Nous sommes sauvés! Philippe a réussit à défaire la malédiction de Maléfique. Je me suis réveillée ainsi que le royaume. Mes trois marraines ont aidé Philippe dans sa périlleuse mission. Il était notre seul espoir, il était mon seul espoir ... Le destin nous avais réunit de nouveau. Le bel inconnu que j'ai rencontré dans les bois ne faisait qu'un avec le prince. Quand il fut mis au courant de ma propre identité, il partit à mon secours sans hésiter. Il est passé par de terrible épreuves, il ne veut pas vraiment m'en parler sans doute pour me ménager.
Quoi qu'il en soit il est là près de moi. Il me tend sa main que je pris et il vient y déposer un doux baiser. Je frisonne de bonheur. Je ne peux m'empêcher de m'approcher de lui pour lui caresser la joue pour m'assurer moi même qu'il est bien là, que c'est bien lui. Le soleil levant se reflète doucement sur sa peau et fait briller ses cheveux. Il est si beau.

- C'est toi  dis-je en souriant.

Il me prend doucement dan ses bras pour me dire qu'il sera toujours là pour moi. A ces mots je me serre fort contre lui. Mes tantes étaient là aussi. Elle nous expliquèrent que la malédiction était finit, tout le royaume s'est réveillé. Heureusement Philippe n'était pas présent lorsque le sort fut lancé et il ne fut pas touché.

Maintenant que j'ai retrouvé mon fiancé, je devais retrouver mes parents. Je ne les aient jamais vue. Mes tantes m'ont emmené quelques jours après ma naissance. J'ai vécut 20 ans dans une entière ignorance de ma vraie vie, de tout ce que devait m'entourer. J'ai toujours vécut comme une paysanne et du jour au lendemain j'apprend que je suis une princesse et que je suis déjà fiancée à un prince. Je ne pouvais pas y croire ... Tout fois la simple idée d'être éloignée de l'homme que j'aime me détruit de l'intérieur. Je n'avais même pas le force de résister. Le soir même je suivais mes tantes pour retrouver ces qui étaient mes parents, le roi et la reine de ce royaume. Seulement je n'arrivais pas jusqu'à eux, Maléfique me trouvera avant. Elle me plongeât dans un sommeil qui devait durer 100 ans. Grace à Philippe il ne dura qu'un an.
Maintenant que je suis réveillée je suis enfin prête à les retrouver. Mon père, ma mère. J'ai hâte. Je me rends compte qu'ils me manquent terriblement je veux les connaître.

Philippe m'aide à me lever pour qu'on quitte enfin cette tour, mais avant d'aller à la salle du trône nous voulions nous préparer. Nous étions quand même prince et princesse, nous devions être présentable pour nous présenter à la cour malgré la situation particulière qui est la notre.

Philippe m'accompagne dans une grande chambre tapissé de toile rouge et or. Il m'embrassa une dernière fois la main et me dit qu'il viendra me chercher pour qu'on descende ensemble l'escalier principal, ce sera la preuve de nos fiançailles. Je ne voulais pas le laisser partir mais il devait se changer, se rafraichir et vu que nous n'étions pas marié je ne pouvais être présente ... malheureusement.

-Je t'attendrai toujours dis-je en souriant

Il s'éloigna sans me quitter du regard et je finis par fermer doucement la porte en le regardant jusqu'au dernier moment. Une fois la porte close, je ne peux m'empêcher de pousser un petit crie d'excitation qui me fait rire. Puis je commence à me préparer pour descendre, je vais m'assoir devant la coiffeuse pour me brosser les cheveux tout en essayant d'imaginer mes parents.

Soudain je semble entendre un bruit venant de la porte qui mené à la pièce du fond. Je me retourne brusquement mais je ne vois rien. Je reporte mon regard sur le miroir et essaie de penser à autre chose.

Ʃkaemp はは

Diablo avait assisté impuissant à la fin du sortilège du sommeil que sa maîtresse avait lancé sur cette pimbêche de princesse Aurore. L'amour véritable avait triomphé su maléfique. Si le corbeau avait été humain, il en aurait fait une grimace de dégoût. Malheureusement, son apparence de volatile le limitait dans la gamme de ces expressions afin de retranscrire l'horreur de la scène dont il avait été le témoin impuissant. En revanche, l'avantage de ne pas être humain était de passer relativement inaperçu dans le décor. À l'abri en entour, l'espion observait la scène avec attention, fulminant contre ce prince de pacotille qui avait ruiner les projets de vengeance de Maléfique avec son stupide baiser.

Il se sentait coupable. Ce n'était clairement pas la faute de sa maîtresse si cette malédiction avait échoué. De ce fait, c'était forcément de sa faute. Une certitude le frappa : il ne pouvait pas rentrer annoncer cette nouvelle à celle qu'il servait. Pas sans avoir tout tenter afin de rectifier le tir. Il aurait pu justifier qu'un simple corbeau comme lui ne pouvait rien contre un chevalier et trois fées. Ce n'était pas son genre. Non, si jamais il osait s'abaisser à ce genre d'excuse, jamais il n'oserait affronter le regard de sa maîtresse. Il devait essayer quelque chose. N'importe quoi. Même s'il devait en mourir, il allait mettre fin à ce happy end.

Suivre les tourtereaux fut particulièrement éprouvant. Pas parce que cela était difficile. Un oiseau en pleine nature, rien de plus étrange, et Diablo avait l'habitude de suivre discrètement ces proies. Il n'était pas le meilleur espion de Maléfique pour rien. Le plus dur était de supporter toute cette guimauverie à base de promesse d'avenir radieux et de phrases tout aussi agaçante. Même en restant à une certaine distance pour ne pas éveiller les soupçons, il ne pouvait y échapper.

Sa mission se corsa véritablement à l'approche du château.L'oiseau s'arrêta sur une branche d'un arbre au feuillage suffisamment fourni pour camoufler sa présence. Il suivit les amoureux du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent à l'intérieur. Se risquer à entrer était trop dangereux, même en restant en hauteur. Il n'y avait aucun moyen qu'un oiseau volant tranquillement à l'intérieur n'attire pas l'attention d'un garde ou une de ces agaçantes fées. Diablo attendit un bref instant avant de s'envoler de son perchoir. Veillant à rester hors du champ de vision des gardes, il vola de fenêtre en fenêtre jusqu'à retrouver la trace d'Aurore. Le corbeau se posa silencieusement et pencha la tête de côté afin de mieux voir l'intérieur. La décoration était tout aussi ennuyeuse que la princesse qu'il détestait temps. Oh, elle ne lui avait rien fait de particulier, seulement, Maléfique la détestait et cela suffisait au corbeau pour en faire de même. Aurore était seule, devant la coiffeuse. C'était sa chance !

Silencieusement, discrètement, il se glissa à l'intérieur, se laissant tomber au sol afin de ne pas provoquer un bruissement d'ailes ou un passage d'air en s'envolant. Concentré sur la princesse, il se dirigea à reculons vers la pièce du fond. Il lui fallait une arme pour agir et il était certain d'en trouver là, même une passable servant de décoration à une armure prenant la poussière conviendrait. Il fit involontairement un bruit et se réfugia dans un coin d'ombre où son plumage sombre le camouflait parfaitement. Son coeur battait la chamade à l'idée d'avoir été entendu et d'être découvert. Aurore s'était retourné brusquement, mais ne l'avait pas repérer. Diablo réprima un soupir et entra dans la pièce du fond.

En sécurité, il se concentra sur la seule capacité magique qu'il possédait, grâce à la générosité de sa maîtresse : prendre forme humaine. C'était un don que Maléfique lui avait accordé et qui lui était très utile en certaines circonstances, comme maintenant. Devenu humain, Diablo trouva son bonheur en décrochant avec mille geste prudent une arme accroché en guise de décoration. Peut-être que son projet était inutilement compliqué. Peut-être aurait-il été plus simple de rester un corbeau et de se ruer vers la princesse en lui labourant le visage avec ces serres ou de lui crever les yeux a coup de bec. Un plan tentant, mais qui laisserait le temps à la cible de hurler et d'alerter les gardes. Mieux valait être plus subtile, même si cela était beaucoup moins amusant. Une attaque dans le dos, simple et direct. Pas de cri, pas de bruit. Le serviteur de Maléfique sortit de la pièce avec cette idée en tête, à moitié accroupi, il avançait avec prudence en tenant fermement son arme improvisée. Se faisant, il commit une erreur : ne pas faire attention au miroir que contemplait la princesse et qui renvoyait son reflet alors qu'il s'approchait.

Ʃkaemp はは

Quel jour merveilleux ! Je n'en revient pas moi même, Maléfique a été mise en échec, le royaume est sauvé et mon rêve va enfin pouvoir se réaliser : épouser l'homme que j'aime. Je ne peux pas être plus heureuse. De ce fait je veux être parfaite pour Philippe. Je réajuste ma couronne, ma robe et me cheveux. Je redessine bien ces boucles dont je suis si fière. Je chantonne doucement la mélodie que je chantait dans la forêt le jour où j'ai rencontré mon bel inconnu. Je revois ce qu'il s'est passé il y a quelques heures. Philippe qui m'a donné son premier baiser pour me réveiller. Je suis aux anges. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit soupir de béatitude.

Soudain je suis troublée par un bruit qui vient dans mon dos. Je me retourne vivement pensant voir Philippe rentrer. Je suis si pressée de le revoir mais nous nous sommes quitter il y a à peine 10 minutes. Je ris doucement de mon impatience. J'ai attendu 1 an qu'il me revienne je peux attendre encore. Je jette un coup d'œil à la fenêtre aussi car j'ai crut entendre un bruit d'aile mais je ne vois rien. Ce n'est rien, je suis nerveuse je dois être sensible au moindre bruit.

Je reporte mon attention sur mon miroir. Les miroirs que nous avions dans notre petite maison n'étais pas de très bonne qualités mais ça nous suffisait. Je pouvais voir aussi mon reflet dans l'eau de la rivière mais là aussi l'au était souvent trouble. Me voir aussi nettement dans ce beau miroir mais fait un bizarre. Quand mes tantes m'ont amené ici la toute première j'étais éplorée à l'idée de ne plus pouvoir revoir mon inconnu. Je lui avait donnée rendez-vous dans notre maisonnée mais nous étions partie avant sont arrivé. Je suis heureuse qu'il mets retrouver aujourd'hui. Je me regarde attentivement. Mes yeux, ma bouche, ma peau... Du bout des doigts je touche mes joues pour bien les détourer.

Toutefois je finis pas remarquer une masse noir qui se dirige vers et qui se trouve dans mon dos. C'est un homme! Je me retourne vivement et lui lance ma brosse dessus. J'essaie de lui viser la tête pour peut-être l'étourdir.

-Qui étes vous? Qu'est ce que vous voulez ?!
 
Je vois qu'il tien ce qui ressemble à une arme. Cette homme veut me tuer! Serai t-il au service de Maléfique ? Il vient terminé sa tâche ? Ne serai-je donc jamais débarrassé d'elle ?
Je me lève de ma chaise pour m'écarter le plus de lui. Je suis fébrile je ne m'attendais pas rencontrer de nouveau problème si vite. Que puis-je faire ? Appeler la garde ? Philippe ? Non il ne semble pas très dangereux. Si il m'attaque avec une arme ,improvisée de surcroit, c'est qu'il n'a pas de pouvoir magique et qu'il pas habituer à ces objets. Je peux peut-être me débrouiller toute seule. Philippe ne sera pas toujours là pour moi et je veux pouvoir me résoudre mes problèmes seule.

-N'approchez pas où j'appelle la garde ! Je ne vous veux aucun mal.

Ʃkaemp はは

Elle était là, irradiant de bonheur. La preuve vivante de l'échec de sa maîtresse. Non, Maléfique ne pouvait échouer. C'était sa faute à lui. Il n'avait pas su arrêter le prince. Diablo s'en voulait, mais ce sentiment ne faisait qu'augmenter sa détermination à rattraper son erreur. Avec des gestes prudents, il s'était approché de la princesse, une grimace de dégoût sur le visage. Aurore représentait tout ce que celle qu'il servait détestait et, par conséquent, il la détestait presque autant. Si superficiel, chantonnant et essayant d'être parfaite pour son stupide prince. Trop occupé à s'approcher, sans faire de bruit, Diablo n'avait pas fait attention au miroir, qui n'était pour lui qu'un élément de la décoration et non un objet susceptible de trahir sa présence.

Il comprit douloureusement son erreur en se prenant une brosse sur la tête. Diablo en recula de surprise, portant la main à son front en lançant un regard outré en direction de l'objet, comme s'il n'en revenait pas d'avoir été touché par une chose aussi futile. Le pire, c'est qu'il avait failli lâcher son arme à cause de la surprise. Heureusement, il n'avait pas commis cette deuxième erreur. Le serviteur de Maléfique resserra sa prise sur la garde de l'épée.

Aurore lui posa des questions. Diablo était réticent de dire son nom. Il n'était pas là au nom de sa maîtresse mais de sa propre initiative. Il n'avait pas vraiment envie que ça se sache. "Qu'est-ce que je veux ? N'est-ce pas évident ? Idiote." Ironisa-t-il, en brandissant son épée devant lui, histoire de se faire plus menaçant qu'il ne l'était. Sous sa forme humaine, il n'était pas aussi impressionnant qu'un soldat en armure, par exemple. Il était maigre, jeune, petit. Idéal pour un espion, moins pour quelqu'un qui devait combattre. D'un autre côté, son 'adversaire' (s'il pouvait se permettre d'utiliser ce mot en cette circonstance) n'était qu'une princesse, donc, pas besoin d'être une montagne de muscle ! Il était aussi surpris que la princesse n'ait pas appelé immédiatement la garde.

Elle se lève doucement. Enfin ! Elle a compris ! Diablo efface vite son sourire mauvais, il était toujours aussi déterminé, mais un peu plus hésitant. Devait-il continuer ou fuir parce qu'il était trop tard ? Osera-t-il rentrer avec ce second échec et affronter le regard de sa maîtresse ? Le serviteur de Maléfique esquissa un mouvement pour avancer, mais Aurore lui ordonna de ne pas s'approcher. Il lança un bref coup d'oeil vers la porte par laquelle pouvait venir d'éventuel garde.

"Tu m'as déjà fait du mal ! Tu t'es réveillée." Argumenta-t-il avec rancoeur. "A cause de cela, la vengeance de ma maîtresse n'est pas parfaite."

Ʃkaemp はは

Comment cet homme est arrivé ici ? Le château est bien gardé, et encore plus aujourd'hui avec mon retour de prévu. Il n'a pas pu échapper à toute la garde, d'autant que Philippe n'est pas très loin. Il est forcement passé par un autre passage. Peut-être la fenêtre, mais pour l'instant mon but premier est qu'il ne me fasse aucun mal. Je n'ai pas survécut à tout ça pour mourir maintenant. C'est hors de question. Heureusement la brosse que je lui ai lancé au visage semble l'avoir un peu déstabilisé. J'en profite pour reprendre mon sang-froid et essayer de trouver une solution. C'est un jeune homme de petite taille pas bien musclé et pas très adroit. Il manque de lâcher son arme après s'être pris ma brosse. Je vais essayer de le persuader d'abandonner ses plans.

Pour commencer je lui demande son nom mais il ne semble pas en vouloir me le donner. Je reste persuadé que c'est un sbire de Maléfique. Il est très en colère, ce que je peux le comprendre, si son souhait était de me voir morte. Du coup ça restreint radicalement ce qu'il veut de moi à ce moment : il est venue finir la tache. Je dois faire très attention il semble plutôt instable mais c'est cette petit faiblesse que je vais essayer d'utiliser.  
Il pointe sa lame dans ma direction et je fais un pas en arrière pour m'assure un possible retrait. Son sourire disparaît et je sens une hésitation. C'est le moment. Mais il fait un pas vers moi et je lui ordonne de s'arrêter. Je peux encore appeler la garde à tout moment.
Il finit par dire d'une voix plein de rancœur toute la haine qu'il me porte. Bizarrement je suis attristée de l'entendre. Je ne connais cet homme, qu'ai-je pu faire pour qu'il me déteste ainsi. Il me dit que la vengeance de Maléfique n'est pas parfaite. En effet Philippe m'a retrouver il m'a réveillé et nous allons nous marier. Tout ce qu'elle ne voulait pas. Si il y a bien une chose que mes tantes m'ont apprise c'est que le mal ne triomphe pas. J'en veut à Maléfique pour ce qu'elle m'a fait à moi, à Philippe à mes parents mais cet homme qui est-il ? Quel était son rôle dans tout cela? Je vais tenter de discuter avec lui.

-J'en suis désolée, croyez le bien. S'il vous plait calmez vous. Je ne vous veux aucun mal. Ne me forcez à appeler du secours. Un serviteur de Maléfique attrapé aujourd'hui sera durement punit et je ne pourrai rien faire.

Je parle de ma voix la plus douce. Je ne veux qu'il voit en moi autre chose qu'une potentiel aide. J'avance vers lui une main à la fois en signe de paix et de calme. Il semble quand même bien déterminé à en finir avec ma vie.

Cette malédiction était vouée à l'échec. Toute les malédictions peuvent être brisées et votre maitresse le sait bien. Je ne sais pas ce que Maléfique vous a ordonné de faire mais ce n'est pas une bonne idée. Ca ne vous apportera rien.

J'attend un peu pour voir l'effet que mes paroles ont eu sur lui et je finis pas reposer ma question mais calmement.

-Qui êtes-vous ?

Ʃkaemp はは

Diablo avait espéré rattraper son échec. À la place, son erreur ne faisait qu'empirer de seconde en seconde. Il avait manqué l'effet de surprise. Pire, une simple brosse arrivait à le déstabiliser. La honte qui le gagnait alimentait sa colère. Un sentiment qu'il éprouvait autant contre lui-même qu'envers la princesse qu'il était supposé éliminer. Peut-être aurait-il dû en rester à sa première idée et de rester un corbeau pour lacérer les yeux trop parfait d'Aurore. Oui, voilà sa première erreur, avoir pris forme humaine.

Maintenant, il était pris au dépourvu, quasiment cloué sur place. Son plan avait échoué, lamentablement. Pourtant, il ne pouvait renoncer. Il serait doublement honteux de se présenter devant sa maîtresse après cette tentative ratée. Il avait échoué à empêcher ce satané prince de briser la malédiction, et il avait échoué à tuer la princesse, pourtant une cible facile. Comment oser croiser le regard de Maléfique après cela ?

La seule chose qu'il trouva à faire, se fut de pointer son arme empruntée dans la direction de sa cible. Malgré sa confusion, une détermination farouche brillait dans son regard. Si seulement sa réussite ne pouvait dépendre que de cela, il serait déjà sur le chemin du retour depuis longtemps ! Il se sermonnait mentalement. Pourquoi hésiter ? Si près du but ? Alors qu'il se décida enfin à bouger, la princesse lui ordonna de s'arrêter. L'ordre qu'elle osait lui donner ne fit qu'augmenter la rancoeur du serviteur de Maléfique. N'y tenant plus, Diablo se décida enfin à briser le silence. Peut-être parviendrait-il a gagné un peu de temps et trouver une nouvelle façon de réussir sa mission sans que la princesse n'ait le temps d'appeler la garde ?

"Tu ne me veux aucun mal ?" Répéta-t-il en étouffant un rire ironique. "Et que proposes-tu alors ? Prendre le thé ?" Ironisa-t-il toujours. Nul besoin de se montrer poli avec la princesse qui était la cause de ces malheurs. La naïveté de cette dernière le dégoûtait, mais il devait bien admettre que c'était un avantage dans cette situation, qu'elle n'ait pas appeler immédiatement à l'aide. "La mort est préférable que de devoir avouer mon échec." Lâcha-t-il, comme un aveu de ce qui l'empêchait de fuir.

Diablo dut se faire violence pour reculer alors qu'Aurore avançait la main vers lui, comme s'il avait peur d'être contaminé par la gentillesse de son interlocutrice. Un comble étant donné la situation. Il resserra sa prise sur son arme. La princesse continua de parler, lui disant que toutes les malédictions pouvaient être brisé. Le serviteur fit la moue devant cette vision des choses. "Cela m'est égal. La seule chose qui m'importe est que ma maîtresse soit heureuse, et elle ne le sera qu'en vous sachant morte ou endormie." Affirma-t-il avec une loyauté sans faille. Par contre, il montra une hésitation lorsque la question concernant son identité fut reposée plus calmement. Brièvement, le serviteur de Maléfique lança à coup d'oeil à la porte d'où pouvait venir éventuellement la garde puis vers la fenêtre par laquelle il était entré et qui représentait sa meilleure issue de secours. "Je m'appelle Diablo." Finit-il par dire en se reconcentrant sur la princesse.

"Tu devrais te laisser faire." Ajouta-t-il, le plus sérieusement du monde. "Ainsi, tu pourras rester dans ta vision naïve des choses, avant que tes illusions ne volent en éclats par la dure réalité."

Ʃkaemp はは

Il est surement le plus fidèle serviteur de Maléfique pour venir risquer sa vie dans le château de mon père. Il a risqué beaucoup de choses pour venir jusqu'ici alors que le plan de sa maitresse a échoué. Je ne sais pas si je pourrai le ramener dans le droit chemin, je pense que c'est une chose inutile. Mais je veux quand même essayer, tout le monde peut être sauvé des ténèbres. Il n'est pas très habile, même un peu maladroit et pourtant il reste là, planté devant moi prês à bondir quand l'occasion se présentera. Je pourrai très bien appeler les gardes mais non, je veux essayer de le sauver de lui-même. Il a l'air quelque peu apeuré et ne sait pas réellement ce qu'il fait ou ce qu'il veut faire. Je pense qu'il a pris forme humaine pour tenter de marquer un rapport de forces avec moi mais il n'a pas l'air très à l'aise. Je profite de sa petite faiblesse pour tenter quelque chose.

Depuis qu'il est apparu dans ma chambre, l'étranger n'a prononcé aucun mot, il pointe son arme de fortune dans ma direction et réfléchit à ce qu'il peut faire. Moi-même j'élabore très vite une stratégie d'action. Je n'ai aucune arme pour attaquer et encore moins pour me défendre. Je ne sais pas me battre donc mes choix possibles sont la fuite ou appeler au secours. Pour l'instant mon assaillant me bloque le passage vers la porte du couloir mais si j'arrive à le faire avancer je pourrai fuir. Tout en réfléchissant je continue de lui parler pour gagner du temps, le déconcentrer et peut-être essayer de le faire douter. Lorsqu'il essaie de s'approcher je perds mon sang-froid et lui ordre qu'il s'arrête. Je m'étonne qu'il coopère à mon ordre mais j'enchaine sur mon discours. Il finit par répondre à mes injonctions mais en ironisant. Je reconnais qu'entre deux pareils ennemis, la situation ne porte pas beaucoup à créer des liens d'amitié…


-Ecoutez, tout n'est pas perdu pour vous, vous n'êtes pas obligé de suivre la voie de votre maitresse. Faites vos propres choix. Décidez de la vie que vous voulez mener. La mort n'est pas une solution à tout.Je m'avance vers lui pour lui montrer que je suis prête à faire un pas vers lui pour l'aider. -Vous ne méritez pas qu'on vous traite ainsi. Le combat de Maléfique n'est pas le vôtre, ne vous laissez pas emporter.

Malgré le fait que je pense chacun des mots que je prononce, je vois bien que lui n'est pas du tout réceptif, je pense qu'il ne peut plus être sauvé ou pas par une simple discution. Je comprends que Maléfique à une force de persuasion terrifiante. Je suis triste de ne pas pouvoir aider ou sauver cet homme. Je garde une lueur d'espoir lorsque, hésitant, il me dit son nom : Diablo. Chaque prénom à sa signification peut-être que lui porte très bien le sien.

Après m'avoir dit son nom j'ai l'impression qu'il reprend confiance dans son geste et me dit plein d'assurance que je devrais me laisser. Mais ça il en est hors de question … Je viens de passer 18 ans de ma vie loin de mes parents, le jour où je rencontre mon grand amour je tombe dans un profond sommeil dont j'en sors un an plus tard. Il est hors de question que recommence ce cercle infernal.


-J'ai essayé de vous aider mais je vois que c'est inutile, vous êtes aveuglé par votre fidélité envers elle. Je ne veux pas revivre éloigné de mes parents et du prince Philippe. vous savez très bien que le charme du sommeil a été levé par Philippe. Vous n'arrivez pas à me faire retourner dans ce monde infernal ! Si vous voulez votre vengeance vous devrez me tuer vous n'avez pas le choix ! Mais je vous préviens ce ne sera pas si facile ... J'essaie d'avoir le plus de contenance possible, pour paraître la plus sûre possible. Je veux lui montrer que j'ai autant de déterminations à vivre que lui a me tuer ! Doucement je me rapproche de ma coiffeuse pour tenter de trouver une arme de fortune et par chance je pose ma main sur une broche !