Depuis la rupture de la malédiction, je n’avais pas retrouvé Flynn. Je m’étais retrouvée mariée avec un homme que je n’aimais pas, tout cela était la faute de Regina. Il faudrait vraiment que je lui fasse comprendre que j’étais prête à tout pour pouvoir avoir ma vengeance. Faisant plusieurs affiches, je nota mon numéro de téléphone sur les affiches ainsi que le « AVEZ-VOUS VU CET HOMME ? », je l’imprima en cinquante exemplaires et une bonne heure plus tard, j’étais dans la rue, collant les affiches de partout là où je le pouvais.
Vérifiant que mon numéro étant bien sur toutes les affiches, je vérifia l’heure et me rendis à mon salon vu que j’avais plusieurs clients durant l’après-midi. L’après-midi passa plus rapidement que je ne l’imaginais et je me rendis à la maison avant de préparer le repas. Après tout, mon « mari » devait rentrer en fin de journée et même si nous ne nous aimions pas, je me devais quand même de faire mon devoir de femme. Mettant le poulet au four après l’avoir assaisonné comme il faut, je monta à l’étage pour faire mes comptes.
Depuis la rupture de la malédiction, mon salon de coiffure marchait du mieux et les clients venaient beaucoup pour les pouvoirs de mes cheveux, ils voulaient surtout voir si ce qu’on disait étaient vrais, si mes pouvoirs étaient vraiment réels quand je chante. Une demi-heure plus tard, la sonnette du four retentie et je me rendis donc à la cuisine pour pouvoir sortir le poulet du four alors qu’il était doré et sentait vraiment très bon. Les pommes de terres étaient prêtes, le poulet également. Le laissant dans le four pour qu’il reste chaud, j’ouvris le frigo et en sortit une bouteille de vin avant de prendre un verre et de me servir un verre.
J’avais une bague à l’annulaire, une bague que m’avait offert Flynn, une bague que j’avais retrouvée au levé de la malédiction et que je gardais autour de mon annulaire, elle était la dernière chose qui me restait de lui alors il était hors de question que je m’en sépare. Alors que j’étais assise dans le canapé, un verre de vin dans la main, jouant avec ma bague, la sonnette de l’entrée retentie. Posant le verre sur la table basse, je me leva et me rendis à la porte pour ouvrir avant de faire face à une jeune femme que je ne connaissais pas.
« Bonjour. Je peux vous aider ? » finis-je par demander.
« Bonj.. Bonjour... Qui êtes-vous ? Et qui est cet homme pour vous ? »
Euh… Qui était-elle elle ? Je posai mon regard sur l’affiche qu’elle tenait dans ses mains. Connaissait-elle Flynn ? Quelques instants plus tard, je reprends finalement la parole.
« Eh bien je… Je m’appelle Raiponce…Enfin ici, je suis Hannah Braid et cet homme est mon fiancé. Enfin, il l’était dans le monde des contes. » énonçais-je.
Passant ma main dans mes cheveux, je me raclai la gorge avant de faire signe à la jeune femme d’entrer, après tout, on n’allait pas rester sur le palier non ?
« Je vous en prie, entrez. On ne va pas parler sur le palier. »
La jeune femme entrée, je refermai la porte derrière elle avant de finalement reprendre la parole, ignorant toujours qui elle était et pourquoi elle était venue jusque chez moi pour me demander qui était Flynn.
« Vous voulez boire quelque chose ? Et au fait… Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous Flynn ? »
Flynn m’avait toujours dit qu’il était orphelin, qu’il avait grandi dans un orphelinat et qu’il voulait juste être heureux et être aussi courageux que le voleur dans ses romans. Je ne quittais pas la jeune femme des yeux avant de l’amener avec moi dans la cuisine. Me servant un verre, j’attendis que la jeune femme me dise ce qu’elle souhaitait avant de la servir et je repris finalement la parole.
« Quand la malédiction a été rompue, la première chose que j’ai fait, c’est le chercher. Je l’ai cherché dans toute la ville mais apparemment, il ne fait pas parti des habitants, du coup, comme je sais que des habitants du monde des contes viennent d’arriver à Storybrooke, j’ai posé ces affiches pour espérer le retrouver. »
M’asseyant en face de la jeune femme, je commençai à boire mon verre de vin avant de recommencer à jouer avec ma bague. Ça me permettait de ne pas oublier Flynn. Je ne quittais pas la jeune femme des yeux, comment avait-elle pu connaître Flynn ? Comment Flynn l’avait rencontrée et pourquoi ne m’avait-il pas parlé d’elle ? Oh si seulement, je pouvais le retrouver. Mais après tout, peut être que cette jeune femme pourrait m’aider à la retrouver non ?
« C’est drôle, vous avez des ressemblances avec lui. C’est assez étonnant. » dis-je simplement.
Elle avait son regard, c’était assez étrange, il y avait quelque chose dans son regard qui me rappelait Flynn.
Vous êtes la mère de Flynn ?Hannah & Mal'« Je vous en prie. » ajoutais-je une fois que la jeune femme fut entrée. Je ne m’attendais aucunement à recevoir la visite d’une femme connaissant Flynn. Je lui fis rapidement comprendre qu’elle ne s’était pas présentée et cette dernière Alors que je refermais la porte derrière elle, je lui proposai quelque chose à boire et la jeune femme m’annonça qu’elle souhaitait de l’eau. Je me rendis donc dans la cuisine avant de ramener un verre d’eau à la jeune femme.
Lui tendant son verre, j’écoute attentivement les questions qu’elle me pose. Est-ce-que je suis sûre qu’il s’appelle Flynn ? C’est ce qu’il m’a dit en tout cas quand je l’ai rencontré. Après tout, il aurait très bien s’appeler Albert ou Jean-Paul, ça n’aurait pas changé grand-chose parce que du coup, il pouvait dire des conneries, ce sera pareil. Haussant les épaules, je repris finalement la parole.
« Eh bien, pour tout vous dire, il m'a dit qu'il s'appelait Flynn Rider,mais il aurait pu tout bonnement s'appeler autrement. Je le connaissais uniquement comme un voleur. Mais peut-être qu'il ne m'a pas dit sa véritable identité, je sais juste qu'il est orphelin et qu'il aimait beaucoup un personnage de livre, voleur dont le nom de famille était Rider. Pourquoi me demandez-vous cela ? »
Je fis comprendre à la jeune femme que c'était vraiment étrange, car je retrouvais Flynn en la jeune femme. Elle me faisait penser à lui. Comment ça cette apparence n'est pas la sienne ? Je reculai légèrement lorsque la jeune femme apparue sous une nouvelle apparence. Je la regardai attentivement, elle était très jolie pour une quarantenaire. Je bus une gorgée d'eau avant de poser mon regard sur la jeune femme.
« Je suis enchantée de vous rencontrer sous votre véritable apparence Fée Morgane. » lui énonçais-je.
Je ne quittais pas la jeune femme des yeux, cette jeune femme m'expliqua qu'elle avait eu un fils jadis, mais que sa tante l'avait tué à sa naissance. Elle pensait ne plus le revoir et elle avait vu mon affiche et était donc venu, mais avoua qu'il était mort donc qu'elle avait été sotte de croire qu'il avait pu en être autrement. Me mordis la lèvre inférieure, je repris finalement la parole.
Vous êtes la mère de Flynn ?Hannah & Mal'Je regardais la jeune femme, elle ressemblait tellement à Flynn ou quel que ce soit son nom. J'avais trouvé son médaillon dans mes affaires quand la malédiction s'était levé, c'était la dernière chose que j'avais de lui, il l'avait avant le Sort Noir alors que nous étions tous les deux dans la Tour. Lorsque la brune prit le médaillon dans sa main, je regardais sa réaction, elle sembla assez perturbée.
« Tout va bien ? »
Elle déposa le médaillon sur la table avant de passer sa main par-dessus et un miroir pris la place du médaillon avant de montrer une scène qui semblait être une image du passé de la jeune femme, je la reconnaissais alors qu'elle était endormie ou évanouie, je ne sais pas. Il y avait deux autres personnes qui semblaient avoir fait quelque chose dans son dos, il y avait un bébé dans les bras d'une autre jeune femme.
Mes yeux bleus posés sur les images, je regardais intensément le bébé endormi, un homme déposa le médaillon dans le couffin et tout se stoppa. La jeune femme semblait vraiment troublée et je m'en voulais pour elle. Je repris finalement la parole.
« Que voulez-vous dire ? »
Oui, peut être que tout cela ne me concernait pas, mais je me disais que je pouvais peut-être lui venir en aide, après tout, n'étais-je pas la fiancée de son fils ? J'avais compris qu'il s'agissait de son fils, car elle avait regardé le médaillon étrangement lorsque je lui avais donné. Respirant longuement, je bus une gorgée de mon verre d'eau et repris finalement la parole.
Vous êtes la mère de Flynn ?Hannah & Mal'Je découvrais le passé de Flynn, un passé que lui-même ne devait pas connaître. Devais-je être chanceuse de connaître ce fait de son passé ? Je n'en savais trop rien mais j'étais sûre d'une chose, j'avais en face de moi la mère de Flynn et le jour où je le retrouverais, je suis sûre qu'il serait heureux de revoir sa mère, sa véritable mère. Buvant une nouvelle gorgée, je ne quittais pas la jeune femme des yeux. Je ne cessais de penser à cette femme, Morgane, elle devait être mal d'avoir vu cette scène, je le sentais bien dans son regard. Elle me confirma que le bébé était bien Flynn et elle se leva avant de faire les cent pas dans le salon tout en m'expliquant ce qui s'était produit dans la scène.
La pauvre. Elle avait tellement souffert, tout comme Flynn. Instinctivement, je me mis à jouer avec la bague que j'avais à l'annulaire avant que la jeune femme ne m'explique que le médaillon appartenait à son père et qu'elle pensait qu'il l'avait vraiment abandonné, qu'il avait choisi de le laisser partir, de le laisser mourir, mais elle avait la preuve que ce n'était pas le cas. Posant mon regard sur la jeune femme, je repris finalement la parole.
« Peut-être qu’au fond de son cœur, il savait qu’il restait son fils… Quand votre fils m’a montré ce médaillon, il m’a dit qu’il ne savait pas d’où il venait mais qu’il sentait le besoin de l’avoir avec lui, qu’il émanait quelque chose de magique de ce médaillon, que pour lui, c’était une protection. C’est pour cela qu’il me l’a donné quand le Sort Noir est arrivé, il me l’a passé autour du cou, il disait que ça me protégerait. »
Je bus une nouvelle gorgée et respirai longuement. Je crois que j’étais aussi mal à l’aise que la mère de Flynn mais je repris néanmoins lorsque la jeune femme me demanda ce qu’il était advenu de celui que j’aime plus que tout au monde.