Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
Robin se tourna une dernière fois pour poser un regard lointain sur Marianne qui ne cachait pas son appréhension quant à la suite des aventures (à juste titre) Robin visiblement au bout du bout, ne prit même pas la peine de reprendre mini Mushu qui jouait les défenseurs avec un peu trop d'ardeur. C'est alors que l'horloge se fit entendre à deux reprises, un son qui à la seconde écoute parut bien plus désagréable. La rue se mut dès lors, offrant aussitôt quelques petites métamorphoses qui n'échappèrent à l'archer qui s'en retrouva surprit. Que se passait-il ? Pourquoi l'horloge se faisait-elle entendre de la sorte ? Les transformations opérées sur la copie Storybrookienne avaient-elles un lien avec le gong de l'horloge ? De nombreuses questions trouvaient échos dans la tête de Robin, sans qu'il ne puisse cependant se résoudre à répondre à l'une d'entre elles.
« -J'ai l'impression que notre arrivée a engendré quelques changements. C'est comme si la vie reprenait son cours. Vous ne ressentez pas la même chose ? » lança-t-il à l'adresse de Mushu et Rozen faisant fi de leur précédent échange. Il fallait aller de l'avant, mais plus encore, ne pas laisser une quelconque dissension semer le trouble au sein du groupe. Les rues n'en demeuraient pas moins tristement désertes jusqu'à ce que l'attention du trio soit focalisée sur un rassemblement. « -Le bon peuple de l'Underbrooke ! » lança Robin en tendant de se faire une place à travers la foule peu encline à faciliter l'avancement. Cependant, il en faudrait plus pour mettre à mal la motivation de l'archer qui espérait en finir et vite. Continuant à se frayer un chemin dans la foule avide de révélation, Robin parvint à atteindre la porte qu'il poussa. Ils firent donc leur entrée, précédait de peu par Hayden et James, toujours sous la forme d'Hadès. Mais ça, c'est un détail qui échappait à Robin, il faut dire que l'archer avait la tête ailleurs. « -Regina ?! » lança-t-il en posant son regard sur son ex petite-amie elle-même accompagnée d'autres personnes parmi lesquelles Cora. Le regard que le voleur lui lança en disait long sur la haine qu'il arborait à son égard. Mais il ne pouvait rien faire, la garce détenait toujours son cœur et s'était prémunie de la moindre révolte de son toutou qui parvint malgré tout à reposer son regard sur Regina, un regard chargé de tristesse. Et pour cause, les récentes révélations l'avaient totalement ébranlé, trop pour qu'il ne se résolve à tout garder.
« -Marianne est ici depuis toujours. Quelqu'un nous a piégés et a prit son identité ! » Il posa à nouveau son regard sur Cora sans oser rien dire puis reporta son attention sur Regina, qui lui manquait tellement que cela en devenait douloureux. Mais toujours sous le jong de Cora, il ne pouvait se résoudre à faire quoique ce soit pour mettre un terme à cela.
Contrairement à toi, les sonneries dissonantes de l’horloge inquiète Robin. En temps normal tu aurais pointé votre petite dispute de tout à l’heure amèrement pour piquer au vif l’orgueil de l’archer. Mais tu es épuisée par tout ça en même temps, et tu n’as pas envie de te prendre encore plus la tête. Un simple « hum » pour lui répondre, tu veux rentrer, tu veux arrêter de penser à eux, tu veux oublier ce cauchemar. Mushu sert littéralement de tampon entre ce monde et ta peur, plus tu avances plus tu ressers l’étreinte. Une fois dans cette saleté de bibliothèque tu restes bouche bée devant la populace qui s’y trouve. Pourquoi tout ce monde se retrouve ici, ils dépeuplent Storybrooke pour repeupler Underbrooke ? Tu balais du regard la pièce qui semble aussi surpris de vous voir ici que toi de les rencontrer. Un visage, s’il vous plaît un visage qui te réconfortera. Tu restes figée en voyant Abbe debout derrière certaine personne que tu n’as rien à faire. Sans réfléchir tu t’avances vers lui pour sauter littéralement dans ses bras en prenant Un Mushu de poche en sandwich entre vous deux. « Je veux rentrer maintenant ! » Son avis ? À vrai dire t’en pas-grand-chose à faire TU veux quitter ce monde bordel.
Le visage enfoui dans son costume de luxe raffiné tu renifles comme une enfant trouvant enfin la force d’extérioriser cette claque que tu as pris au tribunal sur l’annonce de la vie de tes parents. « Toi aussi tu as été amené ici, vous étiez où depuis tout ce temps ? » Tu restes proche de ton oncle et tu te retournes pour voir la tête des autres présent. « Quelqu’un sait comment on repart d’ici ? » Ton regard est attiré vers ses deux inconnus. C’est qui eux ? Des morts qui ont aidé les autres. Et cet ascenseur, c’est le même que dans la bibliothèque de Storybrooke ? Tu veux t’avancer vers celui-ci avant de te prendre de plein fouet un truc dans le visage. Affolée tu secoues les mains en échappant Mushu sur le moment une bestiole grosse comme ta main qui ose te toucher, sans réfléchir tu la rejettes d’un revers de la main. Tu te figes en entendant une petite voix gémir de douleur. En regardant de plus prés tu vois un petit bonhomme, une fée ! Mon dieu t'a tapé une fée ! Tu as aussi lâché Mushu à hauteur d’homme, tu t’approches pour savoir s’il va bien en attrapant la fée comme un insecte bizarre. « Ca va, désolé… Ce truc m'a foncé dessus » sans qu’il puisse répondre la petite chose ce rut vers Mushu pour le parcourir…. De bisous ? « Hey Hey ho on se calme là ! » Tu le rattrape vite fait et le regarde. « Ca devient louche …. Arrête ça tout de suite » Plissant les yeux pour le défigurer tu souris presque choquée "CHARLES!" c'est Charles en fée, tu aura tout vue ici.
Mushu essayait de se persuader très fort que le fait de rester ainsi était juste un problème de timing et il y arrivait plutôt bien. De toute façon, Rozen avait trop besoin de lui en mode peluche. Voilà, ce n'était pas du tout parce qu'il était coincé sous cette forme. À mesure qu'ils se dirigeaient vers la bibliothèque, le petit dragon eut d'autres préoccupations en tête comme, par exemple, essayer de respirer malgré le fait que Rozie le prenait pour un jouet anti-stress. D'ordinaire, il était toujours le premier à parler lorsqu'il fallait se plaindre de quelque chose, mais, là, Mushu se retenait de faire un commentaire sur la pression exercé sur sa pauvre petite cage thoracique.
Arrivé à l'intérieur, il vit une joyeuse assemblée de vivant. D'accord, les paroles de Marianne laissaient clairement sous-entendre qu'ils n'étaient pas les seuls coincés ici... De là à s'imaginer trouver autant de storybrookiens ! Mushu éprouva un sentiment d'injustice. Pourquoi avaient-ils été les seuls à se retrouver piégé dans un simulacre de procès ? Avant qu'il ne puisse exprimer cette remarque, Rozen se jeta dans les bras d'une personne qu'elle semblait connaître, oubliant complètement sa présence. Mushu étouffa un grognement alors qu'il se retrouvait écrasé entre les deux. Sans doute, n'était-il pas suffisamment neutre pour donner son avis, mais cet échange dura un peu trop longtemps à son goût (et, non, ce n'était pas de la jalousie, seulement ses capacités d'apnée qui était mis douloureusement à l'épreuve).
Après une éternité, il put prendre une grande goulée d'air frais. Le petit dragon en poussa un soupir de satisfaction et de soulagement. Sauf qu'à peine le temps avait-il savouré le fait de ne plus être compressé qu'on le jetait à terre ! Il avait oublié les désagréments liés à son apparence actuelle, c'est-à-dire qu'il pouvait être lâché ou écrasé (voir, parfois, les deux en même temps, sans oublier la possibilité d'être écrasé). Ce genre de chose qui n'arrivait jamais quand on était d'une taille respectable. Mushu en prit conscience lorsqu'il se retrouva soudainement au sol. Heureusement qu'il était plus résistant sous cette forme !
"T'en fait pas, j'ai la peau dure !" Fanfaronna-t-il en se redressant et s'époussetant les écailles comme si être lâché à une telle hauteur n'était rien pour lui. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Malgré sa remarque, Mushu n'était pas à son aise aussi proche du sol. Manquerait plus qu'on essaye de l'écraser et le tiercé de la douleur serait complet ! Le petit dragon était pressé de retrouver une hauteur de sécurité. Sauf qu'à nouveau, quelqu'un avait décidé de perturber ces projets. Cette fois, ce fut de la manière la plus inattendue possible puisqu'il fut assailli de bisous. "Hé ! Bas les pattes, respecte mon espace privé !" Protesta-t-il en essayant de maintenir une distance de sécurité avec la bestiole ailée. Rozen reconnut la bestiole et Mushu n'en revenait pas? "CHARLES ?!" S'exclama-t-il à son tour. Il se permit à nouveau une escalade rapide afin de retrouver le confort et la sécurité de l'épaule de Rozen. Ainsi, il pouvait mieux digérer cette dernière nouvelle en regardant Charles sous sa forme de fée. La surprise passée, il ne put s'empêcher d'afficher un sourire et bombé fièrement le torse. "Alors, je te l'avais bien dit que j'étais un dragon, monsieur le sceptique." Commenta-t-il, oubliant temporairement la situation alarmante qui les avait conduits ici.
En partant en direction de la bibliothèque aux côtés de James, je ne pus m’empêcher de soupirer lourdement ! J’étais soulagé d’avoir pu échapper à ce procès infernal. Lorsque nous pénétrions dans la bibliothèque, je fus surpris de voir qu’autant d’autres malheureux Storybrookiens avaient fait le voyage jusqu’ici. Un grand nombre de personnes étaient déjà rassemblées ce qui me faisait penser que nous étions peut-être les derniers visiteurs à rejoindre le groupe. « On dit qu’on garde toujours le meilleur pour la fin, n’est-ce pas ? » murmurais-je à l’oreille de mon ami démon.
Je portais alors mon regard vers les différents protagonistes de la bibliothèque. J’espérais secrètement pouvoir retrouver ma Fée des étoiles qui avait disparu alors que nous étions en pleine discussion à la bibliothèque de Storybrooke. Quelle cruelle ironie ! Un visage m’arracha cependant à mes préoccupations du moment, celui-là même qui arracha à mon cœur un soubresaut et qui fit naître sur mon visage un sourire ravi. Absolem ! Cela faisait tellement d’années que je n’avais plus revu mon frère de sang. Heureux, je me rapprochais de lui alors que Rozen était occupée à cajoler ses deux peluches préférées. En toute discrétion, je me plaçais à ses côtés tout en lui adressant un sourire témoignant de l’affection que j’avais pour lui. « Je suis ravi de te revoir mon très cher Absolem, même si je t’avoue que j’aurais préféré que nos retrouvailles se déroulent dans un lieu plus sympathique que celui-ci ! » Ne pouvant m’empêcher de jeter un regard suspicieux vers Rozen, je m’empressais d’ajouter en murmurant à son oreille. « Tu devrais garder un œil sur ta nièce. Je t’avoue que je n’apprécie qu’à moitié les regards noirs qu’elle n’arrête pas de me lancer depuis que nous sommes ici ! ».
Je remarquais alors la présence de Cora aux côtés d’Absolem… de toutes les images que j’avais pu voir aujourd’hui la plus troublante était certainement celle-ci ; la main de mon meilleur ami plongée dans celle de ma pire ennemie ! Qu’est-ce que cela voulait signifier au juste ? Choqué, je tentais malgré tout de garder le contrôle sur moi. Cela n’empêcha cependant pas Hyde de lui lancer une remarque bien sentie. « Votre Majesté, si vous saviez à quel point je suis heureux de vous savoir ici ! Mais avant que je ne me fasse de faux espoirs, rassurez-moi ! Vous êtes aux Enfers pour un séjour définitif, c’est bien cela ? » Je la quittais, un rictus sadique sur les lèvres.
Finalement, je pus enfin la voir ! La marraine de ma fille se tenait non loin de Cora. Très heureux, je laissais apparaître un immense sourire de soulagement sur mes lèvres. « Hilda ! Je suis soulagé de vous retrouver en pleine forme. Je me suis fait énormément de soucis pour vous, ma chère ! » Je jetais alors un œil en direction des deux amants de l’ascenseur. Je me penchais alors vers Hilda tout en murmurant. « Pourriez-vous m’expliquer ce qui se passe exactement ? »
Alors que CJ s’était un peu écartée de sa mère adoptive, ce fut sa grand-mère adoptive qui prit la parole en se rapprochant d’elle à son tour tout comme Neilina. Elles avaient été toutes les trois très inquiètes pour elle. -C’est grâce à cela que nous avons su que tu étais là. Fit Regina. - Ah ouf ! J’ai vraiment cru que je l’avais perdu ! L’adolescente eut les joues qui rougir en entendant dire Cora qu’elle avait dû être très courageuse. Il est vrai qu’elle n’avait pas vraiment eu peur et puis, la présence de son grand-père, bien que temporaire, l’avait plutôt rassurée. Alors que sa mère adoptive lui tenait la main, Neilina lui demanda si on lui avait fait du mal. - Non pas du tout ! T’en fais pas Neilie, ils ont été gentils avec moi. Oh j’aurai adoré que vous rencontrez toutes les trois mon grand-père ! Il était là parce qu’il se faisait beaucoup de soucis pour moi mais maintenant, il va mieux, il est passé de l’autre côté rejoindre mon autre maman et mon autre grand-mère. Puis, elle reporta son attention sur la lyre que tenait encore sa grand-mère adoptive. En entendant la réplique d’Hilda concernant l’instrument et les révélations par Cora, la jeune fille eut une idée, enfin plutôt une hypothèse. - Et si c’était ça qui nous avait emmenés ici à notre insu ? Je ne sais pas vous mais je me suis réveillée ici après avoir entendu de la musique ! Ah je n’ai pas vu Henry ici, il devait être déjà dormir pendant que je rangeai le salon avant d’entendre cette mystérieuse musique. Puis, elle repensa à quelque chose ou plutôt à une histoire qu’elle avait lue plusieurs fois dans son ancien livre sur la mythologie grecque. - Est-ce que vous ne vous appellerez pas par hasard Orphée ? demanda-t-elle au musicien. Dans la mythologie grecque, Orphée était un musicien qui avait perdu son épouse Eurydice et fou de douleur, il avait été jusqu’en Enfer pour la récupérer. Etant donné qu’ils avaient tous entendu de la musique avant de se retrouver à Underbrooke, excepté Absolem et Cora, cela pouvait être une explication sur leur présence en ces lieux. Tout à coup, un bruit d’ascenseur se fit entendre et là, comme si quelque chose remontait et lorsque les portes s’ouvrirent, le groupe découvrit une jeune femme presque apeurée avant de reconnaitre le musicien n’avait pas répondu à CJ mais ce fut plutôt la jeune femme qui confirma l’hypothèse de l’adolescente. Celle-ci eut un air triomphant sur son visage. Elle avait vu juste ! Par contre, elle fit une petite moue face à la réaction de Neilina. - Neilie, tu me fais peur là ! (se tournant vers Regina) Elle est toujours comme ça ? La jeune Eurydice raconta, encore un peu effrayée, de ce qu’il y avait au sous-sol. Il y avait Cerbère et le bureau d’Hadès. Tout à coup, trois personnes ou plutôt deux personnes et un mini-dragon débarquèrent dans la bibliothèque. Reconnaissant Robin, CJ lâcha la main de Regina pour aller dans les bras de son papa de cœur, toute souriante. Ce dernier annonça que son ancienne épouse était en réalité bel et bien morte et que quelqu’un avait pris son identité à la surface. CJ ouvrit la bouche mais rien ne sortit car elle venait d’entendre un petit lézard rouge protester. - Monh, Mushu, ça fait bizarre de te voir sous ta vraie forme mais t’es exactement comme Disney t’avait imaginé ! (se tournant vers Charles) Quoi tu l’as pas cru que c’était un dragon ? On vit dans la ville des personnages de contes de fée, t’es une fée et t’as pas un dragon ! T’es bizarre toi !
Ma patience était mise à rude épreuve et je commençais sérieusement à m’inquiéter pour ma nièce, aussi forte soit-elle. Les enfers n’étaient pas (pour l’instant) un lieu qu’elle devait cotoyer, du moins pas cet enfer là, il était si mal réalisé et manquait cruellement d’inspiration. Franchement, qui voudrait simplement calquer une ville terrestre pour en faire une ville des enfers… Cela me dépassait grandement, et alors que je pris la décision de retourner à l’extérieur chercher celle que j’étais venu trouvé, de nouvelles personnes firent leurs entrées. Tout d’abord la bien aimée de notre musicien qui commençait à me taper sur le système, peut-être aurais-je dû laisser le flic le tuer un peu plus tôt, après tout, avec la harpe nous avions tous plus de chance que lui… Puis ce fut au tour d’un homme de débarquer et vu qu’il parlait à cette dérangeante et impudente petite sorcière de Regina, autant vous dire que je ne le classais pas dans la liste des personnes à apprécier potentiellement.
C’est alors qu’elle choisit son moment pour entrer à son tour dans la fameuse bibliothèque. Ma petite bouille bicolore que j’étais venu chercher exprès ! Pas le temps de réagir que déjà elle se retrouve dans mes bras, ou plutôt entourée par l’un d’eux. Je la serre fort, content de la retrouver saine et sauve ! Je lui souris gentiment, un sourire sincère comme je n’en distribue pas souvent, et ses paroles me font presque fondre tellement, c’est mignon de sa part sur ce coup. Je lui fait un baiser sur le sommet de sa tête, puis la relâche un peu : « C’est bien pour cela que je suis venu jusqu’ici Rozen, il est temps de rentrer, cette escapade a assez duré... », lui dis-je alors, ajoutais-je pour répondre à ses interrogations… « Je suis venu te chercher et je n’ai fait que cela, malgré les dérives de certaines personnes de mon groupe d’infortune, puis nous sommes arrivés ici, je pensais t’y retrouver... »
C’est le moment que choisi ma très chère nièce pour frapper Charles et de lâcher ce qui était non pas une peluche mais plutôt l’un de ses compagnons. Un minuscule petit lézard...dragon...bizarre… qui semble bien familier avec MA nièce et qui franchement me laisse un peu sur ma fin, j’avais cru que Rozen savait s’entourer, d’ailleurs elle me l’avait prouvé en ayant pour grande amie la Reine Blanche de Wonderland, mais là, devant ça...j’étais un peu déçu… Je fixais le petit personnage, gardant un œil sur Rozen également, il était hors de question qu’elle m’échappe à nouveau, puis je reportais mon attention sur mes associés, car oui, nous étions tous les trois « enfin » réunis dans un même lieu, et même si cela faisait des années que je n’avais pas revu Hayden, il était impossible de m’y tromper ! Je souris de sa remarque pour Cora, c’était toujours l’amour fou entre eux apparemment…
Je soupirais alors, regardant autour de nous cette bonne équipe de bras cassés, serrant un peu la main de Cora, maintenant que nous étions (normalement) tous ensemble, c’était là que venait le plus compliqué, faire repartir tout ce beau monde et surtout ma nièce dans le monde des vivants. Je regardais Rozen et lui dis alors : « A partir de maintenant, on ne se sépare pas, d’accord Rozen ? ».
Charles avait pris son apparence de petite fée et s'était installé sur l'épaule de Hilda. L'ambulancière était tentée de faire la même chose. Elle commençait à se sentir fatiguée elle aussi. Mais il lui fallait réserver ses pouvoirs pour des choses vraiment utiles.
- Ca va aller ptit loup !
Elle fit apparaître entre les bras de Charles un mini sucre d'orge. Pour ça elle n'avait pas besoin de se forcer c'était instinctif. Cora lui confirma ce qu'elle avait ressenti. La lyre était bien magique. Elle la vit ouvrir une fiole pour se préparer à un éventuel combat. En dehors de l'hostilité que certains Storybrookiens se manifestaient de manière bruyante et inutile la fée ne ressentait rien de mauvais en provenance de l'ascenseur. Et d'ailleurs l'apparition d'Eurydice qui retrouva Orphée fit prendre tout son sens à cette aventure. Hilda prit les mains de la jeune-femme de manière à faire passer son fluide féérique qui dispenserait une douce chaleur et apaiserait le mauvais traitement que venait de lui faire subir Neïlina.
- C'était donc vous ! On a fait au plus vite pour essayer vous sortir de là. J'espère que vous n'avez rien.
C'est alors qu'elle se rendit compte que son épaule, occupée par Charles, était en train de discuter avec celle de la jeune femme que l'on appelait Rozen , occupée par un adorable dragon de poche ! Mais elle n'eut guère le temps d'y penser. Hayden venait d'apparaître dans son champs de vision. Toute sa fatigue sembla s'envoler.
- Cher ami ! Je ne savais pas que vous étiez ici ! J'ignore si je dois m'en réjouir, le lieu n'est pas des plus hospitaliers. Mais je suis heureuse de vous voir.
Son psychiatre préféré lui demanda alors si elle pouvait lui expliquer ce qui se passait. Elle sourit.
- Peut-être...
A dire vrai même si elle avait une théorie Hilda n'avait aucune certitude.
- On dirait que le fait d'avoir "réparé" l'horloge nous a permis de réunir les non-morts et que le temps peut reprendre son cours normal en Enfer. Depuis que Hadès a disparu il semblerait que tout ce soit figé et que les âmes ne sont plus jugées.
La disparition d'Hadès, elle l'attribuait à la malédiction de Régina. Comme ça à l'intuition. Mais elle préférait garder ça pour elle. Ce n'était pas le moment de dégrader encore plus l'ambiance du groupe. Elle emprunta à Cora la lyre
- Vous permettez ? Elle appartient à Orphée et lorsqu'il en joue il peut charmer n'importe quel animal. Nous savons qu'en bas il y a le cerbère et le bureau de Hadès. Je pense que c'est là que nous devons aller pour trouver une porte de sortie.
Elle posa ses mains sur l'instrument de musique afin de s'imprégner de toute la puissance qui s'en dégageait.
- Si vous le voulez bien Cora, il est temps de rendre à Orphée ce qui est à Orphée.
Cora gardait la lyre, et donc son précieux moyen de pression. Il s’avéra que la personne dans l’ascenceur était en réalité la femme du joueur de flûte, Orphée. Son ton devint autoritaire, et Cora détestait cela au plus haut point. Son sang ne fit qu’un seul tour et ne put répondre avant que d’autres personnes arrivèrent. Cora eut l’horreur de constater que l’une de ces personnes était en réalité Robin. L’ironie était à son comble, car, prévoyante, la reine de cœur avait pensé à emmener son précieux cœur. Un sourire sarcastique s’arracha alors sur le visage de la femme, alors que Robin tentait de lui lancer des regards noirs.
Elle s’accordait sur le fait que Marianne de Storybrooke n’était pas la vraie Marianne, cela signifiait que quelqu’un voulait aussi le mal de Robin. Ce dernier pensait évidemment que c’était Cora, en lui lançant un regard après sa dernière phrase. Cora lui fit un petit clin d’œil mauvais et narguant.
Son pion préféré, Hayden était également présent, lui faisant l’une de ses célèbres petites remarques, ce qui détendit d’un temps soit peu la reine de cœur, lui répondant du tac au tac :
« Oh non, désolé trésor, je bel et bien vivante. Tu ne pensais tout de même pas que j’allais rester ici définitivement, avec tout ce que j’ai à faire, si ? »
Cora baissa cependant sa garde par mégarde avant que cette petite idiote de blonde, inconnue au bataillon ai le malheur de lui prendre sa précieuse lyre. Il n’en fallut pas plus à Cora, qui démarra au quart de tour, lui prenant la lyre et osant même l’appeler par son prénom. Sa magie fut de retour, faiblement, elle le savait, mais de retour. Elle regarda la femme et dit :
« Ecoutez-moi bien espèce de petite sotte, je n’ai tout d’abord aucun ordre à recevoir d’une personne aussi insignifiante que vous, et, deuxièmement, ce n’est sûrement pas une personne comme vous qui allez prendre ne serait-ce qu’une seule décision, retentez une seule fois d’avoir ce comportement avec moi et je vous promets que vous risquerez bien de le regretter. »
Ses mains se remplirent alors de magie, Cora ne se contrôlait absolument plus, montant en pression, elle se retourna vers Orphée, d’un regard menaçant et rempli de haine, ses mains commençant à rougir tant elles étaient remplies de chaleur, elle dit :
« Quant à vous, je vous conseil vivement de changer de ton avec moi, et vous avez bien intérêt d'utiliser cette lyre, ne tentez pas de nous la faire à l'envers, parce que je vous promets de vous réduire en cendre vous et votre petite femme chérie. J’espère avoir été bien claire. »
Son regard se reporta sur la blonde faussement autoritaire, lui ayant prit la lyre des mains, elle s’imprégna d’un regard noir, le dragon était prêt à sortir, métaphoriquement parlant évidemment, cet endroit était réellement néfaste et il fallait partir au plus vite, Cora savait qu’elle risquait de faire tout péter d’une minute à l’autre.
"Je vous remercie." Souffla-t-elle avec reconnaissance. Eurydice adresse un sourire timide à Hilda, visiblement, la présence d'autant de personnes inconnues la met mal à l'aise, à moins que cela ne soit dû aux menaces de Neilina.
Quant à Orphée, il semble horrifié de constater la présence d'autant de vivants dans une même pièce. "Je ne comprends pas, la partition ne devait emmener que moi." Murmura-t-il alors que CJ parlait d'avoir entendu une musique avant de s'endormir.
Enfin, il peut récupérer sa lyre, le soulagement est visible sur son visage. "Nous n'aurons pas à descendre, il suffit que je joue et..." Assura-t-il avant de commencer à jouer. Vous reconnaissez l'air qui vous a entraînés ici, sauf que cette fois, rien ne se passe. Orphée est le premier surpris. "Non, ce n'est pas possible, on m'a garanti un aller-retour !" S'exclama-t-il.
Très vite, il apparaît évident que la seule solution est de descendre. Le bureau d'Hadès semble être le meilleur endroit pour trouver une piste, voire, vous osez l'espérer une sortie. La solution ne plaît pas du tout à Eurydice, qui vient de quitter cet enfer, mais Orphée lui assure qu'il sera là pour la protéger. "J'ai fait tout ce chemin, ce n'est pas pour te perdre maintenant."
Vous vous serrez dans l'ascenseur qui commence sa lente descente vers les profondeurs d'Underbrooke.
Accueil
Ven 15 Sep - 22:13
En partant en direction de la bibliothèque aux côtés de James, je ne pus m’empêcher de soupirer lourdement ! J’étais soulagé d’avoir pu échapper à ce procès infernal. Lorsque nous pénétrions dans la bibliothèque, je fus surpris de voir qu’autant d’autres malheureux Storybrookiens avaient fait le voyage jusqu’ici. Un grand nombre de personnes étaient déjà rassemblées ce qui me faisait penser que nous étions peut-être les derniers visiteurs à rejoindre le groupe. « On dit qu’on garde toujours le meilleur pour la fin, n’est-ce pas ? » murmurais-je à l’oreille de mon ami démon.
Ma patience était mise à rude épreuve et je commençais sérieusement à m’inquiéter pour ma nièce, aussi forte soit-elle. Les enfers n’étaient pas (pour l’instant) un lieu qu’elle devait cotoyer, du moins pas cet enfer là, il était si mal réalisé et manquait cruellement d’inspiration. Franchement, qui voudrait simplement calquer une ville terrestre pour en faire une ville des enfers… Cela me dépassait grandement, et alors que je pris la décision de retourner à l’extérieur chercher celle que j’étais venu trouvé, de nouvelles personnes firent leurs entrées.
