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Happy Endings Chronicles
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 En avant pour le second Acte.

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Message# Sujet: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Lun 16 Oct - 11:37



I return without my wings.
Don’t worry, I will be continuing her story as part of my next chapbook.
Le vent avait tourné, tu as décidé de faire tes propres recherches et partir dans cette ville. Cette ville qui t’a volé ta famille. Tu veux le retrouver, ton frère de cœur, ton ami, ton confident. Fraîchement arrivée, tu suis les instructions pour ne pas faire désordre, c’est plutôt compliquer. Pour tout assimiler, il te faudra des semaines, mais tu n’as pas le temps et tu ne veux pas perdre du temps, tu veux juste le retrouver. Quitte à en retourner la ville pour le voir une dernière fois. Après une longue matinée de protocoles et règles à assimiler pour le bien vivre de cette ville. Les autorités vous donnent votre premier « buttin » ils appellent cela des dollars, pour acheter de quoi manger en dehors du couvent, acheter le nécessaire de toilette, de quoi s’habiller et bien d’autre chose. Tu marches discrètement dans la rue, voyant le monde aussi habitués au lieu tu te sens clairement à l’écart, surtout que tu n’es pas du tout à l’aise dans cet accoutrement grotesque d’un pantalon et de ce qu’ils appellent un tee-shirt. Si seulement tu avais une personne que tu connaissais à tes côtés. Comme Juliette, tu sais qu’elle est partie de Wonderland pour ici, pour retrouver son époux elle. Ce qui est compréhensible. Mais pour l’heure tu as décidé de t’acheter de quoi faire ta toilette convenablement et si possible des vêtements plus distingué que ce vieux tee-shirt trop large. Tu ne sais pas trop comment marche l’économie ici et tu ne peux décemment pas mettre en avant ton rang de reine en avant pour obtenir quelque chose, déjà par ce que cela servirait à rien et que tu n’es pas de ce genre.

Il faut dire que le coin manque cruellement de verdure, tellement de pierres de machines mécanique en tôle. Passant de devanture en devanture tu détournes le regard en voyant des jeunes filles aussi légères, des habits qui ne couvrent presque pas leurs jambes, les mœurs sont vraiment différente ici. Ton regard se pose sur une demoiselle qui écrit sur un genre de tableau devant ce fameux restaurant que l’on vous a recommandé, le Granny’s Diner. Des mèches rouge sang, un accoutrement digne des filles de joie ….et pourtant cela ne semble choquer personne. Soit, c’est à toi à te fondre dans la masse et faire en sorte de t’habituer à ce genre de mode local. Tu n’es plus la reine Diazpro tu es juste la nouvelle exilée, une femme comme les autres. Tu dois avouer que sa fait un bien fou de ne plus avoir de responsabilités sur le dos et être juste une jeune femme libre mais totalement perdu. Tu regardes ton petit bout de papier « supermarché » avec la route à prendre pour aller faire ses courses. Traversant la rue en échappant à ses machines bizarres, des voitures, tu te figes en arrivant devant cette robe. Une sublime robe blanche et crème, tes yeux brillent presque devant. Certes tu as connu la misère mais les belles robes sur mesures te manquent déjà.

« Vous l’appréciez, vous voulez essayer ? » Surprise, tu regardes la jeune femme, reposant ton regard sur la robe tu reviens vers elle. « Je….Je ne pense pas en avoir les moyens désolés de vous importuner » souriant on voit vite la déception sur ton visage. « Je ne vends pas des articles extrêmement cher vous savez, je suis sure qu’elle sera dans votre budget venez l’essayer au moins » elle a l’air si gentil comment refuser, tu décides de rentrer, tu tombes dans le monde des merveilles des robes. Mais tu restes perplexe « vous en avez des dizaines comme celle-ci….Comment faite vous pour les mesures ? » Ta question fait hausser les sourcils de ton interlocutrice, avant de rire subitement « vous venez de là-bas vous ! Bon ici on n'a pas un tailleur ou alors on ne fait pas nos habits nous-même, y a des tailles de référence, et on achète nos vêtements. Tenez » elle regarde une étiquette qui pend de la robe et te la passe « je pense que celle-ci est à votre taille. Allez dans la cabine là-bas et essayez là » tu prends la robe un peu gênée, tu en apprends tous les jours ici « très….Bien" tu t’exécute alors dans la cabine.

Tu laisses tes vieux habits pendre sur les crochets à disposition et ressors pieds nus. « Vous voyez, elle vous va parfaitement regardez ! » En effet, tu tombes littéralement amoureuse de cette robe simple et à bonne longueur. La jeune femme arrive avec une paire de chaussures étonnante, tu comprends vite qu’elle veut que tu l’enfiles. Encore une fois tu obéis et en effet s'est assortie à la robe et permet de ne pas la laisser trainer. « C’est sublime… » ( robe )Elle rit et redresse tes cheveux « je connais mon métier ma cher, vous savez ce qui vous manque ? » Tu secoues la tête et la regardes partir chercher une veste en jean courte. Te l’enfile et se détache. « Alors, qu’en pensez vous ? » tu te pinces les lèvres, elle a le chic de te vendre du rêve, avec ce genre de vêtements tu te sens déjà plus à l’aise pour intégrer cette nouvelle vie. « Combien avez-vous sur vous ? » Tu sors la petite enveloppe avec les dollars dedans. « Bien, je vous fais l’ensemble à 80, ca vous laisse 20 dollars pour manger ou faire autre chose de léger » tu te retournes et la regardes dans les yeux « pourquoi faites vous cela ? » Elle sourit et penche la tête « c’est une petite ville, les gens on autres choses a faire que faire du shopping tout les jours, alors si je veux vivre, je dois vendre mes articles puis en c’est temps ci on doit s’entraider, puis vous avez l’air plus radieuse dans cette robe »

Tu clignes des yeux attendris et vient t’incliner comme on le faisait dans ton château pour la remercier. « Si jamais vous avez besoin de quoi que sois je vous le revaudrais. » Tu pars vers la cabine elle t’arrête soudainement et te propose de garder la tenue sur toi pour finir la journée. Chose que tu ne refuses pas, elle range tes anciens vêtements dans un sac et encaisse les frais avant de te remercier et vous séparer. Sur un petit nuage tu retournes dans la rue centrale pour continuer ta petite route, mais avec une sublime robe et ton tout premier achat ici !  

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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Dim 22 Oct - 11:52


Summer 78 - Yann Tiersen

Dans les rues de Storybrooke, une douce demoiselle, une reine qui venait de se revêtir avec la générosité d’un grand coeur et accompagnée dans son innocence se baladait dans ce nouveau monde, ignorant qu’elle allait tomber droit sur celui qu’elle était venue chercher. Et pas seulement. Malheureusement, elle allait aussi devoir rencontrer un mauvais souvenirs. Cly. Ce n’était peut-être pas qu’un mal. Un remède pour des maux qu’elle avait sûrement enterrés au tréfonds de son esprit et son coeur.

Donc, sortant en plein milieu de la rue, à quelque mètres de la princesse dans sa robe d’intégration, Jack. Elle lui tournait le dos et lui était trop occupé à rire, frappant virilement dans la main de Cly, avant de se donner une accolade virile. Ils en pleuraient presque de rire et se soutenaient. Il sortait de la boucherie, pour prendre une bonne pièce de viande. Les deux hommes avaient prévus de se faire un petit festin entre homme et ami ce soir. Bien sûr, c’était Cly qui préparait. Dernièrement le mousquetaire passait beaucoup de temps avec Jack. Cela lui faisait du bien. Il en avait besoin et de se sentir bien plus serein et détendu avec lui ne faisait que confirmer encore et toujours qu’il ne devait plus regretter de lui avoir fait confiance depuis le début. Depuis la rencontre avec Juliette, le presque-dérapage avec Rozen, l’ancien mousquetaire tout de muscle avait compris une chose : Diaz était l’élue et il l’avait laissée lui filer entre les doigts par bêtise. Sa propre bêtise. Et il l’avait blessé.

Il avait le bourdon. Jack l’avait encore récupéré la tête dans ses bouteilles, sauf que ces soirs là, il lui avait dit les maux qui le tourmentaient avec précision. Il voulait se racheter, c’était elle qu’il aimait et souhaiterait au moins se faire pardonner pour vivre en paix. Il avait retrouvé une nouvelle raison de se battre dans la vie. Il réalisait un peu tard qu’il y avait des personnes en ce monde qui n’étaient malveillantes ou intéressées et n’avait pas mérité de recevoir leur générosité en pleine figure comme une violente gifle ingrate. Jack l’avait rassuré comme il savait si bien le faire, l’accompagnant à boire les autres jours pour pouvoir lui retirer la bouteille avant qu’il ne se laisser happer par l’alcool au fin fond des limbes ténébreuses. Il irait la retrouver qu’il disait, et lui parlerait en premier pour aider Cly si c’était ce qu’il voulait, faisant promettre à ce dernier de ne plus jamais attenter à sa vie en contre-partie. Une poignée de main entre frère pour sceller l’accord et déjà Cly remontait lentement la pente.

Soit, ce soir c’était un repas entre ami, pour remercier l’homme du royaume d’Oz et la simple envie de se retrouver avec une personne qui le rassurait par la transparence qu’il montrait avec lui. Là s’ils étaient si hilares, c’était parce que Jack discutait avec Cly, se plaignant de ses petits tracas du quotidien, comme toutes personnes normales, pour passer le temps dans la queue. Arrivés à leur tour, l’apprenti boucher les toisait du regard, blasé. Il en avait marre de leurs petits malheurs. Il leur répliquait, à force de les entendre que dans le genre de vie de merde, il y avait pire. Il était bien l’un des Trois Petits Cochons, ici pour vendre de la viande dont des saucisses de porc. Et là, les deux hommes avaient explosé de rire face à l’ironie du sort. Cela leur avait fait leur journée. Ils avaient pris leur viande et sortirent face au regard mauvais du jeune-homme. Ils étaient si désolés, mais impossible de retenir leur fou rire. Dans la rue, Cly tentait de retrouver son souffle pendant que Jack s’essuyait le coin des yeux.

C’est le mousquetaire qui la vit le premier. Au milieu de tout le monde. Cette silhouette, son allure, sa tenue. Elle se détachait parmi la foule. On aurait cru à un rêve. Elle était dans sa petite robe de civil lambda du triste monde réel dans lequel il avait été maudit de si longues années sans le voir passer. Pas comme elle... Elle s’était retournée lentement en continuant de regarder l’étrange monde qui l’entourait. Les vélos, les voitures, les machines et autres lampadaires qui guidaient son chemin. Cly s’était figé, il avait arrêté de rire, regardant cette illusion qui flottait au milieu des gens. Sa chevelure tombait  le long de ses épaules avec la grâce d’une sirène et lorsqu’elle relevait le visage, venait doucement glisser sur son bras, son cou et découvrant enfin ses yeux noisettes. Le coeur de l’homme s’était arrêté. Jack était toujours pris dans son fou-rire alors que pour Cly, brusquement c’était comme si tout avait disparu dans cette rue marchande et bondée de gens. Il était seul avec elle, sa joie et sa peine. Au début il avait attrapé le parkmètre à côté de lui, passant derrière et s’y accrochant comme si cela pouvait le rassurer. Une bouée. Il faisait face à un fantôme au milieu d’un ras de marée d’émotion.

Soudain, il attrapa Jack par le col et le rapprocha vivement de lui. « Je rêve ? » murmura Cly à son ami, proche de lui, toujours tenu par le vêtement comme s’il allait recevoir une sacrée roustre. Jack avait cessé de rire et jaugeait son ami incrédule, pas trop mécontent de la proximité. Il fallait profiter des moindres petits plaisirs de la vie. Il suivit donc le regard de son camarade et la vit à son tour. Il resta lui aussi interdit, le coeur chaud. Un si grand soulagement de la revoir. « Nous faisons le même rêve alors… Bouge pas, je vais aller lui parl-… » avait-il commencé mais pas le temps, Cly s’avança d’un pas déterminé vers la reine. « Cly non ! Attends ! Rooooh… » avait-il aboyé discrètement mais son ami ne s’arrêtait point. Il ne l’avait peut-être pas entendu ou ne souhaitait tout simplement pas l’entendre. Jack s’efforça de le rattraper pour casser son élan pour lui proposer de préparer leur retrouvailles plutôt que de foncer tête la première sans réfléchir. Bien sûr, c’est à ce moment qu’il y avait toujours un paquet de gens qui avaient décidés de vous encombrer le chemin, voulant aller exactement là où vous aviez décidés de poser votre pied. Donnant des coudes, s’excusant, dansant d’un pied à l’autre, gauche-droite en miroir avec la personne jusqu’à ce que le cercle vicieux se décoince, il perdit un temps fou. Il n’y arriva pas.

Elle était penchée devant une vitrine et ne le voyait pas arriver. Lui ne voyait qu’elle. Cly tendit la main et lui attrapa le bras. Avec toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve, il s’était lancé avec la peur au ventre, le poids de ses peines endurées, l’angoisse des peines qu’il lui avait infligé, mais surtout avec la joie de la voir. Le geste fut plus ferme que voulu. Il la tourna doucement. Elle lui faisait face. Il avait foncé sans réfléchir, comme toujours. Il ne savait même pas quoi lui dire. Les yeux dans les siens, il les laissé glisser sur son adorable nez, sa bouche voluptueuse, son cou, jusqu’à ses mains et ses pieds si coquettement chaussée. Cela ne valait pas ses belles robes et ses corsages, ou encore ses adorables petites robes plus pratique pour venir nourrir ses idiotes d’oies – Cly il n’avait aucune affection pour les volailles si ce n’était dans son ventre – mais elle était encore plus belle que dans ses souvenirs.

Il la regardait bêtement, la bouche entrouverte tel un chameau assoiffé devant un puit. Il n’y croyait pas. « Dis moi que je ne fais pas un rêve. Ou est-ce que je suis devenu complètement fou et tu n’es plus qu’une illusion désespérée de mon esprit… ». Il ne l’avait pas lâché et finit par soupirer d’émotion. « Par tous les dieux… Diaz. » dit-il, perdu par le ravissement de la revoir. « Tu es là… Mais comment… tu ? ». Jack s’était arrêté à mi-chemin. Assez prêt pour ne pas se faire remarquer, mais assez proche pour intervenir si besoin. Il attendit de voir.

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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Lun 13 Nov - 10:56



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Don’t worry, I will be continuing her story as part of my next chapbook.
La journée avait commencé comme une parfait matinée, cette dame généreuse, cette robe que tu trouves sublime, le temps clément. Peu être que t’es recherches seront fructueuses ! Le sourire aux lèvres tu commences à te guider en regardant les magasins présents, les noms, les rues, ton petit papier en main tu décides d’avancer mais brusquement une force te happe par le bras et tu frissonnes de peur en voulant tirer sur ce bras prisonnier. Mais tu n’arrives qu’à te figer en voyant le visage de ton grappin humain. Cly ? Mais que fait il ici, pourquoi, comment, qu’est ce qu’il te veut maintenant. Après tout ce temps il veut en finir avec ce qu’il s’est passé prés de l’enclos des oies ? Tu déglutis grassement avant de venir saisir sa poigne d’ours de ton autre main « lâche moi ! » C’est qu’il n’a rien perdu de sa force surhumaine celui-là, ton regard expose même aux passants la peur que tu ressens en sa présence. Tu n’as sûrement pas oublié ce jour ou il a levé ce banc pour ta personne, pour la sorcière que tu es. « Je ne suis pas un rêve mais je peux très vite devenir ton cauchemar si tu ne te décides pas à me lâcher ! » Peu être que tes paroles sont violentes mais il l'a très bien cherché après ce passé qu’il t'a offert. Ce bébé, cette fausse-couche, ce départ en fanfare, la perte de Jack. Plus tu le regardes plus ton regard s’assombrit, tu ne peux pas utiliser la magie. Mais s’il le faut tu le ferras.

Tu réussis à te défaire de son emprise et recules grandement, le fuir, c’est le mot. « Je ne veux plus rien avoir à faire toi, si tu souhaites finir ce que tu as commencé défoule toi sur autre chose, je ne suis pas ici pour toi ! » Une autre slave de mot qui peut encore plus enfoncer le clou que tu as dans le cœur à cause de lui. Tu ne sais pas ce qu’il fait ici, comment et pourquoi. Mais à tous les coups en voulant fuir il s’est fait prendre par la malédiction et si c’est le cas Jack dois sûrement ne pas être loin. « Je ne te demanderais qu’une chose ; où est Jack ? » Avec cette minie bataille pour défaire ton bras de sa prise tu as fini par tourner le dos à la personne que tu as passé ta vie à chercher. « Juste là.. » Une voix monotone, triste et surtout dépitée. Tu te retournes comme une girouette, il était là, devant toi. Aussi droit qu’un i, tout ce temps à le chercher et il fallait une journée comme celle pour le trouver. Tu t’écrases au sol, c’est une image bien sûre, mais tu ne sais plus comment réagir. Tu as tellement rêvé de ce moment, tu as tellement espéré ces retrouvailles. Ton frère de cœur, ton meilleur ami. Mais en cet instant T plus rien ne se connecte en toi, il s’en rend vite compte. Lui comme toi vous vous connaissez mieux que personne, il approche et te prend dans ses bras doucement pour ne pas te brusquer. « Je suis là…. » il comprend sans que tu ai besoin de parler tout ce que tu as dû faire pour le retrouver et quitter ton royaume pour lui es une chose des plus radicale que tu es eu à faire.

« Calme toi, je crois qu’on à plein de choses à ce dire et pas qu’à moi » il jette un coup d’œil à Cly pour lui dire de se calmer pour le moment s’il ne veut pas se retrouver avec une Diaz hors de contrôle. Caressant tes cheveux avec cette douceur qui le caractérise tu fonds subitement en larmes, vingt-huit ans de stress, de peur, d’angoisse, de rêves cauchemardesque sur sa possible mort tout se regroupe et s’effondre en même temps dans ton esprit et ton corps. « Je ne pensais plus jamais te revoir….. » Un simple chut suffit à te faire renifler comme une enfant retrouvant son doudou. Il te prend le visage d’une main et essuie les larmes en te regardant en souriant « calme toi sinon je vais pleurer aussi tu sais » passant son pouce sous tes yeux il ôte les filets de larme avant d’embrasser ton front. Avant de poser le sien contre le tien et chuchoter « je voudrais une chose, c’est sûrement trop tôt mais je voudrais que tu ne t’emportes pas quand Cly essaiera de te parler… Il est au courant de rien, tu es venue seule ici c’est donc pour une bonne raison…. On en parlera en privé si tu ne veux toujours pas qu’il sache pour… » En terminaison de phrase il te touche le ventre pour te faire percuter de quoi il veut parler, rapidement tu lui retires, pas que tu es honte mais que depuis sa perte tu ne supporte plus aucun contacte sur cette partie. Evidement il ne doit pas savoir la fin de cette histoire et tu ne pensais retomber aussi vite dans tant de mauvais souvenirs alors que tu viens juste de le retrouver. « On verra » réplique tu sèchement. Vue l’arque que son sourcil prend il commence à lire en toi. Restant contre lui tu tournes doucement ton visage vers celui qui vous regarde comme un chiot perdu. « Je ne te promets rien…. » Appuis tu en le fixant froidement.
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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Mer 6 Déc - 17:38


Summer 78 - Yann Tiersen

Lui qui l’avait vu comme une apparition, un don du ciel, un souhait secret éxaucé, … Les retrouvailles ne se passèrent pas comme il l’avait espéré. Après, c’était logique. Enfin, elle avait le droit de m’en vouloir. Je suis même heureux de m’en être sorti sans une baffe… Pour l’instant. Il l’avait attrapé avec une délicatesse qu’il connaissait que très peu. La jeune-femme tentait de lui retirer la main des ses petits doigts, le regard dur. Cly n’y comprenait rien, encore abasourdi par ce qu’il voyait. Elle lui crachait de la lâcher. Il ne la lâchait pas. Il avait peur que son « rêve » ne s’échappe. Et pourtant, il l’effrayait. Lui aussi il avait peur, peur de la perdre encore. De la perdre car il l’avait lâché. Diazpro finit par le menacer s’il ne se décidait pas à retirer sa main. Cly s’exécuta, le visage meurtri. Il réalisait alors, dans le ton de sa voix, sa tenue et son regard qu’elle avait de quoi lui en vouloir. C’était comme un doux amarrage à la réalité.

Diaz était bel et bien là. Il l’avait saisi. Maintenant, il se rappelait pourquoi ils ne s’étaient plus vu depuis bien des lustres. Il était alors beaucoup moins hypnotisé par la magie de la rencontre si soudaine, mais bien plus coupable. Démuni, il l’écoutait la tête bien basse, envoyer une nouvelle salve de paroles glaciales. Il ne la coupait pas. Il la laissait cracher sa haine. Elle en avait le droit et il le méritait aussi. Diaz demandait son fidèle ami et frère, Jack. Portos n’avait pas bougé, ni dis quoi que ce soit. Il se sentait bête et idiot, ne sachant comment rattraper ses gestes. Il était encore coincé dans ses remords et il n’y avait qu’une personne pour le libérer. Diazpro. Sauf qu’elle n’en avait vraiment pas envie là, maintenant. Pour lui, il l’avait perdu. Il était paralysé par ses peurs, ses fautes et ses besoins.  

Jack s’était approché et malgré lui, avait effacé Cly qui avait reculé d’un pas comme soufflé. Il resta à l’arrière, silencieux et penaud. Les deux amis s’étreignirent avec affection et complicité, heureux de se retrouver. Or, Jack n’oublia pas son ami, même si la reine aurait préféré tout le contraire. Jack savait lui. Il savait à quel point son ami s’en voulait et la peine qu’il portait. Il avait aussi su pourquoi il avait eu une telle réaction. Un homme noyé dans les noeuds du deuil et de la trahison. Trahison d’une femme qui plus est. Mais surtout il avait toujours su voir le coeur de cet homme derrière ses démons et Diaz aussi fut-il un temps. Il avait surtout compris que Cly avait changé. Il avait murit et était sorti de ses problèmes sinueux. Ou presque. Rome ne s’était pas faite en un jour, mais il croyait en l’amour de ces deux là. Ce ne serait pas de tout repos, mais ça les rendrait beaucoup fort.

Enfin, elle posait son regard de braise sur Cly. Ce dernier se dressait, comme s’il venait de percuter que c’était à son tour. Son tour d’avoir son temps de paroles et ses retrouvailles. Il était resté interdit devant la simple beauté de Diaz. Il avait oublié. Il finit alors par s’avancer d’un pas déterminé et Jack se recula. On sentait qu’il n’avait que d’une chose, la prend de ses bras fort et l’embrasser avec passion, mais il s’était arrêté net devant elle. Modeste. Il détourna le regard un moment. « Je t’en prie… » commençait-il dans une murmure, attrapant ses mains avec les siennes. « Pardonne moi… » ajouta t-il avant de reprendre son souffler. Il serrait ses doigts sur les siens et levait son yeux de chiot perdu dans les siens.

« J’ai pris du temps, mais j’ai vite su que j’avais fait une erreur, que j’ai laissé passer la chance de t’avoir à mes côtés. Et je l’ai regretté chaque jour, jusqu’à me forcer à oublier tant c’était dur. J’ai compris pourquoi tu m’as menti. Oui, je sais j’ai réalisé peut-être un peu tard. J’avais besoin de purger mes peines et les chaines de mon passé qui ne me permettaient pas d’avancer et être lavé pour enfin te voir tel que tu es. Il fallait que j’arrive à ne plus te voir comme celle qui m’aiderait à combler la perte de ma femme, mais celle avec qui je veux reconstruire ma vie. Je devais ranger certaine chose pour te faire de la place dans mon coeur et ma vie. » Il fit une courte pause. « Je sais que je t’ai fais du mal, et je ne sais si je me le pardonnerais un jour. Or, tu le savais. Je ne t’ai rien caché de mes pires défauts. J’étais simplement moi. Je ne suis pas un gentil et innocent prince, je ne suis pas un magicien qui crée du rêve. Je suis destructeur, c’est aussi simple que ça. Mais pas que destructeur ! Je sais faire de bonne chose. Pour toi, je le pourrais. A savoir si, malgré tout tu veux encore de moi… Même comme ça. Moi… Je sais que tu seras capable de me canaliser, m’apprendre à construire et me rendre que meilleur. » dit-il presque d’une voix timide. Son regard était larmoyant. « Je déplacerais des montagnes pour que tu daignes ne serai-ce que me regarder Diaz. ». Il était mal à l’aise, mais au fond de lui, ça lui fit du bien d’ouvrir son coeur et dire tout ce qu’il avait à dire. Mais pas seulement. « Moi je te pardonne bien de m’avoir menti… » s’osa t-il un peu d’humour, regrettant déjà de l’avoir dit. Il tenta d’assumer et esquissa un petit sourire taquin. « Allez dis moi quelque chose ! Je sais ! Oui, je sais à quel point j’ai pu être un idiot... » dit-il paniqué face à son silence, une main sur sa hanche pour la ramener tout contre lui. « Donne moi une seconde chance. »

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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Dim 14 Jan - 17:23



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Le destin est tellement capricieux quand on y pense, tout avait bien commencé pour toi, tu trouvais tes marques, apprenant la gentillesse de certains vendeurs et à l’instant présent les fantômes du passé refont surface. Jack encore est un cadeau du ciel, car tu es venu pour le retrouver enfin. Mais Cly ton cœur se ressert et ton estomac commence à faire des bonds, comme si la douleur de la fausse-couche te percute comme un mauvais souvenir. Après avoir retrouvé ton frère de cœur et te rassurer que c’est bel et bien lui, il te demande comme cadeau de retrouvailles d’avaler ta fierté et essayer d’écouter et prendre du temps pour celui qui t’as brisé le cœur. Tu serres les poings un instant les dents grinçantes mais accepte trop heureuse de revoir le visage de celui que tu avais cru perdre. Cly avance vers toi, tu déglutis largement espérant ne pas revivre ce qu’il c’est passé à Oz. Mais tu restes bouche bée en entendant ses paroles. Tes yeux ambrés s’ouvrent comme deux billes, tu restes figée devant ce qu’il commence à dire. Tu ne retiens même pas tes mains lorsqu’ils les prennent pour avoir une sensation de ta présence. Par réflexe tu ressers l’étreinte de vos mains. Vient alors un flot de paroles sur ses erreurs. Tu te pinces très vite les lèvres il en arrive à te faire mal au cœur, se repentir de cette façon, a nu devant le public autour qui passe, s’arrête, regarde, s’interroge ect. Tu ne le quittes pas des yeux, tu n’occultes aucun de ses arguments.

Mais vers la fin tu grinces des dents tout c’était bien passé mise à partie du « je t'ai pardonné de m’avoir mentis » tu fronces les sourcils, un éclaire pourrait sortir de ton regard sans personne ne puisse le stopper. Machinalement tu lui pinces la peau de sa main « tu m’as pardonné ! » Tu baisses en tirant sur ses poignets vers le bas. « Tu dis avoir compris, mais tu oses me dire que tu m’as pardonné ? Tu as la moindre idée de ce qui s’est passé après ton départ, comment je me suis retrouvée, ce que j’ai ressenti par cet abandon, cette trahison de ta part ? » Le soupir de Jack te coupe dans ton élan, entre les deux c’est toi à le moins de patience. Rien que voir son visage à présent te fait remonter les pires moments que tu as cherché à engouffrer dans ton esprit. « Je suis contente que tu aies réfléchi et que tu es compris tes erreurs mais tu es partie en effet et ne sais pas du tout ce qui s’est passé une fois que tu as lâché ce banc en pierre… » Tu lui lâches violemment les mains, tu voudrais lui crier tout ce qui s’est passé au château mais tu n’as pas la force de faire face encore une fois à ce cauchemar. Jack approche et vous éloigne l’un de l’autre « on va aller se poser quelque part de plus calme, vous êtes un spectacle de veau de ville a vous tout seul là ! » Il salue certains passants qui s’était littéralement arrêté de l’autre côté pour regarder ce sketch. « Allons chez moi, je n’habite pas très loin » à ses paroles tu sursautes, en effet ici les gens ont leur propre vie, tout à coup tu percutes que peut être, depuis tant d’année, il avait refait sa vie ici. Tu baisses la tête à l’idée de ne pas pouvoir le ramener avec toi.

Inspirant grassement tu hoches la tête acceptant de le suivre pour être dans un endroit plus calme pour finir de discuter de ces retrouvailles. La route est silencieuse et semble si longue avec la boule au ventre que tu portes. Montant des escaliers tu découvres ce qu’est un appartement et surtout l’endroit ou à vécu pendant plus de 28 ans celui que tu as tant cherché. Ton regard se perd sur toute cette décoration, ces meubles originaux pour toi, du métal, des bois de couleur des tableaux. « Ça change du château n’est ce pas » sourit il en venant t’inviter prendre place autour d’une table. Il propose à Cly de s’installer en face de toi, tu baisses, détournes le regard pas encore à l’aise. Celui-ci se met au bout de la table « on va devoir faire comme les négociations entre royaumes si vous ne trouvez pas un terrain d’entente après toutes ses années. D’abord vous voulez boire quelque chose ? Café, thé, jus ? » Il se lève allant préparer cela en écoutant les demandes et les regardes derrière son comptoir. « Ce n’est pas parce que la session n’a pas commencé que vous devez rester mué comme des carpes, on dirait des ados qui se rencontre » soupirant tu envoies voler une petite chose en métal contre le mur qui lui fait dos. « Je ne joue pas les ados, je suis en colère je suis triste je suis en rage. Vous pensez que 28 ans s’effacent comme ça ? » Agacé Jack tape du poing « ca suffit Diaz, nous aussi on en a chié, mais on ne le crie pas a tout vas. Essaie de mettre de l’eau dans ton vin juste pour aujourd’hui » ça façon de parler lui-même avait changé, comme sa façon d’être, tu as l’impression de voir une nouvelle personne en face de toi, tu le fixes alors que les larmes te montent aux yeux « tu voulais savoir pourquoi je suis venue seule, tu en as « chier » si je puis me permettre de reprendre tes mots mais ce que tu ne sais pas c’est que j’étais a deux doigts de lâcher tout ce qui m’entoure après l’avoir perdu ! Je ne suis pas venue sans lui, il n’est tout simplement pas né mon cher ! » Tu manques de souffle les bibelots se mettent à flotter légèrement avant de tomber pour certains sur le sol. Jack se fige blanc comme un linge et ne sait plus quoi faire ni quoi dire, il avait compris lui de quoi tu parlais. Tu regardes les deux un peux choquer mal à l’aise, la nausée qui monte en repensant à ce petit être mort.
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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Dim 28 Jan - 22:37


Summer 78 - Yann Tiersen

Il avait prit ses mains d’instinct, pour la sentir belle et bien là devant lui. Ses paroles, il ne le répétaient plus dans le vide ou dans sa tête. Non, il les disait bien à elle, enfin… Elle avait vécu bien trois décennie depuis leur séparation, mais lui le peux de temps où il retrouva conscience, il avait purgé ses peines avec difficulté et il avait fini par compter les jours sans la voir. Un maigre lot qu’il payait pour tout ce qu’il avait infligé à cette Reine, mais c’était déjà ça. Il avait tant souffert, qu’on pouvait presque lui pardonner le temps qu’il avait prit pour reconnaitre ses fautes. Lorsqu’elle avait serré ses mains sur les siennes, elle ne lui donna que plus de courage pour lui ouvrir son coeur sans pudeur. Et pourtant, il y avait un public et ce genre de chose il n’aimait vraiment pas l’afficher à qui le voulait. C’était son jardin secret, sa faiblesse car il fallait le dire, les déclaration d’amour et Cly, ça faisait deux.

Puis il tenta un peu d’humour mal placée. Le regard de Diaz changea de tout au tout. Il était noir et assassin. Elle lui pinçait la main et les rejeta toutes les deux d’un geste froid. Elle se met à crier. Sa colère et sa douleur sont encore bien présentes et elles ne les contrôlent pas, explosant là en pleine rue. Cly baissa simplement les yeux, accusant le coup. Elle avait le droit et il le méritait. Bien sûr qu’il ignorait ce qu’elle avait vécu. Il avait envie de lui dire « et alors ? ». Il devenait agressif quand on lui hurlait dessus. Mauvais. C’était un automatisme. Mais il ne dit rien, ne laissa rien paraitre. Lui aussi avait vécu des choses horribles et il avait survécu. Il ne disait rien, car elle pouvait lui en vouloir et qu’il assumait ses fautes.

Jack intervint alors, avant que Cly ne finisse par l’attraper par les épaules et hurler à son tour qu’il était désolé et qu’il ne pouvait pas revenir en arrière. Tout ce qui lui restait à faire, c’était de se rattraper dans les temps à venir. Il les invita à se rendre chez lui, plutôt que de continuer à s’accuser à tour de rôle devant une assemblée de curieux. Cly était resté muet comme une tombe et les avait suivi, marchant derrière les deux autres protagonistes. L’appartement de Jake, il le connaissait bien. Il était sûrement plus à l’aise que Diaz qui découvrait un monde nouveau. Leur hôte installa d’abord la dame à table et désigna la chaise en face d’un signe de tête au mousquetaire bourru. Il tira la chaise bruyamment et s’installant lourdement, avachi, les mains sous la table et jouait nerveusement avec ses doigts, faisant tourner sa chevalière d’ancien garde du Roi. Jack leur proposait alors à boire. Bien sûr rien d’alcoolisé. Portos lui envoya un regard froid, mais déjà son ami se dérobait dans la cuisine. Il ne fit aucune requête. Par principe. Il aurait tant aimé une bière bien fraîche.

Diaz était face à lui et Cly n’avait pas peur ou honte de la regarder. Non au contraire, il en avait envie. Ses traits et son aura lui avait tant manqué. S’il se concentrait un peu, il pouvait même sentir son doux parfum aux notes délicates et fleuries. Jack les poussait à reprendre leur débat, même si le médiateur diplomatique n’était pas présent. Diazpro commença par pester et son frère de coeur la remis rapidement à sa place. Cela avait eu l’air de marcher un instant, mais non. Elle rétorquait que cela faisait des années qu’elle avait souffert. Jack répondit qu’eux aussi. Il avait raison. « Tu crois qu’on a choisi d’être bloqué ici ?! » grogna Cly juste après son ami. « Si cette magie de merde ne s’était pas imposée comme une putain, je serais revenu il y a longtemps. ». Une nouvelle fois, la colère se marquait sur les traits gracieux de la Reine. Elle ne pouvait taire la douleur qu’elle avait endurée seule et cet espoir de retrouver Jack et surmonter les épreuves qui avait duré tout ce temps.

Cly ne comprit pas tout sur le moment. Elle parlait de quelqu’un qui aurait du être là. Et sa dernière phrase se répétaient comme un écho dans son crâne. Cly posa lourdement ses mains sur la table et frottait le bois avec le pouce de façon nerveuse. Jack n’osait plus rien dire. Lui, il avait bien compris. Cly ne le voulait tout simplement pas. Il y avait soudain un silence de mort. On entendait que le frottement que Cly provoquait contre le bois. « Je… J’ai peur de comprendre. De qui tu parles ? » fit la voix rauque d’un homme qui voulait s’attendre à tout sauf à une violente chute dans le gouffre du désespoir. Il la regardait droit dans les yeux. Pour l’admettre, il fallait qu’il la voit le dire.

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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Mer 7 Fév - 17:28



I return without my wings.
Don’t worry, I will be continuing her story as part of my next chapbook.
Tu as laissé échapper ce que tu ne voulais sûrement pas, essoufflée, figée, ton regard se balade furtivement entre les deux hommes. Un reste choqué que tu puisses dire de telles choses aussi vite, l’autre ne semble pas percuter tout de suite l’impacte de tes mots. « Je n’ai rien dis…. N’en prenez pas compte s’il vous plaît ! » Quelle idée ! C’est dit, c’est fait ! À toi de voir comment amener la chose la moins pénible possible pour l’autre parent inconscient de l’ampleur de la chose. « Cly reste calme je t’en pris, ne refais pas les mêmes erreurs que la première fois. » Tes mains devant toi pour faire barrières mais aussi espérer apaiser les choses de ce dérapage pas du tout contrôlé. Jack s’empresse de venir à côté de son amie de toujours « OK OK OK …. Temps mort, on va s’asseoir, on va se poser et reprendre du début SANS balancer des choses sans contrôler c’est bien compris ? » Il regarde tout aussi bien l’un que l’autre les connaissant très bien tout les deux. Tu inspires essuies une petite larme qui à voulut fuir et poses ton séant sur la chaise en face de Cly, pour la première fois depuis le début de cette journée tu le regardes dans les yeux, son visage t’avais horriblement manqué, tu comprends que sa personne elle-même avait crée un vide dans ta vie, en même temps que Jack et encore plus pire quand tu la perdue. Ce petit être. « Avant toute chose, je veux dire que ce n’est de la faute de personne….. » Tu détournes le regard ne croyant pas une seconde ce que tu dis, tu t’en veux et t’en voudra toute ta vie de n’avoir pu sauver ce petit être alors que tu es censé être une grande sorcière.

Ta voix tremblante ne t’offre aucune crédibilité, encore moins tes petites mains frissonnantes. Le stress te grignote, tu connais les coups de sang de Cly, comment lui faire comprendre que ce qui aurait du être son enfant n’est plus de ce monde, lui faire affronter cela encore une fois. Tu as réussi à reprendre le dessus même si cela t’a value des mois et même quelques années pour reprendre le visage de la bonne et sage sorcière du Nord. « Je crois que parler de comment tu t’es retrouvée ici n’a plus vraiment d’importance, je vais aller préparer la chambre d’ami, tu dormiras ici Diaz, je vous laisse tous les deux, pas de bagarre pas de violence essayer de parler comme des adultes pour une fois ! » Celui-ci aussi sec que ces mots se lèves et disparaît dans un couloir derrière ce qui semble être une minie cuisine. Tu suis son déplacement comme si cela te donne plus de temps à réfléchir comment aborder les choses, exposer les faits et ne pas le briser d’avantage. « Si….jamais tu souhaites le savoir, j’ai cherché dans tout …Enfin notre monde dira t’on, afin de vous retrouver et pas seulement Jack…. » Ta voix s’attenu petit à petit comme si ce que tu disais n’était qu’une façon de détourner les faits les plus graves. Au final vous n’avez rien eu pour boire, histoire de pouvoir refouler tes angoisses en triturant un gobelet ou autre. Tu relèves les yeux vers lui et revois ce regard perdu qu’il avait eu lorsqu’il à découvert ta véritable identité. Pas une seconde fois pitié. Prise au dépourvu et ne voulant pas revivre une autre crise existentielle de sa part tu lèves la main et lui fait comme un salut de face passant ta main comme un arc de cercle devant ses yeux, une petite brume bleutée s’écroule sur lui comme des paillettes. « C’est pour t’apaiser, je ne suis pas en train de t’ensorceler ou quoi que soit que tu puisses t’imaginer de pire » un petit sort de base pour apaiser l’esprit, détendre le corps et mieux se concentrer.

Fermant les yeux tu inspires grossièrement et déglutit la peur au ventre et la tristesse aux yeux. « J’étais …Enceinte » tu le regardes avant de continuer et reprends subitement « je l’ai su quelques semaines après ton départ, j’ai envoyé une missive à Jack pour l’informer, je ne savais pas quoi faire à ce moment-là. Je ne sais même pas s’il t’en a parlé » tu t’arrêtes aussi sec que la première en le regardant pour être sure qu’il ne va pas s’emporter. « Seulement…. Par la suite les choses se sont compliquées. Je n’avais plus aucune nouvelle de Jack, vous étiez introuvable, la malédiction est tombée, le royaume à perdu l’une de ses sorcières. Ingrid à commencé à geler notre monde… Je ne savais plus quoi faire. » Rien que le fait de tout re raconter une nouvelle fois, te refais monter les douleurs du passé. Tu te mords littéralement les lèvres ce que tu comptes lui dire te déchirer le cœur « je…. Tout s’est enchaîne et je n'ai rien pu faire. Je suis désolé…. J’aurais dû y arriver ! » Reniflant la grâce de la reine que tu souhaites toujours montrer s’écroule comme un château de cartes, tu n’es plus que la femme qui a perdu son enfant devant ses yeux « juste trois mois….. Je ne l'ai pas vue grandir plus… Il est parti. » Tu essaies de cacher ton visage déformé par la tristesse « tout est ma faute » essaies tu de sortir péniblement entre les pleurs.
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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Mer 7 Fév - 20:15


We Might Be Dead By Tomorrow - SoKo

Un silence s’était imposé. Il fut court, mais pour chacun ce fut sûrement un moment qui paraissait interminable. Cly avait demandé des comptes et espérait bien les avoir coûte que coûte. Il n’avait pas bougé d’un pouce, le regard planté sur Diaz qui s’était levée dans la panique. Elle ravalait ses paroles. Rien que ça. Les yeux de l’ancien mousquetaire s’assombrirent. Il ne dit rien. Il attendait simplement des explications et il souhaitait vraiment en avoir. Plus elle tardait à parler et plus il s’imaginait le pire. Il avait compris depuis longtemps, mais il avait besoin qu’elle le dise. Jack s’était interposé, mis aux côtés de son amie pour sûrement dissuader Cly de faire quoi que ce soit. Il n’en avait pas envie. Il pouvait aussi la protéger s’il dépassait les bornes. Il n’en fit rien. Cly demeurait silencieux et attendait. Il voulait une réponse ! Il allait sûrement taper du poing sur la table à un moment si on ne finissait pas par cracher le morceau. Ils l’auraient cherché. « Mais la faute de quoi ? » avait-il grogné, fronçant légèrement les sourcils, impatient. Sa curiosité devenait douloureuse et surtout agaçante.

Jack finit par quitter le salon. Il ne sut même pas pourquoi, car il ne l’avait pas écouté. Il n’y avait que Diaz qui existait pour Cly. Pas seulement pour l’affection qu’il lui portait ou sa beauté qu’il admirait. Non, pour le poids qu’elle avait mis à l'ambiance. Il n’avait pas détaché son regard d’elle, mais étrangement il n’avait pas l’air totalement là. Il avait besoin de savoir cette bombe qu’elle venait de lâché alors qu’il avait souffert toujours un peu plus chaque jour sans elle et en sachant ce qu’il avait peut-être pu lui faire vivre. Il n’aurait pas pensé à ça.

Il déglutit aussi et se replaça légèrement, mais jamais ses yeux ne quittèrent ceux de Diaz qui avaient enfin décidé de les affronter. Elle commença alors son discours d’un pas hésitant. Il ne dit rien et la laissait faire. Le doute grandissait en lui et ses hypothèses sur la chose se confirmait à chacun de ses mots. A peine quelques phrases, qu’elle osa lancer un sort. Cly ne put rester plus longtemps de marbre. Il tapa du poing sur la table. Il faut dire que ça le démangeait. « Non ! Je t’interdis de faire ça… » pas le temps d’y mettre toute sa conviction et son autorité qu’il s’adossa à son siège, plus calme. Il n’avait plus réellement de colère en lui. Il n’avait plus envie de crier ou de frapper quoique ce soit – ni même qui que ce soit. Si je m’en rappelle, je vais te le faire regretter…

Elle lui parlait alors de sa grossesse. Cly opina du chef lorsqu’elle se demandait si Jack lui en avait parlé. Il le savait. A chaque seconde, l’espoir que ce n’était pas ça s’effaçait. Elle lui expliquait ensuite qu’elle les avait cherché. « … je n’ai rien pu faire… ». Et il baissa les yeux. Ce qui lui fit le plus mal au début, c’était d’en perdre encore un. C’est qu’il avait commencé à s’imaginer cet enfant qui avait du bien grandir, autant en fille qu’en garçon. Il s’était construit son enfant-imaginaire comme tout père en devenir. Cela ne s’arrêtait jamais. La main sur la table, n’était qu’un poing serré à en blanchir ses phalanges. Elle le dit alors plus nettement. Elle avait perdu l’enfant. Et elle s’en voulait. Cly n’avait pas réussi à reposer ses yeux sur elle. Ni même sur lui et les jeta plus loin dans le salon de Jack, entre un pot de fleur et quelques magazine qui s’entassaient sur la table basse. Finalement, le sort d’apaisement était plutôt utile et apprécié. Son cheminement se fit rapidement, mais peut-être trop hâtif. Il l’avait frappé et ils avaient perdu un enfant. Ça recommençait. Il eut des flashs de sa fille étalée sur le parquet, égorgée. Qui pouvait être capable de ça sur une enfant. Une adorable enfant et ses belles boucles blondes. Il ne comprenait pas.

Il ferma instinctivement les yeux et se pinçait l’arrête du nez. Il avait l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Il finit par se lever lentement, s’appuyant des deux mains sur la table. Il erra dans le salon un moment, faisant une pause pour encaisser la nouvelle. Il finit par ouvrir le mini-bar de Jack, prendre une de ses bouteilles de scotch et prit la direction de la sortie. Avant de quitter la pièce, il s’arrêta. Il tournait le dos à Diaz. « Ce n’est pas ta faute… » marmonna t-il avant de partir. Dévalant les marches, la bouteille qu’il avait commencé en chemin, il se mit à marcher et marcher, encore et toujours jusqu’à ce que le sort se dissipe. Il but une dernière gorgée conséquente à la nouvelle qu’il venait de se prendre en pleine poire et jeta la bouteille. Elle se brisa sur les pavés et Cly était plié en deux, les mains appuyées sur ses cuisses. Il se sentait mal. Il n’arrivait plus à respirer. Il finit par gémir à un moment, entre la panique et la douleur. Son esprit avait des difficultés à avaler les informations, alors il se défendait. Il arriva enfin à pousser un râle, puis retrouva son souffle, les larmes coulant silencieusement sur son visage.

Il n’était pas retourné voir Diaz et les jours s’étaient lentement écoulés. Cly s’était isolé et buvait toute la journée jusqu’à s’endormir et quand il émergeait, il recommençait. Plusieurs fois, on lui avait demandé de quitter son lieu de travail vu l’état d’ébriété qu’il avait et son attitude inacceptable. On n’avait même finit par lui donner sa semaine, qu’il se repose de ses émotions. Jack avait tenté de le joindre plusieurs fois, mais il l’ignorait. Or, il le croisa au bar, Cly étant sorti de sa grotte pour ne pas devenir fou seul avec ses démons. Son ami avait entendu des frasques de ses derniers jours passé sans lui donner de nouvelle. Puant l’alcool à des kilomètres, agressifs et insultants avec les gens, plusieurs bagarre provoqué qu’on a réussi tout juste à calmer, même qu’il s’était aligné quelques femmes, … Il fallait qu’il lui parle.

Lui attrapant l’épaule, Cly se redressa difficilement, croisa son regard et le toisa avant de tourner la tête sans plus de cérémonie. « Cly ! » et le blond lâcha un grognement, avant de le bousculer d’un coup d’épaule. « Lâche moi. » grogna le mousquetaire. « Non ! » insista Jack et il recula de deux pas car Cly s’était brusquement levé et lui faisait face avec sa carrure de viking. Non pas que Jack était maigrelet, mais Cly avait quelque chose d’assez impressionnant il fallait l'admettre. Peut-être la barbe. Ou les épaules. Voire le fait qu’il cognait tout simplement plus fort. « Quoi ? Qu’est-ce que tu veux ? Savoir si ça va ? c’est ça ? » commença t-il à beugler, bousculant brusquement Jack. « Tu crois vraiment que ça va ? Ou alors t’es venu me reprocher mon attitude ?! Sinon quoi ? Boire un verre entre pote et parler de quoi ?! Hein !!! Tu veux parler de ça ?! T’es sûr ? Moi non ! Je veux plus parler de tout ça ! C’est fini pour moi !» hurlait-il plus fort, continuant de malmener Jack qui reculait, mais pas tant que ça. Le pauvre homme ne savait pas comment faire. « Et Diaz ! » finit par affirmer Jack, le regard dur. Cly s’arrêta net, regarda leurs chaussures un moment. « J’en ai plus rien à foutre… » dit-il subitement, levant les mains comme pour se laver de tout. « Disparais toi aussi. Ça en vaut pas la peine » dit-il avant de le repousser une nouvelle fois sèchement. Il comptait retourner à son siège, mais son ami, ne pouvant se contenir plus longtemps lui colla un majestueux poing en pleine mâchoire. Après, ils ont du être quatre pour les arrêter. Un pour Jack et les trois autres pour Portos.

Jack était retourné chez lui, le nez en sang et l’arcade sourcilière aussi. Il n’avait pas autant amoché Cly, ce qui le contrariait encore plus à ce moment. Diaz s’occupa de lui et Jack la jaugea longuement, pensif. Il avait réagit sur la colère et les blessures qu’avaient infligés les mots du mousquetaire. Lui aussi était sous pression, alors il avait eu un coup de sang sauf qu’il avait finit par comprendre. Quand Cly disait n’avoir plus rien à cure, ce n’était pas de Diaz qu’il parlait, mais de la vie en général. « Il faut que t’aille le voir et lui parler. Il va pas bien du tout. Si tu l’aimes… Il faut que tu le fasse, car c’est sûrement la dernière chance de le sauver. Il a vraiment pas eu une vie facile » lui dit-il, connaissant un passé de Cly que Diaz ignorait. Sa jeunesse et sa vie d’avant mousquetaire. Surtout les histoires les plus sordides. Un gamin seul en « pleine nature » c’était pas facile tout les jours. « Après ça n’excuse pas tout mais je me suis dit… On pourrait être son répit après tout ce qu’il a enduré. Mais à toi de voir si tu seras assez forte pour le porter. Tu prendrais des risques, j’en suis conscient mais j’ai passé pas mal de temps ici avec lui et je sais qu’il a aussi tellement à offrir. Il est juste un peu con et obtus en réglant tout avec les poings, mais la diplomatie, ça s’apprend. » s’osa t-il un peu d’humour. Il attrapait tendrement les mains de son amie. « Et quoi qu’il arrive, moi je serais là. »

Un soir, Cly était sur le pallier de sa maison, assis contre la porte, une bouteille en main, le visage tuméfié et avait l’air inconscient. Il venait de rentrer après une soirée bien arrosée en solitaire et un règlement de compte où, trop éméché il n’avait pas eu l’avantage. Il n’avait même pas eu la force de chercher ses clés et ouvrir la porte.  

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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Mer 7 Fév - 21:38


Their eyes are pure stars.
Cly & Diazpro

« I have built, deep in my heart, a chapel filled with you.… »

La bombe lâchée tu remerciais ta mère d’avoir été sorcière et de l’être toi-même. Tu vois bien que les effets de ton sort se font sentir. Tu n’oses même plus respirer sous peine de le brusquer tes larmes elles même coulent en silence, tu te pinces les lèvres pour ne rien émettre comme bruit de faiblesse. Tu sais que ce n’est pas facile à entendre mais son silence est bien plus terrifiant pour toi que c’est crises et manières de bourrin. Au moins la tu aurais su à quoi t’en tenir, ce silence te ronge et te fais peur. Tu as envies qu’il ouvre sa bouche même pour crier ou te menacer au pire. Ton regard le suit sans broncher, tu as envie de te lever et de lui prendre le premier bout de chaire qui passerait sous ta main mais tes jambes ne veulent elles mêmes pas obéirent. Ta gorge se serre, ton cœur bat la chamade comme s’il allait sortir de ta poitrine ce stresse, jamais tu n’en avais ressentis un aussi intense. Même a des hautes négociations, tu joues littéralement ta vie, s’il te renie de sa vie tu ne sais pas comment tu vas remonter la pente. Te voilant la face tu as fais comme s’il n’avait pas cette place dans ton monde à toi et malheureusement il en est devenue le roi des lors ou tu as croisé son regard.  Tu as besoin de cet homme bon sang. Pourquoi c’est toujours aux derniers moments que l’on est convaincu de ce genre de chose. Tu commences à t’enfoncer dans ton siège quand il pose sa main sur une bouteille. Tu n’as pas besoin d’être de ce monde pour savoir que c’est de l’alcool. Ça recommence, encore. Non ! Tu te relèves brusquement voulant lui dire de ne pas commencer comme ça mais tu t’arrêtes net quand c’est lui qui s’adresse enfin à toi. « Ce n’est pas de ta faute… »

Tes yeux s’embrument comme si une vague de larmes t’inondait. Comment ses simples mots on réussit à te scotcher comme prise dans un piège. « CLY ! » c’est tout ce qui peut sortir de ta bouche, mais c’est trop tard, la porte c’est refermée devant toi.  Tu trembles comme une feuille, tes poings se refermes avant d’exploser violement sur la table faisant résonner l’immeuble comme une petite secousse. Sauvagement un crie sans mots ni retenue s’échappe de tes lèvres. La dernière fois que tu avais eu ce genre de comportement, Azcadélia c’était donné la mort. Tu t’effondre littéralement sur toi-même.  Jack essai de compenser en te canalisant, comme la première fois. Mais la douleur est tenace. Retomber comme dans les vices de ta fausse couche, tu restes des heures dans cette chambre prêtée par Jack. Regardant la journée passée par cette fenêtre. Tu n’arrives même pas à t’émerveiller des choses inconnues que tu découvre en vivant avec Jack. Tu n’as qu’une envie c’est de prendre la place de ce petit bout et de disparaitre. Toutes les personnes importantes autour de toi finissent par disparaitre, Azcadélia, ton enfant, Cly et surement bientôt Jack. C’est la suite logique des choses. Les jours passent et Jack disparait de plus en plus le soir. Au début quelques heures et au fur et à mesure les heures deviennent des nuits entières. Tu sais très bien ce qu’il cherche à faire, c’est l’homme le plus têtu que tu connaisses dans ses deux mondes. Bien que tu lui es dit de cesser, il ne lâche pas le morceau et y retourne soir après soir.

Ce soir là c’est le coup de trop, il rentre comme après la guerre. Tu palpite à chaque fois de savoir si c’est Lui ou si c’est pour lui qu’il à eu ses blessures. « ARRÊTES …. Tu ne vas pas recouvrir chaque parcelle de ton corps avec des cicatrices et des bleus pour le reconquérir ! » C’est toi qui dis ça… Son regard mauvais envers toi alors que tu oses dire ça après la peine qu’il se donne te fais baisser la tête « tu sais très bien que je ne voulais pas dire ça comme sa » son soupire en dit long, il t’arrache le coton pour soigner ses blessure et tu comprends vite ce qu’il souhaite. Passant la main sur ses blessures tu les soignes en un tour de magie. « Voilà…. Tu as des douleurs autres que physique ? » Ta voix doucereuse est revenue, comme une maman tu prends soin de lui par habitude. Blase il te regarde dans les yeux et se tourne face à toi. Une flopé de mots bouscule ton petit train train. Presque une supplication d’aller le voir tu le regardes des yeux écarquillée et ton petit bout de coton dans les doigts. « Il ne veut plus me voir, je ne fais que gâcher sa vie…. Comme avec toi ! »  Jack sur joue en baissant la tête brusquement « tu m’aide pas du tout là Diaz, tu te gâche la vie toute seule en jouant les pleurnicheuse, je t’aie connue plus combative que ça ! Tu ne capitule pas aussi vite …. Ce n’est pas la Diazpro que je connais là, on dirait une loque humaine bon sang » il a des mots crus tu fronces les sourcils n’appréciant pas trop et celui-ci te coupes brusquement « oui y a que la vérité qui blesse ma chère… » Se relevant il t’entraine avec lui pour te déposer un baiser sur le front. « J’ai tout essayé je te demande de prendre le relais, c’est moi qui te le demande, si tu ne le fais pas pour lui fais le pour moi alors »

Ravalant ta fierté, tu ne veux pas retomber dans la facilité de ce morfondre sur soit même comme tu as fait lors de la fausse couche. Il a raison tu as déjà combattu plus dure. Tu as supporté plus éprouvant. Tu ne baisses pas les bras, Iva serait horrifiée de te voir encore dans cet état lamentable. Lui rendant son baiser sur la joue tu hoche la tête. « Je vais te donner son adresse…. Tu ne le trouveras que la…. S’il ne c’est pas égaré dans une ruelle entre temps » dépité il griffonne sur un papier. Après un vite brin de toilette pour être un tant soit peu présentable tu viens prendre le papier avant de te le voir voler subitement « une seule chose Diaz, toi tu la vécu tu la survécu, imagine sa place qui le revit de plein fouet une seconde fois ! Met de l’eau dans ton verre et prend les devants » il te le redonne et tu déglutis grassement avant d’acquiescer à ses instructions. Une petite laine sur le dos tu gardes précieusement le bout de papier comme si c’était une bouée de sauvetage. En marchant tu tournes et retournes toutes les façons possibles et inimaginables de l’aborder sans qu’il ne te rejette ou t’expulse de chez lui. Vue l’état de Jack, lui aussi ne devait pas être beau avoir. Quoi que sans être méchante vu la carrure des deux tu n’as pas honte de dire que Jack à du prendre plus de coups que lui. Le frais commence à se sentir dans les rues pas très animées. Contrairement à chez toi tu as plus de difficulté à rester seul dans ces rue de pierres que dans la forêt autour du château.

Tu arrives sur place et tu vois un cadavre d’alcool sur ce qui semble être les marches de l’entrée, contrairement à Jack il est bien moins amochée, malgré tout tu ne peux retenir un air déprimé de ce que tu vois. Tu avances à reculons, dans un état comme celui-ci pas évidement de savoir se mettre à la place de l’autre. « ….. » tu espères sortir quelque chose mais quoi, bonsoir, dure soirée, mon dieu ? Soupirant tu te retrouves comme à vos débuts hésitants, quand lui et Jack rentraient des tavernes imbibés d’alcool. Passant à côté de lui tu approches de la portes, voyant que celle-ci est fermée tu uses de ta magie pour l’ouvrir, les lieux sombres tu à vite appris que des petits boutons sur les murs servaient à avoir de la lumières, bingo juste à l’entrée. La surprise n’est pas surfaite, un monde de différence entre le lieu de vie de ton meilleur ami et ici, tu n’as pas vraiment les mots pour décrire, dérangée, presque si on doit poser un qualificatif. Enfin bref, le plus important et de le faire rentrer, avec le froid et son état d’ébriété il va nous faire une déshydratation. Repérant ce qui ressemble le plus à ce qu’il appelle « canapé » tu vires les quelque bouteilles vides en les faisant disparaître d’un tour de main et le téléporte rapidement sur celui-ci dans une brumes bleuté. Refermant derrière toi, tu approches et lui dégages le front de ses mèches. « On va arrêter la bouteille pour ce soir tu veux bien. » ne lui laissant pas le choix tu la lui ôte des mains et le couvres en venant lui enlever les chaussures en tirant brusquement et la veste en claquant des doigts. « Malgré tout ce temps y à des choses qui n’ont pas changées » le regardant au dessus de son visage tu passes doucement ta mains sur les petites blessures pour les calmer, tu n’utilises même plus un linge comme au début pour cacher ta magie à présent.  
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Message# Sujet: Re: En avant pour le second Acte.    En avant pour le second Acte.  Icon_minitime1Mer 28 Mar - 12:29


We Might Be Dead By Tomorrow - SoKo

Il était entrain de se laisser porter par les limbes, là sur le perron de sa petite baraque, complètement ivre, la visage blessé à quelques endroit et Jack avait réussi à lui laisser aussi un ou deux hématomes en témoignage de cette rencontre musclée. S’il n’y eut qu’une personne pour retenir ce dernier, ce n'était pas qu’une question de force mais qu’il était plus sobre que Cly, soit techniquement plus raisonnable ; et un Cly éméché lancé dans la bagarre on connaissait que trop. C’est aussi pour cette raison qu’on avait laissé des ouvertures à Jack pour qu’il puisse le cogner un peu ; ça ne lui ferait pas de mal à la grosse brute ! Il gisait donc, n’ayant plus la force de rien. Jack l’avait achevé en ravivant la flamme de ses tourments. Il avait jeté de l’huile sur ce feu qui le brûlait de l’intérieur, essayant de l’éteindre en étouffant doucement le foyer sous l’alcool afin faire taire ses pensées, oxygène de ces flammes. Il avait commencé par les monter en se tractant à la barre, mais à la première marche, le sol fut si prêt que ce fut trop tentant. Il s’était laissé mollement retomber sur les marches pour s’avachir. Il avait fermé les yeux et il attendait que Morphée ne l’emporte.

Il était inconscient quand Diaz était arrivée devant chez lui. Rien d’inquiétant, il dormait simplement malgré-lui. Il fut déplacé par téléportation, passant des sciantes et froides marches à son bon vieux canapé dans lequel il avait sûrement dormi plus souvent que dans son lit. Il eut presque un soupir d’aise une fois allongé sur son fidèle ami d’après-cuite. Une longue expiration d’apaisement. La voix de Diaz le tirait de ses rêves, d’abord lointaine et déformée, puis il la perçu clairement trop brusquement. Il sentit qu’on lui tirait quelque chose de sa main, qu’il avait gardé contre lui, son bras lové tout autour comme si c’était la dernière chose la plus précieuse qui lui restait en ce bas monde. Il grogna d’abord. Diaz aurait du le sentir. Si elle avait rencontré plus des ours dans sa vie, elle aurait su. C’était un premier signe de colère chez la bête – ou dit Porthos. Techniquement, c’était souvent suivi d'un coup de dent de prévention pour donner une dernière chance à son adversaire. Après, il attaquait…

Il s’accrochait mollement mais fermement à la bouteille. Au vu de son état, il n’avait que son instinct de survie qui était au commande. Des mauvaise rencontres, toutes vies confondues, il en a connu. Il était toujours sur le qui-vive. Dans sa tête, à cet instant, on lui faisait les poches ou peut-être qu’on essayait de le tuer. Dans un élan de survie donc, rapide, il se dressa légèrement et brandit son bras et serrait avec force la gorge de Diaz. Il ouvrit les yeux au même moment et prit une inspiration pour se préparer à se défendre. Il sentit son parfum, il reconnu ses yeux et surtout ce qui le faisait craquer chez elle, sa bouche. Il n’avait pas encore relâché son étau autour du cou de la reine, mais son regard avait changé. Ses yeux s’inondèrent de larme et une grimace traversa son visage, comme une douleur. Après, il vit sa main qui la tenait et il la repoussa légèrement mais sèchement. Ce n’était pas vraiment contre elle, mais plutôt contre lui même. Pour la protéger…

Il s’était complètement rallongé dans le canapé, la posture beaucoup plus détendue qu’il y a quelques secondes. On n’était pas là pour le tuer, et il était même rassuré. Diaz l’avait débarrassé de ses chaussures et sa veste bien trop encombrante. Il continuait de se détendre. Rien que de la savoir là, il ne pouvait le nier, cela lui faisait du bien. Elle lui disait que les choses n’avaient pas changé, et cette phrase sonnait comme un reproche complice mais elle lui laissa un goût amer dans la bouche du mousquetaire. Il déglutit et expira une nouvelle fois avec force. Le problème était là, c’est que ça ne changeait pas… « Tu devrais partir… » avait-il murmuré car il avait des difficultés à parler. L’alcool mais aussi qu’il n’avait pas le courage – ni même l’envie – de lui dire ça.

Il n’avait pas rouvert les yeux et il sentit la main chaude de Diaz se poser sur la blessure qu’il portait au front. En guérissant ses blessures, elle absorbait aussi ses douleurs et ses maux d’ivrogne se dissipèrent légèrement. Il avait moins la tête qui tournait en résumé. Il sentit la chaleur se diffuser dans tout son crâne jusqu’à sa nuque et il posait tendrement une main sur celle de Diaz qui s’activait à le soigner par magie. Et cette magie, il venait la prendre de sa main rugueuse et sale, froide. La main d’un soldat qui se trouvait si démuni face à la magie qu’il en avait peur. « Je suis sérieux… Tu devrais partir. Ça sert à rien. Oublie moi. » dit-il, toujours les yeux clos, fermant un peu plus sa main sur la sienne. Son corps s’opposait à ses paroles. « J’en vaux pas la peine… » ajouta t-il presque dans un gémissement.

Il repoussait sa main et se redressa avec difficulté. Il s’était accroché au dossier du canapé, l’autre main sur le genoux de la belle, puissante et s’y accrochait comme si sa vie en dépendait. Assis face à elle, il serrait les poings. Il avait envie de la serrer contre lui mais il se retenait. Or, l’envie de la toucher était irrésistible. Il replaçait une mèche derrière son oreille et l’air de rien, il vint lentement effleurer sa joue du bout des doigts. Sa main finit par se poser sur son visage, lui caressant la pommette du pouce. Il avait un petit sourire. « J’oublie parfois… qu't’es vraiment belle comme un coeur… Aramis aura beau dire ce qu’il veux à propos de ma maladresse avec les femmes, mais c’est sûr... C’est moi qui m’dégote les plus mignonnes. » dit-il en appréciant simplement son ravissant minois. Il avait surtout conscience à quel point il l’aimait et qu’elle lui avait tellement manqué. Il la regrettait cruellement. « Même si tu me pardonnais, je sais pas si j’aurais la force de te regarder dans les yeux sans penser que… Si j'avais pas réagit comme un con, t’aurais pas eu à subir tout ça. » dit-il en se pensant responsable de la fausse-couche de la jeune-femme. La perte de cet enfant l’avait travaillé depuis le jour où elle le lui avait appris. La finalité était la même, quelques soit les cheminement de pensée qu’il assemblait : s’il n’était pas parti comme ça, ils auraient sûrement eu un enfant et elle ne l’aurait pas perdu comme ça, seule. « Je sais ce que c’est et je sais ô combien, c’est difficile. Je te le souhaitais pas. Et c’est difficile pour moi de voir des gens partir autour de moi sans jamais réussir à l’éviter. Je suis fatigué. Je peux plus... »

Il se détacha de Diaz et s’adossa lourdement contre le canapé. « Je suis maudit. T’es condamné avec moi. » lâcha t-il, fabulation d’un homme ivre et déprimé. Il se plaquait alors les mains sur le visage et chercha un peu de calme en lui. Les sanglots s’était d’abords annoncé comme un frisson parcourant tout son corps, ses poils qui s’hérissaient. Il prenait sur lui pour ne pas s’effondrer. C’était un vrai bonhomme ! mais qui avait un grand coeur. « Je t’en prie, vas t’en. » gémit-il comme une supplication « Plus tu restes et plus c’est difficile de te laisser partir. » ajoutait-il, toujours les mains sur son visage pour se contenir, se cachant surtout les yeux. Il savait que s’il la regardait une dernière fois, il n’aurait plus la force. « Je dois t’épargner… » susurra t-il, donnant l’impression de se parler à lui-même.

acidbrain


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