Royaume d’Arendelle, première étape du voyage de noce
Ma chère sœur, Nous voici bien arrivés au Vallon des Trolls. Kristoff n’imaginait pas faire notre voyage de noce sans dire au revoir auparavant à sa famille. Comme tu le sais, tout le monde n’a pas pu venir pour notre mariage et je ne me voyais pas refuser cette demande à mon mari. J’ai encore du mal à me faire à l’idée que je suis mariée. Bon, c’est vrai que j’ai failli épouser un homme que je venais à peine de rencontrer. Heureusement, tu as été là pour m’éviter de faire cette horrible erreur.
J’aurais tellement aimé que papa et maman soient avec nous pour le mariage. Même s’ils étaient dans nos pensées et dans nos cœurs, j’aurais vraiment voulu les avoir à mes côtés. Ils me manquent terriblement et encore plus en ce moment. J’aurais tellement de choses à leur raconter et tellement de questions à leur poser. Malheureusement, je ne le pourrais plus jamais. Mais je sais que je pourrai compter sur toi pour me soutenir et m’aider à éviter encore et toujours les mauvais choix.
La première étape de notre voyage ne devrait pas durer trop longtemps. J’aime beaucoup Grand Pabbie et tous les autres trolls. Ils font partis de ma famille maintenant au même titre qu’Olaf, Sven et surtout toi. Mais là, j’ai surtout envie de me retrouver en tête à tête avec Kristoff. On a tellement à apprendre encore l’un de l’autre ! Même si cela fait plusieurs années maintenant qu’il vit avec nous au château, c’est la première fois que nous allons être seuls tous les deux aussi longtemps. Je suis à la fois excitée et en même temps anxieuse.
C’est possible tu crois de ressentir des sentiments aussi opposés ? Je demanderai à Grand Pabbie dès qu’il y aura un peu de calme autour de nous. Il a toujours été de bons conseils depuis que nous le connaissons. Je vais essayer de faire une peinture de tous les paysages que nous allons voir comme ça, je pourrai tout te montrer lors de notre retour à Arendelle. Je crois que j’ai pris tout le nécessaire, enfin il me semble. Je vérifierai tout ça demain. Tu sais comme je peux être tête en l’air !
J’ai vu que tu avais mis quelques présents dans nos affaires, je n’ai pas encore eu le temps d’ouvrir tous ces cadeaux mais je sais que quoi que ce soit, tu as choisi tout cela avec ton cœur et avec tout l’amour qu’il y a entre nous. De ton côté, ne fais rien d’insensé s’il te plait. Tu sais à quel point j’ai peur de te perdre et à quel point j’ai mal vécu tes petites escapades magiques. J’ai surtout mal vécu que tu ne me dises pas toute la vérité.
J’ai confiance en toi et je sais que tu n’hésiteras pas à nous prévenir s’il y avait le moindre problème qui pèse sur toi ou sur le peuple d’Arendelle. Dans deux jours, nous reprendrons la route en direction de DunBroch, je t’enverrai une nouvelle lettre de là-bas pour tenir ma promesse de te permettre de suivre notre voyage à distance.
Je t’aime de tout mon cœur ma sœur, prend bien soin de toi. Anna
Royaume de DunBroch, deuxième étape du voyage de noce
Ma chère sœur, Notre petit séjour au Vallon des Trolls a été très intéressant mais aussi très fatigant. Tu les connais, ils nous ont préparé des festins presque à chaque repas, des fêtes presque tous les soirs, voire tous les soirs. Ils sont si heureux de pouvoir célébrer enfin notre mariage. Ils sont tellement attentionnés envers nous. Ils nous ont beaucoup trop gâté. Heureusement que c’était la première étape de notre voyage de noce, ça m’a donné l’excuse de ne pas pouvoir tout emporter avec nous. Par contre, un chariot assez rempli de leurs présents devrait arriver au château d’ici quelques jours. Tu sais bien que je n’ai pas pu leur dire non. Ils m’ont toujours fait craqué avec leurs grands yeux. Donc j’ai accepté tout ce qu’ils voulaient nous offrir. Désolée.
J’ai eu une grande conversation avec Grand Pabbie concernant mes sentiments contradictoires. Je t’en ai parlé dans ma première lettre. Comme d’habitude, il a été de bons conseils et d’une grande aide. Il m’a expliqué que mes inquiétudes étaient tout à fait normales après un événement aussi important dans une vie qu’un mariage. Il a une totale confiance en nous, en Kristoff, en toi et en moi pour réussir à gérer de façon équitable et juste le Royaume d’Arendelle. Il a aussi confiance en Kristoff et moi pour former un couple des plus complémentaires qu’on aurait pu imaginer.
J’ai commencé à faire des peintures des paysages qu’on a traversés depuis notre arrivée dans la famille de mon mari. J’ai bien retrouvé mon nécessaire, pas forcément là où je l’aurai rangé. Je te soupçonne, ou peut-être que c’est Kristoff, d’avoir rangé mes pinceaux et mes couleurs dans le chariot car vous saviez que j’allais oublier de tout prendre. Merci ! Tu devrais voir comme la nature est belle à cette période de l’année ! Le vent fait bouger les cimes des arbres comme s’ils répétaient un ballet pour notre passage. Les fleurs sont ouvertes et nous offrent un tapis de couleurs. C’est magnifique !
Nous sommes bien arrivés au Château de DunBroch. La Reine Merida nous a accueilli très chaleureusement, comme à son habitude à chaque fois que nous allons la voir. Elle te passe son bonjour et espère que vous pourrez bientôt vous revoir. Elle pétille dès qu’elle parle de toi. Tu dois vraiment être importante à ses yeux ou ton amitié compte beaucoup pour elle. En tout cas, elle me demande de te rappeler que tu es toujours la bienvenue à DunBroch et qu’elle espère que tu viendras la voir rapidement.
C’est rassurant de voir qu’une autre personne est soucieuse de ton bien-être en plus de moi. De savoir que tu peux te confier à une autre que moi est à la fois génial et frustrant. Je risque d’être un peu jalouse de cette amitié. D’un autre côté, je peux comprendre que tu ne veuilles pas tout me raconter et peut-être que Mérida peut appréhender des notions relatives au pouvoir et à la gestion d’un royaume qui sont trop abstraites pour moi pour le moment. Et en ça, je me réjouis pour toi que tu es une autre oreille attentive.
Demain, nous allons faire une petite balade en bateau sur la Mer d’Ivoire, il paraît que le reflet du ciel dans l’eau donne une couleur bien particulière, couleur ivoire. J’ai hâte de voir ça. Kristoff est moins emballé, il n’aime pas trop naviguer sur l’eau. Il la préfère gelée, va comprendre pourquoi ! Notre séjour à DunBroch va sûrement durer plus longtemps que prévu. Il fait tellement bon vivre dans ce royaume et tellement d’endroits à visiter et à peindre que nous allons rester au moins une dizaine de jours.
Ma prochaine lettre te sera envoyée depuis le Pays d’Oz. J’ai hâte de connaitre un peu tous les contes et légendes de ce pays. Prend bien soin de toi, d’Arendelle, de Sven et d’Olaf pour nous.
Ma chère sœur, Comme tu as pu le constater, je t’envoie une nouvelle lettre de DunBroch. Contrairement à ce que je t’avais promis dans mon dernier courrier, nous ne sommes pas encore dans le Pays d’Oz. Merida et sa mère Elinor ont été tellement accueillantes et bienveillantes envers nous que nous avons décidé de rester quelques jours de plus dans ce beau Royaume. La découverte des contes et légendes d’Oz va devoir attendre encore quelques jours. J’ai quand même hâte de savoir si tout ce qu’on dit sur ce pays est vrai, au-dessus ou carrément en-dessous de la réalité. Tu crois vraiment qu’il y a des briques jaunes au sol ? Que les animaux ou les objets peuvent s’animer ?
La balade sur la Mer d’Ivoire a tenu toutes ses promesses. Il faut que tu vois ce paysage, c’était magnifique ! Le temps était au beau fixe avec un grand soleil et une légère brise. La navigation s’est faite avec douceur et sans remous. Bien entendu, Kristoff n’a pas arrêté de se plaindre durant les premières minutes de la croisière. J’ai dû l’embrasser pour qu’il se taise et qu’il profite de la balade. Une fois qu’il s’est calmé, on a réussi à se caler dans l’embarcation et à profiter du moment. C’était magique !
La Reine Merida m’a proposé il y a quelques jours de me servir de professeur dans le maniement des armes, toutes les armes. J’ai d’abord refusé, j’ai toujours eu peur de m’en servir et puis, tu me connais, je préfère la discussion et les compromis plutôt que la guerre et ses conséquences. Mais la souveraine de DunBroch a réussi à me convaincre. Même si j’espère je n’aurai jamais à me défendre dans toute ma vie, il existe toujours des imprévus et il vaut mieux être préparé. Je pourrai toujours compter sur Kristoff, mais si on venait à être séparés ? Si jamais, il lui arrive malheur ? Oh non ! Que vais-je devenir si cela arrivait ? Il ne faut pas que je pense à cela sinon, je vais voir des dangers partout et je ne vais pas profiter de mon voyage de noces.
Revenons à mes cours de maniement des armes. Les résultats sont sans appel, je suis terriblement nulle avec un arc et des flèches dans les mains. Dans les combats au corps à corps, avec une dague, je m’en sors un peu mieux mais ce n’est pas la panacée. Par contre, je me débrouille plutôt pas mal avec une épée à la main. Je te ferai une démonstration quand nous serons de retour à Arendelle. On dirait que je danse plus que je ne me bats. Je crois que c’est pour ça que cette arme me plait davantage par rapport aux autres. Par contre, j’ai eu des douleurs aux bras pendant plusieurs jours après les premiers cours ! Merida m’a dit que c’était normal, qu’un bon bain chaud m’aidera à les faire passer. Et c’est vrai que cela m’a bien délassé. Elle en connait des choses sur la stratégie de guerre, le maniement des armes. C’est une obligation dans votre formation de reines ?
Kristoff, quant à lui, a fait des prouesses sur un cheval. Toutes ces années à chevaucher Sven pour se promener ou pour venir m’aider, il a développé une agilité impressionnante. Il avait l’air plus à l’aise sur sa monture qu’avec les deux pieds au sol. Il me fait toujours autant rire avec sa démarche un peu pataude quand il est obligé de marcher avec nous pour les cérémonies officielles au palais. Il me fait fondre comme un chocolat qu’on a laissé près d’une bougie. D’ailleurs, merci pour les boîtes de chocolats que tu nous as mis dans le chariot. J’en ai laissé une grosse boîte à Merida, à sa mère et à ses triplés de frères. Ils ont tous été ravis de l’attention. Vu comment ils nous ont reçu, ils la méritaient pleinement.
Hier, Merida m’a donné accès à la bibliothèque du château. J’y ai découvert de nombreux livres sur les légendes de DunBroch. Je ne reviens pas de la quantité de mythes qui entourent ce royaume. J’ai été impressionné par la plupart des histoires que j’ai lu. Demain, la reine a décidé de nous amener dans la forêt, là où elle a rencontré pour la première fois les feux follets. Il y a un ensemble de pierres qui sont tout à fait remarquables. J’ai lu quelques informations sur ce lieu et j’ai vraiment hâte de le découvrir.
Normalement, d’ici trois, quatre jours, nous devrions reprendre la route et enfin arriver à Oz. J’ai hâte de continuer à découvrir le Monde des Contes, mais en même temps, il fait très bon vivre à la cour de la reine Merida. On y reviendra souvent après notre retour à Arendelle.
Prends soin de toi ma sœur, n’oublie jamais, où que je me trouve, je t’aime. Anna
C’est avec regrets que nous avons quitté le Royaume de DunBroch et sa cour si vivante et colorée. Tu y trouverais facilement ta place parmi eux. Ils n’ont aucun problème avec la magie et les personnes possédant des pouvoirs. Ils se méfient juste d’une vieille femme qui aime bien les ours et qui en sculpte des tas dans du bois. Comme je te l’ai annoncé lors de ma dernière lettre, la Reine Merida nous a amené au lieu où elle a vu les feux follets pour la première fois. Les pierres sont positionnées en rond et chacune d’elles porte une gravure unique. Elle m’a raconté qu’il s’agissait de la représentation des éléments de la nature.
Ces dessins ne sont en rien semblables aux nôtres et ils n’ont pas d’esprits de la nature comme nous. Ne plus pouvoir communiquer avec toi grâce à Courant d’Air quand tu es avec les Northuldras me ferait de la peine et me ferais bizarre. Les géants de pierre, eux, ne me manqueraient pas trop je crois. Ils m’ont toujours fait peur. Revenons à la Reine et aux légendes de son pays. On s’est installés juste à côté du cercle de pierres et elle nous a conté comment son père est devenu le Roi Ours. Cette histoire est fascinante et il faudrait plus d’une lettre pour tout te conter. En résumé, un roi égoïste devenu Ours (son nom était Mor’Du), le Roi Fergus l’ayant combattu et y a perdu une jambe.
Nous sommes donc enfin partis pour le Pays d’Oz et ses légendes. Sais-tu que pour y accéder, il faut faire appel à la magie ou le survoler grâce à une tornade ? Je l’ignorais, c’est la Reine Elinor qui me l’a appris quand elle nous a demandé notre prochaine destination. Dans sa bienveillance légendaire, elle nous a fait don d’un haricot magique afin de rallier Oz. Tu sais à quel point j’ai du mal avec tout ce qui touche à la magie. Je l’ai vu tellement faire de dégâts et séparer tant de familles. Mais comme il n’y avait aucun autre moyen pour découvrir ce pays que je m’y suis résolue. Pour me rassurer, Kristoff a bien arrimé toutes nos affaires dans le chariot et m’a tenu fort dans ses bras quand on a traversé le vortex créé par le haricot.
J’ai fermé les yeux pendant tout le « voyage ». J’ai serré très fort la chemise de mon mari et je n’ai osé regarder autour de moi qu’une fois que Kristoff m’ait dit qu’on était arrivés à destination et sans encombres. J’ai quand même mis plusieurs minutes avant de le faire, j’ai toujours peur qu’il nous arrive un problème. Et c’est là que je l’ai vu : la route toute pavée de briques jaunes ! Comme dans le livre qui se trouve dans notre bibliothèque au château. C’est comme je me l’étais imaginée, la végétation est une nouvelle fois différente. Le Monde des Contes est merveilleux et les paysages tellement différents et féériques, chacun à leur façon. Tu devrais voyager toi aussi, ça te plairait sûrement.
Nous avons donc suivi la route jaune sans croiser âmes qui vivent. C’est bizarre d’ailleurs de ne voir personne pendant autant de temps. Je commence à me demander si quelque chose ou quelqu’un n’a pas jeté un sort ou une malédiction sur les habitants d’Oz. Nous finissons par arriver à ce qui semblait être le Cœur d’Oz, mais pas l’ombre d’une sorcière à l’horizon. L’atmosphère est elle-aussi très bizarre, je me sens de moins en moins en sécurité au fur et à mesure que les minutes passent dans ce pays. Kristoff a dû sentir mes craintes car il m’a pris dans ses bras sans que je ne lui demande.
Nous finissons par croiser une jeune fille du nom de Dorothy qui nous met en garde contre ce pays et nous explique comment en sortir rapidement. Il existe un seul endroit où nous pouvons traverser vers le Pays des Merveilles en toute sécurité et sans avoir recours à la magie. Peu de personnes connaissent ce passage et encore moins l’emprunte. Il faut rejoindre la Cité d’Emeraude et suivre un tunnel sombre qui passe sous le Désert Empoisonné qui entoure le Pays d’Oz. Nous nous sommes rapidement mis en chemin en remerciant notre guide aux jolis souliers argentés.
Malgré mon sentiment d’insécurité, je ne pus réprimer mon admiration en arrivant devant le palais de la Cité d’Emeraude. Comme son nom l’indique, il est entièrement constitué d’émeraudes, ce qui lui donne une drôle de couleur verte. Mais l’ensemble reste très harmonieux. Grâce aux indications de la jeune fille, nous avons trouvé l’entrée du tunnel très facilement. Une fois dedans, je suis restée collée à Kristoff. Il a même allumé plusieurs torches pour m’aider à me réchauffer et pour voir la route à suivre. Le trajet m’a paru durer une éternité, mais finalement, nous avons atteint l’autre côté.
Et nous voilà arrivés au Pays des Merveilles dans ce qui ressemble au Royaume Blanc tant le château se dressant devant nos yeux est d’un blanc immaculé. Je te promets de te tenir au courant de la suite de nos aventures.
Même à des milliers de kilomètres de toi, je n’oublie jamais tout l’amour que j’ai pour toi. Anna
Royaume blanc - Pays des Merveilles, quatrième étape du voyage de noces.
Ma chère soeur,
Nous sommes donc arrivés sans encombre dans ce nouveau pays, mais l'atmosphère lourd et menaçant d'Oz ne m'a pas encore quitté. Je me demande encore ce qui aurait pu nous arriver si nous n'avions pas croisé la jeune Dorothy. Je ne sais vraiment pas ce qu'il s'est passé dans ce pays, mais il est loin de ce qu'on peut lire dans tous les livres que nous possédons et que j'ai pu consulter avant de partir. C'était comme si une force maléfique avait pris possession du royaume. Il n'y avait personne sur les chemins, personne autour du château, comme si tous les habitants avaient peur de quelque chose ou de quelqu'un. Pourtant le magicien et le clan des sorcières devaient veiller à leur bien-être, enfin, c'est ce que je croyais jusque-là.
Revenons au Pays des Merveilles. L'air est plus léger, l'atmosphère est remplie de rires et de musique au pied du château blanc. La végétation est une nouvelle fois différente par rapport aux autres royaumes que nous avons déjà traversés. Ici, des roses par milliers de toutes les couleurs, mais surtout, tu peux t'en douter, des blanches. Elles dégagent un parfum envoûtant et qui m'a permis de me détendre après le passage dans le pays d'Oz. Nous avons donc rencontré la reine blanche le soir même de notre arrivée. Elle est aussi gentille que mystérieuse, il faut croire que c'est elle qui aime le blanc et qui donne le ton à toute cette partie du pays des Merveilles. Elle parle d'une voix douce et mélodieuse. Elle a l'air de savoir apaiser les peines et les peurs de ses sujets car tous ceux qui viennent lui demander audience repartent plus légers qu'à leur arrivée.
Nous sommes logés dans une belle maison à étages dans le jardin du château. Depuis la fenêtre de ma chambre, j'ai une belle vue d'ensemble sur tout le Royaume Blanc. Tout y est bien ordonné et vivant malgré tout. La joie de vivre des habitants est communicative, j'ai l'impression qu'ici, c'est jour de fête tous les jours. En regardant un peu plus vers l'horizon, je vois la frontière avec le royaume voisin dirigé par la Reine Rouge ou la Reine de Coeur. La frontière entre les deux royaumes est tout à fait visible. Cela ressemble, depuis mon lieu d'observation, à une vaste étendue de terre brûlée et morte. Derrière cette bande de terre abandonnée, on peut distinguer le fameux labyrinthe avec en son centre le château de la souveraine.
La reine blanche a pris le temps, durant une petite balade dans les jardins de son château, de me raconter l'histoire du Pays des Merveilles et comment les deux royaumes ont finis par être créés tant la rivalité entre deux soeurs a été grande. Heureusement, ça n'est pas prêt de nous arriver, enfin je l'espère de tout mon coeur. Si tu avais vu la tristesse dans ses yeux pendant qu'elle me parlait ! Je n'ai pas pu me retenir et je l'ai prise dans mes bras et je lui ai fait un gros câlin, tu sais comme ceux qu'aime tant Olaf. Elle a été un peu surprise puis elle m'a rendu mon câlin. Après le passage rapide dans le monde d'Oz, je sens qu'on va rester un peu dans celui-ci.
Je pense fort à toi tous les jours. Ta soeur adorée
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Sam 10 Juil - 17:17
