Intrigue 2.1

Cora s’effaça légèrement durant les dernières attaques : sa magie était inutile, iLa reine de cœur roula des yeux d’agacement. Elle commençait clairement à monter dans les tours, toujours à terre, la reine de cœur s’approcha de lui en écrasant son talon aiguille dans sa main pour en observer le résultat. Avec la force qu’elle y avait mis, un vivant aurait eu la main ensanglantée. Elle prit alors la lyre entre ses deux mains avant de dire :

« Ecoutez moi bien espèce de petit malin. Vous allez nous dire à quoi sert cette lyre et comment on l’utilise, sinon je ne manquerais pas de la briser en mille morceaux ou de la brûler si il faut. Je tien toujours mes promesses, sachez-le. »

Son ton était menaçant en plus de particulièrement méchant, sans parler de son célèbre regard noir comme la nuit. Elle se redressa, d’un air méchant avant de constater que sa fille et son amie venaient de trouver quelque-chose. C’était le bracelet de CJ. Le visage de Cora se décomposa, littéralement : si il y avait bien une personne à laisser en dehors de toute sorte d’histoires, c’était CJ. Que faisait une enfant ici ? Madame Mills était d’autant plus énervée et fonça vers la petite voiture du Sheriff. Ils montèrent dedans, se dirigeant alors vers le tribunal. Cora se chargeait personnellement du musicien, avec Absolem pas loin en cas de renforts, la magie de Cora étant altérée dans ce monde.

Le petit groupe arriva devant le tribunal, une foule y était rassemblée à l’entrée, murmurant le nom d’Hadès, le maitre des lieux. Reagissant aux paroles d’Absolem, Cora dit :

« Tu as raison, et en cas de problème, j’ai deux potions d’aveuglement. Cela nous laissera un petit peu de temps pour les fuir, cela fait l’effet d’une bombe lacrymogène. »

Ne perdant pas plus de temps, la reine de cœur descendit de la voiture, ayant mise la lyre dans son sac à main, elle avait les mains libres. Elle s’avança vers le tribunal à pas déterminé, cette insupportable mission devait cesser au plus vite.

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Intrigue 2.1

Chacun y allait de sa méthode pour faire parler le musicien et même si par le passé, la méchante reine aurait usé des mêmes méthodes que ses comparses, aujourd’hui, même si l’énervement approchait son paroxysme, le malmener la dérangeait. Elle foudroya sa mère du regard lorsqu’elle le blessa à la main et remarqua le sang qui en émanait. Mais elle partit en direction de « son » bureau, suivie par Neïlina qui l’objecta de ne pas refuser son aide. Elle la remercia du regard avant d’entrer, cherchant en vain une carte de ce simili Storybrooke. Elle arrêta ses recherches lorsque son amie d’enfance l’interpela pour lui montrer quelque chose. Lorsqu’elle lui mit le bracelet entre les mains, Regina crut que son cœur s’arrêtait de battre. Les yeux rivés sur le bijou que Neïli et elle avaient choisi pour faire plaisir à CJ et lui souhaiter la bienvenue dans la famille, l’ancienne méchante reine restait bouche bée. Après une poignée de secondes, elle se reprit.

-CJ est ici, sans aucun doute. Nous devons la trouver au plus vite. S’il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerai pas.

Neïli accepta ainsi d’aller au tribunal et les filles regagnèrent la sortie pour trouver le moyen le plus rapide de s’y rendre. Ils se retrouvèrent donc serrés comme des sardines dans la voiture du shérif. La belle brune se demanda pourquoi ils emmenaient le shérif inutile avec eux, mais soit, elle était tellement inquiète pour sa fille adoptive qu’elle était prête à accepter cet imbécile. Sur place, Absolem ne put s’empêcher de jouer à nouveau les vaniteux ce qui fit rouler des yeux à la maire de Storybrooke.

-Oh, vous commencez à nous sortir par les yeux vous, arrêtez de vous la raconter !

D’ailleurs, les morts ne semblaient pas les calculer, mais le nom d’Hadès fut prononcé. Etait-il là ? Avait-il récupéré ses pouvoirs ? Si tel était le cas, Regina sentait qu’elle allait passer un sale quart d’heure, avec le passé qui les unissait. Le shérif se montra d’une inutilité incroyable.

-N’êtes-vous pas celui qui est sensé savoir tout ce qui se passe en ville ?

En tout cas, ils avaient appris que la lyre était un moyen de sortie, et ça, c’était non négligeable. Mais pour l’instant, ce qui inquiétait Regina, c’était de retrouver CJ. Elle s’avança vers un petit groupe, les premiers devant eux. Si CJ était à l’intérieur du tribunal, peut-être le savaient-ils.

-Excusez-moi, vous n’auriez pas vu une jeune fille ? Une petite brune aux cheveux longs. Est-ce qu’elle est à l’intérieur ? Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui… ne devraient pas être ?

Tout en parlant, elle essayait de se frayer un passage vers l’entrée du tribunal. Il fallait absolument retrouver les autres et surtout savoir « qui » étaient ces autres. Si sa magie n’était pas aussi aléatoire, elle aurait bien tenté un sort de localisation, mais… elle n’avait pas de potion avec elle. Elle se retourna vers Cora.

-Mère, est-ce qu’on peut faire un sort de localisation sans potion ?

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Intrigue 2.1

Ratatinés dans une voiture, nous nous dirigions vers le tribunal silencieusement, je préférais ne pas en parler, j’étais littéralement contre cette idée, mais si c’était le prix à payer pour retrouver CJ je le payerais. Pourtant malgré toutes mes bonnes volontés je ne pus m’empêcher de rajuster mon arbalète et de juger les habitants de cette ville de morts-vivants. Ces derniers se retournèrent sur nous dès que la voiture fut arrêtée et nous nous retrouvions face à cette foule que je fusillais littéralement du regard. Ils s’attendaient à quoi ses gueux ? Comme à son habitude depuis qu’il nous avait rejoins Absolem se vanta en usant du terme “illustre personne” pour se définir, tout en englobant Cora dans ce terme. Levant les yeux aux ciels je manquais de m’étouffer de rire en voyant la réaction des habitants, tandis que Regina le remettait en place avant d’accoster un groupe de passât pour savoir si quelqu'un avait vu sa fille adoptive et qu'Absolem s'inquiétait de ce qu'il se passait avec Hades la grande question était de savoir ce que cela pouvait bien faire, mais je le laissais faire. Il devait certainement avoir sa raison pour demander cela. Rapidement une brune, banale et en colère sortait du groupe interrogé par Regina pour s'adresser à elle avec véhémence, pour qui elle se prenait la mécréante ? Voilà la première pensée qui m’avait traversé tandis que je m’avançais vers elle pour la remettre en place, mais mon ascension fut arrêté par un visage familier, un visage issu de mon passé, ce dernier s’approchant de moi, je reculais avant de sentir mon coeur se serrer. Le père Jean, l’homme d’église qui m’avait recueilli et sorti de la rue après la mort de ma mère. Figé, je sentais mes lèvres se mouvoir pour laisser échapper son prénom en un murmure tandis que ce dernier me prenait la main avec sollicitude et une profonde tristesse mélangé à un amour certain tandis que je finissais par sortir de mon mutisme pour présenter des excuses pour la première fois de ma vie :

“ Je suis profondément navrée de savoir que Monsieur De Winter vous a fait tué avant mon mariage, vous ne méritiez pas cela ...”

Baissant la tête honteuse, je m’humectais les lèvres me retenant de lui dire que je l’avais vengé avant de retrouver mes esprits en resserrant ma prise sur mon arme avant de demander :

“ Mon père je suis à la recherche d’une adolescente de quinze ans, une jeune fille brune magnifique, elle est grande, fine, et elle n’appartient pas à ce monde, je dois la retrouver, visiblement plusieurs personnes venant de Storybrooke sont dans ce tribunal faites-moi entrer s’il vous plait. Nous ne pouvons pas rester ici, nous devons repartir d’où nous venons."

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Alors que Cora était redevenue celle que je connaissais, montrant au musicien que l’on ne rigolait pas et je fut très content de la retrouver, être aussi « gentille » ou « niaise » ne lui allait pas du tout. Mon alliée ne dit alors qu’elle avait deux potions aveuglantes, ça pouvait toujours non servir. Et alors qu’à nouveau sa nunuche de fille me fit une remarque sur ma façon d’être, je la toisais, avant de reporter mon attention sur Cora mais de déclarer haut et fort : « Ta fille est une cause perdue. C’est celle-ci que tu aurait dû abandonner, ma chère Cora... », lui dis-je alors vraiment et sincèrement peiné qu’elle perde son temps avec une jeune femme pareille, fusse-t-elle du même sang.

Tandis que je décidais d’ignorer Régina, sachant que de toute façon une partie de notre binôme s’occuperait tout de même de lui parler, de lui répondre et de lever les yeux au ciel si besoin, je reportais mon attention sur Milady qui semblait avoir reconnu quelqu’un. Alors que je pensais que c’était encore une perte de temps, cet homme fut le premier que je considérais avec une véritable attention. La seule jeune femme du groupe du tribunal avait les cheveux bicolores et ne nous voilons pas la face mais Rozen était une des rares personne a avoir de tels cheveux. Hadès les avaient emportés dans la « salle des condamnations ».

« Cora, ma priorité est Rozen, si elle est là-bas nous devons y aller. », lui dis-je alors le plus sérieusement du monde, prêt à user de toute ma magie pour sauver ma nièce, quitte à nous séparer du groupe ici présent si les filles ne voulaient pas suivre. Puis, regardant l’homme connu de Milady, puis je lui adressais la parole avec bien plus de respect que pour une partie des personnes ici présentes : « Excusez-moi Monsieur, je crois que la jeune femme aux cheveux bicolores est ma nièce, pouvez-vous nous renseigner la direction de la fameuse salle de condamnation ? Ou mieux encore, pouvez-vous nous y conduire, s’il vous plait ? »

Et oui, quand je voulais je pouvais être calme, pragmatique et même parfaitement gentlemen, mais cela ne m’empêcha pas de laisser filer un peu de mon pouvoir pour finir de le convaincre. En espérant qu’il nous aide.

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