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 un problème très chère ? - juliette ♥

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Message# Sujet: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Sam 7 Avr - 13:14

C'était étrange. Depuis l'arrivée de Lucy à Storybrooke j'avais une nouvelle raison de vivre. De plus j'avais une nouvelle raison de me battre pour reprendre goût à la vie. J'aidais beaucoup de monde à reprendre pied mais à vrai dire il y avait aussi des parts d'ombre en moi. Parfois j'en parlais à Lucy ou à Regina mais je n'arrivais pas totalement à me confier. C'était encore trop dur et cette voix dans ma tête ne m'aidait pas à reprendre pied. J'avais compris qui elle l'était et ce que ça voulait dire. Je ne voulais pas être le nouvel enfant de Lumière. Je voulais juste pouvoir vivre tranquillement. Mais si j'étais devenu l'enfant de lumière cela voulait dire qu'un enfant des ténèbres avait vu le jour au Ponant et il fallait que je le combatte. Je ne savais pas encore dans combien de temps ni ce qu'on attendait réellement de moi. Ne te mine pas Durnik. Je te guiderai comme Belgarion avant toi.

Je soupirais. Mon dernier client venait de sortir de mon bureau. Je l'avais écouté, je l'avais conseillé. Il avait tendance à être sujet à des sautes d'humeur. La colère prenait souvent le pas sur la raison et il devenait violent. Je lui avais donné quelques exercices de relaxations à faire avant de lui dire d'aller prendre un nouveau rendez-vous avec ma secrétaire. Je me levais de mon fauteuil et je m'étirais un peu. Je devais mettre mes interrogations en suspend ou... Ou tu devrais me poser les questions franchement. Vous ne me répondrez pas. Qu'en sais-tu ? Et elle se tut. Je la sentais partir. Elle devait avoir des choses à faire autre que m'entendre me lamenter.

Je me dirigeais donc vers le bureau de Juliette afin de savoir si j'avais encore des rendez-vous ou si je la libérais. Mais je vis que mon patient était encore là et que ma réceptionniste semblait tendue. Je fronçais les sourcils. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Je toussotais pour signifier que j'étais là et le patient ne tarda pas à partir. Une fois que j'entendis la porte se fermait je reportais mon attention sur Juliette.

« Juliette, tout va bien ? »

Je m'approchais du bureau et je vis ses doigts trembler ce qui me fit froncer encore plus les sourcils. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal.

« Vous voulez que l'on discute un peu ? »

Je m'asseyais sur le coin de son bureau et je la regardais avec bienveillance.

« Je ne suis peut être que votre employeur ici à Storybrooke mais je refuse que ma secrétaire soit mal à l'aise dans son travail. »

C'était une certitude. Je ne changerais pas de secrétaire mais je pouvais toujours refusé des patients au besoin. Je l'enverrais chez Archie au pire.
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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Sam 7 Avr - 15:19




Un problème très chère
LE PASSÉ NOUS RATTRAPE TOUJOURS D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE - JULIETTE & DURNIK
Nous venions juste de revenir à Storybrooke. Je devais avouer que je n’étais pas des plus heureuse de revenir dans cette ville déconcertante. J’aimais notre royaume, mais Romain avait su utiliser les bons mots pour me convaincre. Si j’étais revenue, c’était uniquement pour donner le plus de chance de survie à notre enfant. La peur de le perdre me pétrifiait assez pour me faire quitter la douceur rassurante et enivrante de notre royaume. J’aurais aimé être persuadée que Romain accepterait de revenir de manière définitive dans notre monde mais j’avais de gros doute. Qu’importe il sera toujours temps de négocier avec lui une fois l’enfant née.

Pour l’heure j’avais décidé de retourner travailler au bureau vêtu d’une robe bordeaux qui avait allumé Romain avant son départ pour aller travailler aussi. J’étais heureuse. J’en avais un peu honte d’être aussi heureuse alors que mon meilleur ami venait de mourir, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. De retour au travail j’avais été bien accueilli par Durnik qui était heureux de me voir revenir avec une meilleure mine et je m’étais remise au travail comme il m’avait appris à le faire. Tout se passait parfaitement bien jusqu’à ce que je le voie entrer dans le bureau de Durnik. En me voyant j’avais vu une lumière perverse illuminer son regard. Un ancien client, un autre de mes tortionnaires. Sans pouvoir m’en empêcher, j’avais senti ma main se poser sur la cicatrice qu’il m’avait faite avant de courir aux toilettes pour vomir. Les images me revenaient en mémoire et je sentais la panique me gagner. Des larmes roulaient sur mes joues et je finissais par m’humidifier le visage tout en me rinçant la bouche. Tant de geste que j’avais fait en étant un cygne blanc. Retournant à mon bureau j’essayais de donner le change. En vain je n’arrivais pas à calmer le tremblement de mes mains, à l’extérieur le ciel s’était considérablement assombri. J’avais l’impression d’étouffée alors j’avais ouvert la fenêtre. J’hésitais presque à prendre mes jambes à mon coup ou à sauter par la fenêtre pour m’en aller, mais je n’avais pas envie de lui faire ce plaisir. Après une heure d’entretien, je le revis avec un sourire malsain avant qu’il ne s’arrête devant mon bureau tentant de me toucher le visage avant que je ne recule en le fusillant du regard :

« Mon cygne sauvage, tu m’avais manqué tu sais »

Déglutissant j’entendais le ciel gronder mes mains tremblant de rage et de peur aussi malheureusement. Alors que je m’apprêtais à lui répondre, Durnik fit son apparition en toussant pour détourner l’attention de son patient et la mienne. Une partie de moi était rassurée qu’il soit là, tandis qu’une autre avait honte. L’enculé sur patte, se contenta de ne s’en aller non pas sans un clin d’œil à mon encontre qui me donna envie de vomir. Mon corps tremblait de toute part et mes mains en était le plus atteint. Je devais me ressaisir. Je le savais, j’entendais à peine les paroles de mon supérieur. Passant mes mains dans ma chevelure, je tentais de me ressaisir avant de sentir la panique en provenance de Dawn qui volait droit sur nous. J’entendais à peine Durnik et sursautait quand il s’asseyait sur mon bureau, mon regard toujours gravé sur ma porte.
Fermant les yeux, je prenais une grosse inspiration avant de me retourner vers mon patron :

« Je suis désolée. Je ne m’attendais pas à le voir… »

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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Sam 7 Avr - 16:07

J'avais entendu ce que mon patient avait dit et j'avais vu le geste qu'il avait tenté de faire envers ma secrétaire. Les personnes comme cela me dégoûtaient et je ne pouvais pas accepter qu'on puisse terroriser une femme ainsi. Je ne pouvais pas laisser passer cela. Le ciel grondait ce qui ne me rassurait en rien. Juliette semblait totalement désemparée. La peur se lisait sur son visage et ça me brisait le cœur. Du coup, je congédiais rapidement le patient et je demandais sans attendre à Juliette ce qui n'allait pas. Elle avait du mal à parler et ça me brisait le cœur.

« Vous le connaissez ? »

Je n'aimais déjà pas son comportement mais ce que j'avais vu m'avait conforté dans l'idée que cet homme était une ordure. Je pourrais faire en sorte qu'il ne puisse plus s'attaquer à Juliette mais pour le moment je devais en savoir plus. Je ne pouvais pas le condamner sans connaître les faits. Je la vis sursauter quand je m'asseyais sur le bord de son bureau. Je fronçais un peu les sourcils. Bon visiblement il y avait quand même un gros syndrome post-traumatique entre eux...

« Vous savez Juliette je ne veux pas être juste votre patron. Si vous avez un soucis vous pouvez venir me trouver.

J'étais bien entendu là pour écouter mes patients mais je pouvais également écouter mes amis et Juliette était une de mes toutes nouvelles amies. En prime, il ne fallait pas qu'elle se stresse. Son mari m'avait bien fait comprendre que l'état de sa femme méritait des conditions de travail sereines. J'avais compris que Juliette était enceinte et être stressée ainsi ce n'était pas bien pour elle. Je prenais donc une décision radicale.

« Trouvez moi le numéro de téléphone de Monsieur Clyde. Je vais décommander ses prochains rendez-vous moi même. Je vais l'envoyer chez un confrère qui pourra mieux l'aider que moi. »

Je lui souriais puis je m'approchais de la machine à café pour m'en faire un. Je lançais également de l'eau à chauffer pour ma secrétaire. Je ne pouvais pas la forcer à me parler. Déjà je pensais que si quelqu'un avait quelque chose à dire il fallait qu'il se décide de lui même... Ensuite et ce point est quand même très important... Son mari est une armoire à glace et il me fait un peu peur donc je ne voulais surtout pas la contrarier. Une fois le café coulé et le thé prêt, je tendais la tasse de thé à la jolie brune puis je lui adressais un nouveau sourire.
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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Sam 7 Avr - 22:57




Un problème très chère
LE PASSÉ NOUS RATTRAPE TOUJOURS D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE - JULIETTE & DURNIK
Le revoir m’avait ramené en enfer. Il avait osé m’appeler comme il le faisait avant. Il avait brisé ma journée. Quand il me demanda si je le connaissais je contractais la mâchoire, tandis que mes doigts frôlaient la cicatrice sur mon buste, celle qui s’étendait de ma clavicule jusqu’à mon sein du bout des doigts. Je me rappelais avec horreur de cette soirée. La souffrance, la honte, l’horreur et son rire et son excitation à me lacérer ainsi puis à revenir tous les jours pour y mettre du citron dessus afin d’être sûr que sa marque reste et qu’il puisse toujours reconnaitre son cygne sauvage. J’avais l’impression que ma tête allait exploser quand Dawn se posa sur la fenêtre en glatissant tout en battant des ailes. Me retournant vers lui, je posais mon front contre la tête de mon aigle et perdais une larme :

« Non tu dois le laisser partir, laisse-le partir Dawn. Si tu le tue on devra partir. Tu sais que je ne peux pas partir. »

Mon aigle battait des ailes en claquant le bec et je m’en voulais. Je n’aimais pas le mettre dans tous ses états. Il souffrait quand je souffrais et avait tout vu.

« Non, tu peux pas rester avec moi au bureau, je suis désolée tu n’aurais pas dû voir ça … »

Lui caressant le bec je lui faisais signe de s’en aller. Il n’appréciait pas ça mais je savais qu’il obéirait. L’acceptant sur mon avant-bras que j’avais mis dehors je lui donnais l’impulsion dont il avait besoin pour voler et refermais la fenêtre. Me retournant vers lui je m’efforçais de sourire en hochant la tête. Il me demanda le numéro de Mr Clyde. Ainsi donc c’était ainsi qu’il s’appelait.

« Vous n’êtes pas obligé, … Il était là avant moi »

Lâchais-je tout en lui donnant avant de m’asseoir sur la chaise de bureau. Lâchant ma cicatrice, je voyais le tremblement de mes mains se calmer.

« Désolée pour Dawn, il a eu peur. Il ressent et voit tout ce qui se passe dans ma tête. Il n’a pas réussi à se retenir, … Il est un peu protecteur avec moi. »

Il me tendait une tasse de thé et je le remerciais en souriant avant de lâcher :

« Il m’a torturé pendant des mois. J’étais son esclave c’était avant que je devienne reine. »

Je fuyais son regard mon regard perdu dans l’eau bouillante.

« Romain ne doit pas savoir ! Promettez moi de ne pas lui dire s’il vous plait Durnik »

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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Dim 8 Avr - 10:55

J'avais observé la scène entre l'aigle et ma secrétaire. Je voyais bien que l'animal n'était pas dans son état normal. Il était vraiment en colère et il semblait inquiet pour sa maîtresse. Moi je n'étais pas plus surpris que cela. J'avais vu des choses étranges dans ma vie. Je souriais en voyant l'affection et la dévotion du volatile. Par contre je tiquais un peu quand elle lui demandait de ne pas tuer mon client. Bon okay il avait l'air d'un parfait goujat mais de là à le tuer... Elle me dit qu'il n'était pas nécessaire d'envoyer mon client chez quelqu'un d'autre. Pourtant ça l'était.

« Je sais. Mais je le fais quand même. »

Je lui souriais. Je ne faisais pas par charité mais simplement parce que je pensais que c'était juste. De plus, il était hors de question qu'un homme terrorise une femme. Je ne pouvais pas l'accepter. Du coup, je prenais le numéro de téléphone que me tendait Juliette et je me saisissais du téléphone de ma secrétaire. Je passais le coup de fil qui la rassurerait et même si mon patient n'était pas content ça ne changeait rien pour moi. Je ne le voulais plus en client.

« Si la présence de votre aigle peut vous rassurer il peut rester... Ma femme... Elle aussi elle parlait aux oiseaux donc si ça peut vous aider qu'il vienne. »

Je souriais un peu tristement. Penser à Polgara me f aisait toujours mal au cœur mais un peu moins chaque jour. J'arrivais à passer par-dessus... Etait ce grâce à la jeune femme rousse qui était entrée dans ma vie ? Je ne saurais l'affirmer. Elle m'expliqua brièvement qui était cet homme pour elle et mon regard se fit plus dur à mesure que j'imaginais ce qu'il lui avait fait subir.

« Je vois. Les blessures de ce type ne se referment jamais vraiment... Mais ça ne veut pas dire qu'on doive forcément se retrouver face à ses anciens démons. »

Parfois la confrontation n'était pas une bonne chose et vu comment elle semblait avoir peur ce n'était clairement pas la solution.

« Ce qu'il se passe au bureau reste au bureau. Votre époux n'apprendra rien de ma bouche. »

De toutes les façons même si Romain Whitechappel me faisait peur, je savais que les montagnes étaient souvent des agneaux. Le rouquin n'échappait pas à cette règle d'après moi. Du coup, je ne voyais pas l'intérêt de lui parler de cet incident. Si Juliette pensait pouvoir s'en occuper seule, je la croyais. Cependant, parfois il fallait savoir aussi accepter une aide extérieure et je me risquais à lui faire une proposition qui me semblait assez juste.

« Souhaitez-vous discuter un peu ? En ami pas en tant que psychologue... Il me semble que nous n'avons aucun rendez-vous après celui-ci non ? »

Parfois avant de dire à quelqu'un qu'il lui fallait une thérapie, il fallait prendre des chemins détournés. En l'occurrence je ne pensais pas que Juliette accepterait que je lui dise qu'elle avait besoin d'une thérapie alors que c'était clairement le cas. Si elle ne pouvait parler à son mari de son expérience passée, elle pourrait peut être m'en parler. Parfois il était plus facile de se confier à un inconnu. Je lui souriais puis je lui faisais signe de me suivre dans mon bureau. Je m'asseyais dans mon fauteuil comme à mon habitude et je lui montrais le canapé. Maintenant c'était à elle de voir si elle voulait avancer sur cette histoire ou non.
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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Dim 8 Avr - 11:40




Un problème très chère
LE PASSÉ NOUS RATTRAPE TOUJOURS D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE - JULIETTE & DURNIK
« C’est gentil Durnik mais il faut qu’il apprenne à se contrôler. Nous ne sommes plus en temps de guerre, et Romain est pas trop pour que je le trimballe partout. En le prenant au bureau il comprendrait pas pourquoi je ne peux pas le prendre dans la maison, … »

J’étais perspicace. Je connaissais mon aigle. Retirer ses limites c’étaient comme si je recommençais tout depuis le début. J’aurai dû refixer les règles. Ce n’était pas la meilleure partie du dressage, sans compter que j’étais contre le raisonnement rustre de mon mari qui se reposait sur le fait qu’il était allergique aux plumes des aigles. Une bonne blague. Sans compter que mon aigle était propre, si o lui laissait la fenêtre ouverte. Malheureusement, Romain n’était pas insensible au froid et y avait de forte chance pour que ce soit également le cas du bébé. Je devais rester sur mes positions. L’entendre parler de sa femme me fit grimacer. Je savais que sa femme lui manquait et je pouvais que trop le comprendre. Je connaissais la douleur de perdre le centre de sa vie. Heureusement j’avais eu la chance d’avoir droit à une seconde chance, enfin troisième chance.

Brièvement, je lui expliquais la nature de nos relations. Automatiquement, je sentais ma main libre se poser sur mon ventre. Mon premier réflexe aurait été de foncer dans les bras de mon mari au moins pour me réconforter, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas lui dire que dans cette ville vivait une partie des hommes qui m’avaient torturé. C’était impossible. Il deviendrait fou de rage. Je devais me contrôler. Je devais gérer. Je devais vivre avec ce passé sordide. Je ne voulais pas que Romain en porte le poids. Il s’en voulait assez comme ça. Durnik me rassura sur le fait qu’il était une tombe et je suis offrais un sourire de remerciement tout en hochant la tête.

« Nous n’avons plus de rendez-vous jusqu’à la fin de la matinée. »

Répondais-je en jetant un coup d’œil sur son planning. Je ne savais pas si parler de cette histoire pouvait être une bonne chose ou pas. Je voyais bien que Durnik était inquiet. Il ne m’avait jamais vu perdre la face. La réaction de Dawn l’avait également alerté, et je me félicitais pour ne pas avoir fendu le ciel d’un éclair parce que là nul doute que mon mari aurait débarqué dans la minute qui suivait. J’étais assez déterminée pour laisser mon mari dans l’ignorance pour accepter de le suivre. Si je devais lui parler pour lui prouver que je pouvais gérer alors je le ferais.

C’est pour cette raison que je le suivais docilement avant de prendre place sur le canapé. Inspirant profondément je le regardais timidement avant de demander :

« Comment ça doit se passer ? »

Buvant un peu de thé, je regardais mon patron.

« Vous me promettez que vous ne me regarderez pas différemment si je vous raconte ? »

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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Dim 8 Avr - 12:43

Je souriais. Elle ressemblait à Polgara. C'était peut être pour cela que je l'avais choisi comme secrétaire. Je savais qu'elle avait de la force en elle. Quand elle m'expliqua pour son aigle, j'acquiesçais. La décision lui appartenait de toutes les façons.

« Vous lui ressemblez beaucoup... A ma femme. Au niveau du caractère. La difficulté de ne vous fait pas peur. »

Je l'avais tout de suite compris quand je l'avais engagé. Elle n'était pas de ce monde, elle ne connaissait rien au médical et pourtant elle avait réussi à s'adapter avec facilité. C'était ce qui me faisait penser que je pouvais l'aider. Je ne voudrais pas la façonner. Je voudrais juste l'aider à passer le cap de la peur et la surprotéger n'était pas en mon sens la bonne solution.

« En tout cas vous savez que si vous voulez qu'il vienne même quelques heures il est le bienvenu chez moi. »

Nous pouvions tous avoir besoin d'un peut de soutient par moment. Elle avait les cartes en main c'était le principal de toutes les façons. Juliette me suivit et s'installa dans le canapé. Elle n'était pas à l'aise ça se voyait. L'inconnu faisait souvent peur.

« Comme vous le souhaitez. Je suis uniquement là pour vous écouter. »

C'était la première étape. Après nous verrons la suite. Cependant la jeune femme craignait que mon regard sur elle ne change. Elle semblait oublier que ma meilleure amie était la méchante reine...

« Le jugement n'est pas dans mes habitudes. Nous avons tous notre histoire et nous avons tous besoin d'aide à un moment ou un autre. »

Je lui souriais avant de porter ma tasse de café à mes lèvres. La première séance était toujours la plus difficile. Il fallait arriver à déterminer ce que l'on voulait dire ou non. Il fallait aussi arriver à dire la première phrase. Souvent pendant la première séance mes patients restaient silencieux. Ils jouaient avec leurs mains ou leurs cheveux et fuyaient presque tous mon regard. Je restais assis à les observer un sourire aux lèvres. Juliette travaillait pour moi. Elle avait la chance de savoir comment je fonctionnais mais elle avait quand même peur ce qui était normal. Il était souvent plus facile de mettre à nu son corps que de mettre à nu son âme.
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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Dim 8 Avr - 20:22




Un problème très chère
LE PASSÉ NOUS RATTRAPE TOUJOURS D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE - JULIETTE & DURNIK
J’apprenais que je ressemblais beaucoup à sa femme. Automatiquement, je relevais les yeux vers lui, en les fronçant sous le coup de la réflexion. Qu’est-ce qu’il entendait par la ?

Si c’était facile c’est que ça n’en vaut pas le coup non ? »

Demandais-je en souriant, c’était ce que je m’étais toujours dit quand je me retrouvais sur une impasse avec mon mari.

« Merci pour le compliment au vu de la manière dont vous en parlez votre femme devait être une femme extraordinaire »

Je ne disais pas ça pour m’envoyer des fleurs. Non j’étais beaucoup de chose mais pas égocentrique et Durnik le savait. Je disais cela parce qu’à chaque fois qu’il évoquait sa femme ses yeux brillaient d’admiration et de tristesse. C’était ce qui me disait que cette femme devait être extraordinaire. L’autorisation de pouvoir prendre Dawn avec moi me rassurait, même si je ne comptais pas en profiter plus que nécessaire pour rester droite dans mes promesses. J’étais touchée par les attentions de mon patron, même si j’espérais que ce n’étais pas uniquement dû à l’entrevu qu’il avait eu avec mon mari ce matin. Naturellement, il n’avait pas voulu que je sois avec eux pendant qu’il lui parlait. Je n’avais pas demandé d’explication.

Le suivant dans la salle où il recevait ses patients, je m’asseyais sur le canapé en le questionnant avant de tenter de faire ce qu’il fallait. Après qu’il m’eut rassuré, j’haussais la tête et déclarais :

« Vous connaissez l’histoire de Roméo et Juliette ? Shakspeare à un peu était radicale avec la fin de l’histoire. Quand Roméo a tué Tybalt, il a bel et bien été envoyé au bagne, mais je ne me suis pas suicidé. Je devais épouser Pâris pour libérer Roméo du bagne. Malgré tout l’amour que je lui porte, je ne voulais pas le remplacer. Je suis partie, ma sœur m’a suivi et on s’est fait piéger par une fausse sorcière. Naïvement j’avais bu une potion qui aurait dû me mener à mon mari avec ma cadette. En réalité c’était un somnifère et nous avons été vendu par à une maison close »

J’avais dit ça d’une traite, d’une voix basse tout en fuyant son regard. Une larme roula sur ma joue et s’échoua dans ma tasse de thé.

« Il a été mon second tortionnaire le plus cruel… »

Serrant mes lèvres l’une contre l’autre je gardais ma main libre sur mon ventre.

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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Dim 15 Avr - 0:01

Polgara était une femme exceptionnelle. Elle était sûrement la femme la plus exceptionnelle que je connaissais. Malgré sa disparition elle avait encore une grande place dans mon cœur. Je ne pouvais pas oublier sa présence et encore moins depuis que j'avais retrouvé la mémoire. Je remettais même parfois mon alliance. D'ailleurs aujourd'hui je l'avais mise. C'était étrange. Je me sentais plus en connexion avec Pol quand je la portais ce qui était foncièrement ridicule.

« Elle l'était. Elle avait beaucoup de sagesse et de gentillesse en elle mais surtout elle arrivait à cacher ses blessures comme une certaine personne que je connais. »

Je soutenais un instant son regard avant qu'on aille enfin dans mon cabinet. Je la laissais prendre le temps qu'il lui fallait pour me parler. Ce n'était pas évident comme situation. J'avais déjà vu des femmes bafouées mais là je connaissais Juliette et en plus d'être mon employée je la considérai comme mon amie. Je croisais mes mains et je la regardais alors qu'elle m'expliquait le pourquoi du comment. Je comprenais bien sur ce qu'elle sous entendait même si c'était difficile. Quand elle arrêta de parler je pris quelques secondes pour réfléchir. Je devais être « dur » dans mes paroles et poser les bons mots. Elle avait parlé oui mais elle n'avait pas dit les véritables mots.

« Je ne vais sûrement pas diplomate mais tu n'as pas dit les mots... »

Je lui souriais un peu désolé mais il fallait qu'elle le dise. C'était aussi comme cela qu'on faisait un pas dans l'acceptation de son passé.

« Dans cette maison close, vous avez été violée et torturée n'est-ce pas ? »

Elle n'avait pas besoin de parler. Elle pouvait juste acquiescer mais juste le fait qu'elle approuve me montrerait qu'elle avait réellement envie d'aller de l'avant sur cette histoire. Je ne comprenais pas pourquoi des hommes se sentaient obligés de faire cela pour se sentir vivant. J'étais en colère au fond de moi. Mais je devais me montrer tel un roc pour qu'elle puisse se reposer sur moi si elle souhaitait continuer la thérapie.

« Il y a un exercice que vous pouvez faire je vais vous l'apprendre si vous voulez. »

Je lui montrais mes mains et je posais mon index gauche sur le dos de la main droite alors que mon pouce lui se positionnait dans le creux de ma peau. Je prenais une grande inspiration.

« Fermez les yeux et pensez à votre souvenir le plus beau... »

C'était un moyen d'arriver à détourner son esprit dans une situation compliquée et nous permettre ainsi de reprendre le dessus. Ça ne marchait pas à tous les coups mais c'était tout de même très efficace.

« Là vous sentez mes doigts sur votre poignet, placez y les vôtres et appuyez fortement dessus. »

Je m'étais approché d'elle et j'avais posé mes doigts sur son poignet avant de l'aider à positionner ses propres doigts. Je souriais puis je retournais m'asseoir dans mon fauteuil.

« Racontez moi votre souvenir. »

C'était une autre étape. Il fallait qu'elle me raconte pour que ça puisse vraiment l'aider.

« Maintenant à chaque fois que vous vous sentirez en danger appuyez à cet endroit et vous sentirez quelque chose d'apaisant se dégager et vous aurez le contrôle de votre corps et de votre esprit. Plus jamais vous ne perdrez vos moyens. »

Du moins je l'espérais. En tout cas elle pouvait continuer à me parler. Parfois parler à un inconnu c'était le plus simple.
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Message# Sujet: Re: un problème très chère ? - juliette ♥   un problème très chère ? - juliette ♥ Icon_minitime1Dim 15 Avr - 20:44




Un problème très chère
LE PASSÉ NOUS RATTRAPE TOUJOURS D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE - JULIETTE & DURNIK
L’amour que portait Durnik à sa défunte femme était beau à voir. Je l’admirais. Il avait réussi à vivre sans son grand amour. Je savais qu’à sa place je me serais tué. Vivre sans mon mari était impossible. Certes parfois nos fatigues me fatiguaient, mais j’avais besoin de lui. J’avais besoin de ses bras, besoin de le savoir heureux, vivre dans un monde sans lui était pour moi impensable. Je n’osais pas lui dore, notamment parce qu’il avait détourné mon attention de ce sujet pour me proposer une séance privée. Une opportunité qui me faisait peur, mais vraiment peur. Malgré tout, je le suivais, mes mains posées sur mon ventre naissant, je devais vaincre mes démons. Pour mon bébé je devais le faire, surtout depuis que j’avais sciemment décidé que je ne dirais pas le moindre mot à Romain concernant la présence de mes tortionnaires dans la ville. Il ne saurait pas se contrôler. Il les tuerait pour m’avoir fait ce qu’ils m’ont fait. Aussi après quelques ajustements sur la procédure à suivre, je me lançais d’une voix rapide et tremblante. J’avais honte de ce que j’étais devenue. Certes, je n’avais pas volontairement choisi de faire ce que j’ai dû faire, mais cette femme soumise et esclave que j’avais été pendant une année littéralement l’œuvre d’une grande honte. Une fois fini je fuyais son regard, j’étais fixée sur le coin droit du fond de la pièce. Je pensais qu’il finirait par me dire quelques choses comme d’accord et diminuer mes souvenirs comme l’avait fait Alfred mais les premiers mots qu’il prononça firent battre mon cœur plus rapidement, me donnant un haut le cœur que je retenais. Mes doigts de la main gauche jouaient avec une de mes brûlures de cigares présentent sur mon bras droit. Perdant une larme, je m’humectais les lèvres avant de répondre d’une voix neutre :

« Oui, ils m’ont violé, brûlé, flagellé, lacéré, battue. Je n’étais plus un être humain dans cette maison. Je n’étais qu’un objet destiné à assouvir la perversité sexuelle des clients. Ils ont fait pareil à ma sœur, les flagellations en moins … »

Un nouveau haut le cœur me saisissant je me levais ouvrant la porte d’un geste de main avant de me ruer aux toilettes pour vomir. J’eus à peine le temps de retenir ma chevelure pour la préserver des effets secondaires qu’avaient engendré ma grossesse mais aussi et surtout le sujet de conversation. Les larmes roulaient sur mes joues et j’attendais une petite minute pour me ressaisir et tirer la chasse. Une fois fait, je me rinçais à plusieurs reprises la bouche avec un bain de bouche et retourner dans la pièce où Durnik m’attendait.

« Navrée, … »

Me rasseyant là où j’étais, je me raclais un peu la gorge et finissais par relever la tête sans pour autant le regarder dans les yeux. Durnik se chargea de me proposer un nouvel exercice et je le laissais me saisir une main qu’il retournait de façon que ma paume de main soit exposée vers le plafond. Il me demanda de me laisser saisir par mon plus beau souvenir. M’exécutant, je fermais les yeux et sentait mon esprit partir vers son objectif. Lorsque j’entendais le rire d’Alice, je sentais mon cœur se serrer, c’était le jour de mon anniversaire, le matin. Blottie dans les bras de Romain, je dormais paisiblement jusqu’à ce que ma sœur n’entre en trombe dans notre chambre en riant et en me jetant des pétales de rose avant de nous sauter dessus. Enfin en me sautant dessus, mais inévitablement elle avait fini par s’étaler sur nous deux. Romain l’avait incendié. Notamment parce que nous étions nus et qu’elle avait pas à s’immiscer dans notre chambre comme ça, avant qu’elle ne l’amadoue et que je finisse par prendre sa défense. Ma sœur m’avait offert mon cadeau avec bonne humeur après avoir tiré la langue à mon mari, qui souriait malgré lui.
Une larme roula involontairement sur ma joue malgré mon sourire triste. J’avais complètement oublié ce souvenir. La voix de Durnik me rappela à l’ordre et je m’exécutais en appuyant fortement là où ses doigts se trouvait. Il me demanda de le raconter et automatiquement mon esprit remontait le souvenir jusqu’à son début :

« C’était le jour de mon vingt deuxième anniversaire, Roméo et moi dormions encore quand ma petite sœur avait débarqué dans notre chambre en me jetant des roses dessus comme elle le faisait quand nous étions petites. Dès qu’elle avait pu atteindre le lit elle avait voulu me sauter dessus, mais s’était aussi vautrée sur Roméo. J’avais eu une peur bleue et pareille pour Romain. Il lui avait hurlé dessus surtout parce qu’il avait eu peur et parce que nous étions complètement nus. Alice ne s’était pas dégonflée. Elle ne se dégonflait jamais, ma petite-sœur. Elle lui avait tenu tête en l’amadouant tout en me prenant à partie. J’avais fini par prendre sa défense en riant, et Romain m’avait suivi. Alice, m’avait offert un magnifique bracelet en or blanc où elle avait fait forger des roses et nos trois noms à l’intérieurs. »

Une fois de plus je perdais une larme et me mordait la lèvre avant d’ouvrir les yeux. Durnik m’expliqua que dès que je me sentirais en danger je devais appuyer sur ma main comme je l’avais fait et ça irait mieux. Hochant à tête je prenais une inspiration :

« Nous étions heureux tous les trois. Ma sœur me manque, … »

Lâchais-je, Durnik ne savait pas que Alice était morte, je ne parlais jamais d’elle. C’était mon secret, comme Jules, ils étaient mon fardeau, ma plus grande souffrance, mon plus grand regret. »

« Comment savez-vous que ça va marcher ? »


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