La douleur. Voilà ce que j’avais ressenti en premier. Ce n’était même pas de l’inquiétude ou autre c’était juste une douleur vive, intense et qui ne s’arrêtait pas. Je ne voyais pas ce que les autres faisant tentant tant bien que mal à arriver à me sortir de ce mauvais pas. Les autres semblaient totalement se la jouer perso à mon désespoir.

Quelle bande de @#!

Pensais-je autant à l’attention de mes ravisseurs que de mes « alliés ». Je réfléchissais à toute allure jusqu’à repenser aux conseils de mon voleur de fiancé. Tentant le tout pour le tout je dis au garde :

« Merci mais j’aimerai bien récupérer mon bras ! »

Et je tentais le coup le plus bas à faire à un homme - surtout que bon il faut se l’avouer il n’est que très peu probable qu’un garde porte son armure complète à ce moment-là et nous serions plus sur une côte de maille qu’autre chose – soit lui donner un coup entre les jambes histoire de lui couper l’air qui arrive à ses poumons ou au mieux l’assommer sous la douleur. Heureusement que j’avais les jambes fines quand même pour faire ce genre d’acrobatie.