celle-ci acquiesce connaissant les dons de sa sœur. C’est alors qu’en total opportuniste Le VIP s’impose dans la discussion. Tu lèves les yeux au ciel avant de te figer. Comment connaît-il ton second prénom. Tu ouvres légèrement la bouche et le fixes sans filtre. « Pardon… » Tu tiens toujours Juliette contre le mur pour pas qu’elle ne chute et le regarde comme si tu voyais un fantôme, personne ne connaît la signification du D de ton nom. Même pas Juliette ou Mushu. Alors comme LUI peut le savoir. L’écoutant avec toute l’attention que tu peux avoir dans ce contexte il te raconte des choses que tu ne comprends qu’à moitié. Comment ça « un moment » Vous vous connaissez ? Son visage ne te dit rien, pourtant il dégage cet aura si particulier qui t’attire. Absolem Benedict…. Tu ne connais pas ce prénom, pourtant il ne te semble pas inconnu. Mais c’est trop compliquer de réfléchir dans ses contextes. Tu remontes le visage de Juliette et la fixes « ne me laisse pas hein, reprend toi Juliette !! Tes plus forte que ce bracelet, Bordel on touche à la fin de ce cauchemar reste avec moi JULIETTE !! » Tu ne veux pas la perdre si proche du but, tu lui prends le bras bracelet, et le tends vers Abbe « je ne te fais pas confiance mais je sens que tu vas le faire …ne demande pas pourquoi, et oui j’ai des questions à te poser, mais enlèves lui ça avant ! » Directive, tu sais ce que tu veux.
Tu attends qu’il daigne enfin s’approcher de Juliette, tu ne lâches pas d’une seconde tout ce qu’il fait, au cas où il en profite pour esquiver quelque chose de dangereux envers Ta Juliette. Plus ça va plus elle ne tiens plus sur ses jambes, tu attrapes son collègue par le veston et le tires vers toi « aide-moi au lieu de jouer les piliers » tu lui pousses le geste pour retenir Juliette de ses gros bras le temps qu'Abbe lui enlèves le bracelet. Curieuse, admirative et suspicieuse tu n’en perds pas une miette. Azia approche elle aussi espérant qu’il fasse de même pour elle. Tu la regardes et prends son bras la tirant sans ménagement avec ta douceur de Brutus vers Absolem « elle aussi….Autant continuer vue que t’es lancé hein ! » Tu souris sournoisement te demandant sincèrement qui il peut-être. « Pourquoi je ressens cette sensation bizarre avec toi… » Le laissant finir tu reprends Juliette contre toi comme si elle t’appartenait. « On doit rejoindre les autres, Kara est dans la tour de le harem, Balou se charge de sécuriser l’arène….. Normalement on sera au calme une fois que les gardes de la tour seront neutralisés. La plus grosse partie était dans l’arène. » Tu les regardes attentivement pour voir si l’un d’eux à une réaction. « Bon en route, Machin tu la portes, elle a plus d’énergie je ne veux pas l’achever avant notre départ. Toi tu vas me répondre …Comment tu connais mon second prénom ! » Tu avances laissant Juliette prise comme un sac à dos sur les épaules de Nath. « Comment ça un moment ? ON s'est vu ou. … ? » Tu ne perds pas du regard Juliette inquiète de son état.
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Ma sœur était partout. Elle avait remplacé mon mari, je voyais son sourire, j’entendais son rire, ses cris, tout me semblait tellement réelle. Tout était tellement réel mais elle était morte et cette réalité je n’avais de cesse de me la répéter pour ne pas me laisser embarquer dans cette vision. Azia m’aidait, elle s’efforçait de me stimulait tout comme Rozen que j’entendais paniquer. Je ne voulais pas qu’elle panique. Elle voulait que je reste avec elle et c’est que j’essayais de faire, mais la souffrance de ma maladie me puisait toutes mes réserves, jusqu’ici c’était mes nerfs qui m’avaient fait tenir, mais à ce stade même mon orgueil pourtant de renommé mondiale ne pouvait me sauver. Je tentais de lui expliquer ce qu’elle devait faire mais elle refusait alors pendant qu’elle parlait au deux nouveaux je murmurais lourdement à Azia en lui donnant la dague :
« Coupe là -Non, il y a une forcément une autre solution »
Retenant un grognement, je laissais ma tête retomber lourdement contre mon épaule tout en soupirant d’exaspération, j’aurais mieux fait de me la couper quand j’en avais encore l’occasion. Mes yeux se fermant un court instant j’entendais Azia protester avant que Rozen ne me secoue comme un palmier en tenant mon visage frigorifié et en sueur entre ses mains pour me sommer de me reprendre. Si seulement je le pouvais. Les yeux débordant de larme, je voyais le visage de Rozen être remplacé par celui de ma sœur cadette et j’ajoutais en plein délire offrant à Rozen un peu du récit qu’elle voulait entendre la veille :
« Je suis désolée ma Rosaline, je j’aurais dû te protéger de ses monstres »
Perdant une larme, je m’humectais les lèvres tandis qu’Azia me tapotais toujours le front en murmurant :
« Ce n’est pas Rosaline, c’est Rozen, reste avec nous s’il te plait ce que tu vois n’es pas réelle… »
Pendant qu’elle parlait Rozen dans sa délicatesse légendaire me tira par le poignet manquant ainsi de me faire tomber bien que je fus retenue par Azia et elle pour ordonner à un des étrangers de me retirer ce maudit bracelet avant de demander à l’autre de me maintenir debout. Naturellement, je protester lorsque ses mains se posèrent sur mon corps mais les forces me manquaient pour me débattre alors je le laissais faire tandis que le second retirait mon bracelet, une légère brulure me parvint mais une fois qu’il fut retirer je pus respirer à nouveau. Cette chaleur étouffante ne m’étouffait plus bien au contraire le choc me faisait frissonner tandis que le vent se lever timidement tandis que je relevais la tête pour voir le visage de l’homme qui m’avait rendu mes pouvoirs :
« Merci »
Ma voix toujours roque, je récupérais ma main et entourait mon corps de mes bras des frissons me saisissant de toute part tandis que j’écoutais Rozen menait la danse et ordonnait au passage à l’homme qui me maintenait sur mes deux jambes de me porter. Une fois de plus je tentais de me débattre, mais la prise de l’homme était plus forte que moi et la douce brise de vent que j’avais minablement fait naitre. Finalement, je me laissais faire mes yeux se fermant un court instant avant qu’Azia ne me tapote le dos :
« Reste éveillé Juliette »
Par tous les diables quand est-ce que l’on cessera de me donner des ordres ! Vociférais-je tout en grognant tandis que je jetais un regard à Rozen en grande discussion avec l’homme qui m’avait libéré et que nous arrivâmes dans la tour du harem et qu’il me fut permis de remettre pied à terre tandis qu’Azia explosait en pleure pour rejoindre sa sœur en lui sautant dans les bras. Perdant une larme je songeais à ma sœur cadette et moi-même, à la sortie du bordel nous étions juste assez éteintes et meurtrie pour ne pas émettre le moindre son, nous étions restées blotties dans les bras de nos sauveurs jusqu’à ce que nous fussions arrivées à une auberge et que nous nous retrouvâmes dans la même couche blotties cette fois l’une contre l’autre. Nous n’avions exprimé aucune joie, aucun sentiment quel qu’il soit. Détournant les yeux je me retournais vers l’homme qui m’avait porté et qui continuait de me soutenir d’une main :
« Merci pour votre aide, je suis Juliette White-Queen a qui ai-je l’honneur ? - Nathanaël Morgenstern bras droit d'Absolem Benedicte »
Absolem, ce nom me disait quelque chose, relevant la tête vers le fameux Absolem je demandais :
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Premier véritable contact avec ma nièce depuis sa naissance, c’était un véritable bonheur de pouvoir lui parler et de la voir. Oui j’ai de bien meilleure humeur, au point même de bien vouloir aider son amie avec le bracelet agissant sur sa magie. Ma charmante petite nièce me tendit alors le droit de son amie, me disant qu’elle ne me faisait pas confiance mais qu’elle savait que je disais la vérité. Elle avait des questions mais celles-ci pouvaient attendre, la priorité était portée sur son amie et me disait quelque chose sans pour autant pouvoir la replacer dans mon esprit. M’enfin, je m’approchais tandis que Nath se faisait enguirlander par Rozen pour son inaction, il vint alors soutenir la jeune femme qui avait grand peine à se maintenir debout…
J’approchais mes doigts sur métal, me concentrant un peu, puis une douce chaleur se diffusa dans mes doigts jusqu’à toucher le mécanisme qui entravait la magie de Juliette. En quelques minutes seulement, elle fut libérée du bracelet, celui-ci s’enlevant sans peine une fois la magie désactivée, puis Rozen me montra un autre bracelet à désactiver. Je souriais un peu, elle ne perdait pas le nord, m’enfin, je m’exécutais gentiment, libérant également la seconde jeune femme.
J’entendis la fameuse Juliette se présenter à Nath et je compris rapidement d’où je connaissais ce nom, la Reine Blanche de Wonderland ! Rozen était amie avec elle ? C’était surprenant...quoique… C’est alors qu’elle retourna son attention vers moi, me demandant si j’étais l’Absolem de Wonderland. Je souris alors à la Reine, faisant une élégante révérence puis lui dit « En chair et en os, Majesté. » Je n’étais pas sûr de ce, pour quoi elle me connaissait mais dans le doute, elle prendrait peut-être la peine de faire la part des choses entre ce que l’on sait et les rumeurs… Même si la plupart des rumeurs sur moi étaient vraies. Elle devait sans doute connaître Freya et ça… elle serait sans doute de son côté.
M’enfin, tant pis, on ne pouvait pas plaire à tout le monde et puis, je venais de l’aider donc, pour l’instant c’était ça l’important non ? Je reportais alors mon attention sur Rozen qui reprit en main la situation, se demandant toujours d’où venait la sensation avec moi, je lui souriais sans pour autant lui répondre, nous devions nous en aller de là. Mon pauvre Nath, il se laissait guider par la charmante demoiselle qui ne retenait pas les prénoms, j’hochais alors la tête, il pouvait porter la Reine pour aller plus vite et puis, je me promis de lui faire un cadeau pour plus tard pour avoir supporté tout cela, mes caprices tout comme ceux de Rozen. Puis je me mis aux côtés de Rozen qui s’énervait un peu toute seule et voulait comprendre comment je la connaissais, lui souriant franchement, j’hésitais à lui répondre, mais finalement je repris la parole : « Je t’ai vue lorsque tu étais encore un bébé, puis bien plus tard Rozen… Après tout, quoi de plus normal pour un membre de ta famille... », lui dis-je alors avec un petit sourire mystérieux.
Puis je jetais un œil à Nath, il avait prit la Reine dans ses bras, comme si elle était une jeune mariée, je souriais, il aurait pu la prendre sur son dos ! M’enfin, c’était lui qui voyait et puis, cela permettait aux filles de se voir et de se parler… Une fois notre petit groupe en route, je demandais à notre leader du moment : « Ce que je n’explique pas c’est plutôt ce que toi et la Reine Blanche faites là et surtout qu’est-ce que vous comptez faire maintenant ? »
Je savais de source sûre que Juliette et Rozen étaient dans la petite ville créée de toute pièce par la fille de l’une de mes amies les plus chère, alors rien ne pouvait justifier leur venue, non ? De plus, je souhaitais savoir qu’elle était la suite du plan de ma nièce, j’étais certain qu’elle pourrait encore nous étonner !
I'm Gonna Show You! Tu es très intriguée par tout ce que Juliette délire, cette Rosaline, ce qu’elle aurait du faire, la sauver ou tu ne sais quoi. La discussion sur ses cicatrices n’échappe pas à ton esprit, mais tu penses qu’une grande discussion sur son passé s’impose. Voir ta plus grande amie dans ce genre de tourment te brise le cœur. Et être impuissante pour la soulager te brise littéralement. Tu ne peux même pas user de magie pour l’apaiser, tu ne sais pas l’utiliser. Même tes caresses et tes mots n’on pas l’air de la rendre plus calme. Tu te mords la lèvre en avançant, tu espères que maintenant que le bracelet est enlevé elle va reprendre le dessus petit à petit. En attendant tu demandes au grand brun d’à côté de la porter, moins elle ferra d’efforts, mieux elle se remettra de ses émotions. Mais à l’heure actuelle tu ne peux t’empêcher de reporter toute ton attention sur ce Absolem. Et savoir ce qu’il sait sur toi te dévore de curiosité. Tu lui lances des petits regards du genre « je t’ai à l’œil fait pas de faux mouvements ou te moques pas de moi » tu leur expliques la suite de déroulement de cette évasion brutale. Le tout c’est surtout d’attendre la sonnerie de la corne de l’arène, cela devrait dire que Balou à assiégé l’arène et emprisonné la plus grande partie des gardes de ce domaine. En attendant vous êtes en face de ce prince de Mer** qui se pisse littéralement dessus en voyant que maintenant il n’est plus du tout en position de force, mais pour Juliette tu arrêtes les coups de sang, elle en à assez vue comme ça tu penses, mais s’il cherche encore à vous prendre de haut, pas sur qu’il garde sa tête en place sur ses épaules.
Tu vois Juliette mis à terre doucement par le garde du corps de celui qui ose dire être de ta famille. Brusquement tu te retournes vers lui alors qu’il fait des petites courbettes envers Juliette qui semble le connaître, un assez grand comble de ce dire que le monde est vraiment petit, certaines personnes ne retrouve pas du tout leur proches, et toi un mec sortie de nulle part semble être connue par Juliette la reine blanche que tu as rencontré par pur hasard dans la forêt de Storybrooke. « D'un, je ne sais pas du tout qui vous êtes, et vous dire de ma famille je trouve ça très gros. Je connais toute la famille de ma mère, et je ne t’ai jamais vu. Mon père à perdu sa famille dans un accident, il n’avait pas de cousins ou oncles donc je ne sais pas d’où tu peux bien venir …. » Tu n’aimes pas ce genre de surprise, tu es restée seule tellement longtemps que maintenant par l’amertume, tu refuses froidement les rapprochements de ce genre, de la famille ? Sympa, mais quand tu étais dans la merde elle était ou la famille ? Tu n’es pas aigri mais presque. Tu as toujours rêvé de retrouver ce sentiment d’entourage, de bienveillance que tes parents avaient sur toi, mais maintenant tu dois avouer que tu là un peu en travers, c’est pas plus de trente ans plus tard qu’on débarque la bouche en cœur pour te dire « viens on prend l’apéro comme de bon pote » tu as heureusement rencontré Juliette à temps pour ne pas sombrer dans le refus total, elle a sans le vouloir et même sans le savoir, fait tampon pour te laisser encore vivre ce sentiment maternel que tu as toujours recherché.
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Dans les bras du bras droit d’Absolem je ne me sentais pas tellement à mon aise, mais je devais avouer que j’étais rassurée d’y avoir droit. Une fois arrivée au point de rencontre je fus reposée à terre et j’engageais la discussion avec ce dernier, c’est ainsi que je découvrais qu’il était le bras droit d’Absolem et qu’il s’appelait Nathanaël, cette révélation me poussa à m’intéresser un peu plus à l’homme qui m’avait libérer des foudres du bracelets pour lui demander s’il était l’Absolem dont tout le monde m’avait parlé à Wonderland. En réalité je ne l’avais jamais rencontré, et ce que l’on disait sur lui ne donnait guère envie de le faire, pourtant il semblait connaitre Rozen, et il m’avait libéré, j’avais une dette envers lui, ce dernier me répondait finalement que j’avais raison avant de me nommé « Majesté ». J’étais tellement loin d’une reine en cet instant, songeais-je bien que je lui adressais un sourire poli tout en ployant la tête en signe de salutation, avant d’écouter la teneur de la discussion entre mon ami et Absolem, visiblement ils étaient de la même famille et cette nouvelle n’était pas pour enchantée Rozen. Soucieuse de ce qu’elle pouvait faire j’ignorais le prince qui malheureusement n'était pas mort, fusillant le fameux prince des yeux je me jurais de lui couper la tête le moment venu tandis que ce dernier lorgné sur l’absence de mon bracelet et qu’Azia le reluquer avec le même air entendu.
Je ne détournais le regard de l’homme qui m’avait ordonné de l’épouser uniquement lorsque Rozen s’adressa à moi, un sourire maternel er attendri sur les lèvres, je caressais la joue de cette dernière avant de refuser gentiment :
« Ma petite Rozy, ta proposition part d’une bonne intention mais je suis contrainte de la refuser. Je ne souhaite plus mettre un orteil dans cette piscine, mais l’eau ne m’apaiserait pas, j’ai retrouvé mes pouvoirs et les températures n’auront aucune influence sur moi.
- Ce n’est pas un raison pour ne pas t’hydrater, … »
Retournant la tête vers Azia, j’hochais la tête avant de lui sourire, elle avait raison, mais je refusais de laisser le prince seul avec Rozen, il était or de question qu’il ne vive et or de question que ce soit Rozen qui le tue. Autant l’avouer je voulais lui fendre le corps d’un puissant éclair et si je n’avais pas été aussi faible, je l’aurais d’or et déjà fait. Azia sembla comprendre s’elle-même et s’en alla me quérir de l’eau avant de revenir et de m’en donner. Buvant de concert avec les soldats qui fêtaient leur victoire en entrechoquant leur bouclier, je me retournais vers Absolem :
« Savez-vous comment nous ramener à Wonderland ? Je vous payerai le prix que vous voudrez ! »
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J’étais plutôt satisfait de la situation, j’avais pu retrouvé Rozen et même si elle était sceptique à mon sujet et qu’elle ne semblait pas me croire, j’étais heureux de pouvoir passer un peu de temps auprès de ma nièce. Elle était telle que je l’avais imaginée, elle était grande à présent, forte et un peu grande gueule, mais très mignonne. Sa maîtrise de l’alchimie était un véritable plus également, et j’étais vraiment fier de ses prouesses, autant que si j’avais été son père. En parlant de lui, Rozen m’apprit alors la raison de son scepticisme : elle connaissait la famille de sa mère et celle de son père était décédée dans un accident. Je ne pus retenir un petit rire mauvais : « Je vois. C’était bien plus facile pour lui d’expliquer notre absence ainsi. », dis-je alors à ma charmante nièce.
« Malgré ce que l’on a pu te dire durant ton enfance, ton père a des frères et je suis l’un d’entre eux. Il n’a jamais voulu que l’on s’approche de toi et de ta mère, disons que l’on a jamais été en bon terme... », je réfléchis un peu, puis décidait de modifier légèrement la réalité afin d’aller dans mon sens, « Lorsque ta mère nous a quitté et que ton père s’est mit à l’alchimie, j’ai décidé de m’y mettre également de mon côté pour vous aider... », lui dis-je alors avant de lui prouver mes dire, traçant un cercle de transmutation avec du sable et faisant apparaître des petits diamants. J’espérais l’avoir un peu convaincue et être dans la bonne voie avec elle.
Puis Rozen nous expliqua la suite des événements : libérer les autres filles du harem, leur enlever les bracelets, bon d’accord, je souriais à sa petite pique retrouvant là le sacré caractère de notre famille. Après avoir demandé à Juliette de boire pour faire baisser sa température, appuyée par Azia, ma nièce me demanda de lui parler de la fameuse sensation puis de lui donner au moins deux bonnes raisons de me croire. Je lui souris, sincèrement, puis après une petite réflexion je lui dis : « La sensation que tu as ressenti tout à l’heure vient du faire que nos natures profondes s’appellent et se reconnaissent. Je t’en parlerai plus tard plus en détail car là je ne pense pas que ce soit le bon moment, mais si tu veux une preuve, disons que je sais que tu l’entends dans ta tête cette petite voix, cette force… », puis après un petit silence j’ajoutais, « Pour ce qui est des raisons de me croire, disons que je ne peux pas te forcer, tu dois le sentir au fond de toi que je ne mens pas lorsque je dis être ton oncle, je pourrais te parler des heures durant que ça ne changerait probablement pas ton opinion, mais si tu nous laisse une chance, alors on pourra rattraper le temps dont on a été privé toi et moi. », j’étais alors mortellement sérieux. Elle devait se rendre compte par elle-même, mais mes révélations étaient peut-être un peu trop pour le moment. « J’attendrai, je t’attendrai comme je l’ai toujours fait Rozen, jusqu’à ce que tu sois prête ou assez curieuse... », lui dis-je alors avec un brin de malice dans le regard.
Puis je reportais mon attention sur la Reine Blanche de Wonderland, elle me demanda alors si je savais comment les ramener au pays. « Actuellement nous sommes dans la région d’Agrabah, le plus simple est très certainement d’utiliser la magie pour rentrer », je jetais un coup d’oeil à mon bras droit qui semblait également du même avis, toutefois transporter autant de personnes n’était pas chose aisée pour moi ou pour Nath. « Nous devrons faire le trajet en deux fois au moins, mais c’est faisable assez rapidement. Pour ce qui est de la question du paiement, sachez qu’il est hors de question de faire payer ma nièce et l’une des personnes veillant sur elle comme vous le faite ou encore tel que vous l’avez fait... », ma nièce n’aurait pas agit de cette façon si elle n’était pas importante pour elle, alors je décidais de laisser passer. Elle avait peut-être grandement aidé Rozen dans sa vie loin de moi et de sa famille, alors, autant lui faire ce cadeau.
« Alors, qu’on pensez-vous et quand partons-nous ? », leur demandais-je avant d’ajouter, « Je me demande toujours comment vous avez pu vous mettre dans une telle situation au départ… », dis-je par curiosité et aussi pour faire la conversation.
It's Time To Say Good bye! Juliette ne semble pas tout à fait d’accord sur tes idées de rafraîchissement, elle est plus apte que toi pour savoir ce qui est bien pour sa santé. Tu hoches la tête, regardant Azia, tu lui montres la gourde du doigt pour lui faire comprendre de la remplir plus qu’une fois pour la réhydrater. Tu ne veux pas que sa s’empire pour elle, pas pour t'a père de substitution. Tu retournes alors ton attention envers Absolem. Revenant vers lui assez près pour discuter entre deux tu le laisses argumenté sur tes paroles précédentes. Et c’est vrai qu’il a les bons arguments, jouer sur ton envie de famille il a trouvé le bon filon. Tu baisses les yeux en y pensant, retrouver une personne de ta famille n’est pas une chose à prendre à la légère dans ton cas. Tu te pinces les lèvres et le regardes avec de grands yeux d’enfant. « Tu viens avec nous, j’ai pleins de choses à te demander, je veux te donner la chance de dire vrai, mais si tu te fiche de moi je rapatrie dans le monde des contes illico » tu inspires grandement avant de jeter un coup d’œil sur son bras droit. Son histoire sur vos natures profondes est le déclic qui te fait croire en lui, personne ne sait ce que tu vis en ce moment avec cette voix…Elle. Qui te dis sans cesse que c’est toi mais que tu ne sembles pas accepter et blablabla. En tout cas, si lui peut de guider dans ce mystère. Même si vous vous êtes liées à présent, et que sa présence n’a jamais été un souci pour toi, tu sais que petite tes parents ne voulaient pas te croire ou refusaient de te croire, faisant passer cette version de toi pour un ami imaginaire. Aujourd’hui tu sais que ce n’est pas juste ton imagination, mais bel et bien une partie de toi que personne n'a eu le temps de te faire comprendre.
Et lui ….Débarque et semble enfin te faire comprendre ses piques de colère, de nerfs et de violence. Lui esquivant un petit sourire heureux, car oui tu es quand même heureuse de retrouver quelqu’un qui serait de TA famille, enfin quelque chose qui TE concernes ! Revenant vers Juliette, Abbe propose de partir avec la magie mais tu n’as pas le temps d’ouvrir la bouche que Kara met le holà. « Dans son état, cette femme ne pourra pas faire des bonds magiques d’un royaume à l’autre. Azia essai de la remettre sur pied, mais sa magie est différente de la nôtre, il lui faut du temps pour se rééquilibrer. Nous avons un moyen, que j’ai discuté avec Rozen, bien avant de vous rencontrer, certes c’est pas très commun mais c’est le plus rapide que nous ayons » elle te sourit se rappelant de l’hystérie que tu as eu quand elle t’avait parlé de ce « moyen » au même moment Balou et quelques hommes de l’arène arrivent pour ésclaffer son bonheur de liberté, certes ils sont assez moches a voir, avec leur sang et leur coup et blessures mais ils sont heureux ! « ON A GAGNES !!! » Venant vers toi tu comprends vite ce qu’il va se passer, te soulevant comme une brindille il te fait sautiller dans ses gros bras musclés. « Se je pouvais je t’épouserais !! » Rigolant, tu partages sa joie, depuis tout ce temps ils leur faillaient juste un bon coup de pied dans le cul pour se lancer dans leur rechercher de liberté « ses demoiselles veulent partir Balou, on va leur donner les Scorpions, Azia et moi les accompagnerons jusqu’à la frontière de leur royaume, et nous reviendrons, qu’en penses tu ? » Celui-ci te repose et semble bougon « déjà…Tu veux même pas fêter ta victoire avec nous, et lui ! » Pointant du doigt le prince « on voulait le faire payer pour montrer une fois pour toute que la dictature d’Ingrid n'attendra pas les terres du Sud, restez au moins ce soir et demain nous vous préparerons le départ comme il se doit »
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Les combattants arrivaient de tout part couvert de sang et de poussières mais je leur souriais avec sollicitude et gratitude, j’avais conscience que c’était grâce à eux si je n’étais pas la femme du porc qui me faisait face. S’ils n’avaient pas fait coulé tous ce sang, un grand nombre de vie aurait été sacrifié, la mienne, celle de Rozy mais aussi celle de tous les esclaves avec lesquels nous avions vécu pendant quelques temps. De mon côté j’écoutais les dires d’Absolem tout en étudiant les mimiques faciale de Rozen, seule elle m’importait réellement, elle avait assez souffert de cette aventure, ou plutôt mésaventure. Elle semblait partagée entre le ravissement et la crainte, étrangement j’avais envie de croire en son récit. Cela expliquait pourquoi il nous était venu en aide mais une question me brûlait les lèvres, je voulais savoir pourquoi est-ce qu’il était ici. Aussi lorsqu’il m’expliqua où nous étions je le situé mentalement dans mon esprit, nous étions à plusieurs jours de vol de Wonderland. Dawn avait dû arriver sous peu et mes soldats avaient dû prendre leur propre aigle pour suivre le mien dans le sens retour, ce cauchemars prendrait bientôt définitivement fin. D’ailleurs les capacités magique du trentenaire semblait assez importante il se proposait pour nous transporter de manière magique jusqu’à mon royaume gratuitement car j’étais une proche de Rozen. Hochant la tête, je m’apprêtais à le remercier quand la sœur d’Azia s’exprima en mettant en avant mon état de santé précaire. Automatiquement, je la fusillais du regard bien que j’étais consciente qu’elle avait raison, je n’avais jamais voyagé par la magie et j’avais eu vent de la force physique que cela nécessitait et même si j’avais retrouvé ma magie te que mes hallucinations s’étaient calmées je n’étais pas certaine de survivre.
« Je ne suis pas une enfant, je suis encore capable de jugé ceux dont je suis capable ou non ! »
Lâchais-je agacée à Kara, tout en rendant la gourde vide à sa cadette avant de me rendre compte que j’étais injuste et qu’elle tentait seulement de m’aider du mieux qu’elle pouvait, laissant échapper un soupir je me reprenais :
« Pardonnez-moi Kara, je suis un peu fatiguée, je n’aurais pas dû vous parler ainsi »
En guise de réponse cette dernière hocha la tête et fit signe à sa sœur de la suivre, un ordre silencieux qu’Azia suivi après m’avoir pressé l’épaule, reportant mon attention sur Absolem et Rozen qui de son côté me demandait mon avis sur le fait que l’on reste une nuit de plus pour fêter la victoire et sur la manière dont on repartirait au pays. Sincèrement rester une nuit de plus dans cet endroit me répugnait mais j’avais du respect pour ses personnes qui avaient risqué leur vie pour la liberté, je n’étais pas un monstre d’égoïsme et Rozen semblait avoir à cœur de passer cette première soirée de liberté en compagnie de ses compagnons. Un sourire aimable sur les lèvres je posais un regard aimant sur elle tandis que Kara me donnait un aperçu de la rapidité de ses scorpions, deux jours, ma décision était prise :
« Nous ne sommes plus à une soirée près, Dawn a dû arriver, un détachement aérien va certainement prendre son envol pour nous retrouver, ils nous retrouveront en route, passons la soirée ici, amuse toi. »
Sur mes mots, les esclaves combattants poussèrent des grognements de plaisir et se frappèrent dans les mains avec joies me faisant ainsi sourire. Ils étaient bruts mais ne semblaient pas être de mauvais bougre. Continuant sur ma lancé je répondais à la seconde question de Rozen :
« Je pense que les scorpions seront moins éprouvant. »
Me retournant vers Absolem j’ajoutais :
« Je vous remercie pour votre offre généreuse Absolem, mais je n’ai jamais voyagé par téléportation et j’ai peur que Kara ait raison, ma santé à été assez malmené, je ne pense pas être assez endurante pour un tel voyage… »
Baissant les yeux par pur honte, je m’humectais les lèvres et poursuivais :
« Vous avez demandé à plusieurs reprises comment nous avions fait pour nous retrouver ici. La réponse est simple, nous étions dans le monde des maudits, nous venions d’avoir une altercation assez importante qui s’était finalement arrangée, alors que Rozen me faisait visiter son jardin, elle m’a lancé un haricot magique, je ne l’ai pas rattrapé et nous somme arrivées dans ce désert. Nous avons cherché à savoir où nous étions et nous sommes tombées sur les marchants de femme, je n’ai pas supporté la vision de se commerce et j’ai exposé mes pouvoirs à tous en formant une barrière de tornade pour qu’on s’enfui, mais ils nous ont rattrapé et nous voilà. »
Cette histoire était complètement loufoque, inimaginable et j’osais à peine imaginer la tête de mon mari si je devais la lui raconter. Il n’en croirait pas un mot, il avait déjà du mal à intégrer le fait que j’étais sa femme, alors une histoire d’haricot magique, de désert et de scorpions géant allaient pas arranger les choses. Laissant un soupir s’échapper de mon corps je finissais par poser la question qui me taraudait l’esprit depuis que j’avais retrouvé mes esprits :
« Puis-je savoir pourquoi vous êtes-ici en sa compagnie ? »
Demandais-je tous en désignant d’un signe impérieux et dédaigneux de la tête le prince.