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 La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte

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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Mar 26 Sep - 21:18

La force du destin
Feat Absolem Benedicte

Devant toi se dresse la mer, l’océan, la liberté. C’est la vie que tu as choisie, ton refuge, ton chez toi. C’est là que tu fuis tous tes ennuis, tes regrets et tes chagrins, comment pourrais-tu fuir cet endroit qui te permet d’oublier tout ton passé, de ne plus être celle que tu étais ? Pourtant, la terre qui se trouve dans ton dos t’appelle. Enfin, ce n’est pas vraiment elle qui te somme de rester ici, c’est lui. Une part de toi aimerait rester là pour profiter de sa compagnie, apprendre à le connaître davantage, passer encore des moments merveilleux avec lui. Mais tout ça t’effraie, tu n’es pas sûre que tout ça soit réel, ou que ça puisse durer. Qui ? Toi ? T’engager dans une histoire sérieuse ? Tu en es incapable, tu as besoin de te sentir libre et indépendante, alors comment ça pourrait durer ? Tu passes en coup de vent, et puis tu repars aussi vite que tu es venue pour fuir les ennuis que tu t’attires. Non, tu n’es pas faite pour ce genre de vie stable sur la terre ferme. Tu incarnes l’instabilité, tu bouges, ton humeur change de couleur de façon déconcertante, tes sentiments modulent selon les événements de la journée. Es-tu sûre de pouvoir rester avec la même personne durant toute une vie ? Et lui ? En était-il capable ? N’oublie pas sa nature, qui il est, ce qu’il est, ce qu’il souhaite. Il est comme toi, il est versatile, son affection pourrait sans doute changer d’un claquement de doigt, et tu le sais. Tu lui fais confiance, mais es-tu sûre de ce que tu fais ? La mer, tu connais ça, une vie avec lui, tu ne connais pas… Tu ne devrais prendre aucun risque, rester dans le confort de ce que tu sais et connais…

Stupide conscience, elle me faisait trop réfléchir et elle oubliait un point essentiel dans toute cette histoire : quand j’étais loin de lui, il occupait mes pensées, mes songes, mes rêves. Son absence était pesante et parfois invivable… Je me retrouvais le soir à me réfugier dans la cape qu’il m’avait laissée lors de notre premier rencontre. Que je sois en mer, ou sur la terre, quelque chose allait me manquer. J’étais face à un dilemme, à un choix à faire. Enfin, le choix était déjà fait, je repartirais… C’était ce que j’avais dit, ce que j’avais choisi. Je ne pouvais pas quitter ma vie de pirate comme ça… Si le destin m’avait offert la chance de le retrouver une seconde fois, j’aurais sans doute la chance de le revoir une troisième fois, non ? Et peut-être qu’à ce moment là, les choses seraient différentes et que je ferais un autre choix. Et si lui t’oublies ? Qu’il ne veut plus de toi ? Je détestais cette voix dans ma tête… Non, il ne m’oublierait, pas comme ça… Ou peut-être que si… Je soupirais et regardais l’heure. Le temps était venu de mettre tous ces réflexions de côté.

Il était déjà sur la plage, il fixait l’océan comme je la fixais sur le Revenge. Rien qu’en le voyant, une partie de mes doutes et de mes questions s’envolaient, je n’avais qu’une envie : profiter de sa présence à mes côtés. M’approchant, je lui adressais quelques mots. Il me fit un beau sourire avant de me saisir par la taille pour me dire qu’il espérait que la mer lui offre une solution pour me garder près de lui, mais elle ne lui donnait aucune satisfaction. Je n’eus pas le temps de répliquer quoique ce soir qu’il déposa un baiser sur mes lèvres, baiser que je lui rendis tendresse. Il avait un don pour effacer tous mes songes. Finalement, je ne préférais pas faire de remarque à ces paroles. Je n’avais rien de joyeux à lui répondre de toute façon. Le problème, ce n’était pas la mer, mais c’était bien moi qui ne savais pas me décider, ou qui ne savais pas faire le bon choix… Mais le rappelle que nous avions encore quelques heures devant nous, me réchauffait le cœur et me faisait oublier le reste. Je sentis son étreinte se resserrer autour de moi, ça me faisait sourire. Il était bien là, avec moi.

- Hm… J’ai besoin d’un nouveau chapeau… Le mien est en miette, il a connu beaucoup d’aventures, tu sais. Tu pourrais peut-être m’aider à le choisir ? Dis-je en souriant, amusée.

J’aimais bien les plumes, et mon chapeau avait perdu les siennes au fil des abordages que nous avions effectués. Il était troué, et il était très abimé. En nous baladant, on trouverait peut-être d’autres occupations d’ailleurs. Si la ville portuaire faisait peine à voir, elle restait animée et plutôt vivante la journée. Près du port, je trouverais bien un chapeau non ? Au pire, une balade ne ferait de mal à personne. De plus, si nous restons loin des quais nous ne risquerions pas de croiser mes matelots. Il me demanda alors où je voulais aller, comme à son habitude, il ne me laissa pas le temps de répondre qu’il s’emparait de mes lèvres. Ça me fit sourire une nouvelle fois. Je lui rendis son baiser avant de me détacher de lui pour le regarder.

- La ville portuaire devrait convenir, et nous n’avons pas le temps de nous éloigner de toute façon.

Malheureusement, nous n’avions guère le temps d’aller trop loin. Un jour, on rattraperait ça. J’en étais persuadée. Doucement, je me détachais de lui pour lui prendre le bras et me mettre à marcher vers la ville. Nous quittions la quiétude de la plage pour retrouver le brouhaha de la ville qui était maintenant bien réveillée. Du monde se baladait dans les rues, les marchands avaient ouverts leur échoppent, les clients grouillaient dans quelques boutiques. Calmement, je relevais le visage vers lui avec un petit sourire.

- Dis-moi… Est-ce que la pirate que je suis, a le droit de confier une mission… Voire deux missions, au grand démon que tu es ?

Ce n’était qu’un petit service que je lui demanderais, quelque chose que je ne pouvais pas effectuer. Je n’avais pas le temps quand j’amarrais le navire pour faire tout ce que je voulais. Mais c’était quelque chose auquel je tenais. Libre à lui de me donner sa réponse.

- Rien ne t’oblige à dire oui, bien évidement.

Je me hissais sur la pointe des pieds et déposai un petit baiser sur la joue avant de reprendre la marche à travers la petite ville du port.
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Mer 6 Déc - 11:03

La force du destin
Feat Anne Bonny
Je regardais la mer, confrontant les différentes possibilités dans mon esprit. Cette femme était différente des autres, jamais je ne me prenais la tête à l’idée de revoir un amant, pourtant, avec elle, c’était différent, tout était différent. J’avais envie de la connaître mieux, de la garder auprès de moi jusqu’à ce que je puisse assouvir mon addiction de cette merveilleuse âme. Après tout, nous n’étions pas destinés à rester l’un avec l’autre, le passé l’avait déjà prouvé, nous pouvions avoir de brèves rencontres, mais jamais nous ne pouvions rester ensemble. Anne avait la mer, des choses à découvrir, des choses à piller sans doute aussi et moi j’avais mes affaires, mon enfer personnel, mes plans pour l’avenir.

Dans d’autres circonstances nous aurions sans doute vécu un petit bout de chemin ensemble, mais pas pour l’instant. J’interrogeais alors silencieusement la mer concernant une vie hypothétique lorsque l’objet de mes réflexions fit son apparition ce qui me mit en joie autant que cela me pinçait le coeur. Nous n’avions plus beaucoup de temps, comme lors de notre rencontre, le temps passait rapidement, comme des instants importants condensés dans de petits moments de pur plaisir. Nous n’avions pas besoin de jouer un rôle, pas besoin d’être quelqu’un d’autre. Anne connaissait une partie de ma nature et s’en accommodait et je respectais le capitaine qu’elle était.

Demandant à la charmante créature blottie dans mes bras ce que nous allions faire pendant le temps restant, elle me répondit alors qu’elle avait besoin d’un nouveau chapeau et me demanda si je pouvais l’aider à le choisir. Je souris alors franchement, indifférent au fait qu’elle me propose de faire du shopping mais très content de pouvoir l’aider à embellir son quotidien. Le chapeau pour une pirate et encore plus, pour la capitaine était quelque chose d’important à mon sens, alors c’était avec plaisir que j’acceptais. Je réagissais alors à sa remarque sur l’éloignement, la serrant un peu plus près puis tout en la regardant dans les yeux, je lui dis : « Si tu le désire nous pouvons aller où tu le désire… je peux nous emmener n’importe où... », ou presque, disons que je n’étais pas plus limité que cela, après tout, les pratiquants de la magie pouvaient se déplacer bien plus librement que la plupart des gens. Seulement, je n’étais pas sûr que ma compagne apprécie le moyen de locomotion…

Elle préféra nous emmener en ville, et je la laisser me prendre par le bras pour me guider de nouveau vers la civilisation, quand finalement, elle me demanda si elle pouvait me confier deux missions… je la regardais alors, le regard brillant mais également un peu soupçonneux… Anne avait beau être l’objet de mes désirs, je n’étais pas non plus un bon samaritain qui acceptait toutes les requêtes de n’importe qui… Sauf qu’elle n’est pas n’importe qui..., me rappelait alors ma conscience démoniaque. Je soupirais alors un peu avant de lui répliquer : « Dis moi de quoi il s’agit, alors je te dirai si j’accepte tes missions... ». Je répondis à son petit baiser, désireux d’en avoir davantage mais pas tout de suite, pas maintenant… après tout, nous étions en pleine négociation, une négociation avec un démon. Miss Bonny n’a pas froid aux yeux et ça ça me plaisait !
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Mer 6 Déc - 21:01

La force du destin
Feat Absolem Benedicte

Je quittai le Revenge après avoir longuement écouté ma conscience qui me jouait un bien vilain tour. Elle me rappelait à quel point la vie de marin était compliqué. Pour les pirates, il était impossible de s’attacher à ceux qui vivaient sur la terre ferme. Et même avec ceux qui voguaient aussi en mer, il était difficile de garder un lien. Avec Killian, on avait trouvé un compromis, nous nous retrouvions régulièrement dans un port, à peu près tous les six mois. Nos vies de pirates étaient à peu près rythmées à la même cadence, alors nous trouvions des occasions pour nous donner des rendez-vous. Il était moins sûr que le rythme de mes voyages corresponde aux rythmes des affaires d’Absolem qui devait vivre bien plus d’imprévus que moi. Hors mis les quelques tempêtes que je pouvais rencontrer, et les abordages qui pouvaient mal tourner, je suivais souvent les itinéraires que je traçais sans la moindre difficulté. Enfin, le moment n’était plus aux réflexions, j’avais déjà bien trop pensé à tous ces malheurs à bord de mon navire. A présent que je regagnais la plage, je pouvais laisser un instant mes tourments de côté afin de profiter du moment présent.

Il était déjà arrivé au point de rendez-vous, l’air songeur. Je m’approchais assez guillerette. Il fallait nous trouver une occupation, et j’avais besoin d’un nouveau couvre chef. Le mien avait quelques mois, et était déjà bien usé par la piraterie, il avait essuyé quelques tempêtes, et l’eau de mer ne lui avait pas fait du bien. Malheureusement, nous n’avions pas le temps d’aller bien loin. J’oubliais la nature d’Absolem. Il était un démon, et par conséquent il pouvait se téléporter n’importe où. D’ailleurs, à notre première rencontre, j’avais été mise face à son don. Il avait disparu dans un écran de fumée sans me laisser le temps de lui dire au revoir. Je lui souris avant de répondre :

- La ville portuaire fera très bien l’affaire, j’y connais un assez bon chapelier.

Je lui pris naturellement le bras et le guidais dans la ville. Je connaissais un peu les lieux, pas comme ma poche, mais je connaissais certaines boutiques, certains lieux. Oui, je savais où se trouvait le bordel de la ville. Etre en compagnie de matelots masculins que je savais très souvent où étaient placées les lanternes rouges. Il m’était déjà arrivé d’aller en chercher un ou deux par la peau des fesses pour les ramener sur le navire. C’est qu’il était facile de se perdre dans le lit des ces demoiselles. En lieux plus respectables, je connaissais la taverne où le démon m’avait trouvée, la boutique de chapeau, le tailleur et le boulanger, ce qui n’était pas mal pour une demoiselle des océans. Je n’avais guère le temps d’aller chercher plus loin d’autres commerçants. Avançant tranquillement dans les rues, je finis par demander à ce cher démon si je pouvais lui confier deux missions. Un soupir lui échappa avant qu’il ne me demande de lui énoncer les missions, ensuite il me dirait s’il les accepte ou pas.

- C’est guère dans mes habitudes de demander à quelqu’un de décrocher la lune pour moi, rassure toi. Commençai-je.

Il était généralement rare que je demande à quelqu’un de me rendre service en général. Je préférais me débrouiller toute seule, mais il arrivait que certaines tâches soient difficiles à accomplir pour moi. Pas parce que j’en étais incapable, mais parce que je ne restais pas longtemps au même endroit, et que je me contentais de rester près des ports sans jamais aller plus loin. Je sortis un petit jouet d’enfant de ma poche. C’était la figure d’un cheval en bois, et l’une de ses pattes s’étaient brisées en tombant d’une étagère lors d’un abordage. Il avait été à William et je l’avais gardé en souvenir. Le voir cassé m’avait toujours fait un peu mal au cœur, je voulais faire le réparer.

- Les menuisiers des ports sont très talentueux pour la plus part, mais ils ont l’habitude de travailler sur des pièces de grande taille, comme la proue des navires… Je ne veux pas confier la réparation de ce jouet à n’importe qui, mais je ne m’éloigne jamais des quais. Mon frère est également pirate, il ne s’enfonce pas souvent dans les terres non plus, c’est pour ça que je ne lui ai pas demandé ce service. Penses-tu pouvoir trouver quelqu’un qui pourrait me le réparer ? Il s’agirait là de ta première mission. La seconde serait que tu me le rapportes. Ainsi, je serais sûre de te revoir au moins une troisième fois.

Ce n’était pas grand-chose, il suffisait d’avoir un peu de temps et de connaitre quelqu’un qui puisse me remettre ce cheval sur pieds. Ça avait été un cadeau pour les deux ans de mon fils et j’y tenais. Il avait une certaine valeur pour moi. Je l’avais gardé de longues années et le laisser à quelqu’un me pinçait le cœur. Mais si je le confiais à ce démon, c’était que je lui faisais confiance… Peut-être que je ne devrais pas, sauf que c’était le cas. Et si je ne lui demandais pas à lui, je ne le demanderais à personne. S’il ne voulait pas le faire, je ne l’y obligerais pas. Ce cheval avait attendu longtemps avant de retrouver ses quatre sabots, il pouvait attendre encore un peu.

Quoi qu’il en soit, on s’approchait de la boutique aux chapeaux. J’entrais avec Absolem à l’intérieur en souriant. Je fus accueillie chaleureusement par le propriétaire des lieux. Un homme d’une quarantaine d’année, bien portant, les cheveux poivre et sel, avec une sublime moustache. Je lui rendis ses salutations avec le même enthousiasme.

- Monsieur Georges ! Ravie de v…
- Noooooooooooooooooooon!

Une petite fille en chemise de nuit déboula de l’arrière boutique en courant vers la sortie. Je l’attrapai au vol alors qu’une femme lui courait après. Je souris amusée, et gardais la petite fille dans mes bras. Je me tournais vers Absolem en souriant.

- Je te présente Margaret. La fille de monsieur et madame Georges, les propriétaires des lieux.
- Je suis désolé… Elle vient de se réveiller et ne veut pas se changer.
- Oh ? Vraiment ? Mon regard se posait sur l’enfant. Si vous obéissez à votre maman, vous pourrez m’aider à choisir mon chapeau, comme la dernière fois, parce que vous êtes une grande fille maintenant.
- C’est vrai ?
- Oui… Et comme la dernière fois, vous aurez le droit à une surprise. Mais il faut me montrer que vous êtes grande en vous faisant habiller sagement.

Elle hocha la tête en souriant. Je rendis alors la petite à sa mère et elles repartirent toutes les deux. Le calme était de retour dans la boutique. Il n’y avait plus que monsieur Georges, mon amant et moi. Mon attention fut reportée sur le propriétaire.

- Je disais donc, ravie de vous revoir monsieur Georges. Je me tournai ensuite vers Absolem. Si ça pouvait rester entre nous, ça serait gentil. Je perdrais toute crédibilité sur le Revenge sinon. Peut-être ai-je même perdu toute crédibilité envers toi ? Mais aide-moi à trouver un chapeau quand même. Margaret joindra son opinion au tien, ou je prendrais deux chapeaux, peut-être.

Je déposai un baiser sur sa joue en souriant. J’étais contente de l’avoir avec moi et qu’on passe un moment ensemble, sans avoir à cacher celle que j’étais, en était vraiment moi-même.
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Ven 22 Déc - 20:49

// Je joue pour le 19 ème jour du calendrier de l'avent//

Vision passée
☆☆ a star shines...
...above us tonight ☆☆
Un seul touché, il m’avait fallu qu’un seul touché pour être submergé de toute part. Ses images défilaient sous mes yeux, les images de cette femme, cette dénommée Anne Bonny. Une femme qui avait eu une vie mouvementée, un peu comme moi. Je voyais cette femme se dresser devant moi, je la voyais grandir. Je la voyais être amoureuse, attendre son bébé avec impatience. Puis la naissance du petit William, je ressentais sa joie jusqu’au plus profond de mon âme, puis le drame, William meurt et je sentais mon cœur se serrer. Pourquoi le monde était-il aussi cruel ? C’était la première question que je m’étais posée. Naturellement je n’avais pas eu la réponse. Par contre, mon esprit d’arrêta devant une vision d’amour sincère. Elle était là, accompagné d’un homme tout sourire, elle avait réussi à sourire à nouveau. J’en étais fort aise. J’en étais même rassurée bien que je ne susse toujours pas pourquoi est-ce que cette femme me touchait autant. Ils étaient sur la plage. Puis ils marchaient bras dessus bras dessous dans le port. Cette vision était tellement paisible que je me surprenais à les jalouser. Je n’avais jamais connu ça. Non en réalité je l’avais connu, mais je n’avais pas eu le temps de l’exploiter, mon premier mari m’aimait. Il m’aimait, il me regardait avec amour désormais je m’en souvenais, je m’en souvenais désormais. Son nom était Arthur Holmwwod, mais je n’avais eu jamais la joie de partager ses sentiments. Je m’étais mariée à lui parce que c’était ce que j’avais à faire. Une femme ne pouvait pas rester sans mari c’était ce que l’on m’avait dit, alors comme cet homme était attentionné et semblait être tout à fait honorable. Puis mon chemin avait croisé celui de Dracula, et par contre lui il m’avait touché au plus profond de mon être. Malheureusement, ses sentiments n’étaient pas partagés, il s’était joué de moi, et m’avait vidé de mon sang. Quant à Barbe Bleue n’en parlons même pas, lui il n’en avait que cure de moi, j’avais seulement était-là pour qu’il puisse se vider une fois de plus avant d’assouvir son fantasme ultime : le meurtre. Si je me souvenais de tout cela signifiait que j’étais à nouveau morte. Je suis Lucy Westenra, une sorcière de Salem âgée de vingt-quatre ans. J’étais morte deux fois, et par un processus étrange, j’avais été capable d’entrer dans l’âme de celle qui m’avait trouvé échoué sur une plage inconnu.  
☾ anesidora
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Mer 27 Déc - 21:23

La force du destin
Feat Anne Bonny
Quand je suis avec toi, plus rien n’a d’importance, le monde pourrait s’effondrer autour de nous que je n’aurai qu’une pensée : toi. C’est à la fois terriblement excitant mais aussi horriblement effrayant. Quand ais-je déjà laisser une personne me troubler à ce point ? Je crois que j’arrête toujours mes relations avant qu’elles n’en arrivent à ce point, pourtant lorsque je te regarde, lorsque je te touche et t’embrasse je n’ai pas envie de te laisser partir. Toi qui appartiens à l’océan, j’ai aussi envie d’avoir une partie de ton être, que tu penses à moi jusqu’à en perdre la raison, que tu rêves de passer la nuit à mes côtés, que tu rêves d’un avenir commun ? Peut-être, ou en tout cas d’un avenir où nos métiers, nos ambitions ne se mettraient pas en travers de ce qui pourrait être une formidable histoire.

Je lui serre doucement la main, pour moi ici ou ailleurs, j’avais décider de profiter de chaque instants en sa compagnie, ces instants m’étaient précieux car bien trop rares, alors si la dame voulait rester dans la ville portuaire, soit. Anne nous guidait dans la ville qu’elle semblait connaître comme sa poche, je ne trouvais pas cela très étonnant, après tout elle était venue faire y son ravitaillement, donc elle devait très bien connaître le coin, il ne valait mieux pas s’amarrer n’importe où lorsque l’on est un pirate aussi connu que la demoiselle… Je souris lorsqu’elle me disait ne pas avoir l’habitude de demander la lune, si ça continuait, quoi qu’elle puisse bien me demander, je serais prêt à tout pour faire le bonheur de cette femme… Un jour peut-être… Mais en attendant, la miss Bonny me surpris grandement, sortant de sa poche un jouet d’enfant, une magnifique pièce de bois, mais qui était cassée semblait-il. Anne, me demanda alors si je pouvais trouver une personne pour réparer l’objet cher à son coeur, je regardais alors ma douce pirate, acceptant les deux missions m’étant données. « Bien sûr que je peux le faire, je ferai réparer ce jouet et je reviendrais te le rendre ma chère... », lui dis-je en récupérant l’objet mais également en prenant Anne dans mes bras.

Je n’allais pas confier l’objet à quelqu’un d’ailleurs, j’étais sans aucun doute en mesure de la réparer et ainsi réparer un morceau du coeur de ma belle brune. « Tu peux me faire confiance, j’en prendrait soin... », lui dis-je avant de glisser un doux baiser dans ses cheveux.

Nous arrivâmes enfin à la boutique de chapeau, et la scène qui suivit fut rapide, rapide et terriblement naturelle. Je voyais un nouveau visage de la louve, elle était telle une seconde maman avec la jeune Margaret, je savais qu’elle avait perdu son enfant, pourtant elle gardait à cet instant cet aura maternelle que certaines mères pouvaient avoir, cette douce façon de réprimander et de consoler. Cette petite famille était tout à fait charmante et rapidement la jeune fille fut de nouveau sous contrôle, grâce à Anne. Nous laissant seuls avec monsieur Georges, Anne me demandait de garder le secret de cette entrevue pour moi, je souriais, car je n’avais aucune envie d’ébruiter quoique ce soit la concernant. Comme si ces images d’elle, ces petites parties d’elle qu’elle acceptait de me montrer n’étaient que pour moi et je garde jalousement ce qui est à moi…

« Ton secret restera avec moi, chère Anne. Fais quelques essayage et je te donnerai mon opinion... », je laissais la belle faire son choix, essayer quelques chapeaux, tandis que je regardais la boutique, puis reportant mon attention sur le propriétaire je lui dis, « C’est une très belle boutique que vous avez ici, monsieur. Une adresse à ne pas oublier... », et je le l’oublierai pas, pour la dame, mais également parce qu’il était toujours fort agréable de trouver une magnifique boutique avec de si doués artisans.

Je regardais ensuite, mon Annie évolue dans la boutique, je ne me lassais pas de la regarder, je ne perdais pas patience, en quelques rencontres, elle avait prit plus de place que je ne saurai l’avouer...
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Mer 27 Déc - 23:36

La force du destin
Feat Absolem Benedicte

A cet instant, j’avais l’impression de ne plus rien avoir à moi. J’avais cédé une partie de moi à William, une autre à Killian. Et tout ce qui me restait, je l’avais offert à Absolem… Sans le vouloir, sans m’en rendre compte, j’avais mis entre ses mains tout ce qui me restait. Il ne me restait plus rien… Je ne savais pas comment c’était arrivé, mais c’était arrivé. Je ne savais pas pourquoi c’était arrivé non plus. Il n’avait rien à voir avec mon monde. Il n’avait rien à voir avec ce que je connaissais. Et pourtant, je lui avais cédé une partie de moi, la dernière qui me restait. Celle qui espérait encore à un possible bonheur. Certes, je ne voulais pas l’avouer, et sans doute ne l’avouerais-jamais, de peur qu’on s’en serve contre moi, de peur de perdre pieds et de ne plus rien comprendre à mon existence. Je l’avais dit, et je le dis encore : je ne voulais pas tomber amoureuse. Et je pouvais affirmer que je n’étais pas amoureuse. On ne pouvait pas éprouver des sentiments d’amour en seulement deux rencontres. Je repensais alors à la rapidité avec laquelle Killian était devenu mon frère. Mais ce n’était pas pareil que de l’amour… Non. Je n’étais pas amoureuse. J’avais une profonde affection pour Absolem, mais je n’étais pas amoureuse.

J’avais également confiance en lui. Trop peut-être. Je me sentaisen sécurité à ses côtés, cependant mon côté louve restait en alerte. Il ne fallait pas oublier qu’Absolem était un démon, l’un des sept princes des enfers. Qui savait de quoi il était capable ? S’il n’était pas simplement entrain de jouer ? Ce que je ressentais avec lui était différent de ce que je ressentais avec Killian. J’avais pleinement confiance en ce dernier, je le comprenais, je le connaissais comme je me connaissais. Absolem avait quelque chose d’inconnu, de mystérieux, ce qui rendait les choses diablement excitantes, mais également effrayantes. J’avais tout de même envie de le connaitre, de passer du temps avec lui pour le comprendre aussi bien que je comprenais mon frère. Pour savoir si j’avais bien fait de lui offrir la part de mon cœur que je m’étais réservée, celle que je voulais conserver pour tenter de survive encore un peu à travers le dédale des mes sentiments et de mes souffrances. J’étais quelqu’un qui aimait trop ou pas assez… Une passionnée qui donnait beaucoup trop, qui ne savait pas se préserver et qui ensuite était la proie des pires maux qui soient. J’avais beau essayé d’apprendre des mes erreurs, je les commettais toujours à nouveau… Mais ça se faisait sans que je le veuille, sans que je le remarque. Mon cœur me dictait ma conduite et envoyait ma raison au placard.

Déambulant dans les rues de la ville portuaire, je finis par confier au grand démon des enfers deux missions qui me tenaient à cœur. Je lui confiais la réparation d’un jouet qui avait appartenu à William et que j’avais gardé. Le pauvre cheval de bois avait perdu une patte durant une bataille. C’était un jouet magnifique qui avait beaucoup plu à mon fils. La peinture était délicate, brillante malgré sa simplicité. Je me rappelais qu’il m’avait coûté une fortune. Mais je pouvais payer tous les trésors du monde pour combler mon louveteau de bonheur. J’étais capable de tout pour lui. Aussi, je voulais m’assurer que ce petit cheval soit réparé, comme pour garder mes souvenirs intacts. Et cette mission ne pouvait pas être confiée à n’importe qui… J’avais assez confiance en Absolem pour lui demander de faire en sorte que ce jouet soit comme neuf. La seconde mission de mon amant était bien évidemment de me rapporter l’objet… C’était une façon de réclamer une troisième rencontre. Un caprice de ma part sans doute, dissimulé derrière une nécessité. Il ne semblait pas se méprendre de mes demandes et de mon petit tour. Il récupéra le jouet avant de me prendre dans ses bras. Je me blottis contre lui, profitant de sa chaleur et de son odeur qui était devenue cher à mon cœur. Il me demanda de lui faire confiance, ajoutant qu’il prendrait soin des affaires de William. Ses paroles m’arrachèrent un petit sourire. Son baiser dans mes cheveux me réconforta.

- Je te remercie… J’y tiens beaucoup…

C’était une partie de mon passé que je lui avais confié. Doucement, je me détachais de lui pour lui reprendre la main afin d’atteindre la boutique de monsieur Georges. Un chapelier que j’appréciais autant pour la personne qu’il était que pour son savoir faire en matière de couvre chef. L’accueil fut quelque peu mouvementé. Margaret était sortie de nulle part, portant une simple chemise, prête à s’enfuir dand la rue pour échapper à l’habillage que lui imposait sa mère. L’attrapant au vol, je la pris dans mes bras pour la gronder tout en faisant un marché avec elle. Tout en délicatesse et tendresse, nous étions arrivées à un accord. Rendant la petite à sa maman, je me tournais vers Absolem pour lui demander de garder le secret de cette rencontre. Une pirate qui aime les enfants, ce n’était pas répandu, et ça ternirait mon image de capitaine sanguinaire. Sans doute serais-je aussi le sujet de certaines moqueries bien masculines, ce qui me ferait perdre en crédibilité, et mon statut de capitaine. C’était quelque chose à éviter absolument. Il accepta de garder tout ça pour lui et me demanda de faire quelques essayages. Hochant affirmativement la tête, je partis voir les chapeaux que monsieur Georges proposait dans sa boutique. Le démon complimenta le propriétaire sur son établissement me faisant sourire.

Attrapant un chapeau de ville qui était destiné à une femme de la bonne société, je me retournais vers mon amant avec un sourire amusé sur les lèvres. De couleur bordeaux, avec des plumes noires, il était fin, élégant, orné de quelques rubans.

- Me croirais-tu, si je te disais que j’en avais eu un comme ça par le passé ? Certes, c’était il y a longtemps, mais j’en ai vraiment eu un comme ça.

Reposant le chapeau. Je me tournais vers les chapeaux destinés aux grands voyages. Bien évidemment, ils étaient taillés pour le crâne d’un home. Pas beaucoup de femmes voyageaient à bord, et si c’était le cas, elles restaient souvent dans leur cabine, ne sortant pas énormément. J’avais pourtant besoin de quelque chose pour me protéger du soleil afin d’éviter les affreux et douloureux coups de soleil. Un chapeau assez simple attira mon regard. Il était brun avez d’assez larges rebords pour me cacher du des fortes lumières du jour. Il y avait dessus deux plumes de faisans. Le posant sur la tête, je demandais l’avis d’Absolem.

- Qu’en penses-tu ? Comme toujours, il faudra le réajuster. Mais j’ai l’habitude et monsieur Georges fait ça très vite.

Je souris avant de reprendre le chapeau pour le poser sur la tête du démon.

- Je suis septique pour toi par contre… Ce genre de chapeau ne te va pas… Je crois que tu n’as pas une tête à chapeau en fait.

Un petit rire m’échappa et je récupérai le couvre chef. Je l’embrassais tendrement sur la joue. J’étais parfois un peu taquine peut-être… Nous fûmes rapidement rejoints par la petite Margaret qui était parfaitement vêtue, belle comme un ange. En la regardant, je repensais à mes souhaits de jeune bourgeoise. Après William, j’avais voulu une fille… Et ce n’était jamais arrivé.

- Je suis venue vous aider ! S’exclama-t-elle en souriant.

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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Jeu 28 Déc - 12:07

La force du destin
Feat Anne Bonny
Comment était-ce possible ? Comment cette louve pouvait-elle me faire autant d’effet, elle devait certainement avoir un secret, un pouvoir magique quelconque pour que moi, prince des enfers et surtout prince de la luxure réagisse autant à son contact. Comment les moments à ses côtés pouvaient effacer tout ce qui ce passe autour de nous, comme si plus rien d’autre n’avait d’importance ? Je ne comprenais pas, mais j’aurais sans doute tout le temps loin de ma belle pour m’interroger à ce sujet. Cette attraction était-elle mutuelle ? J’en avais l’impression, et j’espérais bien que même loin de moi, loin de nos moments passés ensemble, la pirate pense tout de même à moi, peut-être même à en perdre le sommeil… un souhait un peu égoïste mais je n’en avais que faire, je voulais rester un peu plus dans la mémoire de la charmante jeune femme et si cela lui apportait un peu de sommeil en moins, alors je prenais…

Je prenais tout. Les moments de calmes dans la tempête de nos vies, les petits moments anodins comme le fait d’aller faire les boutiques avec son amante, je prenais tout, j’en avais besoin, j’étais avide de ses moments, à un point que s’en était difficile de se refréner. La demoiselle avait aussi bien réveillé l’homme que le démon, c’était à la fois dangereux mais aussi relativement excitant. Je ne voulais pas lui faire de mal, mais nous savions tous deux qu’un accident était si vite arrivés, pourtant la demoiselle ne se formalisait pas de ma condition, et ce, depuis notre première rencontre. M’importe qui aurait sans doute mit une limite, une certaine distance, mais pas elle. Ce n’est pas n’importe qui. Cela m’enchantait. Tout comme j’aimais découvrir de nouvelles facettes de la jeune femme. Elle me laissait la connaître un peu plus à chaque fois et j’adorais cela. Je voulais en savoir plus et elle satisfaisait ma curiosité.

Tantôt câline, tantôt forte et courageuse, puis le poids de la responsabilité reprenait le dessus, jusqu’à ce qu’elle se montre à nouveau affectueuse, chaleureuse… Aujourd’hui je découvrais également son côté maternel et je devais dire que c’était loin de me déplaire. Je n’avais pas connu cela, non l’amour chez les démons, cela n’existe pas, il y a l’envie, le désir, mais l’amour, je n’ai jamais connu. L’amour n’existe pas, Absolem, les paroles de ce qui était ma génitrice résonnaient encore profondément dans mon esprit. L’amour n’excite pas et pourtant, en regardant Anne avec la petite Margaret, j’avais l’impression que si cela existait alors, ce serait sans doute quelque chose comme ça. Une profonde affection…

M’enfin, je visitais un peu la boutique, complimentant le chapelier pour son magnifique travail et gardant à l’idée de sans doute revenir le voir, pas pour moi mais plutôt pour la superbe louve déambulant dans le magasin. Essayant quelques chapeaux, la dame se retourna vers moi, apprêtée d’un chapeau très bourgeois qui n’irait décidément pas du tout sur son bateau. Toutefois, Anne me surpris un peu lorsqu’elle me dit qu’elle en avait déjà porté de similaire il fut une époque. Je lui souris et fit une petite révérence élégante : « Madame... », lui dis-je alors pour la taquiner quelque peu mais également, je gardais dans un coin de ma tête, des questions sur ce passé de bourgeoise, je voulais en savoir plus, mais là tout de suite, entourés comme nous l’étions ce n’était pas le bon moment… une autre fois peut-être… sans doute…

Puis elle reposa le chapeau avant de jeter son dévolu sur un superbe couvre tête brun, simple mais élégant avec les deux plumes de faisans. J’aimais beaucoup et même si ce n’était pas vraiment la bonne taille pour mon amante, elle me rassura sur le fait que monsieur Georges avait l’habitude de lui reprendre ses chapeaux. Parfait. Alors qu’elle me demandait mon avis je lui dis : « J’aime beaucoup celui-ci, la couleur te va très bien. », je me rapprochais d’elle pour le toucher, « La matière semble bien également...Il est plus souple que ce que je pensais... », lui dis-je avant qu’elle ne décide de me le mettre sur la tête. Je la regardais à moitié amusé, à moitié dépité, tandis qu’elle se moquait de moi et de ma tête à chapeau. « Ce n’est pas mon type de chapeaux, ma douce… les hauts de forme me conviennent bien mieux... », lui dis-je alors en souriant et en lui redonnant celui qu’elle avait choisi. Son petit bisou fut très bien accueilli, ainsi je savais que sa petite moquerie n’était pas « méchante », j’appréciais le geste, lorsque la petite fille vint nous rejoindre pleine d’enthousiasme à l’idée de nous aider à choisir un chapeau pour Anne.

Je décidais alors de me détendre un peu, après tout, nous étions en charmante compagnie et Anne se livrait à moi sans détours, la moindre des choses que je pouvais faire, était de lui rendre la pareille. Je m’accroupis au niveau de la jeune fille, lui souriant gentiment, puis je la pris dans mes bras gentiment, avec douceur et facilité, me relevant, je regardais le chapeau choisit par la pirate et demandait à Margaret son opinion : « Que pensez-vous de ce chapeau, mademoiselle Margaret ? Ne pensez-vous pas qu’il convient à notre chère Anne ? Les plumes sont magnifiques je dois dire... », demandais-je alors à la jeune fille, tout naturellement. J’appréciais les enfants, quasiment tous du moins, ils étaient francs, naturels, brillants, et ils adoraient découvrir de nouvelles choses, j’aimais les regarder, les yeux illuminés de joie lorsqu’ils parvenaient à faire quelque chose pour la première fois et j’admirais leur capacité à tomber et à se relever comme si de rien n’était. Ils étaient stupéfiants. Pourtant, très peu de personnes connaissaient cet aspect de moi, non pas que je me cache, non, disons, que je préfère éviter que cela se sache. Alors je garde mes distances d’habitude, tout en n’en pensant pas moins…

Je me demandais bien quelle serait la réaction de la pirate, puis j’ajoutais à son intention, utilisant sa formulation de tout à l’heure : « Si ça pouvait rester entre nous, ça serait gentil. Je risquerais de perdre toute crédibilité auprès des autres démons... ». Je souris alors à mon Annie. Il n’y avait bien qu’à elle que je pouvais me confier ainsi...
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Jeu 28 Déc - 23:39

La force du destin
Feat Absolem Benedicte

L’amour se déclinait en différentes catégories… On n’aime pas sa famille comme on aime ses amis. On n’aime pas ses amis comme on aime l’amour de notre vie. Même si je ne croyais pas au grand Amour avec un grand A, je savais que nous pouvions tomber amoureux, rêver à des projets communs pour l’avenir. Nous pouvions aimer certaines personnes avec la même intensité, mais les aimer de façon différente, parce qu’elles réveillent des choses différentes en nous, parce que notre cœur les voit d’une certaine façon, parce qu’elles représentent des nécessités distinctes à notre existence. Et malheureusement pour moi, je ne savais pas ce qu’Absolem représentait pour moi… Il n’était pas le frère que mon cœur cherchait, il n’était pas l’ami dont j’avais besoin. Il était autre chose. Une chose qui me semblait tout à fait inconnu, car je ne savais pas ce qu’il était, qui il était pour moi. Peut-être le saurais-je un jour. Peut-être ne le saurais-je jamais. Mais ça n’avait pas beaucoup d’importance, je l’appréciais, j’avais une profonde affection pour lui. Je passais d’agréablement moment en sa compagnie, et c’était ça qui avait le plus de valeur. Pas le fait de mettre un mot sur notre relation quelque peu étrange et compliquée.

Je devais dire que je profitais très bien de ma journée avec Absolem. Et j’avais aussi très bien savouré notre nuit ensemble. Il fallait profiter de tout. Nos rencontres étaient rares et duraient souvent peu de temps, alors chaque instant était important, même ce moment où je devais simplement choisir un chapeau. Et qui aurait cru qu’en allant chez un chapelier, j’allais céder une autre partie de ma vie à ce cher démon ? Une part de moi que je cherchais à cacher, à enfouir au plus profond de mon existence. J’avais été mère, et je crois je n’ai jamais cessé de l’être. J’aimais les enfants, et je ressentais toujours une certaine tendresse pour eux. J’enviais secrètement leurs parents et leur vie paisible. Leur vie qui était à l’opposée de la mienne. Mais j’avais un choix pour ne plus souffrir comme j’avais souffert par le passé. Comme je souffrais encore aujourd’hui, à m’accrocher à certains souvenirs, à garder les objets d’une vie passée. Pourtant, je ne pouvais pas nier ce côté maternel qui était le mien. J’avais pris Billy sous mon aile et le considérais un peu comme mon fils, j’avais de l’affection pour la jeune Margaret que je ne voyais que rarement. Faisant confiance à mon prince des enfers, je me permettais de lui montrer cette fragilité qui était la mienne. Ce secret que je tentais de garder. Je savais qu’il n’en ferait rien, qu’il ne s’en servirait pas contre moi. Je le savais, ou je l’espérais.

La petite fille étant partie, et la promesse de tout garder pour lui prononcée, je partis regarder les chapeaux. Après tout, c’était la raison de notre venue ici. Il me fallait un nouveau couvre chef pour ne pas attraper de vilains coups de Soleil. Avant de trouver le chapeau idéal, je montrais un modèle que j’avais eu par le passé, quand j’étais plus jeune, respectueuse (enfin pas trop), douce et aimante. Ma vie de bourgeoise me semblait tellement loin, parfois j’oubliais que je n’étais pas née pirate, mais fille de bonne famille. N’étant pas un secret d’Etat, je dévoilais une partie de mon passé à Absolem. La surprise se lisait sur son visage. C’était agréable de voir qu’une simple mortelle pouvait surprendre un prince des enfers, démon de la luxure. Souriant, je fus assez fière de moi mine de rien. Dans une élégante révérence, il m’appela « Madame ». Une petite moue se peigna alors sur mon visage. Ça ne m’allait pas du tout, je n’étais plus une dame. Ça faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas appelée ainsi avec autant de respect.

- Hm… « Madame »…? C’est vraiment moi que tu appelles ainsi ?

Reposant le chapeau, je préférais maintenant me tourner vers des chapeaux de marin. C’était beaucoup plus utile, et nous n’avions pas la semaine devant nous pour trouver mon bonheur. Le temps était compté, et je ne voulais pas passer mon après midi dans la boutique de monsieur Georges, il y avait des choses beaucoup plus intéressantes à faire. Finalement, je choisis un chapeau brun avec des plumes de faisans. C’était assez discret pour que je ne devienne pas une cible facile. Les pirates qui s’habillaient avec de belles plumes rouges me faisaient doucement rire. Il était si facile de tirer une balle entre leurs deux yeux. Tant pis pour eux. Tant mieux pour moi. Présentant mon choix à mon amant, je lui demandais son avis. Ça semblait lui plaire, il aimait la couleur, la matière. Le chapeau étant trop grand pour moi, et aussi parce qu’il plaisait à Absolem, je le lui posais sur la tête. Mine plutôt septique, je lui fis comprendre que ce n’était pas son genre. Il préférait les hauts de forme de toute évidence.

- Toujours dans l’élégance mon cher… Malheureusement, il n’y a pas de place pour l’élégance en mer.

Il fallait que les vêtements soient confortables et pratiques. Pas de jolis chapeaux ou de jolies robes. La bourgeoisie était une page définitivement tournée. J’étais très bien en hors la loi habillée en pantalon. Il n’y avait rien de mieux pour courir, grimper et sauter partout. En parlant de sauter partout, Margaret nous rejoignit rapidement en sautillant avec enthousiasme. Comme toujours, elle voulait m’aider à trouver mon chapeau. Chose plus qu’étonnante, je vis Absolem prendre l’enfant dans ses bras avec douceur. Qui aurait cru que le démon de la luxure pouvait se montrer aussi tendre envers les enfants ? Ce charmant tableau me fit sourire. Je me demandais si un jour, il serait père lui. Quoi que la question ne se posait pas vraiment… Sans doute devait-il se balader dans de nombreux lits, et de se fait, concevoir des enfants. La question était plutôt de savoir s’il s’occupait de ses enfants comme un bon père le faisait. Par contre, je devais avouer que je ne m’aventurerais pas à lui poser la question. Elle était trop personnelle… Tout de même, c’était touchant de le voir agir ainsi avec Margaret. A la question qu’il lui posait, je remis le chapeau sur la tête.

- Oui, il est joli… Anne n’aime pas les couleurs… Alors marron c’est très bien. J’aime bien les plumes. Je les ai choisies avec papa pour ce chapeau.
- C’est très bien choisi Margaret… Si c’est vous qui avez décidé de mettre ses plumes sur ce chapeau, je ne peux faire autrement que de le prendre.
- C’est vrai ?
- Bien sûr.

Je ne pouvais défaire le sourire que j’avais sur les lèvres. Ils étaient tellement beaux ensembles tous les deux. C’était quelque chose que je ne m’attendais pas à voir. Absolem avec une enfant. En y réfléchissant, qui aurait pensé que la cruelle Anne Bonny pouvait aimer les enfants ? Mis à part ceux qui connaissaient mon passé, personne ne pouvait croire que je pouvais tolérer pleurs, cris, caprices… Les enfants étaient parfois difficiles, mais ils pouvaient aussi apporter beaucoup de bonnes choses. Leur innocence, leur naïveté étaient beaux à voir et réconfortaient les coeurs. Ils s’émerveillaient devant tout et rien. Voyant le monde de la plus belle façon qui soit. Tout leur paraissait merveilleux et admirable. Si les adultes pouvaient voir le monde ainsi, la vie ne serait pas celle qu’elle était. Absolem me retourna alors ma demande, il fallait que je garde secret sa tendresse envers Margaret.

- Ton secret est bien gardé. Et  de toute façon, je pense que même si j’en parlais, personne ne me croirait…

Qui croirait une pirate qui disait que le démon de la luxure aimait les enfants de façon tout à fait innocente ? Personne. Les pirates avaient mauvaises réputations, et le démon de la luxure avait aussi sa réputation qui le précédait. Je laissais un instant Absolem avec l’enfant pour donner mon chapeau à monsieur Georges pour qu'il puisse le réajuster. Retournant auprès de ceux que j’avais abandonnés, je sortis de ma poche un petit sachet contenant du chocolat.

- Pour vous remercier de m’avoir aidé à choisir mon chapeau, comme promis.
- Vous la gâtez trop, Anne. Rétorqua le chapelier.
- Ce ne sont que des chocolats, et ça me fait plaisir.

Je pris doucement Margaret des bras d’Absolem pour l’embrasser sur la joue. J’appréciais cette enfant. Elle était ce que je n’avais pas eu, et elle apportait un peu de tendresse dans ma vie de pirate sanguinaire. Elle me connaissait assez bien, et me voyait assez régulièrement même si mes visites étaient assez espacées. Reportant mon attention vers le démon avec l’enfant dans mes bras, je demandais en souriant :

- Sais-tu ce que nous allons faire une fois que monsieur Georges aura repris mon chapeau ?
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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Ven 29 Déc - 11:22

La force du destin
Feat Anne Bonny


Profiter de l’instant présent était le maître mot de notre « relation », car oui au bout de plusieurs rencontres et une folle nuit, nous pouvions considérer entretenir une certaine relation. Quel type ? Cela je l’ignorais, après tout, elle était différente de tout ce que j’avais connu (et pourtant j’en avais connu des choses) jusqu’à présent. J’étais complètement largué dans l’inconnu mais tant que j’étais avec elle, je n’avais pas peur, je n’avais aucune crainte à ce sujet, j’avais seulement de multiples certitude dont celle que j’appréciais sa compagnie et que cela me faisait quelque chose à l’idée de ne plus la revoir. Tout simplement.

Avec Anne, je montrais mes différents visages, le démon sérieux, le joueur, le romantique, le doux, l’attentif, elle n’avait pas encore expérimenté certaines parts sombres de mon caractère et c’était sans doute pour le mieux. Elle fuirait ou pire, me défierait jusqu’à me rendre fou, oui, elle n’était pas du genre à fuir comme toutes ces demoiselles et damoiseaux, non, elle irait à l’affrontement et nous y laisserions sans aucun doute des plumes et ce, dans les deux camps. M’enfin, pour l’instant je savourais chaque minute, non, chaque seconde en sa présence, la regardant choisir des chapeaux, mais aussi me faisant découvrir un nouveau pan de sa vie. Une chose était sûre, la jeune femme bourgeoise n’était plus, du moins il devait sans doute rester un peu de la délicatesse et du savoir-vivre de son passé, mais à présent c’était bien la pirate que j’avais devant moi. Je me demandais si j’aurai eu autant d’affection pour la frêle bourgeoise ou si c’était justement la forte d’Anne, sa fougue qui me plaisait tant…

Je taquinais ma chère Anne et sa réaction me fit sourire, m’amusa même, mais gentiment… jusqu’à ce qu’elle me pose son chapeau sur la tête et là, je devais dire qu’elle avait raison, ce n’était pas vraiment mon style, ça aurait pu, habillé différemment, mais décidément ce n’était pas, moi. J’étais bien mieux dans de magnifiques costumes, des chapeaux de nobles, tout le tralala. Me voir habillé en mode détente était une chose bien rare, sauf au lit au là, je n’étais pas habillé du tout pour la peine. Avec juste un draps de soie, c’était...parfait.

M’enfin, en attendant de me retrouve à nouveau au lit ou ailleurs avec ma chère pirate, je décidais de me livre également un peu, lui faisant voir une facette de ma personnalité que très peu voire personne ne connaissais, j’adorais les enfants, bien que je n’en ai pas moi-même. Ce n’était pourtant pas les occasions qui manquaient, mais j’avais le temps de penser à tout cela… plus tard, lorsque j’aurai trouvé une partenaire assez digne pour rester à mes côtés, car il était hors de question de ne pas être un père dans la vie de mes enfants, enfin futurs enfants. Je leur souhaite d’ailleurs bien du courage, car me connaissant ça risque de ne pas être facile…

Je suivais avec attention la discussion avec la petite Margaret, elle aimait aussi le chapeau et avait même aidé à choisir les plumes pour celui-ci. Elle était futée et intelligente pour son âge… Je gardais alors dans un coin de ma tête, de revenir faire un petit cadeau à cette famille. Parce que j’avais envie et que je les aimais bien, ils m’étaient...sympathiques. Je ris alors lorsqu’elle me promis de ne rien dire, d’autant plus que personne ne la croirait… « Pas faux, Miss Bonny… Il est fort probable que l’on vous prenne pour une folle, si vous veniez à parler de cela... », lui dis-je alors en toute vérité, m’enfin, elle en était sans aucun doute consciente. Ma douce, farouche et intelligente Anne Bonny…

Elle donna du chocolat à jeune fille pour la remercier de l’avoir aidée, tandis que Monsieur Georges semblait gêné, ils étaient vraiment gentils, peut-être trop… M’enfin, Anne prit l’enfant de mes bras pour l’embrasser avant qu’elle ne me demande quelle était la suite du programme de notre petite journée. Je réfléchis un peu, les seules idées qui me venaient n’étaient absolument pas pour les enfants, et la voir crapahuter et se moquer m’avais donné envie...ce qui avait don de troubler ma réflexion… Je la regardais avec des yeux brûlant de désir tandis que je passais en revue différentes éventualités comme si nous étions seuls au monde. Bref. Autant dire que j’avais le temps de me consumer totalement avant de trouve quelque chose qui pourrait nous satisfaire tous les deux.
Margaret eut la très bonne idée d’aller voir ce que son père faisait pour nous laisser un peu seuls tous les deux, lorsque je me rapprochais significativement de ma louve, la prit dans mes bras, puis dégageant gentiment les cheveux de son oreille, je lui déposais un baise brûlant sur son cou, en dessous du lobe… Avant de reprendre notre conversation : « Je te propose, qu’une fois ton chapeau récupéré... », petit bisou sur son cou en descendant, « nous rentrions… », petit bisou aussi, « que nous nous mettions au lit... », petit bisou sur le coin de la lèvre, « que nous conversions puis...plus si la magie opère toujours entre nous... », lui annonçais-je alors tout feu tout flamme, avant de reprendre une distance raisonnable… « Enfin...si vous le désirez aussi, Madame... », lui dis-je à la fois pour la provoquer et à la fois pour savoir ce qu’elle en pensait réellement...


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Message# Sujet: Re: La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte   La force du destin ~ PV: Absolem Benedicte - Page 4 Icon_minitime1Ven 29 Déc - 15:00

La force du destin
Feat Absolem Benedicte

Certaines choses ne pouvaient pas s’expliquer et semblaient échapper à la compréhension. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, ce qu’il y avait entre Absolem et moi. Il y avait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Autant habituellement, je cernais très rapidement ce que je ressentais pour les autres, autant cette fois, je n’y arrivais pas. Il y avait un « truc », mais je ne savais pas quoi. Dans le fond, ce n’était pas important de comprendre, il fallait surtout profiter du moment présent, de la présence de l’autre tant nos rencontres étaient rares et aléatoires. Si nous nous étions retrouvés la veille, c’était le pur fruit du hasard, c’était parce que le destin le voulait bien. Je n’allais pas m’en plaindre. La seule chose qui pouvait me faire pester, c’était la rareté de nos rencontres hasardeuses. Je ne voyais que trop rarement ceux que j’appréciais. Les obligations de la vie de pirate m’obligeaient à faire quelques sacrifices… Quelques concessions qui me faisaient parfois mal au cœur. Il fallait parfois faire certains choix quelques peu difficiles, j’avais fait mes choix de vie.

Tout comme Absolem qui avait ses choix. Il était aussi du mauvais côté, mais sa vie était sur la terre ferme, loin de la vie périlleuse des marins qui se battaient contre les tempêtes et les abordages. Lui luttait contre la Politique, les mauvais coups et la manipulation. Chacun avait sa croix à portée, son combat à mener. Prince des enfers, je ne doutais pas un instant qu’il ne poursuivait pas un but précis : l’accès au pouvoir, obtenir le trône. Ils étaient six princes, et je ne savais s’il était l’aîné de cette grande fratrie. Quelque chose me disait qu’il était en quête de pouvoir… C’était le but de beaucoup de personnes qui avaient du sang royal… Certains étaient capables du pire pour arriver au pouvoir, de faire du mal à des ennemis, des inconnus mais aussi à ceux qu’ils aimaient. Habituellement, je fuyais ses personnes qui ne pensaient qu’au trône. Mais pas lui. Et je ne savais pas pourquoi. Si j’avais embrassé la piraterie, c’était pour fuir ma vie passée, le respect des lois et des personnes hauts placées. Pourtant, mon cœur flirtait avec un démon, un prince, la luxure en personne. Qu’importait la conséquence de ce choix, je l’assumerais. Ou du moins, j’essaierais.

En voyant Absolem en compagnie de la charmante Margaret, j’avais du mal à voir le danger qu’il pouvait représenter. Il semblait doux et attentionné. Presque inoffensif dans un sens, alors que ce n’était pas du tout le cas. Il fallait réussir à rester sur ses gardes, se méfier du loup qui dort. Ou du démon qui dort dans ce cas là. J’avais tout de même une certaine confiance en lui, et j’espérais que je ne paierais pas cette confiance que je lui accordais sans raison. J’espérais que l’avenir n’allait pas me réserver quelques mauvaises surprises à ce propos. Au lieu de penser à l’avenir, profite du moment présent. Me souffla une voix dans ma tête. Il fallait sans doute écouter ce précieux conseil…

Quelques taquineries ici et là, des sourires, des rires, des marques d’affection. Tout un petit moment plein de tendresse qui n’appartenait qu’à nous. Nous échangions quelques cartes sur notre personnalité, sur notre vie… Des secrets bien gardés que nous cédions à l’autre avec un certains plaisir. J’étais bien contente de voir le côté tendre et doux du sulfureux démon. Ça me donnait un autre point de vue sur la personne qu’il était, tout en me rendant la tâche de le cerner bien plus compliqué. Il était plein de choses, me montrait des facettes de lui si différentes que ça me faisait un peu tourner la tête. Mais j’en étais ravie. Et il avait raison, si je disais à quelqu’un qu’il aimait les enfants, on me prendrait pour une folle. Sans aucun doute.

Je reportais ensuite mon attention sur la petite fille de monsieur Georges, à chaque que je venais les voir, j’avais un petit quelque chose pour elle. Cette fois, c’était du chocolat. J’appréciais particulièrement cette friandise, et je savais que Margaret appréciais aussi, alors je prenais plaisir à lui faire des petits cadeaux même si ses parents trouvaient que c’était parfois trop. J’avais envie d’apporter un peu de joie à la petite famille… Et ce n’était pas quelques chocolats qui allaient me manquer. Je récupérais doucement l’enfant pour la garder un peu avec moi et demandais ensuite à Absolem ce qu’il voulait faire. Son regard en disait long, me faisant légèrement rougir du fait que nous n’étions pas seule et que j’avais une petite fille dans mes bras.

- Je peux aller voir papa ?
- Bien évidemment. Lui répondis-je avec un petit sourire.

Je la reposai au sol et elle partit en courant voir son père qui était entrain de réajuster mon chapeau. Je me tournais ensuite vers mon amant qui se retrouva tout près de moi. Je voulus dire quelque chose, mais je n’en eus pas le temps. Je me retrouvais déjà dans ses bras. Il replaça une mèche de cheveux pour venir déposer un baiser dans mon cou, me faisant légèrement frissonner. Je l’écoutais avec attention, profitant de chacun de ses baisers qui réveillaient doucement le désir en moi…

- Si j’étais vraiment une dame… je te dirais que c’est mal… Que ça ne se fait pas… Mais tu as de la chance que je sois une pirate. Répliquai-je.

Je lui rendis alors la pareille en déposant un délicat baiser dans le creux de son cou. En entendant des pas s’approcher, je me détachais doucement de lui avant qu’on ne soit surpris. Monsieur Georges revint avec le chapeau parfaitement refait, suivi de sa fille. Il me tendit le chapeau que j’essayais. Il était à ma taille, et les retouches étaient invisibles.

- Merci monsieur Georges. Combine vous dois-je pour ce chapeau ?

La somme réglée, les adieux effectués, nous sortîmes de la boutique du chapelier pour nous retrouver dans la rue. Je repris la main d’Absolem pour reprendre la marche vers… Je ne savais pas trop vers où en fait. Je ne savais pas où il voulait aller. Il avait dit « rentrer », mais n’ayant aucun point d’attache ici, mis à part mon navire, je ne savais pas où il voulait se rendre, et hors de question qu’il vienne sur le Revenge alors que mes hommes y étaient.

- Je te suis… Je te laisse me guider dans se dédale de chemins.
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