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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Il n’y avait rien à faire, Anne restait sur ses positions. Quoi que pouvait dire Billy, même ses plus noires pensées, elle les savait déjà d’avance et les écrasait par un « non » catégorique. Billy commençait à perdre patience, capricieux. Son visage se renfrognait et une moue boudeuse apparaissait sur ses lèvres fines.
« Mais ! Harold il va sur des bateaux avec son dragon !!! Ils ont jamais coulé je vois pas le problème ! » éclata subitement sa voix alors qu’il était resté un moment silencieux, figé dans une position de colère retenue, le corps braqué et poings serrés. D’un bond il quitta le bureau. « Tu me prends vraiment pour un gosse ! Tu sais que je peux réussir des choses, j’en suis capable. Je suis plus le même, j’ai de l’expérience depuis que tu m’as trouvé ! Pourquoi tu me laisses pas prendre plus des responsabilités ? Pourquoi tu ne me fais jamais confiance hein ! C'est à caus de lui ? Pourquoi ?!!! » s’exclama t-il avec rage les dents serrées et soudain, son regard s’assombrit, ses yeux teintés par les ténèbres et ses dessins macabres apparurent légèrement sous sa peau.
Il s’arrêta brusquement de parler, retenant un gémissement et tortillant sa tête comme si ce fut douloureux avant de revenir à la normale, retrouvant son visage de jeune mousse. Il avait son caractère et parfois ne contrôlait pas sa colère. Cela arrivait plus souvent qu’on ne l’imaginait, surtout quand il était fatigué, ou que ses démons le travaillaient trop. Or, il se contrôlait un peu mieux. Cela aurait été vingt ans plus tôt, il aurait pu entièrement se laisser emporté et se défouler sur n’importe qui – même Anne – si on ne le maitrisait pas ou qu’on se mettait à l’abris. « Bordel ! » finit-il d’expulser sa frustration et sa rage avant de quitter la cabine en claquant la porte. Son insolence était aussi plus fréquente ces dernières années. Il avait grandit et Némée et Billy ne se distinguaient plus autant qu’au début. Depuis toujours, ils étaient la même personne et Billy l’assumait petit à petit depuis qu'il cherchait à équilibrer les deux forces de caractère qui vivaient en lui. Un adolescent en crise.
Espèce de sale gosse ! Ne pouvait-il donc pas concevoir que je pouvais dire non ? Que je pouvais refuser de céder à l’un de ses caprices ? L’une de ses soudaines envies ? Accueillir un dragon était impensable, pas à bord d’un navire ! Je lançais un regard noir à Billy alors qu’il insistait.
- Harold ne vit pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur un bateau ! Il n’est que occasionnellement sur un bateau ! Et il a eu le temps d’apprivoiser Krokmou avant de l’emmener sur un navire !
Le ton montait de plus en plus. Je ne supportais pas qu’on puisse me parler sur ce ton. J’étais tout de même son capitaine ! Il n’avait pas à me parler ainsi. Il chercha alors à quitter le bureau. J’avais l’impression d’entendre un grognement dans ma tête. La louve essayait de me dire de réagir, mais je devais la faire taire. C’est Billy. Ce dernier me posa alors des questions, disant que je le prenais pour un enfant. Il voulait ma confiance. Il l’avait déjà. Les ténèbres commençaient alors à apparaitre sur lui. Au même moment, mes yeux changèrent de couleur, la louve était à la porte de sortie… Restant à une certaine distance, le regardant essayer de reprendre contenance…
- ça n’a aucun rapport avec lui… Je te fais confiance, mais on ne peut pas tout se permettre sur un navire… Pour ta sécurité, la mienne et celle de tout l’équipage. Répondis-je sur un ton calme.
A part le calmer, je ne savais pas quoi faire d’autre… Et je ne céderais pas à son caprice. Je ne pouvais pas. C’était impossible. Il finit par quitter complètement la cabine et je restai dans mes appartements. Je savais qu’il se contrôlait assez bien pour ne pas mettre le navire sans dessus maintenant. Il était inutile que nous sortions tous les deux, surtout si nous étions tous les deux furieux. Il fallait que je retrouve mon calme aussi et que je trouve une solution à cette histoire…
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Ven 29 Sep - 8:45
Il n’y avait rien à faire, Anne restait sur ses positions. Quoi que pouvait dire Billy, même ses plus noires pensées, elle les savait déjà d’avance et les écrasait par un « non » catégorique. Billy commençait à perdre patience, capricieux. Son visage se renfrognait et une moue boudeuse apparaissait sur ses lèvres fines. 
