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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Lorsque nous remontâmes sur le pont, la musique cessa, mais d’un geste de la main je les invitais à continuer pour ne pas que les autorités sur le pont ou les passants dénotent un quelconque changement. Quelques regards glissèrent sur ma jambe de pantalon déchirée et sur le sang frais qui la souillait. Je fis comme si de rien n’était, lançant juste brièvement au quartier maître.
« Ce soir, quand il fera nuit, vous lesterez le corps et le jetterez par-dessus bord. »
Puis je me dirigeais en compagnie d’Anne vers ma cabine. « Ne nous dérangez pas. »
Je voulais la paix. Me reposer. Avec Anne. Me changer les idées.
Sentant le malaise d’Anne, je n’étais pas bien moi non plus. La laissant prendre les choses en mains, je changeais de pantalon et pris le verre avec plaisir. « Pareillement, même si j’aurai choisi quelque chose de plus fort. »
Je n’aurai pas dit non à une bonne cuite pour oublier ce qui s’était passé. Me levant, je la pris par la main et la ramenais à ma couche pour que l’on s’assoie l’un à côté de l’autre. Puis je revins prendre mon verre avant de revenir vers elle. Tout comme son baiser sur ma joue avait été un doux pansement, je lui rendis la pareille, avant de poser mes lèvres sur les siennes.
« Est-ce que tu m’en veux ? »
Il m’avait semblé percevoir comme un éloignement de sa part. « Je ne veux pas que ce qui s’est passé change notre relation. Je t’en prie. »
Cherchant dans son regard l’affection qui nous liait, je priais intérieurement pour ne pas que cette stupide morsure mette un terme à ce qu’elle ressentait pour moi. Car pour moi cela n’avait rien changé du tout. Je l’aimais toujours autant, voire plus encore puisque j’avais faillis la perdre.
Je le suivais sans rien dire, le laissant faire avec ses hommes, me faisant toute petite, ne voulant pas attirer davantage l’attention. Certains avaient remarqué le pantalon ensanglanté de Killian, mais il les avait fait taire pour m’emmener dans sa cabine. Une fois à l’intérieur, je le fis s’asseoir pour lui ramener un pantalon pour qu’il puisse se changer. Pendant qu’il le faisait, je me permettais de nous servir un verre de rhum chacun. J’en avais besoin, et sans doute que lui aussi. Il en avait même beaucoup besoin, puisqu’il voulait quelque chose de plus fort… Sûrement pour oublier.
Il se leva pour me prendre la main, il m’invita à m’asseoir avec lui sur sa couche. Je ne disais toujours rien, regardant mes doigts dans les siens, me demandant comment il pouvait encore me faire confiance. Le capitaine récupéra son verre avant de venir déposer un baiser sur ma joue, et puis sur mes lèvres. Ses marques d’affection avaient toujours le pouvoir de me faire sourire. Mais sa question me surprit… Comment pourrais-je lui en vouloir ? Il avait peur que l’accident change nos relations, et il ne le voulait pas.
- Moi ? T’en vouloir ? Pas le moins du monde… Si je devais t’en vouloir pour quelque chose, c’est de m’avoir laissée m’approcher assez près pour te faire du mal… Je ne t’en veux pas... Mais je m’en veux. J’ai cédé à la louve alors que je ne devrais pas la laisser faire… J’aurais dû savoir que je ne pouvais pas le faire… J’aurais dû te laisser faire. Je suis terriblement désolée, Killian.
C’était parce que je l’aimais que je m’en voulais. Il était mon frère, et je tenais énormément à lui. Savoir que je lui avais fait du mal me faisait énormément de peine. Je me sentais responsable de tout ça.
- Pardonne-moi… Moi non plus, je ne veux pas que nos relations changent. Mais tu ne devrais plus avoir confiance en moi après ça…
Comment aurais-je pu ne pas la laisser s’approcher ? En la blessant ? Je préférai de loin que ce soit moi. Je ne pouvais la laisser monter sur le pont sous forme de louve. J’avais agis comme je pensais devoir le faire et si c’était à recommencer je ferai exactement la même chose.
Posant mon verre après en avoir bu une gorgée sur la table de nuit, je mêlais mes doigts aux siens avant de les porter à mes lèvres pour les embrasser avec douceur.
« Je n’ai rien à te pardonner et tu n’as pas à t’en vouloir. »
Dans mes yeux, elle pouvait lire la sincérité et mon affection indéfectible. J’embrassais de nouveau ses doigts, puis ses lèvres. Doucement.
« J’ai toujours confiance en toi. Tu étais hors de toi parce que tu souffrais et s’il y a bien quelqu’un à qui en vouloir c’est le commanditaire du meurtre de ton fils. Ce sorcier ou ce magicien que nous trouverons et que nous ferons payer. »
Mon ton était plus dur qu’il n’avait jamais été sur cette condamnation. J’éprouvais désormais la même haine envers son ennemi qu’envers le crocodile. Jamais je ne lui pardonnerai de l’avoir fait ainsi souffrir jusqu’à ce qu’il meure et si possible en souffrant le plus possible.
L’attirant à moi je la serrais dans mes bras. La berçant tendrement. Ma voix s’était de nouveau faite douce et affectueuse comme à chaque fois que je m’adressais à elle dans notre intimité.
« Tu n’imagines pas combien tu comptes pour moi. Je savais. J’étais presque sûr de pouvoir te ramener à la raison. »
Je m’étais senti obligé d’ajouter ce presque. Je ne pouvais lui mentir. Lui dire que j’étais sûr que je parviendrais à l’aider à se contrôler, que je n’avais pas pensé qu’il y aurait un risque, voire un risque mortel n'aurait pas été la vérité. Mais cela ne s’était pas produit et c’était l’essentiel.
Un doux baiser sur mes doigts, quelques paroles rassurantes et un regard qui exprimait toute la sincérité du monde, toute l’affection qu’il me portrait. Tout de même, je me demandais comment je pouvais ne pas m’en vouloir pour ce qui était arrivé. Je l’avais attaqué, j’avais laissé la louve prendre le dessus.
Il embrassa de nouveau ma main avant d’affirmer qu’il avait toujours confiance en moi. Le responsable était le commanditaire de la mort de William. Si nous en étions arrivés là, c’était de la faute du sorcier.
- Merci Killian…
Il me prit doucement dans ses bras pour me bercer avec tendresse. Je fermais les yeux pour me laisser aller contre lui. Comme toujours, je me sentais en sécurité et apaisée près de lui. J’écoutais ses paroles, heureuse de savoir que j’étais importante pour lui, tout en remarquant qu’il avait dit « presque sûr ». Notre relation était basée sur la sincérité, l’honnêteté. Pas de mensonge entre nous.
- Je tiens énormément à toi. Je tiens trop à toi sans doute, parce que si je venais à te perdre, je ne m’en relèverais pas. Je t’ai cédé une partie de moi, tu as une partie mon cœur dans ta main… Tu es mon frère. Mon frère qui tient une place importante dans ma vie… Tu sais que je ne veux te faire aucun mal. Tu as réussi à me ramener, c’est en t’entendant m’appeler que je suis revenue.
J’aurais pu rester des heures entières dans ses bras. Doucement, je retrouvais ma place à ses côté. Il avait trouvé les mots et les gestes pour me rassurer, me consoler. J’avais envie de lui parler. Pendant six mois je m’étais tue sur mes maux, j’avais besoin de parler. Et il n’y avait qu’à lui que je pouvais le faire.
- Je veux te parler de quelqu’un… Une mousse que j’ai accueillie sur le Revenge…
Ses remerciements étaient un doux baume sur mon inquiétude. Cela voulait dire qu’elle acceptait ce qui était et qu’elle ne voudrait pas m’écarter d’elle pour me protéger. Aurais-je agis comme elle ? Sûrement. Aurais-je fuis ? Probablement. Pour ne pas la blesser et pourtant c’était elle qui avait plus de force que je n’en avais. Moralement et aussi physiquement sous sa forme de louve. « Je tiens autant à toi que tu tiens à moi et si je détiens une partie de ton cœur, saches qu’elle ne te manquera pas car tu conserves en toi la même partie de mon cœur. »
Liés ensembles. A jamais. D’une façon incompréhensible aux yeux des autres. Connectés, de corps et d’esprits. Pourtant je n’étais pas d’accord avec elle. S’il devait m’arriver quelque chose, je suis sûre qu’elle se relèverait. Pour prolonger mon souvenir, celui de son fils. C’est ce que je souhaitais intimement. Ce n’était néanmoins pas le moment de le lui dire. Elle n’avait pas besoin de ça. Là, elle avait juste besoin de mes bras, de mon réconfort et c’est ce que je lui offrais de tout cœur.
Je l’embrassais encore. Pieusement, comme si elle était une relique entre mes mains. Je l’adorais. Je savais très bien qu’elle n’avait pas voulu me faire de mal et j’étais heureux d’avoir permis qu’elle puisse revenir si vite à elle. Avant de commettre l’irréparable.
Après être restés ensembles sans bouger quelques instants, lovés l’un contre l’autre, elle m’annonça vouloir me parler d’une mousse. Comme sur le Jolly Roger, l’équipage du Revenge était mixte. Je la quittais quelques instants, juste pour aller chercher une assiette avec des morceaux de poulet rôti froids qui avait été disposés à notre intention sur la table avec d’autres victuailles. J'y ajoutais du pain et du fromage et ramenais le tout que je mis entre nous.
« Je t’écoutes. » lui-dis-je en l’invitant d’un geste à se servir.
Je lui fis part de mes sentiments pour lui. J’étais aussi sincère qu’il était. Il était une partie de moi, comme j’étais une partie de lui. Je ne comprenais pas comment nous avions pu nous lier ainsi. Comment il était possible que nous soyons aussi attachés l’un à l’autre alors que nous nous connaissions que depuis peu de temps. Si le temps nous faisait défaut, nous nous connaissions très bien. Nos cœurs s’étaient reconnus, et je lui faisais entièrement confiance. Je ne voulais pas le perdre, je ne pouvais pas. Le voir disparaitre, ça serait comme si part de moi s’envolait avec lui. C’était impensable…
Je restais contre lui, profitant de sa présence, humant son odeur sucrée que je chérissais tant. J’avais besoin de lui. Je sourirais légèrement sous son baiser, fermant de nouveau les yeux. Je me sentais importante pour lui, aimer même. J’étais sa sœur.
Dans ses bras, je murmurais que je voulais lui parler de quelqu’un. Il se leva pour aller se chercher une assiette. Il avait faim. Il revint et m’invita à parler en même temps que de me servir… Je n’avais pas faim, pas pour l’instant.
- J’ai sauvé une demoiselle sur une plage… Et je l’ai recueillie sur mon navire. Je lui ai laissé le choix, rester avec nous ou nous quitter au port suivant. Lucy a choisi de rester. Il y a quelques semaines, elle m’a expliqué qu’elle voyait le passé de tous ceux qu’elle touchait et qu’elle parlait aux morts… Elle connait donc tout mon passé et elle aurait parlé à William. Il lui aurait dit qu’il a aimé son cadeau d’anniversaire… Quand elle me l’a dit, je l’ai jalousée, ne comprenant pas comment une inconnue pouvait parler à mon fils et pas moi…
Elle ne semblait pas avoir faim. Personnellement, j’étais affamé et je pris un morceau de poulet ainsi qu’un morceau de pain pour m’y essuyer les doigts avant de déplacer l’assiette sur la table de nuit pour ne pas que rien ne nous sépare. L’écoutant, mes yeux s’écarquillèrent. Si je comprenais sa frustration et ce fantôme de jalousie, je voyais surtout les possibilités que cela pouvait lui offrir. Prenant une serviette, je m’essuyais correctement la main avant de remonter de mon index replié son visage vers moi.
« Vois cela comme une chance. Tu peux avoir de ses nouvelles. Tu peux peut être parler avec lui. »
Que n’aurais-je donné pour avoir la chance de parler de nouveau avec Milah. Savoir comment elle allait. Savoir si elle souffrait…
« Est-ce qu’elle peut faire ça à volonté ? Est-ce que ça lui coûte quelque chose ? Est-ce douloureux ou cela l’épuise t-il ? »
Comment cela se passait-il après la mort ? William était-il resté bébé ? Avait-il grandit ?
« Tu ne m’as pas beaucoup parlé de ton fils. Quel âge avait-il lorsqu’il t’a été enlevé ? Sait-il qui l’a tué ? »
Alors la vengeance serait aisée. Si nous pouvions enfin savoir qui est ce sorcier. Qui est le véritable coupable. Mes doigts enlacèrent les siens alors que je ne la quittais pas du regard. Je tentais de lui transmettre ma force dans ma voix, dans ma chaleur, dans mes paroles. « Prends cela comme une chance. Tu n’avais rien et désormais tu as la possibilité d’avoir de ses nouvelles. Peut-être y’aurait-il un moyen pour que tu puisses entrer en contact avec lui. Par exemple un lieu, ou un objet qui permettrait d’aider à ce que tu puisses, même temporairement, le tenir dans tes bras. »
Tout était possible. Je savais la magie puissante et je chercherai à l’aider par tous les moyens qui soient.
Relevant le visage vers lui, j’écoutais ses moindres paroles. Il voyait la présence de Lucy comme une chance, car elle m’aidait à avoir des nouvelles de William.
- Lucy fait passer quelques messages… Je ne peux pas lui parler directement… Elle peut le faire à volonté, du moment qu’il est « là ». Il me semble que ça ne lui coûte rien, c’est un don qu’elle a. Comme le fait que je puisse me changer en louve. Ce n’est pas douloureux physiquement, elle préférerait ne pas pouvoir le faire. Elle ne voudrait pas voir le passé des autres non plus… Quant à l’épuisement, il est surtout morale…
Killian voulait en savoir un peu plus sur mon fils. Je lui fis un petit sourire avant de répondre à ses questions.
- Il ressemblait beaucoup à son père, il avait par contre mes yeux. Il était un louveteau gris. Il était curieux, joyeux. Il ne pleurait pas beaucoup... Quand on me l’a enlevé, il avait deux ans, presque trois, et moi j’avais dix-neuf ans… Aujourd’hui, il devrait avoir quinze ans… Malheureusement, il ne sait pas qu’il l’a tué…
Il était rare que je parle de William… J’en avais parlé avec Lucy par obligation, elle connaissait son existence et voulait m’aider. J’en parlais avec Killian parce que j’avais confiance en lui, et que je savais qu’il n’utiliserait pas mon passé contre moi. Serrant sa main dans la mienne, regardant ses yeux bleus, je parvenais à sourire. ça me faisait même plaisir de lui parler de mon fils.
- J’aimerai avoir la possibilité de lui dire au revoir comme il se doit… Pouvoir lui dire à quel point je l’aime… Si c’était possible, je ferai tout pour.
Les larmes se remirent à couler sur mes joues. Instinctivement, je retournais me blottir contre mon frère, l’enlaçant, le serrant dans mes bras. C'était mon refuge.
- T’arrive-t-il de rêver de Milah, et de te demander si ce n’est qu’un simple rêve ?
Douze années qu’elle était séparée de son enfant. Avec Milah cela ne faisait que quelques années et pourtant la douleur était toujours aussi vivace.
« J’aurais bien aimé le connaître. Ce jeune louveteau gris devait être aussi adorable que sa mère.»
Doucement, je la berçais, la gardant contre moi, l’invitant à poursuivre. Enfin, face à son souhait, je l’encourageais.
« Si Lucy peut entrer en contact avec lui, tôt ou tard, il cherchera lui aussi à te parler. S’il t’a fait savoir que le cadeau que tu lui as offert lui a plu, c’est que son affection envers toi est toujours là et alors tu pourras lui dire au revoir. »
L’amour est un cadeau merveilleux, même s’il induit dans son sillage sa part de douleur. La sentant pleurer dans mes bras, je resserrai doucement mon étreinte pour lui apporter l’image d’une parfaite sécurité.
« Je t’aiderai autant que je le pourrai. Tu le sais. »
Je l’embrassais encore sur le front, murmurant.
« Je suis sûr qu’il sait combien tu l’aimes. »
J’étais persuadé que le lien entre eux n’était pas brisé.
Peut-être voulant changer de conversation, ou mieux me connaître, la discussion se tourna vers mon amour perdu. Mon regard glissa sur le visage accroché au mur puis sur la marque à mon poignet.
« J’ai peur de l’oublier. »
Mes sourcils s’étaient froncés tandis que je cherchais mes mots.
« Elle a été unique à mes yeux. Intelligente, courageuse, elle savait me faire rire, faire sortir le meilleur de moi. Nous partagions tout. Elle aussi avait un enfant et nous étions partis le chercher. »
Quand le crocodile nous a arrêtés. Quand il l’a tué sans que je ne puisse agir. D’une voix morne et douloureuse je repris.
« Elle ne méritait pas de mourir ainsi. Je n’ai pas été capable de la protéger. »
- Je suis sûre que vous vous seriez bien entendus. Et il était bien plus adorable que sa mère…
Je restais contre lui, répondant à ses questions. Il apportait les mots qu’il fallait pour panser mes blessures, réconfortant ainsi mon cœur attristé par la perte de William. Je ne doutais point de l’amour que mon fils me portait, mais j’aimerais pouvoir le revoir, l’entendre de nouveau. Une dernière fois. Comme toujours, Killian me promettait son aide, m’embrassant sur le front avant d’ajouter qu’il était persuadé que William savait à quel point je l’aimais. Je l’espérais. Les choses pourraient être tellement plus simples. Si je cessais de lutter contre la mort, si j’exhaussais mon souhait de mourir, je retrouverais ma famille. Mais j’avais promis de venger William avant.
Pleurant, je le sentais resserrer son étreinte, m’offrant le refuge idéal pour lutter contre mes chagrins. Liés par la perte d’un être aimé, je voulais savoir comment il vivait la disparition de Milah. Savoir s’il ressentait la même chose que moi. Il cherchait ses mots, mais répondit avec sincérité.
- On n’oublie jamais ceux qu’on a aimé, ceux qu’on aime encore…
Toujours contre lui, je tournais la tête pour regarder le portrait de la femme qu’il avait aimé. Après plusieurs années, elle était toujours là, trônant dans sa cabine. Non, il ne l’oublierait jamais.
- J’aurais aimé la rencontrer, connaitre celle qui a fait chavirer ton cœur… Vous avez retrouvé son fils ?
J’entendais le chant de la souffrance et de la douleur dans sa voix. Je regrettais mes questions.
- Elle ne méritait pas de mourir ainsi… Tu ne mérites de souffrir comme ça non plus. Tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé, tu n’as pas à te sentir coupable. Le coupable, c’est le Crocodile.
Mes larmes avaient cessé de couler. Je me redressais doucement pour déposer un tendre baiser sur sa joue.
- Je t’aiderai moi aussi, autant que je le pourrais. Je veux que tu sois heureux.
Cette fois, j’embrassai tendrement ses lèvres.
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Lun 8 Jan - 11:39, édité 1 fois
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Jeu 4 Jan - 15:02
