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 Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré

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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Jeu 30 Aoû - 13:37

Et si je n'avais pas embrassé la piraterie
Feat Aurore de Boisdoré

Les deux enfants étaient tout à fait adorables. Même si William était un peu plus jeune que Rose, elle ne semblait pas y faire attention et elle lui faisait découvrir son monde qui semblait lui convenir. Pourtant, elle m’avait fait comprendre qu’elle n’avait pas la chance de pouvoir côtoyer d’autres jeunes personnes de son âge… mon fils était son premier humain qu’elle se faisait. Sinon, elle restait avec les animaux de la forêt. J’avais hâte d’entendre les explications de ses tantes à ce sujet. Ce n’était pas épanouissants de vivre loin de ceux de son espèce… Elle ne pouvait pas rester avec son hibou, elle avait besoin d’amis de son âge et surtout humain ! Tout en réfléchissant à l’étrange situation de la petite fille, je la surveillais et écoutais ce que lui disais William. Il était vrai que nous avions du mal à approcher les animaux qui étaient à nos yeux des proies. Nous nous entendions bien avec les chiens, mais avec les végétariens, les rapports étaient parfois compliqués. Les chevaux se méfiaient de nous, mais savaient tout de même se montrer docile. La patience dont Rose fit preuve me toucha. Elle prit son temps pour rassurer le petit lapin, mais aussi mon fils qui ne semblait pas avoir confiance en lui.

Fasciné, le louveteau se laissait guider ma la petite humaine qui parvint à faire glisser l’animal dans ses mains. Son regard plein d’étoiles, il caressa la tête de la boule de poils qui était ravi d’avoir autant d’attention.

- Merci Rose… C’est la première fois que je porte un lapin, c’est tout doux. Il se tourna ensuite vers moi. Maman ? Je peux avoir un lapin ?
- Nous verrons mon chéri, nous avons déjà Pépite à la maison, et il faudra demander à ton père. Répondis-je désolée.
- Roh… D’accord… Il se pencha ensuite vers sa nouvelle amie pour lui chuchoter : Pépite, c’est notre chien… Et mon papa n’est pas toujours très gentil, alors je crois qu’il ne sera pas d’accord pour un lapin…

Les rapports que mon fils et moi entretenions avec mon mari n’étaient pas simples, certes. Mais il aimait William, il ne lui ferait pas de mal… Il était simplement un chasseur et être associé à des loups ne lui plaisaient pas. Nous nous faisions donc discrets et faisions en sorte de ne pas salir son image. Enfin, il n’était pas là et j’avais d’autres chats à fouetter : les tantes de Rose.

Si la petite était contente de nous inviter chez elle, ses trois tutrices l’étaient beaucoup moins. Je préférais garder mon fils à mes côtés au cas où ça tournerait mal. Mon ouïe fine me permit d’entendre la conversation qui avait lieu entre l’enfant et les trois femmes. Humant doucement l’air, je remarquais cette douce odeur sucrée. Ce n’était pas trois femmes, mais trois fées ! Cependant, je ne pouvais pas déterminer si elles étaient des bonnes ou des mauvaises fées….

Une grosse petite dame tout de rouge vêtue vint alors à ma rencontrer. Elle me remercia de lui avoir ramené sa protégée, elle s’excusa pour le dérangement et aussi pour le fait de ne pas pouvoir m’accueillir. Rose se fit emmenée par la maigrichonne en vert alors que les deux autres essayaient de me chasser.

- Osez donc poser vos sales mains sur mon fils ou moi, et vous le regretterez… Votre petite protégée sait-elle au moins ce que vous êtes ?! Avez-vous eu l’audace de lui dire la vérité ??

Décidée à camper sur mes positions et à savoir si elle était bien traitée ici, je ne bougeais pas d’un seul millimètre.

- Je n’ai rien fait à Rose, au contraire. Je veux seulement m’assurer qu’elle est bien traitée ici… laisser une enfant vagabonder seule dans la forêt n’est pas du tout responsable… Et ce n’est pas une vie pour une enfant que d’être séquestrée, d’être loin des personnes de son âge…

En fait, dans le fond, ce que je voulais, c’était la ramener avec moi. Ainsi, je serais sûre qu’elle était en sécurité et qu’elle aurait tout ce dont elle avait besoin.
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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Jeu 6 Sep - 1:13

Et si Philippe n'était pas mon premier inconnu
Feat Anne Bonny

William prend doucement le petit lapin, qu'il se met à caresser. Lui et la petite boule de poils se sont bien trouvé on dirait. Le jeune garçon se tourne vers sa mère pour lui montrer sa réussite. Heureux, il lui demande même si ils peuvent avoir un lapin chez eux. Je suis contente que William ait réussie, comme ça maintenant, il sait  qu'il pourrait faire beaucoup de choses ! Il me précise qu'ils ont déjà un chien et apparemment son père n'est pas très gentil avec lui. Du coup un lapin ce n'est peut-être pas une bonne idée.

Après cette petite interruption animalière, tous les trois nous reprenons notre route  vers la chaumière de mes tantes et je ne m'attendais pas à cette suite. J'arrive plus heureuse que jamais chez mes tantes mais n'ai pas eu l'accueil espéré. Deux de mes tantes font en sorte que mes nouveaux amis ne rentrent pas dans la maison alors que la troisième m'entraine vers le fond de la maison. Je ne pensais pas qu'elles réagiraient comme cela.

-Mes tantes je vous en prie, tout va bien. Ils ne sont pas méchants.

- Ma chérie, on t'avait dit que tu devais voir personne, il fallait partir tout de suite et rentrer à la maison.

Je regarde ce que font mes deux tantes avec Anne et William. Elles les poussent vers la sortie sans ménagement, ce qui ne plait pas beaucoup à Anne. Je commence à regretter ce que j'ai fait. Je n'aurai jamais dû désobéir. Je ne veux pas qu'elles se disputent.

J'allais intervenir pour tenter de calmer tout le monde mais je suis coupée par l'intervention d'Anne, qui révoltée par l'attitude de mes marraines, les défends de les toucher. Elle ne s'arrête pas là, et leur demande si je suis au courant de ce qu'elles sont. Qu'est ce que qu'elle veut dire ? Elles sont mes tantes !

-Anne ! Qu'est ce que cela veut dire ? inquiète, je regarde mes tantes. Elles sont devenues livides et elles n'arrivent plus à prononcer le moindre mot. Je ne comprends rien à ce qui se passe sous mes yeux et je regrette tellement tout ce que j'ai fait.

-Je ne … ne vois pas de quoi vous .. vous voulez parler. Nous sommes trois sœurs qui avons trouvé cette petite et nous l'avons élevée comme notre propre fille. Nous sommes prêtes à tout pour elle. Si vous avez la moindre amitié pour notre petite Rose, je vous demande d'en rester là !

-Je n'ai jamais vu tante Flora comme cela, elle, d'habitude si gentille.

-Tante Flora ...dis-je doucement, perdue.

Cette fois c'est tante Pimprenelle qui répond à Anne.

-Vous ne savez rien de nous, comment vous vous permettez de juger ce que vous ne comprenez pas! Tout ce qu'on fait, on le fait pour elle. Nous dédions nos vies pour la sienne, alors je ne vous permets pas de faire ce genre de remarque. Surtout venant de quelqu'un comme vous. Nous savons, ce que nous avons à faire.

-S'il vous plait, pour le bien de Rose, il faut que vous partiezdit-elle presque suppliante.

Je dois mettre fin à cette rencontre catastrophique. Je me dégage doucement de l'étreinte de tante Pâquerette pour m'avancer vers la confrontation.

-S'il vous plait ne vous battez pas. Tout est ma faute. Je n'aurai pas dû faire ça mes tantes. Je m'excuse je ne le ferai plus. Puis je me tourne vers Anne. -Anne je suis désolée je n'aurai pas dû faire ça. Mes tantes me l'avaient dit.

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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Jeu 6 Sep - 13:47

Et si je n'avais pas embrassé la piraterie
Feat Aurore de Boisdoré

Des bécasses ! Des mégères ! Voila ce qu’étaient les tantes de la jeune Rose ! Non mais ! Pour qui elles se prenaient ?! Et comment pouvaient-elles traiter ainsi une enfant ?! La priver de tout, du contact avec le monde qui l’entourait. Ce n’était pas une vie que de rester avec les animaux. Il n’y avait rien de mal à rencontrer des personnes bien attentionnées. Et d’ailleurs, si elles n’avaient pas laissé la petite fille sans surveillance, elle n’aurait pas parlé à des inconnus !

A mes côtés, William restait silencieux, prêt à s’enfuir si je lui faisais signe. Il partirait en courtant avec moi sur les talons afin de le protéger. Même s’il ne se changeait pas encore, j’étais persuadée qu’il sentait l’odeur des trois femmes : trois fées… Et la petite Rose ne semblait même pas au courant. En voyant la réaction des trois vieilles, je me rendis compte que j’avais raison : elles ne disaient pas la vérité à celle qu’elles disaient protéger. La petite vivait dans le mensonge depuis un moment. En humant plus attentivement l’air, je remarquai autre chose… Et en voyant que l’enfant cherchait des réponses à certaines interrogations, je voulus lui offrir la vérité.

- Vous n’êtes même pas ses tantes… Vous n’avez pas du tout la même odeur qu’elle… Vous avez menti à Rose… Et vous n’avez même pas eu la décence de lui dire que vous êtes toutes les trois des fées… Où sont les parents de cette petite ? Auriez-vous enlever Rose à ses parents ?

Je balayais du revers de la main les supplications de la femme en rouge. N’importe qui méritait la vérité… Elle expliqua ensuite qu’elles avaient toutes les trois trouvée la demoiselle, et ensuite elles l’avaient élevée comme leur fille.

- Lui avez-vous expliqué tout ça avant mon arrivée ici ? Elle ne m’a pas dit avoir été trouvée par vous, elle m’a expliqué que ses parents ne pouvaient pas s’occuper d’elle et par conséquent, c’était vous ses « tantes » qui prenez soin d’elle. Où est la vérité dans cette affaire ?! L’avez-vous trouvée, ou l’élevez-vous à la place de ses parents ? Ou l’avez-vous enlevée à ses parents ?! Et pour l’amour de dieu, on ne prive pas les enfants du contact avec l’extérieur… A son âge, elle a besoin de s’amuser avec d’autres !

Agacée, énervée, en colère. Je sentis que mon regard habituellement couleur chocolat avait viré à bel ambre. La louve risquait fort de sortir de sa tanière et de remettre ces dames à leur place. Mes yeux se posèrent sur la petite boule bleue qui s’excitait comme une puce. Arquant un sourcil, je répondis froidement :

- Je ne sais rien de vous, si ce n’est que vous avez menti à une enfant, que vous la séquestrez et au vue de l’odeur qui règne chez vous, je dirai que vous êtes des quiches en cuisine… Encore heureux que vous ne l’ayez pas empoisonnée… Je me permets de vous juger, parce que je suis une mère qui ferait tout pour son enfant et qui a une répugnance pour ceux qui ne prennent pas son de leurs petits… Et qu’entendez-vous par « quelqu’un comme moi » ? Si vous parlez de ma nature, sachez qu’on ne fait pas mère plus protectrice que les louves… Vous savez ce que vous avez à faire ? Commencez par apprendre à tenir une maison et à cuisiner ! Pour le bien de Rose, je lui propose de venir un temps chez moi, elle jugera ensuite d’elle-même s’il est préférable pour elle de revenir à vos côtés… Je ne ferai pas d’elle ma prisonnière si elle souhaite revenir ici, ou partir ailleurs…

Je pris la main de William dans la mienne et le gardais à mes côtés en regardant la scène de toute ma hauteur. Je défiais ces trois cruches de faire quoique ce soit à mon égard sans leur baguette. A douce voix de Rose me vint ensuite aux oreilles. Un léger sourire apparut sur mes lèvres et je m’accroupis pour être à sa hauteur.

- Je ne me battrais, si tu ne le veux pas… Voyons ma chérie, quelle faute as-tu commise ? Tu souhaites simplement avoir des amis avec qui discuter… Pour partager tes découvertes du monde, il n’y aucune faute dans ce désir… C’est quelque chose de normal… Il est naturel de vouloir être amie avec d’autres enfants. Je comprends que tu tiennes à monsieur Hibou, mais tu as aussi le droit d’avoir des enfants comme amis… Je te laisse le choix Rose, si tu veux rester ici et ne plus nous voir, William et moi, je m’en irais et je te laisserais tranquille. Si tu veux rester ici, mais que tu veux me voir de temps en temps, je viendrai malgré ce que peuvent dire tes « tantes ». Et si tu veux venir un peu ou même longtemps avec William, je t’accueillerais avec plaisir.

Ma voix était douce, sans reproche. Je lui laissais réellement le choix.
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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Dim 14 Oct - 11:35

Et si Philippe n'était pas mon premier inconnu
Feat Anne Bonny

Je ne voulais pas ça se passe comme ça, je ne pensais que mes tantes réagiraient de cette manière. Je ne comprends pas ce qui se passe dans la petite maisonnette mais je sais que j'ai faits quelque chose qu'il ne fallait pas et mes marraines n'allaient pas me le pardonner aussi facilement. Mais pour l'instant tout ce que je veux c'est tenter de calmer les esprits, je ne veux pas que mes amis et ma famille se disputent, ils sont trop importants pour moi. Les voir comme ça à cause de moi ça me brise le cœur. En voulant réunir des gens je n'ai fait que briser des liens. Une sensation terrible me prend le ventre, j'ai peur de ne plus jamais revoir Anne et William, j'ai peur que mes tantes ne veuillent plus me parler pour me punir. Non non je ne veux pas que tout cela arrive je dois mettre fin à tout ça.

Au fond de la maison avec ma tante Paquerette je vois Anne se disputer avec ma tante Flora et ma tante Pimprenelle. Ce sentiment d'incertitude ne fait que grandir quand j'entends ce que dit Anne "vous n'êtes pas ses tantes, " qu'est-ce que cela veut dire ? M'avoir enlevé à mes parents. Non non c'est n'est pas ça elles me protègent, c'est ce qu'elles m'ont dit. Elles font ça pour mon bien, quand le moment sera venue je dois retrouver mes parents c'est ce qui est convenu et je suis sûre qu'elles tiendront leurs promesses. Je sens quelques larmes chaudes couler les longs de mes joues. Je me tourne vers ma tante Paquerette.

-Qu'est-ce qu'elle veut dire ma tante ? Vous allez bien me ramener à mes parents. Mon ton inquiet ne fait qu'accentuer la propre inquiétude de ma marraine. Elle lance un regard apeuré à ma tante Flora pour qu'elle dise quelque chose, mais c'est ma tante Pimprenelle qui prend la parole.

-Vous rendez-vous compte de ce que vous dites en présence de Rose ! Vous venez de gâcher 10 ns d'une vie de paix et de joie entre nous quatre ! Vous ne savez pas qui elle est ! Comment vous permettez vous de juger ce que vous ne connaissez pas ?! Vous ne devez plus l'approcher pour son propre bien. C'est sa vie qui est mise en danger !

Ma vie ? En danger ? Pourquoi en danger ? Il n'y a rien dans la forêt qui pourrait me faire du mal. -Ma tante ? Je ne comprends pas ! A chaque nouvelle phrase c'est une nouvelle information qui vient détruire toute la vie que j'ai avec mes tantes. Anne me propose meme de venir vivre avec elle pour quelque temps. Mais … ça voudrait dire abandonner mes tantes, les laisser seuls ici ? Non je ne peux pas faire ça, elles sont ma seule famille, certes elles ne cuisinent pas très bien mais elles sont toujours gouté avant moi pour s'assurer c'était bon, je ne suis jamais tombée malade, elles ont toujours été là pour venir me border chacun leurs tours elles viennent me raconter une histoire, elles m'apprennent beaucoup de choses sur la nature et la vie dans la forêt. Je n'arriverai jamais à me résoudre à me séparer d'elles.

-Nous cachons cette enfant d'une malédiction terrible, ses parents ne pouvaient la protéger, elle serait trop exposée au danger avec eux, nous attendons la malédiction dépasse son terme pour la ramener à ses parents qui l'attendent avec impatience. Si la malédiction venait à se réaliser alors les conséquences seraient terribles. Si nous sommes venues dans cette forêt c'est pour protéger cette enfant innocente, nous lui consacrons toute notre vie pour qu'elle ne manque de rien et que sa vie ne soit pas trop pénible. Nous lui avons donné un protecteur A ce moment Mr Hiboux arrive en volant dans la maison et vient se poser à cote de moi comme un garde le ferai. Nous essayons de tous faire pour qu'elle ait un peu de liberté sans la mettre en danger mais ça n'a pas suffi. Nous avons échoué dans notre mission.

Je m'étais rapproché d'Anne pour m'excuser de les avoir amené ici je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça. En entendant les paroles de ma tante je ne peux encore moins me résoudre à les quitter.

-Je suis désolée Anne, je ne peux pas laisser mes tantes. Je vais rester ici.Dis-je avec un petit sourire désolé.

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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Ven 19 Oct - 13:17

Et si je n'avais pas embrassé la piraterie
Feat Aurore de Boisdoré

Trois pintades que j’aimerais dévorer… Voila ce que j’avais envie de faire avec ces trois fées. Mentir à une enfant, l’empêcher de vivre comme toutes les autres, lui interdire de voir des personnes de son âge. En soir, ces trois cruches lui refusaient sa vie d’enfant… S’isoler les premiers mois, les premières années peut-être, je pouvais l’accepter, mais Rose devait bien avoir une dizaine d’année ! Elle avait besoin de s’ouvrir à d’autres enfants, de découvrir les joies de la vie en société ! Et surtout, elle avait le droit de vivre dans la vérité et non pas dans le mensonge. Cette situation me révoltait, je voulais sauver la petite fille de cette vie. Mais qui savait ce qu’avaient pu raconter ses « tantes » pour lui faire croire qu’elle vivait dans le bonheur parfait… Je me fichais pas mal d’avoir fait voler en éclat dix ans de tricherie, de lâcheté et de supercheries. Bien sûr qu’elles avaient la paix : elles avaient tout embelli pour cacher la vérité, elles n’avaient pas dit à Rose ce qu’elles étaient vraiment. Ne plus approcher cette enfant ? Pouvaient-elles seulement me l’interdire ?

- Dix ans de vie de paix et de joie ? Ou dix ans de mensonges, madame ? Et pour qui me prenez-vous ? Un gentil chien chien obéissant ? Vous pensez que vous allez réussir à m’interdire quelque chose ? Au vue de l’odeur de la magie sur vous, je peux vous dire que vous n’avez pas vos baguettes sur vous, et que vous n’avez pas utilisé vos pouvoirs depuis un moment… Et tout le monde sait que les fées sans leur magie, ne valent plus grand-chose… Ne vous avisez plus jamais de me donner un ordre… Quant au danger qu’elle pourrait rencontrer, il est plus simple de se battre contre ce qu’on connait plutôt que contre un mensonge et l’inconnu.

Ne pas savoir quel danger guette, c’est prendre le risque de se laisser piéger. Et si c’était le grand méchant loup qui la menaçait ? Eh bien elle s’en approcherait comme elle s’était approchée de moi. Si elle savait contre quoi elle devait lutter, Rose saurait se méfier des bonnes choses. Mais ça, ça ne semblait pas logique pour ses stupides femmes. J’étais prête à prendre Rose avec moi, afin de la protéger moi-même. Ce n’était pas ces trois idiotes qui sauraient la préserver. En se séparant de leur magie, elles avaient mis de côté la seule chose qui pouvait les sauver. Et la suite de leur explication ne fit que conforter mon idée qui disait qu’elles étaient réellement abruties… Ce n’était pas en coupant tout lien avec la magie qu’elle pourrait la protéger… Et un hibou comme protecteur, ce n’était pas non plus le meilleur de choix à mes yeux. Il fallait aussi qu’elle sorte le mélodrame… « elles avaient échoué dans leur mission ».

- Alors pour lutter contre la magie, vous vous privez de magie… Pour un duel en épée, vous vous séparez aussi de vos armes ? Vous, les fées, vous faites toujours preuve d’une logique imparable que je ne comprends pas… Quant à votre Hibou, si l’envie me venait, je le pourrais très bien le déplumé et m’en faire mon quatre heure… C’est lui qui protège votre Rose ? Laissez moi rire. Quand à votre mission, sortez donc les violons, je vais pleurer… A qui la faute ? La laisser se promener presque seule ! C’est inconscient ! Elle aurait pu se faire enlever ! Par un bûcheron, un chasseur qui aurait tué son ami à plumes ! Réfléchissez un peu !
- Maman…
- Mon chéri… Excuse-moi… Ce n’est rien.

Je pris mon petit garçon dans mes bras et lui embrassais la joue. Il n’appréciait guère quand je criais et me voir fâché avait tendance à l’inquiété. J’essayais de conserver mon calme et en réfléchissant, je compris toute les pièces du puzzle de cette affaire. Rose était en fait Aurore, la fille du roi Stefan ! so âge correspondait parfaitement à celui de la princesse, il y avait cette histoire de malédiction avec Maléfique, elle avait trois bonnes fées marraines, le lendemain de son baptême, elle avait disparu ! C’était donc ça, le fin mot de l’histoire… Rose était la princesse Aurore. En comprenant cela, une autre tache vint se rajouter au tableau, je me tournais vers les trois potiches, posant un regard assassin sur elle. Mais en voyant Aurore se rapprocher, je me radoucis et lui fit un petit sourire.

- Je comprends Rose… Elles t’ont élevée, et  elles sont les seules personnes que tu connaisses. Je vais m’en aller dans ce cas. Je lui embrassais tendrement la joue. Prenez soin de vous, jolie princesse.
- Oh… Au revoir Rose…

Je reposais mon fils sur le sol et lui pris la main. Je m’avançais vers la petite grosse en rouge et me penchais doucement à son oreille.

- J’espère que vous lui direz qu’elle est promise à quelqu’un… Un mariage arrangé… Vous ne voulez pas qu’elle parle aux inconnus, mais vous la fourrez volontiers dans le lit d’un étranger… Avouez que c’est contradictoire vis-à-vis de l’éducation que vous lui avez donnée… Enseignez lui bien qu’elle aura un devoir à accomplir… ça aussi, ça fait parti de l’éducation qu’on donne aux enfants… Vous y avez pensé j’espère… Parlez lui assez tôt, avant qu’elle ne rêve d’amour et que ses rêves se brisent à cause du destin que ses parents lui ont tracé. Destin que vous lui avez déjà caché depuis déjà dix ans maintenant.
Je me redressai et lui fis un sourire aimable.

- Mesdames… Je dois vous quitter de toute évidence. Bonne fin de journée. Rose, si un jour tu as besoin de quelque chose, dis à monsieur Hibou de venir me chercher. Rentrons William, papa doit nous attendre.

Sans demander mon reste, je quittais cette chaumière, cette enfant et ces trois stupides fées.
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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Dim 28 Oct - 20:45

Aurore de boisdoré a écrit:
Et si Philippe n'était pas mon premier inconnu
Feat Anne Bonny

Je regrette, je regrette tellement. Je comprends mieux pourquoi mes tantes ne veulent pas que je parle à des inconnus et encore moi que je les ramène à la maison. Si ça devait se passer comme ça chaque fois, je ne veut pas, je préfère rester à la maison avec mes tantes. J'ai si mal au cœur de voir tout le monde partagé entre la colère et la peine. C'est d'ailleurs la première fois que je vois l'une de mes tantes en larmes. Ma tante Paquerette ne peut plus retenir ses larmes, elle se cache à moitié derrière son mouchoir et j'ai bien envie de faire pareil …

Je trouve Anne un peu dure dans ses propres sur mes tantes. Je suis très heureuse avec elles, elles m'aiment, je les aime, je ne manque de rien, je vis dans la forêt avec mes amis les animaux. Je suis heureuse de rencontrer de nouvelles personnes mais je ne suis pas malheureuse.
Quant au mensonge de mes tantes, je suis sûre qu'elles l'ont fait pour me protéger. Je sais que toute vérité n'est pas bonne à dire, peut-être que ce qu'elles me cachent en fait partie.

-Vous parlez comme de ce que vous ne connaissez pas, si nous avions pu nous battre nous l'aurions fait. Nous aurions donné toute notre magie si cela avait pu la délivrer de cette malédiction. Malheureusement ce n'est pas possible, personne ne peut annuler ou supprimer le sortilège, pas même la personne qui l'a lancé. J'ai réussi à l'adoucir mais pas à l'effacer. Maintenant nous prenons soin d'elle en espérant que jamais on ne nous retrouve.

Je n'ai jamais vu  ma tante Pimprenelle parler comme ça. Elle d'habitude si rigolote, elle a tout à coup une voix très grave dure. Elle est en train de se battre pour moi, elles sont en train de se battre pour ma vie. Je sais que je dois beaucoup de choses à ces femmes, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là.

-La magie ne nous est d'aucune aide présentement, la malédiction est lancée et à part éloigner Rose de tout ça le plus possible, on ne peut plus rien faire. C'est un sort trop puissant. Nous avons décidé de nous séparer de notre magie pour ne pas attirer l'attention. Mais maintenant nous allons devoir certainement partir nous cacher plus profondément dans la forêt.

En l'espace de ces quelques minutes, j'ai appris que mes tantes sont des fées, qu'elles me cachent d'une malédiction qu'un sorcier ou qu'une sorcière m'a lancé . Je pense que je ne me rends pas compte de ce que tout cela implique, toutes les conséquences. Pour le moment je veux seulement qu'Anne et mes tantes arrêtent de se disputer.
Je m'avance doucement vers le petit groupe prêt à exploser, c'est à moi d'arranger les choses ou du moins essayer.
Je caresse doucement la tête de Monsieur Hiboux, il a toujours été là, tout comme mes tantes. Il a risqué sa vie en attaquant Anne lorsqu'on pensait qu'elle était un loup. Il n'a pas hésité malgré le danger et la différence de taille flagrante. C'est grâce à lui que je n'ai pas peur d'aller dans la forêt, car je sais qu'il est avec moi.

-Il ne faut pas dire ça de Monsieur Hiboux... Les paroles d'Anne me font peur, quelqu'un pourrait manger Monsieur Hiboux ?! Non, non ce n'est pas possible. De peur je le prends dans mes bras pour m'assurer que personne ne s'en prennent à lui.

William aussi commence à avoir peur de tout se remue ménage. Sa mère le prend dans ses bras pour le réconforter. Puis je semble percevoir chez mon amie quelque chose, elle n'a plus réellement la même expression. Elle décide finalement de ne pas rester, elle s'approche de moi pour m'embrasser la joue et me dire de prendre soin de moi.

-C'est promis ... dis-je doucement pour que seule m'entende, j'espère qu'on se reverra.

Elle prend même le soin d'aller saluer mes tantes même si j'ai plus l'impression qu'elle leur dit plus que de simple politesse. Peut-être qu'elle a une solution pour la malédiction après tout elle connaît la magie elle aussi!

Quand elle a fini elle se dirige vers la sortie et je lui fais un signe d'au revoir de la main. Nous nous sommes vue que quelques heures mais je sens déjà que nous avons tissé un lien fort toutes les deux et avec William aussi. Ce n'était pas les paroles en l'air tout à l'heure. J'espère vraiment qu'on pourra tout ce revoir.

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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Lun 29 Oct - 10:47

Et si je n'avais pas embrassé la piraterie
Feat Aurore de Boisdoré

La petite en rouge et la petite en bleu étaient celles qui me sortaient le plus par les yeux. Quand à celle en verte, ce n’était qu’une petite pleurnicharde sans caractère et fragile comme une fleur. J’avais du mal à imaginer ce trio de bras cassés entrain de défendre la petite Rose qui était en fait, la princesse Aurore. Avec tout ce qu’elles avaient dévoilé, l’identité de l’enfant semblait être une évidence… Restées aussi près de son royaume était une erreur, et se priver entièrement de magie était d’une stupidité sans nom. C’était comme un chevalier qui partait en duel sans son épée… Comment affronter le danger sans arme ? Ces fées et leur côté pacifique avaient un petit quelque chose d’exaspérant. Pas étonnant que les Méchants avaient plus de facilité à faire du mal que les Héros à faire le bien. Enfin…

- Alors j’espère pour vous que la Méchante de votre histoire ne lancera pas de sort de localisation, qu’elle ne vous enverra pas de petits monstres parce que je crains que les assommer à coup de poêle ne soit pas très efficace… Je n’ai pas senti la moindre trace de magie dans la forêt, ce qui me laisse croire qu’il n’y a pas, ou peu de sort de protection autour de chez moi. Et si j’ai pu trouver Rose, n’importe qui peut le faire… Je vous pose mes constatations là, faites en ce que mon vous semble.

J’écoutais avec une petite attention la grosse meringue rouge… Avais-je parlé de rompre le sort ? Me semblait-il que non. J’avais fini par comprendre qu’il était bien rare que la magie blanche puisse triompher de la magie noire. Et ce n’était pas ces trois empotées qui allaient parvenir à contrer Maléfique, ça, c’était une évidence. Même l’idiot du village aurait pu le comprendre. Pourtant, le Roi et la Reine semblaient croire en ces trois fées. Parmi toutes les fées marraines qu’il y avait, il avait fallu qu’ils choisissent ces trois là pour leur fille. Mis à part leur dévotion et leur loyauté, je ne leur trouvais pas beaucoup de qualités…

- Oh, mais j’avais bien compris que vous n’étions pas assez puissante pour rompre cette malédiction… Mais cachez vous donc… Je rappelle simplement que le jour où votre ennemie en aura assez d’attendre, il lui suffira de lancer un sort de localisation, alors vous privez entièrement de magie n’est peut-être pas la meilleure des solutions. Mais de toute évidence, vous savez mieux que moi comment traquer une proie… Alors vous savez surement mieux vous cacher que moi… Dis-je avec un sourire mauvais à son attention.

Je m’étonnais d’ailleurs que Maléfique n’ait pas pensé à ce sort qui la conduirait directement à sa victime… A moins qu’elle voulait simplement jouer avec sa proie, et attendre le dernier moment pour agir, laissant ainsi au trio infernal l’espoir de contrer ses plans machiavéliques. Et puis, au final, ce n’était pas mon problème. Pourquoi m’impliquer ainsi ? Je ne connaissais cette petite que depuis quelques heures, et j’avais bien d’autres chats à fouetter. Je devais prendre soin de ma famille et aider mon mari dans son commerce d’alcool. C’était simplement que je savais que je m’en voudrais s’il arrivait quelque chose à Aurore… Mais elle semblait faire confiance à ses trois potiches de tantes, et je ne pouvais la contraindre à me suivre. Quant à son Hibou, je doutais qu’il soit le meilleur gardien pour elle.

- Rose… Les animaux de la forêt sont les proies des chasseurs, et il y en a ici aussi… Monsieur Hibou doit donc faire attention à lui et il reste aussi la proie des grands rapaces. Prends soin de lui, et rappelle lui que personne n’est intouchable, même pas lui.

Seuls les humains semblaient ne rien craindre de la Nature Sauvage. Le seul ennemi de l’Homme, c’était les autres Hommes… Les animaux étaient du gibier, et un jour, l’oiseau serait peut-être la proie d’un chasseur, d’un prédateur. Bien évidemment, je doutais que les trois fées aient parlé des dangers de la forêt à leur protégée. Sinon, elle ne se baladerait pas ainsi dans le bois. Un jour, elle croiserait une véritable meute de loup, et ça serait le drame. Un jour, elle croiserait un chasseur malintentionné qui se prendrait de désir pour la jeune femme qu’elle serait, et adieu son mariage arrangé… Il y avait tant de dangers qu’elle ignorait, je trouvais cela honteux qu’elle n’en sache rien.

Prenant William dans mes bras pour le rassurer, je décidais de prendre congé. De toute façon, il était évident que je ne parviendrais pas à faire entendre raison à aux trois vieilles femmes, Rose avait fait son choix alors je n’avais rien d’autres à faire que de rentrer chez moi, reprendre mes activités là où je les avais laissées. Je saluais la jeune demoiselle, lui faisant comprendre que je viendrais l’aider si nécessaire. Je laissais quelques mots à celle qui semblait gérer ce petit ménager et rentrait chez moi.

- Au revoir Rose… Dit-tristement mon fils.

Je lui embrassais la tempe, répondis au signe de la main de l’enfant, et pris le chemin de ma demeure. Là bas, nous attendait mon mari, un bon repas, un feu de cheminée… La soirée fut bonne, malgré le fait que je pensais toujours à cette petite fille enfermée dans la forêt, loin de tout ce qui pouvait combler une fillette de bonheur...

Les premières semaines, je guettais la venue du Hibou, mais jamais il n’était venu jusqu’à moi. Je finis par perdre l’habitude d’ouvrir ma fenêtre tous les jours et me concentrais sur ma vie de famille qui fut plus ou moins mouvementée selon les jours. Il m’arrivait de repenser à cette rencontre hasardeuse dans la forêt, d’en parler avec William. Lui non plus n’avait pas oublié… Après tout, grâce à son amie, il avait réussi à apprivoiser quelques lapins. Il avait son petit clapier dans le jardin, et prenait soin de ses animaux de compagnie avec sa jeune sœur.
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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Lun 29 Oct - 18:13

Et si Philippe n'était pas mon premier inconnu
Feat Anne Bonny
[HUIT ANS PLUS TARD]
-Mais c'est impossible, pour épouser un prince, il faut être une ...
-Une princesse !
-et c'est ce que tu es.
-La princesse Aurore, ce soir nous te ramèneront à ton père le roi Stéphane.
-Mais, mais ça non, je dois le voir ce soir, je lui est promis.
-Je suis désolée chérie, mais jamais tu ne reverras ce jeune homme inconnu.
-Ah non, non c'est trop injuste, non oh non ! Dis-je en pleurant. Qu'est-ce que cela signifie?! Je veux pas rester dans cette maison ! J'attrape mon châle et je m'enfuis de la maison de mes tantes. Je cours à travers les bois, je ne fais pas attention aux branches basses et je m'écorche les bras et les jambes. Peut-être par chance que je retrouve mon mystérieux inconnu. Je lui ai promis de le revoir et je compte bien tenir ma promesse. Mais il n'y a pas que ça. Je … je suis une princesse, la princesse Aurore. Je ne m'appelle pas Rose alors. Toute ma vie est un mensonge! Anne avait raison! ANNE! Elle avait raison depuis le début. Pourquoi m'ont-elles fait ça!? D'un seul coup je ne suis plus la nièce des trois paysannes mais je suis une princesse qui doit retourner dans le château de son père et épouser un homme qu'elle ne connait pas. Complétement obnubilée par mes pensées je fais encore moins attention où je marche et je trébuche violemment. C'est fois-ci la douleur me fait sortir de mes réflexions. Mes genoux sont en sang et je n'arrive pas à stopper mes larmes, elles coulent à flots sans que je puisse les contrôler. Je sens un nouveau sentiment m'envahir, je tremblement de colère de peur et tout! Soudain un cri terrible sort de ma bouche. Je n'avais jamais fait ça avant je me suis presque faite peur toute seule. Le bon côté des choses c'est que cela a le mérite de me calmer un peu. Je reprends doucement ma respiration, je me relève et repend la marche. Je sens une présence derrière moi qui vient de se poser sur branche. Sans même me retourner je m'adresse à lui.

- Toi aussi tu le savais …? Je suis sûre que tout le monde le savait, il n'y avait que moi qui étais dans l'ignorance la plus totale. Je finis par me tourner vers Monsieur Hiboux. -Pourquoi c'est arrivée à moi ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Je pensais que ma vie allait se contenter de vivre avec mes tantes et pourtant … J'ai rencontré cet homme Peu à peu mon regard se perd dans le vide - Je ne saurai dire pourquoi mais je me sentais bien avec lui, il était si gentil avec moi, alors qu'il ne me connait même pas. C'est bien lui que j'ai vu dans mes rêves, c'est lui l'homme de ma vie. Et pourtant… cela ne se fera jamais parce que je suis une princesse et je dois épouser un autre homme, que je ne connais même pas. Mais en plus de tout cela il y a mes parents Je ne peux m'empêcher d'esquisser un petit sourire attendri. Mes parents, enfin j'allais pouvoir les voir, j'allais voir pouvoir rencontrer ma mère mon père Et ça je le veux depuis toujours, je sais qu'ils m'attendent impatiemment et moi aussi. Je ferai tout pour les revoir, pour qu'ils me prennent dans leurs bras, pour qu'ils me disent combien je leur ai manqué. Je veux retrouver ma famille. Je ne sais pas quoi faire…

Je fais un signe à Monsieur Hiboux pour qu'il vienne sur mon épaule. Je ne peux pas lui en vouloir. Il a toujours été là pour moi, et lorsqu'il a eu mon inconnu il ne s'est pas interposé, il a laissé notre belle scène se dérouler paisiblement.
Anne, Anne je ne l'ai pas oublié, elle avait tenu tête à mes tantes une fois où j'avais eu le malheur de l'amener chez nous. Je suis sûre qu'elle sait beaucoup de choses. Je me tourne vers Mr Hiboux.

-Montre moi où habite Anne, je suis sûre que tu sais où elle est. Mr Hiboux hoche doucement ma tête et prend son envol. Je le suis à travers la forêt. Après ce fameux jour, nous avions déménagé avec mes tantes, nous nous étions enforcées plus profondément dans la forêt. Pour retrouver l'ancienne clairière où nous habitions, il nous a fallu presque trente minutes, je sais que la maison de mon ancienne amie n'est pas très loin après. En effet je perçois déjà de la fumée sortir d'une cheminée. Je me rends compte que je vais me présenter à Anne huit ans plus tard, en pleure et en sang. Mais la situation est grave je suis sûre qu'elle comprendra et je dois savoir. Je m'avance vers la porte et toc doucement.
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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Mer 31 Oct - 13:30

Et si je n'avais pas embrassé la piraterie
Feat Aurore de Boisdoré

William avait maintenant treize ans, et Mary allait attendre ses sept ans. Les enfants grandissaient beaucoup trop vite à mon goût, mais j’étais ravie de les voir en bonne santé et de voir qu’ils s’entendaient si bien. Ils jouaient ensemble à surveiller deux lapins. Je leur avais autorisé à ramener deux de leurs compagnons à poils à l’intérieur à cause des températures printanières encore fraiches. Je ne voulais pas qu’ils attrapent froid, et mon époux m’en aurait voulu de savoir que je les avais laissés jouer dehors par ce temps. Enfin, il n’en aurait sûrement rien su puisqu’il était encore en voyage… Pendant un temps, j’avais apprécié le suivre avec les enfants, et puis j’avais fini par préférer rester à la maison avec mes enfants. Sur son navire, on s’ennuyait, nous n’étions pas autorisés à faire grand-chose et ici, je savais que je pouvais retrouver des amis pour me changer les idées. Mary et William avaient aussi leurs camarades de jeu, surtout des cousins et cousines qui étaient comme eux : des loups. C’était plus simple pour eux de jouer avec des individus qui leur ressemblaient.

Tous les deux allongés sur le par terre, je les surveillais en lisant. Levant mon nez de mon ouvrage, je les observais un instant. Ils étaient si différents. William ressemblait beaucoup à son père, excepté les yeux qu’il avait hérité de moi. Mary, c’était l’inverse. Elle me ressemblait mais elle avait le regard couleur océan, comme son père. Des yeux bien trop bleus pour avoir été hérités de mon mari… Par chance, ce dernier n’en avait rien, et répétait sans cesse que c’était les yeux de son propre père qu’il reconnaissait dans le regard de ma fille.

Je ne regrettais absolument pas ce que j’avais fait. Ce que je faisais encore. Je n’aimais pas mon mari. Du moins, pas comme on devrait aimer son époux, et il était souvent absent… J’avais rencontré quelqu’un d’autre et j’avais su me faire discrète pour cacher cette relation adultère. Aujourd’hui encore, personne n’en savait rien et tout le monde se disait d’accord avec James pour dire que Mary avait les yeux de son grand-père paternel alors qu’il n’en était rien. Elle avait simplement hérité des yeux bleus d’un pirate qui passait régulièrement par le port du royaume et que j’avais rencontré par hasard un jour où j’avais accompagné le père de William pour l’un de ses départs en mer. C’était d’ailleurs le surlendemain de ma rencontre avec Rose. Enfin, la princesse Aurore. Il m’arrivait encore de penser à cette petite. Elle allait avoir seize ans, et allait bientôt découvrir toute la vérité. J’espérais qu’elle n’avait pas rencontré de jeune homme dont elle était tombé amoureuse, car je savais que plus tard, elle risquerait de prendre le même chemin que moi, c'est-à-dire tromper son futur mari : le prince Philippe avec son amoureux. Ça serait une catastrophe diplomatique si c’était découvert. J’espérais que ces trois stupides fées lui en avaient parlé et qu’elles l’avaient préparé à affronter son destin déjà tout tracé. J'espérais qu'elles l'avaient aussi préparer à affronter sa véritable identité : elle était la princesse Aurore.

- Maman ? Tout va bien ?
- Oui, mon chéri. Tout va bien. Je n’aime pas mon livre. Dis-je en le refermant.

Je me levais pour aller le poser et en chercher un autre.

- Maman ? J’ai faim.
- Allons manger un petit quelque chose alors. Henry ? Pouvez-vous ramener les lapins dans le clapier ? Nous allons à la cuisine.
- Oui, madame.
- Je vous remercie.

Il était parfois bon d’avoir quelques domestiques. Ainsi, nous pouvions descendre tranquillement chercher un gouter pendant que ce pauvre Henry courrait après nos petites bêtes. Je pris doucement Mary dans mes bras. William était sur nos talons.

- Tu deviens trop grande pour que je te porte, ma chérie.
- C’est pas vrai…
- Tu vas bientôt avoir sept ans ! Tu es une grande maintenant. Répliqua son frère.

Je souris, et une fois en cuisine, j’installais la petite demoiselle sur une chaine pour aller chercher la boite de biscuits au chocolat que je leur réservais pour leur quatre heures. Je fis chauffer un peu de lait et leur servis le tout, prenant également une petite douceur pour moi-même.

- Ne trainons pas trop, sinon la cuisinière va encore rouspéter. Dis-je en souriant, amusée.
- La cuisinière n’est pas drôle !
- Elle est grosse et elle fait peur !
- Mary ! Voyons ! M’exclamai-je en riant.

William confirma les dire de la petite fille en pouffant de rire. Ils n’avaient pas tort, je devais l’avouer. A l’heure âge, je serais également très impressionnée par la femme qui nous préparait nos plats. Elle était assez ronde, âgée, avec une voix plus que stridente. Elle n’était jamais de bonne humeur, et râlait constamment. Mais, elle faisait très bien son travail.

- Madame ? Une jeune femme vous cherche. Une demoiselle que je n’ai jamais vue auparavant. Il faisait froid, alors je me suis permis de la faire entrer dans le hall. Souhaiter vous l’accueillir ?
- S’est-elle présentée ?
- Elle dit s’appeler Rose, madame.
- Rose ! Cria William.

Il partit alors en courant vers le hall. Henry m’interrogea du regard, je lui fis comprendre que tout allait bien. Je repris Mary dans mes bras alors qu’elle finissait son biscuit et montait à la suite de mon fils. En arrivant au hall, je reconnais la jeune femme. En huit ans, elle avait bien changé mais elle avait conservé son air innocent, et sa beauté angélique. William était face à elle, la saluant chaleureusement, répétant qu’il était heureux de la revoir.

- Rose… Que fais-tu ici ? Tout va bien ? Cela fait bien longtemps que nous t’avions pas vue… viens, ne reste pas à l’entrée. C’est sûrement monsieur Hibou qui t’a conduite jusqu’ici… Tes tantes savent que tu es là ? En parlant, je l’emmenais vers le salon.

Elle n’avait pas l’air d’aller bien… Il s’était sûrement passé quelque chose de grave pour qu’elle quitte ainsi son foyer.

- Installe toi près de la cheminée et raconte-moi ce qu’il t’arrive.

Je posais doucement Mary sur son fauteuil et embrassais son front avant de me tourner vers notre invitée surprise.

- Oh, et je te présente Mary. Tu n’as pas encore eu le plaisir de la rencontrer.

La petite louve lui fit un simple signe de la main assez timide.

- Rose ! Tu as attendu longtemps pour venir nous voir ! Tu étais fâchée contre maman ? Où ce sont tes tantes qui t’ont empêché de venir nous voir ?

Je ne savais pas quelle réponse lui ferait le moins de peine… en quelques heures, William s’était beaucoup lié à Rose, elle lui avait appris à se montrer confiant envers les animaux, et il avait voulu en faire son amie. Il avait été attristé de voir qu’elle n’était jamais venue lui rendre visite. Il était si fier de son clapier qu’il voulait le lui montrer, pour lui montrer que grâce à elle, il était parvenu à faire quelque chose de fantastique à ses yeux. Quelque chose, qu’il croyait impossible pour un loup.
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Message# Sujet: Re: Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré   Et si je n'avais pas embrassé la piraterie ~ PV: Aurore de Boisdoré - Page 3 Icon_minitime1Mer 31 Oct - 17:00

Et si Philippe n'était pas mon premier inconnu
Feat Anne Bonny

Au moment où j'ai toqué à la porte je regrettais déjà. Peut-être qu'elle ne se souvient pas de moi, après l'accueil de mes tantes je le comprendrais parfaitement. Mais je n'arrive à en vouloir à personne. Certes leurs réactions étaient très maladroites mais la réaction d'Anne était tout autant justifiée ! Pourtant je ne saurai dire pourquoi mais j'avais besoin de lui parler. J'ai l'impression que c'est la seule personne qui ne m'a pas menti lorsqu'on s'est rencontrés. Mes tantes l'ont fait pour me protéger mais du coup je ne sais plus ce qui est vrai ou pas, je ne sais pas qui je suis, je ne sais rien. Et j'ai besoin de réponse. Mais j'ai honte de me présenter comme ça, alors je préfère faire demi-tour. C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrir sur un inconnu. Prise de cours je reste muette, je pense m'être trompée de maison. Celui qui semble être un domestique me salue et me demande si j'ai besoin d'aide.

-Madame … Anne habite … bien ici ? Le domestique me répond par l'affirmative et me demande à qui il a l'honneur de parler -Je suis Rose, une ancienne connaissance, est ce que je peux lui parler ?
Je le vois hésiter mais l'homme finit par accepter et me faire entrer, il me demande de rester dans le hall le temps qu'il aille prévenir sa maitresse. Je reste seule dans l'entrée, je laisse la chaleur de la maison réchauffer mon corps meurtri, que ce soit physique ou mentalement. J'époussète un peu ma jupe, je ne veux pas me présenter toute crottée devant Anne. Elle a une très belle maison, grande chaleureuse. Soudain j'entends quelqu'un courir dans le couloir en criant mon nom, je suppose que c'est William. Un sourire apparaitrait en pensant à lui. C'était un garçon si gentil lorsque je l'ai rencontré. Il a du bien grandir maintenant. Soudain je le vois apparaitre dans le couloir.

-Bonjour Williamlui dis-je doucement avec un petit sourire et en lui faisant un petit signe de la main. Il s'approche de moi avec un grand sourire, il n'arrête pas de répéter qu'il est très heureux de me revoir.
-Oui moi aussi je suis heureuse de te revoirLui dis-je en prenant la main qu'il me tend. Puis c'est Anne qui apparait au fond du couloir. Lorsque je la vois je ne peux m'empêcher quelques larmes de couler le long des mes joues. Je les essuie très vite pour que William ne remarque rien. Je vois qu'un autre enfant fait partie de la famille, c'est une petite fille que mon amie a dans ses bras. Elle est très mignonne elle ressemble beaucoup à sa maman avec de magnifiques yeux bleus.

Anne n'hésite pas un instant quand elle me voit à venir à ma rencontre, j'avoue avoir peur qu'elle ne me reconnaisse pas où ne veuille plus me parler. Elle m'emmène au salon tout en s'inquiétant de mon état. Je n'arrive pas à trouver le courage de répondre à ses questions tout de suite. Je fais ce qu'elle me dit, je m'assois près du feu, la chaleur des flammes vient doucement se poser contre ma peau et cela m'empêche de trembler. Pour combler le vide que je suis en train d'installer, Anne me présente sa petite fille, Mary. C'est un très beau prénom.

-Bonjour Mary, je m'appelle Rose, je suis très heureuse de te rencontrer.Dis-je doucement en lui répondant à son signe de la main. William me pose de nombreuses questions Je n'ai pas le temps de répondre à la première qu'il m'e pose une autre. J'ai un petit rire nerveux, je ne sais pas encore si j'ai tout raconté ou faire croire que c'est une simple visite après toutes ces années. En plus je me vois mal raconter tout ce que j'ai à dire devant des enfants. Je serai gênée je parler de chose que moi-même je ne comprends pas…

-Je suis désolée je ne pas être revenue plutôt. J'ai changé de maison avec mes tantes après … après Après la catastrophe de notre première rencontre. - Et je n'ai pas réussi à retrouver votre maison. J'ai envoyé Monsieur Hiboux à votre recherche et il ne vous a retrouvé que récemment. Bien sur c'est faux, nous avons en effet déménagé mais j'avais l'interdiction de les rechercher. Je me sentais trop coupable après ce que j'ai fait pour désobéir à mes tantes. Du coup je suis restée dans l'autre partie de la forêt et je n'y ai pas bougé. Et pourtant c'est dans cette partie des bois que j'ai rencontré mon bel inconnu.-Non non je ne suis pas fâchée contre ta maman, ce serait plutôt à elle d'être fâchée contre moi après ce qu'il s'est passé Je lance un regard désolé à Anne, comme pour l'excuser encore de ce qu'il s'était passé.-Et il en faut pas dire à mes tantes que je suis ici c'est un secret entre nous d'accord? dis-je à William avec un petit sourire.

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