Ville 2 - 13 blocks

Ses pouvoirs avaient fonctionné ! Hilda en était heureuse. Elle n'avait pas pris un gros risque cela dit mais mieux valait y aller doucement. En tous cas elle était bien décidée à les utiliser qu'en cas d'extrême urgence. Charles se retrouva avec une robe à fleurs qu'il se dépêcha de quitter et qu'elle lui prit des mains.

- Je la cherchais partout !

Elle avait même cru que Peter, son ex-mari l'avait emportée par erreur dans ses bagages. CJ demanda à Hilda si elle n'était pas la fée de Cendrillon.

- Oui. Et c'est effectivement moi qui serait intervenue si ce maudit Rumpelstiltskin n'avait pas piraté mon fichier de protégés.

Il ne perdait rien pour attendre celui-là. Elle envoya un petit clin d'oeil à Vicky qui semblait satisfaite de sa tenue. L'ambiance morose de la ville incitait à faire la tronche, elle n'eut donc pas à se forcer. Guidés par CJ ils atteignirent sans soucis les archives et se mirent à fouiller. Les derniers dossiers traités semblaient dater de presque trente ans. Tout était à l'abandon. Il n'y avait plus de passeur d'âmes.

- Tartare...Champs Elysés. l'Enfer et le Paradis. Ce doit être le résultat des jugements de ces âmes. Ce qui m'étonne c'est qu'il n'y aie que ces deux options. Un Nordique par exemple devrait pouvoir aller au Valhalla...Les deux sont issus de la mythologie Grecque. On peut donc supposer que c'est Hadès qui s'est occupé de ceux-là. Et qu'il a disparu depuis trente ans.

En fouillant plus ils en apprendraient peut-être d'avantage.

- Si on ne trouve rien de plus je propose d'aller voir ce qui se cache dans les sous-sols...

Par contre si ils s'aventuraient là dedans il leur faudrait peut être bien s'armer un minimum.

acidbrain

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Cela avait été simple de se retrouver à la Mairie, même un peu trop facile je dois dire mais c’était peut être bon signe, on allait peut être pouvoir s’en sortir plus facilement. Suivant les autres jusqu’aux archives, je ne tarde pas à remarquer le nombre incalculable de dossiers sur le sol complètement fichus et mon regard ne tarde pas à se poser sur un dossier un peu différent des autres, je m’avance vers ce dernier avant de le prendre dans ma main et ne tarde pas à l’ouvrir avant de poser mon regard sur mon père. Je parle de mon père de la malédiction.

« Papa… »

Il était là, souriant sur la photo. Ce dossier se trouvait là. Est-ce-que ça voulait dire qu’il se trouvait ici ? Je n’en savais rien, le dossier suivant été un dossier parlant de ma tante maternelle. Je croisais les doigts pour que dans ces dossiers ne se trouvent pas le nom de mes parents. Je continue de fouiller dans les dossiers, assise sur le sol en tailleur avant de lire le dossier de mon père. Apparemment, il était à deux doigts de pouvoir passer dans la lumière comme ils disent. Une larme roule sur ma joue, c’était la première fois que je revoyais le visage de mon père, même si ce n’était que sur la photo, ça me faisait toujours un choc de me dire qu’il était là. Peut-être que j’allais le revoir.

Poussant un profond soupir, je me relève, le dossier toujours en main avant de m’avancer vers une étagère qui était un peu cassée et je repose le dossier délicatement dessus même si en soit ça n’allait pas avancer grand-chose. Il fallait qu’on sorte d’ici, je commençais à pas me sentir très bien, il fallait qu’on trouve un moyen de sortir d’ici. Il y avait un bon nombre de personnes qui espéraient sans doute passer dans la lumière et parmi tous ces dossiers, ils devaient bien y avoir des personnes qui méritaient de passer de l’autre côté.

Mon esprit fut ramené dans la dure réalité des enfers quand Hilda tomba sur une carte de la ville. M’approchant d’elle, je pris finalement la parole.

« L’entrée pour les sous-sols se trouve là mais on peut pas y aller comme ça. Il nous faut de quoi nous défendre, on ne peut pas simplement y aller comme ça. Il faut qu’on ait de quoi se défendre et pouvoir être certains de ne pas nous trouver en danger. Je vais essayer de trouver une arme ou quoi que ce soit, je sais me défendre avec n’importe quoi qui peut me tomber sous la main. On doit bien trouver quelque chose dans cette salle, après tout, avec tout ce qu’il y a dehors, on doit bien trouver de quoi nous défendre. »

Je me lève et me dirige vers un coin des archives avant de me mettre à fouiller, il fallait à tout prix que je trouve quelque chose pour me défendre. Je sentais la présence de l’eau au sein d’Underbrooke, oui, je sentais sa présence mais quelque chose était différent, c’est comme si elle ne répondait pas à mon appel. Je continuais de fouiller, espérant trouver tous les moyens possible pour qu’on puisse arriver en bas sans danger.

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Même pas peur, la petite brune s’était avancée pour ouvrir la porte. Elle ne manquait pas de courage et elle fut récompensée car rien de grave ne lui était arrivé. Pour le moment…. Aux archives, chacun avait la tête dans les papiers qui trainaient, tous sur un dossier. Charles lui ? Il faisait semblant de chercher, glissant juste les doigts entre les chemises marrons dans un meuble à tiroir, mais il ne regardait même pas. Il n’avait rien à cherché. Les personnes qui comptaient vraiment pour lui était encore vivantes. Et il a surement côtoyé plus d’animaux que d’humain. Alors non, il observait la salle des archives. Elle ressemblait à s’y tromper à celle de la vraie Mairie de Storybrooke. Il avait eu l’occasion de travailler à la Mairie. Enfin « travailler » est un grand mot. Un de ses objectifs dans la vie : être payé à ne rien faire. Ici, elle était seulement moins bien rangée et entretenue. Il y en avait littéralement partout. Ils n’étaient pas les seuls à être venus chercher quelque chose. Il jeta un oeil aux autres personnes, finissant par s’appuyer en se laissant pendre en travers le tiroir de dossier, les bras ballants de l’autre côté. Hilda trouva alors quelque chose. Une carte de la ville.

Il quitta son étendoir humain et s’approcha pour venir jeter un oeil. C’était Storybrooke version morte. A quelques détails prêt. Wahou... « Et elle nous avance à quoi ta cartes ? Y’a pas de « vous êtes ici », ni de « Rendez-vous ici », pas de « Sortie » et encore moins d’itinéraire à sélectionner. » commença-t-il à râler. Elles ont commencé à parler de sous-sol. Charles tordit sa bouche. Cela ne l’enchantait pas. Enfermé, sous la terre sans savoir où ils allaient. Puis c’était toujours sombre et gênant ce genre d’endroit. Et Vicky qui en rajoute une couche en disant qu’il fallait prendre de quoi se défendre. Et puis quoi encore ? Je comprends pas. J’ai rien fais de mal, j’étais entrain de finir le dernier rat en guimauve que Rozen voulait... Ce serait Rozen qui m’aurait puni ? Non quand même pas. Je sais pas. Peut-être ?… Hey mais ! Et la Rozette elle est où ? Tranquille dans son lit devant P.-S. I Love You j’imagine. J’aurais bien aimé qu’elle galère avec moi. J’espère qu’elle se démerde pour me sortir de là en tout cas.

Il était resté silencieux, les observant toutes les unes après les autre. Une sirène. Les flics putain ! « Bah on ira plus tard ! Faut qu’on se casse ! Juste des vivants dans le monde des morts.» dit-il en haussant les épaules et prit la direction de la sortie. Il s’arrêta rapidement se tournant vers les filles. « On se casse ??? Quoique, on est pas entré par effraction, c’était ouvert. » se mit-il à penser en s’appuyant sur une tour de cartons remplis de dossier ou autre. Elle s’écroula et tout se vida par-terre. (cf. MDJ fouille chanceuse ?) Charlie jeta un long regard sur sa bêtise mais ne ramassa rien. Il attendait l’avis du groupe. Il resterait avec elles. Pour le moment. Il n’avait pas trop envie d’être le seul vivant à se promener dehors.

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