Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Ecartant avec douceur une mèche de son visage, je laissais filtrer de mes lèvres quelques mots sincères.
« Prends donc goût à mes attentions, à mes cadeaux, j’en serai ravi. Il est si rare de trouver une personne qui t’accepte tel que tu es, sans jugement, sans rien attendre en échange. »
Avec elle j’avais l’impression d’être sur la même longueur d’onde. C’était comme si elle était une partie de moi-même que j’avais cherché durant des décennies et qu’enfin j’avais trouvé.
« Avec toi je me sens entier. »
Ou presque. L’image d’Emma, cette femme, ce rêve qui avait traversé ma nuit durant quelques heures deux ans plus tôt glissa un instant à la surface de ma mémoire. Avait-elle vraiment existé ? Etait-elle retournée à Boston ? Je chassais ce souvenir douloureux. Y penser me rendait toujours nostalgique et amer. Me plongeant dans les yeux d’Anne, j’en oubliais toute tristesse pour vivre l’instant présent.
Avec humour elle souligna une vérité indéniable.
« C’est juste. Une femme sage et sans intelligence ne serait jamais venu deux fois dans ma cabine. »
A vrai dire pas même une.
M’asseyant sur le coin de la table, avec un sourire gourmand et les yeux pétillants, je suivis son effeuillage qui tendait certaines parties de mon anatomie.
Nue, son murmure à mon oreille ne sembla provoquer aucun émoi en moi. Mon visage restant stoïque alors que je me mordais l’intérieur de la lèvre pour résister à l’envie de lui sauter dessus.
Installée dans la baignoire, je l’observais tentant de me maîtriser. Elle était l’image même de la tentatrice, de la séductrice, de la féminité, sublimant ce qu’il y a de plus beau dans la force et la fragilité d’une femme.
« Profites un peu de ton bain, moi je profite du spectacle. »
Je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert. Pas parce qu’il cachait mal ses sentiments et ses émotions, mais parce que… Parce que je n’en savais trop rien en réalité. Il en était ainsi, et c’était très bien comme ça. Durant quelques secondes, je le sentis nostalgique et même un peu amer peut-être. Peut-être pensait-il à Milah ? Ou à une autre femme ? Lorsque son regard croisa la mien, ces sentiments semblaient s’être dissipés, pour un temps en tout cas. Il m’avait semblé avoir perçu les mêmes sentiments lors de notre première rencontre, à chaque fois pendant un court instant. Je préférais laisser ces questions de côté pour le moment, afin de profiter pleinement de nos retrouvailles.
Je lui fis ensuite remarquer que si j’étais réellement sage, il ne m’apprécierait pas autant qu’il m’appréciait telle que j’étais réellement. Je n’étais pas sage, je n’avais jamais été sage. Même pas avant mes dix-neuf ans. Je n’étais pas la bourgeoise parfaite, et je ne saurais jamais tenir ce rôle. J’étais une pirate, et cela depuis toujours. Et il avait raison, une femme qui aurait été sage ne l’aurait jamais suivi dans sa cabine. Je me demandais quand même ce qui se serait passé s’il m’avait rencontrée des années plus tôt.
Lui offrant un effeuillage, je le regardais essayer de garder contenance. A l’intérieur, je jubilais presque de réussir à avoir un tel effet sur lui. Entrant dans le baquet, je ne le quittais pas des yeux. Son regard ne me lâchait pas non plus. Il me conseilla de profiter de mon bain pendant que lui, profitait du spectacle.
- Tu me fais languir…
Je choisis tout de même d’aller dans son sens, prenant le pain de savon, je profitais du bain tout en le dévorant du regard.
- J’espère au moins que le spectacle te plait ? Au vue de ce que ton corps dit, je dirais que oui… Tu vas encore résister longtemps ?
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Dernière édition par Anne Bonny le Mer 22 Nov - 11:45, édité 1 fois
J’avais envie d’elle. Pas seulement physiquement, mais plutôt d’être avec elle, en elle, mentalement et physiquement. Je devais me faire violence pour rester immobile. Avec délectation je l’avais vu entrer dans le baquet, ses courbes délicieuses mises en valeur par ses mouvements. Je n’avais pas allumé de bougies ou de lampes tempête, la clarté du jour suffisant largement. « Si le spectacle me plait ? »
Levant un sourcil amusé, je sortis de ma poche la flasque qu’elle m’avait offerte et la débouchant en bu une gorgée avant de la reboucher et de la poser sur la table.
Bien sûr que je buvais du regard chacune de ses paroles, de ses gestes, de ses mouvements.
« Dois-je vraiment répondre ? »
Quand à combien de temps j’allais encore résister, la réponse lui fut donner par mes doigts qui après m'avoir débarrassés de mon manteau, entamèrent de délasser ma chemise qui vola sur mon lit. Puis ce furent mes bottes qui furent ôté et les lacets de mon pantalon à ma taille que j’ouvris avant que le vêtement ne suive le chemin du premier, entièrement dévêtu, je m’approchais d’elle en souriant. Sans aucun doute, elle pouvait voir l’effet qu’elle avait sur moi car tel un étendard, mon vit pointait en sa direction.
L’eau coulant sur sa peau, sa poitrine se soulevant au rythme de ses respirations, tout attisait mon désir.
Me plaçant derrière elle, je posais ma main son épaule droite et la caressait doucement.
« Tu me fais une petite place… »
La laissant s’avancer un peu, je me glissais dans son dos et l’entourait de mes bras. Embrassant son cou, son épaule.
J’avais rêvé de ce moment. L’un contre l’autre. Peau contre peau. Sentir son odeur, sa douceur, la soie de ses cheveux coulant dans son dos. Juste blottis l’un contre l’autre. Fermant les yeux je posais mon menton sur son épaule pour savourer l’instant et être sûr qu’il s’agissait bien de la réalité.
Non, il n’avait pas réellement besoin de répondre, son corps répondait très bien à ma question. Tout semblait lui ravir, et rien ne pouvait me faire plus plaisir à cet instant. Je compris bien vite qu’il n’allait pas tarder à céder à la tentation de me rejoindre. Ce fut à mon tour de le regarder se déshabiller, et si je lui plaisais, je ne pouvais pas nier qu’il me plaisait également beaucoup. Comme lui, je savourais le spectacle avec un grand plaisir.
- Ton corps parle pour toi. Fis-je remarquer sur un ton léger et amusé.
Je le laissais s’approcher, profitant de sa caresse sur mon épaule. Doucement, je m’avançais un peu et le laissais se glisser dans mon dos. Je me retrouvais alors dans ses bras, contre lui, le baiser dans mon cou me fit frissonner, son baiser sur mon épaule me fit sourire. Je me blottis contre lui et fermais les yeux. J’étais si heureuse de l’avoir retrouver. Six mois loin de lui m’avaient semblé durer une éternité. Il m’avait sincèrement manqué.
- Je ne comprends pas comment je peux être aussi attachée à toi…
Même si je ne comprenais pas, ça ne me faisais pas peur, j’appréciais ce sentiment de confiance. Je savais que je pouvais compter sur lui, et j’étais persuadée qu’il ressentait la même chose.
- Je me sens en sécurité dans tes bras. Je me sens bien quand je suis avec toi. Avec toi, je suis vraiment moi.
Je tournai la tête pour déposer un baiser sur sa joue, puis je l’embrassais tendrement en lui caressant la nuque. Je me laissai ensuite de nouveau aller contre son torse, caressant délicatement sa cuisse droite.
- Tu m’as tellement manqué…
La vie en mer était parfois compliqué, on pouvait se sentir seul et loin de tous ceux qu'on aime. Il y avait du bon et du moins bon dans cette vie de grands voyageurs.
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Dernière édition par Anne Bonny le Sam 9 Déc - 18:20, édité 2 fois
Moi non plus je ne comprenais pas comment je pouvais ainsi être attaché à elle. C’était comme deux âmes qui se reconnaissaient. Etait-ce un sort ? Si tel était le cas, je ne voulais pas qu’il cesse. Je me refusais à imaginer que cela pouvait être la manipulation cruelle d’une sorcière telle que Regina ou Cora. Une nouvelle torture insoutenable pour me briser. Qu’on me retire la tendresse, l’affection, le lien qu’elle m’offrait et je perdrai pied. Je deviendrai fou. Repoussant ses macabres pensées, j’embrassais de nouveau sa nuque.
« C’est pareil pour moi. Ce qui nous lie est unique. Ca été si rapide. Si fort. Si puissant. »
Mes bras autour d’elle, je resserrais légèrement mon étreinte. « Tu es en sécurité. Je te protègerai toujours. Autant que je le pourrai. »
Je ne fais jamais de fausses promesses. Il est tout à fait impossible de tout prévoir, de tout anticiper. Je savais ne pas pouvoir être à tout moment à ses côtés, mais je m’engageais à faire le maximum.
« Moi aussi, je peux enfin ne plus me poser de questions. »
Même devant mon équipage, ces hommes et femmes qui me fréquentaient jours et nuits, je ne pouvais être moi-même. Je me devais de sauvegarder les apparences, cacher mes peurs, faire en sorte d’être fort et assuré pour ne pas risquer de les faire douter. J’étais leur gouvernail. Le chêne inébranlable sur lequel ils savaient tous pouvoir s’appuyer.
Mordillant son oreille, je lui murmurai « Toi aussi tu m’as manqué. »
Avec douceur, je la soulevais pour qu’elle sente mon sexe durci glisser entre ses cuisses. Je ne voulais pas aller trop vite. Ce n’était pas pour le sexe qu’elle m’avait manqué. Mais je voulais lui donner du plaisir. Doucement avec de lents mouvements du bassin, je frottais ma verge entre ses lèvres pour titiller son clitoris. Pour annoncer les prémices de la jouissance à venir.
Il était le frère dont j’avais besoin, l’oreille attentive qui écoutait le moindre de mes mots, les bras qui m’entouraient pour me protéger. Il est devenu une partie de moi, comme j’étais devenue un morceau de son cœur. Il devait tenir la promesse qu’il m’avait faite : faire attention à lui. Je ne pensais pas être capable de me relever si je venais à le perdre. J’avais déjà tant perdu, que je ne pouvais pas concevoir l’idée de le voir m’abandonner. Ses bras se resserrèrent autour de moi, il me promit de me protéger autant qu’il le pourrait. Le capitaine Crochet était un homme d’honneur, je le savais.
- N’oublie pas de faire attention à toi.
S’il devait lui arriver quelque chose à cause de moi, je ne me le pardonnerais jamais. Mais ces réflexions pouvaient être mises de côté pour l’instant, nous étions juste tous les deux dans sa cabine, entrain de profiter d’un bon bain et à être complètement nous même. Il avait raison, on n’avait pas à se poser de questions quand nous étions ensembles, nous pouvions montrer nos forces et nos faiblesses à l’autre, sans craindre quoique ce soit.
Il me mordit l’oreille, répétant que je lui avais également manqué avant de me soulever avec douceur. Je le sentis entre mes cuisses. Je me délectais de ses doux vas et viens qui réveillaient mon désir. Je le laissais pénétrer en moi, et suivis le rythme des mouvements de son bassin. Nous fîmes tendrement l’amour dans ce baquet comme la dernière fois, jusqu’à atteindre la petite mort ensemble.
Je me relevais délicatement, pour ensuite revenir m’installer contre son torse. Mes doigts lui caressaient doucement le bras jusqu’à s’arrêter le tatouage à son poignet.
- Tu penses souvent à Milah ?
Je n’étais pas jalouse, et je ne lui faisais aucun reproche. Je voulais juste savoir si c’était elle qui occupait ses pensées quand il semblait ailleurs.
Elle était moi, et j’étais elle. Deux parties d’un tout qui s’étaient trouvés pour ne plus se quitter. Peu importait la distance, nous étions côtes à côtes. Dans nos combats, dans nos manœuvres, à la barre et au commandement de nos navires.
« Je ferai attention à moi tant que tu feras attention à toi. »
Un serment, une promesse, qui avait la force de l’affection que nous avions l’un pour l’autre.
Avec douceur, avec tendresse, nous avons fait l’amour. Puis nous avons repris notre souffle, elle dans mes bras, moi soucieux de son bien-être.
Délicatement, elle a caressé le tatouage à mon poignet et m’a posé cette question inévitable. Avec un soupir, j’ai quitté la plénitude de ses yeux pour glisser jusqu’à l’encre sur ma peau.
« Oui. Tout le temps. Je ne veux pas oublier. »
Mon regard glissa jusqu’au portrait sur le mur. « L’oublier ce serait l’effacer. C’est pour ça que je dois la venger. »
Je retrouvais le chemin de ses pupilles. Elle pouvait lire dans les miennes la souffrance. Une souffrance identique à celle qui avait rempli les siennes lorsqu’elle avait évoqué son fils.
« J’ai promis. Je tuerai le crocodile pour elle. Pas pour ce crochet. »
J’avais élevé mon absence de main prolongé par le métal brillant, l’eau en goûtait. Comme j’aurais voulu que ce soit le sang de cette ordure.
« Il lui a arraché le cœur devant moi parce qu’elle ne pouvait aimer un lâche. »
Mes yeux maintenant brûlaient d’une rage qui se rapprochait de la fureur. Tous mes muscles étaient tendus. Evoquer ces instants était toujours aussi douloureux. Je ne pouvais les chasser de ma mémoire, je ne pouvais passer à autre chose. J’en faisais des cauchemars la nuit. Je rêvais de notre confrontation. J’avais imaginé déjà mille et un scénarios possibles. Tous avec la même échéance. La mort de ce monstre.
J’avais un certain don pour briser les moments de plénitude… La première fois, c’était en posant une question à propos du tableau de Milah. Aujourd’hui, c’était en posant une question au sujet de son tatouage. A chaque fois, ça avait un rapport avec la femme qu’il avait aimée. Qu’il aimait toujours. Je n’étais pas jalouse, je voulais simplement savoir et comprendre.
Il pensait toujours à elle, il avait peur de l’oublier, de l’effacer de son existence. Il voulait la venger. Il avait besoin de sa vengeance pour tourner définitivement la page. Il fallait qu’il tue le Crocodile pour aller mieux. Et je comprenais. Je pouvais voir qu’il souffrait autant que je souffrais de l’absence de William. Ce n’était pas la même perte, mais nous souffrions autant l’un que l’autre de l’absence de ceux que nous avions aimés qui ne nous quittaient toujours pas. Le cœur de Milah avait été arraché sous les yeux de Killian, et elle était morte devant ses yeux, tué par un lâche qui n’avait pas voulu s’avouer vaincu.
Doucement, je revins me blottir contre lui, caressant délicatement son torse du bout de mes doigts. Je ne savais pas quoi dire, il n’y avait pas grand-chose à dire. Nous ne pouvions qu’agir pour apaiser sa douleur. Je déposai un baiser dans son cou.
- Que tu sois d’accord ou pas, je t’aiderai à obtenir vengeance.
Il n’avait pas le choix, je l’aiderai qu’il le veuille ou non. Nous n’étions jamais de trop pour affronter le Ténébreux. La réputation de ce dernier n’était pas à faire. Nous le connaissions tous. Au moins de nom.
- Je veux t’aider à aller mieux, à tourner la page pour ensuite avancer. Tu le mérites.
Mes lèvres retrouvèrent les siennes pour un tendre baiser, chassant mes propres peines enfouies au fond de mon cœur.
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Sam 9 Déc - 18:26, édité 2 fois
Sa douceur contre mon torse. Sa simple présence était comme un baume sur mes blessures. Elle me permettait de prendre le recul nécessaire à ne pas sombrer dans la folie.
Souvent j’avais flirté avec cette lady meurtrière qui me faisait louvoyer entre la violence envers les autres ou contre moi. J’avais aussi plusieurs fois pensé à rejoindre Milah pour apaiser ce feu qui brûlait en moi. Anne m’apportait un bien être que seul le rhum avait pu partiellement m’offrir et ce sans effets secondaires.
Je souris à son engagement et lui rendit son baiser sur la bouche.
« Je veux bien que tu m’aides tant que tu ne te mets pas en danger. »
C’était impossible bien sûr. Nous le savions tous deux. Comme nous savions que nous passerions outre le danger pour nous aider l’un l’autre.
Son nouveau baiser sur mes lèvres avait un goût amer et je la serrai un instant contre moi. Elle aussi souffrait. Je me sentais soudain égoïste. Après quelques instants je l’écartais légèrement pour pouvoir voir son visage et ses yeux.
« Toi aussi tu le mérites. Et j’ai une petite surprise pour toi. »
Je ne voulais pas changer de sujet, mais c’était quelque chose que je réservais pour un peu plus tard dans la journée. Lorsque je me serai occupé d’elle.
Je l’embrassais de nouveau. Ce n’était pas le moment de remuer les vieux souvenirs qui ne faisaient que peser sur l’instant présent.
Saisissant une éponge naturelle posée près du savon du baquet, je la trempais dans l’eau tiède qui se refroidissait et lui caressais avec les épaules. Suivant du regard les filets d’eau qui glissaient sur sa peau, dans son cou, entre ses seins.
« Mais pour le moment tu vas te délasser, te laisser aller. Je vais prendre soin de toi et t’offrir un délicieux moment de détente. »
Estimant que l’eau du bain devenait trop froide. Je me levais et en sorti pour aller lui chercher une douce serviette brodée à son nom. L’enveloppant avec, je l’aidais à sortir à et à rejoindre ma couche. « Allonges toi sur le ventre et fais-moi confiance. »
Des huiles de massages étaient posées sur un petit plateau.
« Choisis celle dont l’odeur te sera le plus agréable, je m’occupe du reste. »
Ne pas se mettre en danger, quand on était pirate n’était pas une chose aisée. Ne pas se mettre en danger, on était à la poursuite du Ténébreux, c’était impossible. Mais je ferais au mieux pour prendre le moins de risques possibles. Quant à la possibilité de tourner la page, je ne savais pas si j’en étais capable. J’essayais d’avancer. Si seulement je pouvais savoir qui s’en était pris à William, je me sentirais sans doute mieux. Il avait encore une surprise pour moi. Ça me fit sourire sincèrement. Le temps n’était pas aux mauvais souvenirs et aux chagrins de toute évidence.
- Tu ne trouves pas que tu m’as déjà fait beaucoup de surprises ? J’ai juste envie de passer du temps avec toi.
Sa seule présence suffisait à me rendre heureuse. J’avais simplement besoin de lui et de rien de plus. Même si je ne pouvais pas nier que toutes ses attentions étaient agréables et me faisaient plaisir. Ce que je devais préférer, c’était ses baisers. Je lui rendis celui qu’il m’offrit avec tendresse avant de le laisser s’occuper moi.
- Très bien capitaine… Je suis toute à vous.
Il sortit ensuite du bain et me ramena une serviette. Je remarquai alors mon nom brodé dessus. Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres. Tout en sortant du baquet avec son aide, je lui dis :
- Tu as fait inscrire mon nom sur la serviette…
C’était une délicate attention qui me touchait énormément. Je le suivais jusqu’à sa couche et regardai les huiles posées sur un plateau. Je les saisis une par une afin de les sentir. J’en choisis une à la fleur d’oranger, j’affectionnais particulièrement cette odeur. Comme il me l’avait demandé, je m’allongeais sur le ventre.
- Tu sais que je te fais confiance.
Je me laissais aller comme demandé et fermais les yeux pour le laisser faire. Encore un peu, et je m’endormais. Mais c’était sans compter sur une dispute qui commençait à éclater sur le pont. Relevant la tête vers la porte, j’écoutais ce qui se passait.
- L’un de tes matelots n’a pas l’air ravi de me savoir ici…
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Dernière édition par Anne Bonny le Ven 8 Déc - 22:19, édité 1 fois
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Mar 21 Nov - 8:51
