On se connaît ?

Le monde n'attend plus que moi ! Je me suis donné pour mission de créer un monde meilleur et je m'y tiendrai. De nombreuses personnes compte sur ma réussite et je ne veux en aucun cas les décevoir. Pour ça je dois me mettre au travail le plus vite possible et le plus efficacement possible.

Je remercie Anne pour son soutien de toute nature qu'il soit, elle m'a beaucoup aidé ce sur ce coup là. Je ne l'oublierai pas. Et je lui ai promis mon aide pour son fils, je n'y manquerai en aucune façon. Je tiendrai ma promesse envers elle. Mais je pense que nous avons compris tous les deux que  nous étions liés désormais, d'une manière singulière certes mais une alliance quand même, qui l'avantage d'être claire et fort.

Anne se lève pour se rhabiller et je fais de même. Elle a raison nous ne pouvions pas rester dans ces tenues éternellement. Et moi je devrai retourner sur le Tristan avant que mon équipage attaque celui-ci pensant qu'ils ont causé ma mort. Mais elle m'assure qu'elle n'a aucune intention de me chasser sauf si ça peut éviter une guerre entre nos deux équipages et je l'a comprend je ne voudrai pas cela non plus. Anne a la bonne idée de nous faire porter de quoi manger, je reconnais avoir faim après autant d'émotion. Passer de la méfiance à l'inquiétude à la peur au soulagement et enfin au sexe ça ouvre l'appétit. Je remets ma chemise puis mon pantalon tout en faisant attention à ma blessure. Même si cela faisait longtemps qu'elle était guérit j'ai toujours ce vieux réflexe comme si la douleur pouvait revenir à tout moment. Perdre une partie de ma jambe a était très dure. Je pensais être perdu mais Flint m'a quand même gardé sur le Walrus et les hommes d'équipage ne m'ont pas laissé tomber. Pour ma part je me sens toujours réduit de quelques choses. Au départ ma plaie ne se soignait pas et c'est Maddie qui a réussit ce miracle.
Une fois entièrement rhabillé je me lève et profite qu'Anne revienne vers moi passer mon bras autour d'elle pour l'amener près de moi.

-Je peux bien rester encore un peu, mes hommes doivent attendre encore quelques heures pour venir me secourir. dis-je avec un petit rire amusé puis je viens lui donner de multiple baisers dans le cou.

On se connaît ?

Ce moment est le notre à Anne et moi, mais je sens quelque chose a fond de moi. Je pensais qu'en allant voire d'autres femmes après la mort de Maddie j'allais me sentir coupable, comme si je l'a trahissait, comme si je ne l'aimais plus. Et pourtant ce n'est pas l'impression que j'ai au contraire. J'apprécies Anne, du peu que je connais d'elle je peux quand même dire que c'est une femme remarquable, mais je ne l'aime pas comme j'aime Maddie. Elle était la femme de ma vie, la seule et l'unique. Avant de la lever je lui adresse une adresse prière silencieuse, pour dire combien elle me manque.
Anne a raison, si ses hommes nous voyaient dans cette tenue je n'ose imaginer leurs pensées. De toute façon nous n'allions pas rester comme cela éternellement, je compte bien retrouver mes hommes et libérer ce monde. Je n'oublie pas ma promesse à Anne si elle a besoin de moi je répondrai toujours présents. C'est le moins que je puisse faire pour elle. Avant que nos deux vies soient réellement en danger par l'arriver de mes hommes, qui je sais ne plaisantent pas l'ordre que je leur ai donné, nous avions encore quelques heures devant nous. Je l'attire vers moi doucement pour lui donner d'autres baisers. Sa peau douce est très attirante, on a plus envie d'en être détaché.

-Oui on peut dire ça dis-je avec un petit sourire amusé, j'ai bien compris la petite référence à ce qu'il s'était passé quelques heure plutôt. -Mais j'espère ne plus avoir rien à craindre du méchant loup ? dis-je ironiquement en embrassant tendrement Anne.

La nourriture est vite amenée et je prend quelques raisins après qu'Anne m'est autorisée à me servir et qu'elle l'est fait. Les femmes d'abord. Elle finit par e demander la stratégie de mon plan.

-J'ai besoin d'alliés. Seul je ne pourrai rien faire, malgré toute la détermination de mes hommes. Plus nous serions nombreux à combattre l'oppresseur plus nos chances de réussite seront élevées. Je dois rallier des pirates, des peuples entiers. Grâce à ma femme j'ai déjà l'appuie des anciens esclaves du sud des sept mers. Quand j'aurai une alliance stable à mes côtés je commencerai des raids beaucoup plus agressif contre les terres les plus asservis. Je veux faire tomber les grands petit à petit. Après les rumeurs feront leur travaillent. Quand les gens saurant que qu'ils peuvent s'allier pour se sauver, se libérer et qu'ils ne sont pas seuls, ce qui doit arriver arrivera!

On se connaît ?

Je ne peux pas effacer l'image de cette louve qui était apparu devant moi, seulement cette vision me semble si lointaine par rapport à la vision que j'ai actuellement d'Anne, une femme sensible mais gentille et généreuse avec un petit côté sauvage qui fait tout son charge. J'ai rarement connu de femme comme elle. Je ne sais pourquoi mais je n'ai pas peur en sa présence, malgré tout ce qu'elle peut me faire une fois transformer je sais qu'elle ne me fera pas de mal du moins pas volontairement. J'espère ne jamais faire quelque chose qui pourrai aller dans ce sens. Anne me confirme qui lui arrive de perdre le contrôle, que la louve la contrôle. Je veux bien la croire un tel pouvoir doit être difficile à contrôler par moment. Il me semble discerner dans sa voix une petite pointe de tristesse quand elle parle de son fils. Je l'enlace tendrement et vient déposer un doux baisers dans son cou.

-Je ferai tout pour que tu restes en paix ...

Je lui ai promis mon aide pour venger la mort de son fils mais je veux l'aider aussi pour qu'elle aille mieux, pour que son fardeau soit moins lourd à porter.
Je prends quelques grains de raisins que je manges doucement. Leurs fraicheurs étaient agréables après nos plaisirs charnelles. J'expose ensuite mon plan à Anne qui elle semble plutôt intéressée par cette mission. Elle sera longue et difficile, convaincre tous ce gens rallier d'autres capitaine, mettre en place des raids. Mais je ne fais que commencer.

-Il faut que notre mouvement soit légitime et que les populations locales interviennent elle-même pour leur libération. Comme cela ils se sentira gargariser de leur victoire et seront plus résistants à de nouvelles attaques ou un e nouvelle domination. Ils se battront pour eux et je n'aurai à intervenir. Il seront maitre d'eux même !

On se connaît ?

Malheuresement je sais au combien une vive émotion peut emporter tout homme d'habitude saint d'esprit. Un excès de folie peut toucher tout le monde. A la mort de son fils Anne devait être incontrôlable. Quand Maddie a disparut, tout mon monde s'était effondré. Sur le moment je ne contrôlais plus aucune partie de mon être ni de mon âme. J'étais mort à l'intérieur. Ce n'est que plusieurs heures plus tard que j'ai pris conscience de tout ce que j'avais perdu. Ma femme, l'amour, une famille, un espoir. en une bataille j'avais tout perdu. A partir de ce moment là je n'agissait plus selon ma raison mais selon mon cœur ou ce qu'il en reste. C'est à dire pas grand chose. Je ne cherchais plus de véritable raison d'attaquer les villages. Mes pulsions rageuse pouvaient me pousser à détruire une ville entière. En y repensant j'ai beaucoup de sang sur les mains. C'est l'apanage des pirates diriez vous mais je regrette certains de mes actes. Maddie serai heureuse de voir que l'homme qu'elle aimait est revenu à lui.

A nos deux niveaux nous pouvions être des êtres très dangereux. Elle, un peu plus que moi peut-être en effet. Mais bizarrement je ne suis pas effrayé en sa présence. Peut-être parce que nous partageons un passé similaire qui malheureusement nous a fait nous croiser. Cependant bien trop brièvement. Tous les deux nous avons perdu quelqu'un qui nous était très cher, et nous n'avons rien pu faire pour les sauver...

Tout en mangeant, nous discutons de mon plan et ce qui deviendra notre stratégie. e suis content de voir qu'elle me propose sans aide sans aucune hésitation.

-Toute aide sera la bienvenue, notre lutte manque de visibilité dans certaines zones des sept mers. Le temps que j'aille dans une zone, un autre nous a déjà oublié. Plus de gens en parlent en même temps et plus les rumeurs se rependront vite. Accepter de prendre sa liberté n'est pas aussi facile qu'on le pense. Beaucoup sont retissant voir totalement opposé à cette idée. Il faut les convaincre que c'est la meilleur chose à faire. J'ai foi en l'humanité, quand un groupe se bat pour ce qui est juste il ne se laissera pas avoir une seconde fois. Je n'interdis pas une hiérarchie dans ces cités libérés mais ça doit se décider par des élections. Il est normal de mettre en place un droit, une ligne de conduite. Même nous pirates avons un code. Seulement il faut que tout le monde soit d'accord et que tout le monde soit représenté! Ce sont mes conditions!

On se connaît ?

Je veux profiter de ce dernier moment en très bonne compagnie. Je m’apprête à m'engager dans une mission qui me prendre tout mon temps, mon énergie, mon être. Mais maintenant je sais pourquoi je le fais et je compte m'y engager pleinement.

Anne se propose spontanément pour de venir en aide. Elle accepte de lancer les rumeurs dans les lieux où elle passera et me promet d'en parler à d'autres pirates. Je lui suis très reconnaissant pour tout ce qu'elle a fait et fait pour moi. Nous nous connaissons depuis peu de temps et pourtant j'ai l'impression qu'un lien fort est entrain de naitre.
Discuter de nouveau de mon plan d'action et avoir le point de vue d'Anne est très intéressant, elle a de bonne réflexion. Il est vrai que se sera difficile. Sortir de la servitude n'est pas une chose aisée. Pour la plus part d'entre eux se sera un saut dans le vide vers l'inconnu, mais je suis sur qu'on peut créer une société égalitaire et libre.

-Je te promets de ne laisser personnes de côté, tout le monde m'importe. Tu peu compter sur moi sur ce point, ma femme aurai été aussi intransigeante que toi. lui dis-je en souriant.

Tout en discutant et en mangeant on s'échange quelques caresses pour le plaisir d'être avec l'autre. Soudain nous sommes sortie de notre idylle par un grand bruit qui vient du pont. On se relève tous les deux surpris par ce qu'il se passe dehors mais nous avons à peine de temps d'être sur nos pieds que la porte de la cabine s'ouvre en trombe.

-CAPITAINE ! Qu'est ce qu'il faisait là lui ?!