Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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La douceur du printemps m’avait donné envie de sortir un peu en forêt avec William. James était parti en mer pour ses affaires de commerces, nous ne serions que touts les deux pour cette petite promenade. Un peu d’air frais ne nous ferait pas de mal, et mon petit garçon aimait toujours sortir en pleine nature. Sans doute que sa nature de loup expliquait en parti son attrait pour l’extérieur. Nous aimions tous nous balader en forêt, curieux de découvrir le monde et les secrets de Dame Nature. Malgré les températures plutôt clémentes, je pris soin d’habiller chaudement William pour qu’il ne prenne pas froid.
- On sort ? - Oui, mon chéri. On va aller un peu dans les bois. - A côté de la rivière ! - Très bonne idée ! On va y aller.
Une fois que nous fûmes tous les deux bien habillés, je pris mon fils dans mes bras pour sortir tous les deux. Il faisait vraiment bon, et il était agréable de pouvoir passer du temps tous les deux ensemble. Rien que nous deux. Je serrais doucement mon petit garçon dans mes bras, heureuse de l’avoir avec moi. Il avait sa tête posée contre ma poitrine, et il jouait avec mes cheveux, tout en regardant de temps en temps ce qui nous entourait. William s’intéressait à tout, il voulait tout savoir, tout connaitre et tout comprendre malgré son jeune âge. A moins que tous les enfants de cinq ans soient aussi curieux. Allez savoir comment étaient tous les enfants du monde. Mais mon fils restait unique, il était la personne que j’aimais le plus au monde. Je ferais tout pour lui, pour lui faire plaisir. A cette pensée, je l’embrasais sur le front.
- Je t’aime mon chéri. - Je t’aime aussi maman.
Qui pouvait ne pas aimer ce petit ange ? Il était adorable. Il était ce que j’avais de plus cher, mon trésor le plus précieux. Je ne laisserais jamais rien lui arriver, et je ferais tout pour le garder à mes côtés, le voir grandir. Il grandissait d’ailleurs très vite, il était déjà un grand garçon de cinq ans. Le temps passait à une telle vitesse, que c’était presque effrayant. J’espérais avoir le temps de profiter de chaque instant avec William, ne perdre aucun moment avec lui.
Nous marchions tranquillement jusqu’à la rivière. Une fois arrivé au lieu choisi, je posai doucement mon petit garçon sur le sol en souriant. Il me prit alors par la main pour se rapprocher de l’eau et regarde les poissons. Malheureusement, ils avaient l’air absent aujourd’hui. William semblait déçu de ne pas pouvoir voir les truites de la rivière. Je lui caressais maternellement la joue.
- On peut faire autre chose si tu veux… - Je voulais voir les poissons… Hm… Je veux jouer avec maman loup. - Tu n’as pas peur de maman loup ? Demandai-je, amusée. - Non, parce que tu es ma maman !
Il me fit un énorme câlin et je le serrais contre moi. Il se détacha doucement de moi, et me regardais avec un grand sourire. Il attendait sagement que je me transforme. Pour lui faire plaisir, je m’exécutai. J’avais l’air d’une énorme peluche noire. Une peluche un peu impressionnante, mais une peluche quand même. William me sauta au cou et enfouit son visage dans mon pelage soyeux. Je me couchais et le laissais se blottir contre moi. Il avait l’air si petit quand j’étais sous cette forme, si fragile… Je ne voulais que le protéger, le garder en sécurité contre moi. Je le bousculais doucement du bout du nez, et il se mit à rire.
De l’extérieur, le tableau était atypique. Un petit garçon qui jouait avec un énorme loup. Tout pouvait prêter à croire que l’enfant était en danger, mais il ne pouvait être plus en sécurité qu’ici, avec moi. Soudain, j’entendis des bruits de pas se rapprocher. Je redressais la tête vers le bruit et me mis à grogner. Mon fils vint se cacher contre moi alors que je me levais, pour sauter sur celui qui approchait…
Après le déjeuner j'avais le droit de jouer dans la forêt. Dehors il fait chaud du coup je peux pas attraper froid alors mes tantes me laissent me balader. Je finis vite de manger pressée de retrouver mes amis.
-Rose prend quand même ton écharpe, on ne sait jamais le vent peut se lever. -Et ne t'éloignes pas trop. -Reviens à temps pour le gouter, on va faire une tarte au pomme. -Oui promis! dis-je tout en prenant mon écharpe. A tout à l'heure je vous aime fort! Je quitte la maison en leur faisant un sourire et un signe de la main.
Je ne perds pas plus temps, mes amis m'attendent. Je dois vite les retrouver. Je crois qu'on va jouer à cache-cache aujourd'hui. Je perds tout le temps, j'ai envie de gagner cette fois! Je continue sur mon chemin déterminée et heureuse de les retrouver. Je connais cette route par cœur. Elle mène directement à la rivière et au refuge des animaux. C'est là qu'ils sont. Je presse un peu plus le pas. Je le connais depuis longtemps maintenant. Ils sont venue un jour alors que je m'étais perdu. Je ne trouvai plus mes tantes ni mon chemin. Je ne savais pas où aller et c'est là que Monsieur Hiboux est apparut. Il s'est posé à coté de moi. D'habitude les animaux ont peur des humains mais pas lui. Cela m'a rassuré de ne plus être seule. Presque comme si il me comprenait, il a essayé de me faire rire. Et ça a marché, je n'ai plus eu peur jusqu'à ce que mes tantes arrivent enfin. Depuis on est devenu ami et je le retrouve toujours le jours. C'était quand j'avais 5 ans maintenant j'en ai 10.
Je trouve enfin la clairière des animaux, ils sont déjà tous là, ils m'attendent. -Bonjour Monsieur, bonjour les amis. Mes tantes m'ont appris à être gentille avec les animaux et ils seront gentils avec nous. C'est vraie, ils sont tous mes amis aujourd'hui. Je vais m'assoir à coté de Monsieur Hiboux pour lui faire un bisou sur les plumes. -Alors on joue à quoi aujourd'hui ? Hier on a fait un chat.
Monsieur Hiboux se tourne vers moi et avec ses deux ailes se cachent puis d'un coup réapparait en faisant "HOUuuuu!" -Je savais qu'on allait faire un cache, mais vous êtes tous plus petit que moi, vous pouvez vous cacher plus facilement. Vous pouvez me laisser un peu pus de temps pour bien me cacher s'il vous plait ? demandais-je gentiment. Tous les animaux acquiescèrent. -Oh merci c'est gentil! Alors qui commence ?!. On se regarde tous pour savoir qui veut compter en premier et Monsieur Hiboux se désigne. - D'accord, c'est monsieur Hiboux, vous devez compter jusqu'à 30 doigts. Monsieur Hiboux accepte et se retourne face à l'arbre le plus proche. Sans hésiter je me lève pour me cacher et tous les autres animaux font de même. Je connais l'endroit et je sais où je suis pas bien cacher. Je décide d'aller là où je suis jamais allée. Je cours à travers les branches en essayant de pas faire trop de bruit sinon Monsieur Hiboux va m'entendre. Trop concentrer sur mon jeu je ne remarque pas que j'arrive dans une autre clairière. Je me cache derrière le tronc d'un arbre et quand enfin j'ouvre les yeux je vois un ENORME loup juste devant moi. Je plaque vite mes mains devant ma bouche pour pas crier. Mais je vois un petit garçon près du loup! qu'est ce qu'il va en faire ?!
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Dernière édition par Aurore de Boisdoré le Sam 9 Juin - 16:21, édité 2 fois
La douceur d’une après-midi pour sortir avec William. Rien ne pouvait m’enchanter davantage. Les sorties avec lui étaient toujours un plaisir pour mon cœur, j’étais heureuse de partager des moments avec lui, de le voir grandir et évoluer dans son environnement. J’avais hâte de le voir se changer en loup, mais ça attendrait encore quelques années. En attendant, je le familiarisais avec Dame Nature et sa sublime forêt enchantée. Mon petit garçon aimait beaucoup ses sorties, il courait parfois après les papillons, tout en s’intéressant à tout ce qu’il entourait. Il avait un fort attrait pour le monde aquatique, ça ne m’étonna pas qu’il choisisse de se rendre à la rivière. Il y avait près d’un ruisseau sur petite clairière où nous pourrions être tranquilles et où il pourrait jouer en toute sécurité.
Nous marchions tranquillement jusqu’à la petite rivière, une fois arrivée, nous nous installions près du cours d’eau. Malheureusement, les poissons n’étaient pas au rendez-vous. Il n’y avait aucun animal aquatique visibles. William en était très déçu, il avait envie de les observer. Attristée de le voir dans cet état là, je le laissais choisir l’activité qu’il voulait pour s’occuper. Ainsi, nous pourrions chasser sa déception pour qu’il puisse passez une bonne après-midi avant de rentrer à la maison pour boire un bon chocolat chaud. Mon fils choisit alors de jouer avec moi, mais pas n’importe comment. Il souhaitait me voir sous ma forme de louve. Il n’avait pas peur de cette autre apparence qu’était la mienne, au contraire, il l’adorait. Pour lui, j’étais comme une énorme peluche câline et douce. Pour lui, j’étais sa maman. Mais si quelqu’un venait à lui vouloir du mal, je ne serais plus cette adorable peluche, mais une prédatrice prête à verser le sang pour protéger mon petit garçon.
Allongée sur les flancs, William s’enfonça dans mon pelage pour m’enlacer. Le sentir contre moi était la chose la plus douce que je connaissais. Mon cœur était ravi par cet enfant. Il faisait mon bonheur. Je n’imaginais pas un instant la possibilité de le perdre. Je ne le permettrais jamais. Je jouais tendrement avec lui, le bousculant doucement du bout du nez pour l’amuser. Il m’enlaçait, caressait ma fourrure tendrement. Soudain, j’entendis un bruit qui me mit en alerte. Quelqu’un s’approchait de la clairière. Sortant les crocs, je me mis à grogner, c’était un avertissement. S’il s’agissait d’un animal, il ferait demi-tour par instinct. Par contre, si c’était autre chose, j’étais prête à lui sauter à la gorge.
Je me le fais pour être prête à agir si c’était nécessaire tout en faisant attention à mon fils qui essayait de se cacher contre moi. Il savait que je ne me montrais pas menaçante contre lui, je lui avais appris que lorsque je me comportais ainsi, c’était parce qu’il y avait un danger potentiel. Ce qui expliquait qu’il avait compris qu’il fallait se cacher en restant près de moi. Humant l’air, je reconnus l’odeur que portaient tous les humains, c’était une odeur douce mais, la race humaine n’était pas réputée pour sa fiabilité et sa gentillesse. Il y avait des chasseurs, des kidnapper… Même s’il y avait de bonnes personnes, il fallait rester sur ses gardes. Silencieusement, je m’approchais du bruit de respiration qui se faisait entendre. William était accroché à mes poils, suivant le moindre de mes pas. La personne qui s’était approchée s’était cachée derrière un tronc d’arbre. Qui est-ce qui osait nous épier ainsi. Grognant encore plus fort, je m’avançais vers l’indésirable lorsqu’un hibou vint me foncer dessus pour me donner un coup de bec. Laissant échapper un petit jappement de douleur, je cherchais à attraper ce maudit oiseau qui m’avait détourné de ma proie.
- Laisse ma maman tranquille ! Cria William au hibou.
Comme s’il avait compris, l’animal s’arrêta et nous regard avec un certain air incrédule alors qu’il volait autour de nous. Je me tournai vers mon fils pour m’assurer qu’il n’avait rien. Il me sauta au cou et me serra contre lui. Je regardais tout de même un œil sur le hibou lorsque je remarquai la petite chevelure blonde qui dépassait légèrement du tronc d’arbre…
- Qui est caché ??? Maman voulait juste me protéger…
j'étais si contente de re trouver mes amis dans la forêt. Je me sentais bien avec eux dans les bois, je savais que j'étais en sécurité mes tantes m'ont dit ils étaient enchantée et qu'ils protégeaient tous les gens gentils. Alors je n'avais pas peur même si mes tantes n'étaient pas avec moi. Je me pressais de retrouver la clairière pour commencer à jouer. C'était le moment de la journée que je préférais. Le forêt était toujours calme. Il n'y avait jamais personne à part mes amis les animaux. En tout cas je n'avais jamais vu personne. Les habitants doivent plus être en ville, la forêt ne doivent pas beaucoup les intéresser. Si on a pas d'amis pour venir y jouer ça peut sembler ennuyeux. Mais c'est pas grave ça fait plus de place pour moi pour que je puisse me cacher toute seule.
Quand je retrouve enfin mes amis et Monsieur Hiboux je leur demande si on peut changer les règles et je suis content qu'ils acceptent tous. C'est Monsieur Hiboux qui compte le premier. je dois faire vite pour me trouver une cachette et une bonne. Je cours à travers les buissons touffus de la forêt en faisant le moins de bruit possible. Je sais que Monsieur Hiboux à l'ouïe très fine il peut m'entendre de très loin. C'est pas ça qui va m'aider à gagner ! Je suis à la fois concentrée sur ma direction et sur les bruits d'ailes de Monsieur Hiboux. Heureusement aujourd'hui il fait très beau et j'arrive bien à voir dans à travers les branches. Je ne risque pas trop de ma faire mal. Enfin un peu plus loin je vois la fin de la haie. J'hésite entre rester dans les buissons ou sortir pour me trouver une cachette dans ce coin de la forêt que je ne connais pas. Bon aller, je sors je trouverai bien quelque chose dehors.
Je me précipite hors des feuillages, la tête toujours baissée je vois je racine d'un arbre sur ma droite et je me précipite pour me cacher derrière. Et c'est là que j'étend un grognement derrière moi. Je passe ma tête à coté du tronc pour voir un énorme loup juste en face de moi. Je plaque mes mains sur ma bouche pour m'obliger à ne pas crier sinon il me verra tout de suite. Il ne semble pas m'avoir vu mais je suis coincée ici derrière cette arbre mais je remarque qu'un petit garçon est juste à coté du fauve! Que fait-il là, il serai sa proie. Il pourrait en profiter pour s'enfuir. C'est un petit garçon par plus de 5 ans. Il ne sait peut-être pas quoi faire et moi non plus je dois dire. Ce loup est vraiment énorme il faut au moins deux fois ma taille. Si il m'attaque il me fera très mal et mes tantes ne sont pas là... Je vois la bête qui s'approche de plus en plus. Je ne sais pas quoi faire ...
Soudain je vois un oiseau passé à pleine vitesse devant moi pour aller s'écraser sur le loup. C'est Monsieur Hiboux! Je le vois donner des coups de bec au loup qui recule un peu en couinant. Soudain le petit garçon s'avance l'air en colère pour protéger le loup et dit à Monsieur Hiboux de s'éloigner. "-Mais que fait-il ?! pensais-je.
-Monsieur Hiboux! Je décide de sortir de ma cachette quand je vois que mon ami s'est lui même arrêter. Et là j'entend le petit garçon appeler le loup "maman". Maman ?! je ne répond pas à sa question et je vais vers mon protecteur pour m'assurer qu'il n'avait rien. Il vient se poser sur mon épaule pour garder le loup dans son champs vision.
-Il y a un petit garçon on ne peut pas le laisser là. dis-je doucement comme pour que le loup ne nous entendent pas. Il a l'air de s'être calmer mais ça ne veut rien dire. Je peux toujours, si je cours vite, atteindre les buissons derrière moi. Avec son aile Monsieur Hiboux me fait un signe de calme.
Allongée sur l’herbe fraiche du printemps et sentir la présence de William contre mes flanc me rendait heureuse. Je n’avais pas besoin de plus. Ce moment était simple, mais il me semblait magique. Tout était parfait, je ne pouvais pas demander mieux que cet instant. La seule chose qui était compliqué dans cette situation, c’était que la communication devenait compliquée. Mon fils ne pouvait pas comprendre ce que je disais, mais nous avions établi quelques règles afin de nous comprendre un minimum. Ainsi, il pouvait savoir quand il y avait un danger, quand tout allait bien et à quel moment il fallait rentrer. Il était un grand garçon maintenant, il comprenait beaucoup de choses et apprenait très vite. J’étais vraiment fier du jeune garçon qu’il devenait, de la personne qu’il était. J’espérais qu’il allait rester longtemps dans cet état d’esprit, à réclamer sa maman, à vouloir passer du temps avec moi. Malheureusement, les enfants grandissaient vite. Trop vite. Alors autant profiter du moment présent.
William jouait avec l’énorme peluche que j’étais, m’enlaçant et riant quand je le bousculais légèrement. Il s’amusait avec un rien, heureux de passer un peu de temps en extérieur avec sa mère. Nous partagions ensemble un agréable moment, cette après-midi deviendrait un bon souvenir de l’enfance du petite garçon. J’aimais sentir ses bras autour de mon cou, le sentir contre moi. Il était mon bonheur. Le voir me faisait sourire et remplissait mon cœur de joie. Je n’avais besoin de rien de plus que de lui. Dans cette clairière, nous étions dans notre petite bulle de bonheur. Enfin, c’était ce que je pensais. J’entendis du bruit, quelqu’un s’approchait de nous. Je ne savais pas ce que c’était, qui c’était. L’instinct animal et maternel s’entendirent pour choisir la défensive. Je me levais en gardant mon fils près de moi et me mis à grogner pour tenter de dissuader l’arrivant de rebrousser chemin, mais les pas continuèrent de s’avancer.
Quelqu’un ou quelque chose s’était caché tout près. Je m’avançai vers les bruits de respiration, William suivant mes pas pour rester à mes côtés. Alors j’étais sur le point de trouver l’individu qui avait brisé notre moment de quiétude, un hibou me fonce dessus. Il me donne quelques coups de bec sur la tête, je jappai de douleur tout en essayant de l’attaquer à mon tour, cherchant à lui donner quelques coups de crocs pour le chasser. Mon petit garçon essayait aussi de le faire fuir, lui demandant de me laisser tranquille. L’oiseau semblait avoir compris les paroles de William, il s’arrêta, incrédule. Du moins, c’était l’impression qu’il donnait. Je vis alors une petite fille aux cheveux dorés sortir de sa cachette, elle interpella le hibou qui vint se poser sur son épaule. J’étais une humaine qui pouvait se changer en louve, peut-être que derrière cette apparence de volatile se cachait aussi un être humain ? Non, ça ne devait pas être ça, il n’y avait aucune odeur de magie dans les parages, pas d’odeur particulière qui disait que l’oiseau cachait un secret.
Il n’y avait plus aucun danger, le bruit entendu n’était qu’une enfant. C’était une fausse alerte, nous ne craignions rien. Je détournais mon attention de l’étrange duo en face de moi pour examiner mon fils, afin de m’assurer qu’il n’avait aucune blessure, au cas où il aurait touché par le hibou. Heureusement, il n’avait rien, pas la moindre égratignure. Il voulait savoir qui s’était caché, expliquant que j’avais simplement voulu le protéger. Je posais délicatement mon museau sur sa joue, mimant ainsi un petit bisou pour le rassurer. Ce n’était qu’une petite mésaventure, il pouvait se calmer et baiser la garde. Je me tournais de nouveau vers la petite demoiselle et son oiseau. Je repris forme humaine et pris la main de mon petit garçon.
- Excuse-moi… Je ne voulais pas te faire peur… Je t’ai entendu t’approcher et je ne savais pas qui tu étais. - Tu as fait peur à maman ! Elle voulait être sûre qu’il n’y avait pas de danger ! Il a été méchant ton oiseau
Je pris délicatement William dans mes bras pour lui embrasser la joue.
- Je pense que son hibou a eu peur que je la mange… Il a eu pour elle, alors il a voulu la protéger… comme j’ai voulu te protéger. - Mais maman est une gentille… Elle ne mange personne…. Il est gentil ton oiseau ???
C'est le première fois qu'il se passe quelque chose dans la forêt. Et c'est bien la première fois que je rencontre un loup dans cette forêt, tous les animaux sont gentil d'habitude! Je ne sais pas d'où il peut venir. En plus il est dangereux il s'attaque à des enfants.
Heureusement que Monsieur Hiboux était là pour me protéger. Je crois qu'on a tous les deux étaient surpris que le petit garçon s'interpose pour protéger le loup. Et on l'a été encore plus quand il l'a appelé maman ! "Maman"?! Comment c'est possible il enfin du coup elle l'a recueillit ? C'est un enfant perdu ? Monsieur Hiboux s'est arrêté quand l'enfant s'est placé entre eux deux et j'en ai profité pour le rejoindre. Si il n'est pas venue me rejoindre tout de suite pour me dire de partir c'est qu'il n'y avait pas de danger semble t-il mais je reste quand même sur mes gardes. Je regarde par où je peux m'enfuir le plus vite et sans qu'elle puisse me suivre. Juste derrière moi il y a la passage dans les buissons, je partirais pas là.
La louve a surement senti ma présence et elle s'est méfiée, tout comme moi maintenant. C'est pour ça qu'elle venait dans ma direction. Maintenant qu'elle voit qu'il n'y a aucun danger elle se tourne vers son "fils" pour vérifier qu'il n'a rien. Je fais la même chose pour Monsieur Hiboux et lui pour moi. Tout va bien aucun de nous deux n'est blessés. Soulagée que nous ne soyons plus en danger je ne ressens plus trop de peur. J'ai eu peur pour Monsieur Hiboux cette louve aurai pu le dévorer tout cru! Il a eu le courage de s'interposer devant un aussi gros loup pour me protéger, je reconnais que j'étais terrorisée à cette idée. Je le prend dans mes bras et le sers.
-Merci Monsieur Hiboux... Il me rassure que tout va bien posant son aile sur ma joue, je lui fais un petit sourire.
Quand je regarde de nouveau nos deux inconnus je vois la louve bouger de manière étrange pour devenir une dame. Une ... Dame ... J'ouvre de grand yeux à la fois horrifiée et très surprise. De la magie ?! Une malédiction ?! Comment elle peut faire ça ?! Je veux presque partir en courant mais mon corps ne voulait pas bouger. Monsieur Hiboux semblait surprit également mais pas autant que moi. Je suis sortie de mes pensées quand la dame me parle et me dit qu'elle s'excuse elle ne voulait pas me faire peur. Du coup je comprend mieux l'histoire avec son "fils" c'est réellement fils. D'ailleurs ce dernier s'énerve contre moi en disant que j'avais fait peur à sa maman et que Monsieur Hiboux était méchant. Monsieur Hiboux méchant ?! Il a risqué sa vie devant cet énorme loup pour me protéger. C'est pas lui le méchant. Sa maman essais de le lui faire comprendre. Je suis surprise que quelqu'un puisse en douter ?!
-Bien sur qu'il est gentil. Monsieur Hiboux face à un loup, qui aurai gagné selon toi... Il a fait ça pour me protéger J'entends ma voix déraille un petit peu. Je me rend compte que j'ai eu très peur pour moi et mon ami. -Sans lui je serai peur être ... morte. Je ne suis qu'une petite fille, je ne suis pas un danger!
Un rien pouvait faire chavirer toute une situation, un rien pouvait faire passer un agréable moment en un moment de panique… Nous jouions calmement, lorsqu’un bruit s’était fait entendre. Nous avions interrompu nos jeux et je m’étais mise sur mes gardes… Il y avait du bruit, il y avait quelqu’un à côté, et je ne savais pas du tout qui c’était, ou ce que c’était. En m’approchant pour essayer de se sentir de quoi il s’agissait, je reconnus rapidement une odeur humaine. Ça pouvait être un chasseur, un bûcheron ou encore une demoiselle en balade. Ça pouvait être n’importe quoi, et je préférais savoir de quoi il s’agissait pour faire fuir tout danger, afin de garder William en sécurité.
Je ne tombais pas nez à nez avec un humain, mais un stupide hibou me fonça dessus pour m’attaquer de toute évidence. Il semblait protéger la personne qui était cachée. Je n’allais pas me laisser faire par un volatile. J’essayais de l’attraper mais il partit rapidement se réfugier auprès de son propriétaire… En attendant, je vérifiais que William n’avait rien, il pouvait avoir été blessé par l’oiseau, ou écorché par une plante, mais il n’avait rien. Heureusement. Sinon, le hibou l’aurait payé cher. En regardant le lieu où il était allé, je vis rapidement que la personne qui avait fait du bruit était une petite fille. Son ami à plumes avait simplement voulu la protéger du grand méchant loup. Sans doute m’étais-je un peu emportée en me montrant aussi vite agressive… Quand il s’agissait de mon fils, j’avais toujours tendance à réagir très vite et avec excès. Mais j’avais toujours peur qu’il lui arrive quelque chose, j’avais peur de le perdre, qu’il tombe malade, qu’il se fasse mal, qu’il se fasse enlever ou autre chose. Je voulais juste le protéger.
Cependant, je souhaitais me rattraper auprès de la petite fille que j’avais effrayée. Je changeais de forme pour éviter de lui grogner dessus en m’approchant. Il était sans doute préférable que je lui parle sous forme humaine. Elle ne devait pas ignorer l’existence de la magie, il y en avait partout dans la forêt enchantée, alors je m’autorisais à changer de forme sous ses yeux. En voyant son regard, je me rendis compte qu’elle avait l’air horrifiée et surprise. Peut-être qu’elle ignorait tout ça en fait… William prit alors la parole pour crier à l’enfant qu’elle m’avait peur, et que l’oiseau était méchant. Je voulus alors le rassurer le calmer en le prenant dans mes bras. Il n’y avait pas eu de mal et c’était moi qui m’étais emportée pour rien. La petite fille répliqua alors que « monsieur Hibou » était gentil, faisant remarquer qu’il n’aurait eu aucune chance face à un loup. Elle n’avait pas tord, s’il ne s’était pas arrêté, j’aurais fini par le mettre en pièce. L’enfant semblait encore sous le choc, continuant sur le fait qu’elle aurait pu mourir.
- Voyons, en te voyant, je ne t’aurais rien fait. Je suis vraiment désolée pour tout ça, j’avais peur que tu sois quelqu’un d’autre ou un animal en t’entendant. - Oui, mais le hibou a fait mal à maman… - Ce n’est rien mon chéri, je n’ai plus mal. Et tu as entendu ? Il voulait juste protéger la petite fille… Tu dis pardon à « monsieur Hibou » pour avoir dit qu’il était méchant ? - Mais il t’a fait mal ! - J’ai voulu te protéger aussi, mais ça ne fait pas de moi quelqu’un de méchant…
William réfléchit un instant et tourna son regard vers notre étrange binome.
- Pardon monsieur Hibou…. T’es pas un méchant. - C’est bien mon chéri.
Je lui embrassai de nouveau la joue avant de reporter mon attention sur la petite fille en lui faisant un petit sourire désolé.
- Je ne voulais pas vous faire peur, je suis vraiment désolée. Je m’appelle Anne, et voici mon fils, William. Comment tu t’appelles ? Je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ?
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Dernière édition par Anne Bonny le Jeu 11 Jan - 11:17, édité 1 fois
J'étais toute chamboulée par ce qu'il venait de se passer. D'abord un loup avec un enfant, monsieur Hiboux qui risque sa vie pour me protéger, la louve qui devient une dame ... C'est à ni rien comprendre.
Je vois la maman et son fils discuter à propos de nous. Le petit garçon n'arrête pas de critiquer monsieur Hiboux. Il n'arrête de dire qu'il est méchant. C'est pas vrai il est très gentil. Je n'ai même plus envie de le regarder ou de lui répondre. Je porte mon regard sur mon ami et lui caresse doucement les plumes.
-Ne l'écoute pas il dit n'importe quoi ... lui dis-je doucement.
J'entends que sa maman lui explique ce qu'il s'est passé et qu'elle n'en veut pas à monsieur Hiboux, qu'elle n'a plus mal et qu'il devait s'excuser. Ce qu'il finit par faire avec un peu d'hésitation.
Je suis un peu contente qu'il fasse ses excuses à mon protecteur. Je sens son aile passer sur ma joue. Je le regarde surprise et je comprend dans son regard qu'il veut que je fasse pareil. Je comprend, j'ai eu peur mais je ne devait pas me comporter comme cela. Je prend l'un des bouts de ma robes et pose mon autre main sur mon cœur tout en faisant une petite révérence. C'est comme cela que mes tantes m'ont appris à m'excuser. Elles m'ont dit que c'était les bonnes à acquérir pour devenir une grande Dame.
-Veuillez accepter mes sincères excuses pour mon comportement. Je me relève avec un petit sourire. Tout était pardonner, la dame avait raison il n'y avait pas eu de mal.
La dame s'est présentée elle et son fils. Elle s'appelle Anne et lui William. Je devais moi aussi me présenter. Toujours comme me l'ont appris mes tantes. Cette fois-ci je prends les deux bouts de ma robes dans mes deux mains pour faire une joie révérence.
-Je m'appelle Rose, enchantée. Dis-je toujours avec le sourire.
Soudain je vois monsieur Hiboux qui s'agite près de moi.
-Quoi qu'est ce qu'il y a ? De son aile il montre mon bras et je vois le sang couler doucement le long de celui-ci. Oh non ... Mes tantes vont pas être contente ... Je me tourner vers Anne. Auriez-vous un bandage ? demandais-je un peu gênée.
Sans vraiment attendre sa réponse je m'avance vers le cours d'eau pour retirer un peu de sang. Je frotte doucement mais ça fait mal. Je me suis faite plus mal que je ne le pensais ...
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Dernière édition par Aurore de Boisdoré le Jeu 11 Jan - 21:17, édité 1 fois
La situation était quelque peu compliquée. Je ne voulais pas faire de mal à la jeune fille, mais mon instinct maternelle avait pris le dessus et avait voulu protéger William de tous les dangers. Le danger n’étant pas, je repris forme humaine pour ne pas effrayer l’enfant qui s’était cachée. Sans doute jouait-elle avec l’oiseau qui était venu pour la protéger. C’était d’ailleurs étrange qu’elle soit amie avec un hibou. Mon fils ne semblait pas apprécier le volatile. Pour lui, l’animal s’en était pris à moi sans raison. Je lui expliquais donc qu’il n’en était rien, que ce n’était qu’un malentendu et qu’il n’y avait pas de mal. Un peu ronchon, William s’excusa à ma demande.
Gardant mon petit garçon contre moi, je m’étonnais du comportement du duo devant nous. L’oiseau ressemblait vraiment à un parent qui enseignait les règles de vie à la demoiselle. Etait-il lui aussi un humain qui pouvait changer de forme ? Non, son odeur indiquait qu’il était juste un hibou des plus banals. Il avait juste un comportement très humain. Il incitait sa protéger à s’excuser également.
- Ce n’est rien, je comprends ton comportement. Tout va bien maintenant.
Par la suite, je me présentai et présentai également William. Il était temps de faire connaissance et de comprendre qui était cette petite fille. Elle s’appelait donc Rose. Mais quelque chose n’allait pas. « Monsieur Hibou » s’agitait de nouveau, agitant ses ailes. J’essayais de comprendre ce qui qu’il se passait. L’aile de l’oiseau montre alors le bras de la petite fille. Elle était blessée et me demanda un bandage.
- Non, je n’en ai pas…
Sans faire attention à ma réponse, elle s’avança vers le petit ruisseau où mon fils avait cherché à regarder les poissons. Rose voulait enlever le sang qu’elle avait sur le bras, mais j’avais peur qu’elle se fasse plus de mal que de bien. Je m’approchais doucement pour ne pas lui faire peur et lui tendis doucement la main pour qu’elle la prenne afin de l’éloigner du cour d’eau.
- Viens, je vais t’aider à soigner ça.
Il fallait qu’elle vienne d’elle-même, qu’elle me fasse confiance. Je ne voulais pas la forcer à me suivre si elle ne le voulait pas. Mais j’étais capable d’apaiser sa douleur, de soigner cette vilaine plaie qui ne semblait pas trop profonde. Il fallait au moins faire en sorte que ça ne s’infecte pas.
- Si tu veux bien, je peux reprendre ma forme de louve et faire en sorte que ta blessure disparaisse.
Dit comme ça, c’était plutôt étrange. Mais la salive de loup pouvait guérir toutes les plaies ouvertes. Ainsi, elle ne craindrait aucun risque d’infection et elle ne souffrirait même plus. Ça ne serait plus qu’un mauvais souvenir, elle pourrait rentrer chez elle sans aucune égratignure. Ses parents seraient sans doute inquiets de la voir rentrer avec des blessures et ils hésiteraient à la laisser sortir seul de nouveau.
- Maman fait des bisous magiques qui font disparaitre les bobos ! De vrais bisous magiques hein ! S’exclama William avec enthousiasme.
Je lui fis un petit sourire et attendis la réponse de la demoiselle. C’était à elle de faire son choix et même si elle refusait d’être soigner par la louve, je pouvais la soigner de la façon la plus normale qui soit. Sans magie, et avec les moyens dont disposaient tous les humains.
Je me rends compte que c'est la première fois depuis que je vie dans la forêt que je vois quelqu'un d'autres. A part les animaux je n'ai jamais rencontré d'autres personnes. C'est étrange. Mais du coup je suis curieuse de savoir d'où ils viennent et pourquoi je ne les avaient jamais vu. Peut-être que tous les étrangers sont comme ça et se transforme en loup ? De toute façon je n'ai pas peur tant que j'ai Monsieur Hiboux avec moi. J'ai envie de lui poser des questions mais je ne sais pas si c'est très polie du coup je les gardes pour moi. En tout cas le petit garçon ne semble par apprécier Monsieur Hiboux et ça ne me plais pas. Il est très gentil pourquoi il ne l'aime pas ? Tant pis pour lui Monsieur Hiboux reste mon ami à moi de toute façon.
Finalement quand sa maman lui explique la situation, il s'excuse et poussé par Monsieur Hiboux je fais pareils. Il a raison c'est pas bien de rester fâché pour pas grand chose au finale. Je me présente comme mes tantes me l'ont apprise : être gracieuse et polie. Mais les présentations sont stoppé par Monsieur Hiboux qui me montrent que je suis blessée au bras. Mes tantes ne vont pas être contente que je me soit fait mal, elles m'avaient dit de faire attention. Je me dirige vers la petite rivière pour mettre de l'eau sur mon bras. Mais Madame Anne me stoppe me propose son aide mais son aide de loup. Je ne sais pas trop si je dois accepter. Je me tourne vers Monsieur Hiboux pour savoir ce qu'il en pense. Il avait un regard plutôt méfiant. Hésitante je demande à Madame Anne.
-Vous êtes sur que c'est une bonne idée ?
William semblait tout excité à cette idée. Peut-être que si elle se transforme en loup ça lui donnera l'occasion de me manger ... A cette pensée je frémis. Je ne voulais pas être mangé moi !
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Ven 8 Déc - 15:17
